un trou dans le tronc un creux dans le cœur rien de bien profond
on pense alors longtemps à l'arbre encore vivant qui était là avant
seule une lueur qui n’a pas de nom tente une couleur sur l'aubier éteint
on quittera le bois en fredonnant tout seul le petit air flûté qu’on a juste inventé pour n’y plus penser