Kolasin 1400
Suite à cet épisode très couleur locale sans lequel notre voyage dans les Balkans aurait été incomplet, avouons-le, nous avons trainé une journée de plus car c'était l'anniversaire de Blaise, journée qu'on se voyait mal passer à rouler sans discontinuer. Nous avons donc fait une saine activité de touristes et sommes allés (enfin, après nous être perdus bien sûr) à Kolasin 1400, ou bien Kolasin 1600 j'avoue j'ai pas compris en tout cas l'endroit et aussi très connu l'hiver pour être une station de ski avec son lot de chalets sur la route, complexes géants (relativement à la taille du bled, c'est pas Courchevel non plus) au pied des remontées mécaniques et jolis paysages de pistes taillées dans la forêt qu'on peut voir à 200 km.
Sur la carte, on pouvait voir une jolie petite promenade de seulement 1h30 vers un autre lac glaciaire, avec la possibilité alléchante de faire la moitié du trajet en télésiège, possibilité que nous nous sommes hâtés de concrétiser après nous êtres acquittés de la somme exorbitante requise pour monter assis en haut d'une montagne.
C'est toujours assez cool les photos de télésiège, cette fois-ci nous ne portons pas de lunettes de ski mais des bobs, enfin tous sauf le récalcitrant aux chapeaux.
Arrivés en haut c'est super, on a bien vu les pelleteuses sur le chemin ainsi que pleins de vaches et quelques chalets qui doivent être drôlement sympa l'hiver vu qu'ils sont chacun affublés d'un tas de bois grands comme eux. On monte encore un petit coup pour se rendre compte sans trop de surprise (rétrospectivement en tout cas) que la route vers le lac est de nouveau un sentier de crête longeant plusieurs à-pics où nous précipiterait la moindre glissade, sans même parler du dénivelé et je mentionne à peine le fait que nous sommes des grosses feignasses il que par conséquent il est déjà midi.
On redescend donc par le même chemin pour prendre la direction d'un restaurant, thématique montagnarde oblige nous avons choisi un de ceux qui proposent des plats “locaux”, c'est à dire accompagnés de suffisamment de patates pour aller et revenir du lac plusieurs fois dans la journée.
C'était franchement délicieux et il me semble que c'est la première fois de notre séjour (dommage que ce soit aussi notre dernier jour) que je mange de la bonne viande. Évidemment je mange dix fois trop ce qui ne surprendra personne.
Comme nous sommes à Kolasin on en profite pour visiter le village à pied là où auparavant nous avions jeté un œil superficiel qui aurait dû nous suffire car le mythe du mignon petit village de montagne résiste mal à une étude approfondie. Cette journée de rêve agrémentée d'une fenêtre qui ferme, se termine au camping avec un gâteau de la boulangerie surmonté de bougies, forcément.
