Atlas inutile de Paris

Atlas inutile de Paris

Trouvé sur la table de la librairie du musée de la BNF (dont je recommande vivement la visite, en passant) l'Atlas inutile de Paris m'a tout de suite tapé dans l'œil. Son format, sa couverture, son titre avant tout. En effet, et je ne m'en cache pas : j'adore Paris. J'adore cette ville, j'aime son histoire, j'aime sa richesse, j'aime sa taille humaine, je n'ai que faire de ses mauvais côtés (il faut dire que, si je ne m'en suis guère éloignée, je n'y vis tout de même plus), j'aime les gens que j'y croise, leur éclectisme, leur excentricité, et même leur mauvaise humeur et leur mauvaise foi. Avant tout, j'aime Paris pour toutes les facettes différentes qu'elle offre. On peut passer une vie entière à découvrir Paris, et c'est bien ce que semble avoir fait Vincent Périat.

J'ai eu un coup de cœur absolu pour ce qu'il a décidé de faire de sa passion et de sa curiosité : un atlas qui, en déclinant le même fond de carte (celui tiré de l'ouvrage issu de l'exposition Paris Haussmann) une centaine de fois, nous raconte le Paris que j'adore. Celui qui est multiple. Le Paris historique, le Paris moderne, le Paris bucolique, le Paris administratif.... Une carte est souvent bien plus parlante que des dizaines de lignes, et à travers un petit bout de la lorgnette (la carte des rues pavées en bois en 1893, la carte des parcours les plus empruntés par les coureurs, la carte du parcours de la visite éclair d'Hitler en 1940, la carte du périmètre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco...) on en apprend plus qu'en ayant lu des dizaines d'ouvrages. J'ai décortiqué chaque carte minutieusement, je me suis émerveillée 100 fois, je ne me lasserai jamais, je crois de le parcourir.

C'est très simple, cet Atlas inutile de Paris, j'aurais aimé l'avoir écrit...


Atlas inutile de Paris | Vincent Périat | Le Tripode