C'était un rendez-vous

c'était un rendez-vous

À l'occasion d'une discussion autour des plans-séquences, j'ai revu C'était un rendez-vous, le court métrage si iconique de Claude Lelouch.

Au-delà des anecdotes (ma préférée restant tout de même que le film aurait été tourné avec les restes de pellicules de Si c'était à refaire, limitant par la même sa longueur), au-delà de l'exploit de tenir plus de 8 minutes pied au plancher en plein Paris sans accident (même à 5h30 du matin), au-delà de la mise en avant de la mécanique qui me laisse de marbre (même avec une bande-son doublée avec le son d'une Ferrari, escroc!), au-delà des multiples clins d'œil et autres remakes qui ont pullulé depuis sa sortie (mais je conseille tout de même vivement It's a date, le court métrage de Nadia Parfan qui transpose l'histoire en 2022 dans un Kiev en pleine guerre), ce qui me frappera toujours, ce qui fera que je ne me lasse pas de ces images, ce qui me fera à jamais sourire à la fin, ce qui semble parfois malheureusement oublié, c'est le fond de cette histoire émouvante dans sa simplicité et son universalité : un homme, une femme, un élan d'urgence qui passe avant tout, jusqu'à des retrouvailles aux airs d'assouvissement.


C'était un rendez-vous | Claude Lelouch | 1976