Pérouse / Perugia
Dès le matin du vendredi 5/07 on roule vers la côte adriatique car nous avons un bateau à ne pas rater en fin d'après-midi. On passe Florence sans s'arrêter, on ne sent pas de s'enfiler un si gros morceau de culture italienne en deux heures, alors pause à Perugia, capitale d'Ombrie, perchée sur une colline d'où on doit voir toute la province.
Au passage, je note qu'on a perdu l'art des faire-part de décès, en #italie ils font les choses comme il faut.
C'est la première fois qu'on se promène dans la région, il faudra revenir, tout est beau ici.
Déjeuner délicieux comme d'habitude (merci l'Osteria a priori), l'ingéniosité de ce peuple avec les pâtes est renversante, j'espère qu'on aura les mêmes apothéoses culinaires tout au long du voyage. La ville est hyper belle mais, mal remis des cinq terres, je trouve que c'est pentu.
Clin d'oeil en passant à ce centre communautaire qui s'est fait faire un joli logo :
Hop encore deux heures de route pour arriver à Ancône, ville qui a l'air très jolie, bien que totalement défigurée par le terminal maritime située à ses pieds et où transitent chaque jour des bateaux grands comme elle et qui fait arriver une autoroute au milieu de ses bâtiments du XVI°. Comme de juste nous sommes arrivés trop tôt alors on attend, heureusement il y a de l'ombre sous l'autostrade qui contribue à enjoliver le site.
D'ailleurs à chaque que je viens dans ce pays je suis épaté par le nombre de ponts autoroutiers, même dans les plaines et même sur des dizaines de kilomètres. On a des ronds-points, les italiens ont des autostrades pleines de trous et rapiécées à grand renfort de couches successives de bitume.
Bref. Le bateau a un côté délicieusement rétro, il ne manque que le générique du Love Boat. Il est aussi à moitié vide, ce qui nous permet de trouver une table sur le pont pour boire des coups en regardant la côte s'éloigner, puis une table pour le pique-nique du soir.