Gênes / Genova
En quittant Lausanne on prend la route du lac, évidemment, pour profiter de la vue avant de s'enfoncer entre deux montagnes et enchaîner les cols jusqu'au Val d'Aoste. J'aime beaucoup cette route et le côté italien des Alpes au-dessus de Milan ; les montagnes ont l'air posées sur la plaine tandis que de l'autre côté (français) on n'en finit pas de descendre à travers des décors apocalyptiques de roches menaçantes.
Bref. Encore une journée de route pour atteindre l' #italie et Gênes dans l'après-midi.
N'oublions pas cette petite pause à Verres au moment du déjeuner, où l'on choisit au hasard de déjeuner dans un restaurant montagnard au décor rustique, un peu bizarre vu qu'on est en été (mais vu l'ambiance à l'intérieur, on aurait pu être le 5 janvier) : le repas est excellent comme partout dans ce pays, comment font-ils ? Note pour plus tard c'était le Ristorante Due Valli.
Arrivés à Gênes nous choisissons de garer la bête au camping (pas super le camping, mais bon c'est pour une nuit) et d'exploiter les transports en commun italiens (oui car nous sommes des aventuriers) pour aller nous balader. Évidemment, on choisit d'aller attendre à la gare où les trains ne s'arrêtent pas : tout ceci est aussi bien indiqué que le RER à Paris (c'est-à-dire qu'on ne sait même pas sur quel quai attendre le train), mais sans distributeur de billet. Alors on change de gare, on attend... et vers 19h nous sommes enfin dans Gênes pour la balade de la journée.
On commence par la ville XIX° proche de la gare, sympa et aérée, pleine de galeries commerçantes (ça tombe bien, on a écouté la version audio -et raccourcie- du Bonheur des dames dans la voiture en quittant Paris. Maintenant on est passé à la la version complète en pièce radiophonique du Comte de Monte-Cristo : 20h d'épopée, merci Alexandre Dumas et merci France Culture).
La ville est à flanc de colline, avec des bizarreries comme des ponts, des arches et des pentes.
La vieille ville est très spectaculaire, vaste et emplie de palais, églises, et immeubles très hauts et très très serrés les uns aux autres : au niveau du sol, c'est un dédale de ruelles étroites et sombres (dédale auquel les photos ne rendent pas hommage, tant pis).
Avec des italiens qui parlent fort, des bistrots sombres ou bien qui envahissent les quelques placettes, du marbre de toutes les couleurs et des façades peintes.
Il y a aussi quelques statues, comme par exemple ce lion qui va se mettre à pleurer :
On marche pour trouver un bistrot, sachez que beaucoup d'entre eux sont fermés les lundis du coup les autres sont pleins alors on sillonne la ville.
Et on finit chez Cavour, champion du monde du pesto (bon le pesto al genovese comme son nom l'indique est une spécialité locale du coup je suppute que tous les champions du monde de pesto sont à Gênes), qu'on conseille vivement (on conseille aussi de réserver pour ne pas attendre une table).