Je me lève avec une sacrée douleur lombaire. Il fait froid dans la maison.
Vite un ixprim et un café bien chaud pour atténuer la douleur.
J'ai une anxiété au fond du coeur. Prisonnier de ma condition et sans force. J'ai l'angoisse de vivre. Encore une journée mortelle.
Je crois bien qu'ils réussissent à nous affaiblir complètement avec leurs mensonges en tous genres, avec la maltraitance des peuples, avec ces guerres iniques. Quand cela finira t-il ? Je pleure toutes ces vies sacrifiées.
Plus rien n'a de saveur. Je suis fatigué. Je ne peux pas vivre comme si cela n'existait pas.
La tristesse est mon amie que je n'ai pas choisie. Elle est posée sur moi comme un lourd manteau. Je ne suis plus capable de prendre plaisir en quoi que ce soit. Mes rêves sont brisés. Je n'ai pas d'avenir.
La maison est froide. Froid est mon cœur. Il n'y a que la torpeur, le sommeil comme échappatoire. Je me réveille à nouveau. Mon âme est comme morte. C'est comme si je l'étais déjà.
Où est ma force ? Je ne suis que faiblesse. Je suis comme celui qui marche et ne peut plus avancer dans le désert brûlant. Il trouve un maigre buisson et se couche essayant de se mettre à l'abri, capitulant, attendant la fatale issue.
Qu'ils soient maudits ceux qui trament notre anéantissement !
Si ce texte vous a touché, ému ou fait réagir, n’hésitez pas à me le faire savoir, même en quelques mots. Vos retours sont précieux et donnent vie à ces écrits.