0. Japon, un rêve oublié
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Je suis partis début Mai 2025, 20 jours au Japon, De Tokyo à Osaka, en passant par Hiroshima, Kyoto, Hakone et retour à Tokyo. Cet article fait partis de ceux consacré à cet expérience.
Les autres articles 0. Japon, un rêve oublié 1. Japon, ma préparation 2. Japon, les vols 3. Japon, premier contact 4. Japon, Osaka et Nara 5. Japon, Hiroshima et Myajima 6. Japon, Kyoto 7. Japon, Hakone 8. Japon, retour à Tokyo 9. Japon, retour en Europe
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Jeunesse
Je ne me rappels plus comment j'ai découvert pour la première fois le Japon avant même d’être ado.
Bien sûr comme la plus part des gens de ma génération, il y a eu le Club Dorothée à la TV des années 80. Avec Goldorak, Lamu, Bouba le petit ourson, Princesse Sarah, pour les “dessins animés” les plus anciens dont je me rappels, sans savoir que c’était Japonais. Je ne vais pas énumérer par années tout les autres animes regardé depuis.
Il y a eu aussi les jeux vidéos, d'abord mon 1er ordinateur 8 bits, un Atari 520STF, puis je me rappels parfaitement en image le jour où je suis sortie de la Fnac de Lille avec entre mes petits bras la boite de la Super Nintendo pack super Mario World. La claque.
Je pense que le premier contact avec la culture Japonaise est venu des magazines de jeux vidéos parlant des jeux et du Japon. Puis d'un événement à la bourse de Lille, avec un concourt sur place Tetris sur Gameboy et des stands d’artisanat Nippon.
Il y a eu plein d'autres magazines, puis des livres de la bibliothèque, et des cadeaux en rapport avec le Japon, notamment un logiciel multimédia d’époque avec textes, vidéos et sons. (RIP MacroMedia)
Avec les amis d’époque on s'est construit tout un imaginaire, à base de ninjas, de bastons volantes, de démons et magie, de sabre et shuriken dans les murs en placo de ma chambre, de costumes et de nourritures exotiques.
Il y a eu après adolescence la découverte du restaurant Japonais (un et un seul vrai à l’époque au nord de Paris), et j'ai commencé à acheter des objets japonisant comme des tabi importées de Paris, une lampe en papier Japonais, ou un “lit futon”.
Je me rappel aussi avoir fait un Japan Expo, encore au CNIT de la Défense à cette époque.
Internet étant devenu mature, l'accès à cette culture et ses multiples facettes était sans fin. Dans la société française ça devenait également plus concret.
Années 2000
“Un Jour j'irais au Japon” Adulte et d'autres amis, on parlait régulièrement de ce rêve éloigné ultime, surtout de manières fantasmée vue d’Europe. Vint la maman de mon fils, rencontrée, entre autre, sur une base d'esprit japonisant. Naturellement nous avions donc un projet futur de voyage à deux au Japon. Puis la vie de couple, de travailleurs et de parents s'installant sur la décennie suivante, se projet restât à l’état de... projet lointain.
La décennie passée
Une décennie plus tard et les vicissitudes de la vie, ce rêve était devenue un regret de ne jamais l'accomplir finalement. Mais le Japon et sa culture s’était bien répandus dans la société française. Lors de cette dernière décennie, j'ai un pote avec lequel on avait maintenu ensemble cette passion pour la culture Japonais, lui surtout à travers les mangas, animes et la bouffe. Moi la culture y compris la philosophie, les paysages, la nourriture. On a même fait de l'Aikido ensemble faute de pouvoir faire du Kendo. Mais aussi au fils du temps, on se voyait de moins en moins et il est devenu, je dirais, un “handicapé” de la communication, même électroniquement c'est devenu compliqué de correspondre correctement. J'en étais arrivé à laisser tomber toutes tentatives d'organiser quelque chose avec lui, voir même cesser toutes communications. Miraculeusement on se voyait quand même, presque 1 fois par trimestre, après des jours à confirmer le RDV à chaque fois. On l’appellera C dans la suite de ce Blog.
2024
Je le revoit donc en Aout 2024, et là, sans m'en avoir parlé à aucun moment, il m'annonce qu'il compte partir au Japon en Mai 2025! J'ai été surpris, je le laisse exposer un peu son idée, qui n'allait pas plus loin que ça, mais pour lui “c’était le moment et il s'était dit que voyager plus tard après 50 ou 60 ans ça serait pas aussi facile”. Bon il faut dire aussi, qu’il avait deux collègues différents qui étaient allés au Japon l'un en 1 mois 2023 en baroudeur sac à dos, et l'autre 3 semaines en 2024 en couples et hôtels. Il m'a raconté, dans les grandes lignes, leurs différents voyages et expériences. Donc il s'en sentait capable et avec le budget estimatif en poche, 4000€ tout compris d'après lui. j'ai dit “quoi tu pars au Japon et tu ne m'en as pas parlé!? Depuis le temps qu'on avait cette idée lointaine, je viens avec toi!” Pour moi c’était l’occasion ou jamais d'enfin réaliser ce rêve oublié. Quoi qu'il en coûte. J'avais le budget car ça faisait plus de 10 ans que je n'étais pas partis en voyage, voir pas en vacances. J'avais moi aussi un “handicape” en tant que pape solo d'un enfant autiste, avec lequel je ne partirai pas, et que j'allais devoir laisser 15 jours à sa maman puis rattraper. mais j'ai écris plus haut “Quoi qu'il en coûte.”
L’aventure était lancée.