Ce qui me manque de lui (2)
- La douceur incroyable de sa peau de bébé (il était roux et ne se mettait jamais au soleil)
- Quand il dégainait son peigne à barbe, mille fois par jour à peu près (j'en retrouve encore des poils dans un tiroir de la salle de bains, 5 mois plus tard)
- Sa concentration extrême quand il regardait un film ou une série, rien ne pouvait le distraire, même pas moi
- Ses baisers, bien sûr, d'une douceur absolue, d'une tendresse infinie, les plus doux que j'aie jamais reçus de toute ma vie
- Sa manie de placer des citations de film dans le quotidien, tout le temps (puis de refaire tout le dialogue, dans la foulée)
- Son appétit pour la bonne chère (c'était un bonheur de le regarder manger, de cuisiner pour lui), sa soif pour les bonnes bouteilles, la vie
- Les petits mots griffonnés sur le bloc-note pour les courses, quand il partait le matin avant que je me lève (je les ai tous gardés, dans une enveloppe), pour me souhaiter une bonne journée et me dire qu'il m'aimait
- Quand il prenait tout à coup sa “voix de radio” pour me faire fondre
- La façon qu'il avait de s'intéresser aux gens avec lesquels il parlait, dans un rapport toujours sincère et ouvert
- Quand il venait se coller contre moi, dans mon dos, sous la couette, ma bouillotte naturelle
- Qu'il me dise tous les jours, au moins une fois, qu'il m'aimait, pour toujours...
Il me manque, tellement, tellement fort. J'ai l'impression de sortir un peu la tête de l'eau ces derniers jours et quand je sens le chagrin pointer son nez, je repense à ses mots : “Je t'aime, Céline, ne l'oublie jamais”.