3. Japon, premier contact

🚧 Article et orthographe en travaux. MAJ 02/10/25

Je suis partis début Mai 2025, 20 jours au Japon, De Tokyo à Osaka, en passant par Hiroshima, Kyoto, Hakone et retour à Tokyo. Cet article fait partis de ceux consacré à cet expérience.

Les autres articles 0. Japon, un rĂȘve oubliĂ© 1. Japon, ma prĂ©paration 2. Japon, les vols 3. Japon, premier contact 4. Japon, Osaka et Nara 5. Japon, Hiroshima et Myajima 6. Japon, Kyoto 7. Japon, Hakone 8. Japon, retour Ă  Tokyo 9. Japon, retour en Europe


Le 09 mai

L'aéroport et les formalités passées, nous voilà dans le train pour la gare de #Ueno.

Pour nous chaque dĂ©tails est un Ă©merveillement, le quai avec ses portiques et les signes au sol et en japonais sur les panneaux, le calme et la propretĂ©. Les annonces de train en japonais et avec les musique de notifications. L'intĂ©rieur du train, vaste et lumineux, encore une fois, calme et propre, avec son grand espace pour stocker les bagages. Et ce qu'on dĂ©couvre par la fenĂȘtre, urbanisme japonais de banlieue, Ă  la fois connue mais vraiment diffĂ©rent de chez nous dans les panneaux, les intersections, les enseignes, l'architecture... Nous voilĂ  arrivĂ© Ă  la gare, il faut sortir.

A l'intĂ©rieur des bĂątiments et dans les Ă©tages en surface ou aux sous-sol, il faut se faire une raison, Google maps ne sera que trĂšs peu pertinent. Heureusement on a des yeux reliĂ©s Ă  un cerveau donc LES sorties sont facile Ă  trouver. Le souci c'est de savoir si elles nous feront sortir vers la rue oĂč on voudra aller. Parfois mĂȘme elles font sortir Ă  l'intĂ©rieur d'un autre bĂątiment.

Donc nous voilà sortie à l'intérieur d'une galerie marchande, avec le dehors en vue. Mais il va falloir pour aller vers la rue au bout de laquelle se situe notre premier hÎtel, traverser un boulevard routier. Là multiples choix labyrinthiques, en dessous (mais nombreux passages piétons) ou par dessus des passerelles (mais escaliers). de toutes façon la valise avec le sac cabine posé dessus, que je pensais pouvoir faire rouler debout sur ses 4 roues, va se bloquer tout les 5m dans les énormes bandes et cheminements dédiés aux personnes mal-voyantes. J'en avait déjà eu un échantillon dans la gare. Donc ce fut galÚre et sueur (pendant tout le séjour).

2 kms plus tard (sur papier ça paraissait facile), nous voilĂ  arrivĂ© au KIN Hotel. EntrĂ©e moins majestueuse que sur Booking, mais classe et pro qu'on n'est pas habituĂ© aux hĂŽtels. 17100„ pour une nuit pour 2 en lit jumeaux. Petite chambre mais confortable, salle de bain standard hĂŽtel japonais1. Le +, une laverie et un Onsen2 sur le toit. Le + comme dans tout les hĂŽtels japonais (qu'on a fait), les petits nĂ©cessaires comme les produits d’hygiĂšne individuels, Ă  Ă©crire, portes-manteaux et spray genre febreeze, et les produits de douches Ă©taient qualitatifs. Et classique une bouilloire avec stick cafĂ© ou thĂ© Matcha.

Un petit rafraichissement et on repart pour découvrir le quartier de la gare d'Ueno, aussi grand mais plus dense que le centre ville de #Lille.

1er constant, le Japon Ă  beau ĂȘtre dans la mĂȘme hĂ©misphĂšre que la France le soir tombe vite en mai, 18h la luminositĂ© baisse vite. Cette fois-ci on fait un peu le tour du centre commercial de la gare, et C qui connaissait cette marque de lunette locale JᮉNS m'y emmĂšnes pour faire rĂ©parer mes lunettes (cf chap2). Évidement nous sommes accueillis et servis avec toute la politesse, le tact et le service que l'on pouvait attendre des Japonais. RĂ©parĂ© en un instant. J'ai demandĂ© si je pouvais payer en montrant ma CB et en disant “ii desu ka ?”. Mais non. Whaou! “arigato gozaimasu”+inclinaison au moins Ă  45°😊. Direction en suite le parc d'Ueno. Tout de suite je suis envahie d'odeurs jamais senties en vrai dans la nature comme celles des Camphriers. Merveilleux souvenir olfactif. Nous sommes pour la premiĂšre fois devant l'architecture de temples et sanctuaires avec dans ce crĂ©puscules toutes ces lanternes en papier allumĂ©es. Puis nous sommes arrivĂ© devant le lac, avec les reflets des building illuminĂ©s au loin se reflĂ©tant dedans. Et en fond sonores les centaines de grenouilles croassantes.

Retour Ă  l’hĂŽtel par la ville. Passage dans un 7Eleven pour quelques onigiri apĂ©ro bon et bon marchĂ© et un retrait de liquide (10000„ > 110„ de frais, mais les moins Ă©levĂ©s que vous trouverez) Premier contact avec des rues Ă©troites, surchargĂ©es de boutiques et d’enseignes Ă  foison, des japonais plus exubĂ©rants que la journĂ©es sur les grandes avenue. Y compris des rabatteurs en costards et des soubrettes, pour vous faire rentrer dans leur Ă©tablissements.

On cherche un resto Ă  vue pour manger, chaque façade est dĂ©paysante, tout est allĂ©chant en photo, certains sont vide, d'autres trop plein, et aprĂšs avoir dĂ©ambulĂ© un moment toujours en direction de l’hĂŽtel, on voit sur un coin une enseigne au graphisme qui retient notre attention. En plus c'est un resto de ramen, et quand on Ă  vu les plats de l'extĂ©rieur, notre choix Ă©tait fait.

Menya Musashi, avec son petit cordon pour patienter dehors comme des VIP ou plutĂŽt Ă  la Japonaise, est un restaurant minuscule de ramen, oĂč l'on attends son tour avant de pouvoir s’assoir au comptoir qui entoure la cuisine. Pour nous europĂ©en le spectacle est partout, le lieu, les 3 cuistots qui s'agitent dans la cuisine, et dans le bol. La commande se fait en amont, dans le coin de l'entrĂ©e sur une borne Ă  Ă©cran tactile, comprenant une version anglaise et visuelle, une fois payĂ©, on attends avec son ticket de pouvoir s’assoir (ça tourne en 15 minutes env.). LĂ  on s'assoir au comptoir, devant le show cooking (pour nous), on donne son ticket et on attends d’ĂȘtre servis. Rien quand Ă©crivant ce rĂ©cit, je salive encore. La cuisine fume, bouillonne, crĂ©pite, les instructions volent entre cuistots. On a commandĂ© chacun son ramen avec plus ou moins d’ingrĂ©dients, un bouillon plus ou moins Ă©picĂ©, mais la piĂšce de dingue c'est le porc. Pas des tranches rondes, plates et grisĂątres comme partout ailleurs. chaque part est un Ă©norme morceau de 5cm d’épaisseur, marinĂ©, grillĂ©, dorĂ© et moelleux. Servis Ă  autant de piĂšce que vous pourrez en manger. On savait dĂ©jĂ  qu'on remangerait jamais plus au retour un tel ramen, on n'en n'a pas non plus particuliĂšrement revus ailleurs pendant notre voyage. Et aussi premier contact avec la façon de boire de la biĂšre des japonais: rien en dessous de 50cl. Repus et Ă©merveillĂ© nous somme rentrĂ© Ă  l’hĂŽtel, encore par des petites rues dĂ©sertes et des grands boulevards calmes.

L'incident Onsen. CrevĂ© par autant d’émerveillement, le voyage, et le repas, on n'avait hĂąte de se doucher rapidement et d'aller dormir dans nos lits jumeaux mais confortables. Je m’écroule sur mon lit mais on continu Ă  discuter, au bout d'un moment je me rends compte que C s'est endormis et que je lui parlais dans le vide. une demi-heure aprĂšs, il se rĂ©veille et me dit qu'il va quand mĂȘme aller jeter un coup d'oeil au Osen, situĂ© au dernier Ă©tage. Moi je m’endors. 2h aprĂšs je me rĂ©veille, et pas de C. Je me dis je vais aller voir comment Ă  se passe le onsen. Je monte Ă  l’étage, passe ma carte mais ça ne s'ouvre pas!? On est pourtant bien dans les horaires rĂ©servĂ©s aux hommes. Je frappe Ă  la porte, pas de rĂ©ponse. Je retourne Ă  la chambre, essaye de contacter C. Pas de rĂ©ponse, son portable est ici dans la chambre. Je m’inquiĂšte un peu. Une demi-heure passe, je retourne voir la porte de onsen, toujours close. Je descends Ă  l'accueil pour demander au rĂ©ceptionniste comment on accĂšs au onsen, ouvert jusqu'Ă  2h du mat, et il est dĂ©jĂ  pas loin de minuit. En fait il faut Ă©changer sa carte de chambre contre une carte d'accĂšs onsen. Je retourne au l'Ă©tage et lĂ  la porte s'ouvre, sur un vestiaire et les douches, apparemment un seul ensemble de chaussures et vĂȘtement, et une personne dans la partie onsen proprement dite derriĂšre une porte vitrĂ©e embuĂ©e Ă  partir de laquelle les gens sont lavĂ©s et Ă  poils. J'essaye de l'ouvrir mais je n'y arrive pas, j'appelle C Ă  travers la porte, mais ce n'est pas lui qui me rĂ©ponds. Ok, je laisse tomber il est pas lĂ , je retour Ă  l'accueil pour faire part de ma maintenant grande inquiĂ©tude au rĂ©ceptionniste. Il dĂ©cide de m'accompagner, lui Ă©videment arrive Ă  ouvrir la porte. Le gars de tout Ă  l'heure y est, mais C aussi. Je viens de me taper la honte de ma vie. Je retourne Ă  la chambre. Un heure encore plus tard, C revient tranquille et dĂ©tendu (tu m'Ă©tonnes +2h dans l'eau chaude), je lui fait part de mon inquiĂ©tude (plutĂŽt angoisse), et lui nonchalant, me raconte qu'il avait dĂ©cidĂ© de rĂ©ellement prendre le bain, qu'il a rencontrĂ© un autre gars, francophone, qu'ils ont papotĂ© dans l'eau tout ce temps lĂ , et Ă  aucun moment il ne m'a entendu frapper ou l'appeler de vive voix. Dire que j'Ă©tais dĂ©jĂ  crevĂ© en rentrant Ă  l’hĂŽtel, moi de mon cotĂ© de je ne me suis pas du tout dĂ©tendu. Heureusement le confort du lit et la nuit fut bons.

Le 10 mai

Au programme Sanctuaire d'Asakusa et dans le prolongement la Sky Tree (ce pourquoi notre premiÚre étape était le quartier d'Ueno: gare+hÎtel).

Le tout en transite pour un autre hĂŽtel Ă  Ginza car nous n’avions pu garder le chambre pour le weekend plus et nous voulions nous rapprocher de la gare de Tokyo pour le dĂ©part vers le KansaĂŻ.

Le petit dĂ©j fut composĂ© de pains au lait qu'il me restait du voyage et du cafĂ© en stick (bon) Ă  disposition dans le chambre. Le temps Ă©tait aux averses, on a annuler notre rĂ©servation pour la Sky Tree car elle avait la tĂȘte dans les nuages (1300„ de pĂ©nalitĂ©). On a donc fait quelques kilomĂštres avec les bagages se bloquants dans chaque lignes pour malvoyant sur les trottoirs et sous une pluie fines (pas de station de mĂ©tro optimale Ă  proximitĂ©). On avait aussi prĂ©vu de laisser les bagages dans un Coin Locker (consignes self-service Ă  piĂšces) mais ça s'est mal goupillĂ©, on les a finalement laissĂ© dans une boutique via le service Bounce et son application, tarif un peu plus Ă©levĂ© qu'un Coin Locker, mais pour la matinĂ©e.

Nous sommes d'abord arrivĂ© dans le quartier d'Asakusa par les rues commerçantes (en fait tout le Sanctuaire est cernĂ© de commerces, comme tout les sanctuaires au Japon). Et lĂ  “c'est le drame” nous passons devant un Don Quijote, enseigne de magasins dont nous ignorions jusque lĂ  l'existence. Comment rĂ©sumer cette expĂ©rience? Imaginez les Galeries Lafayette, gros bĂątiment sur plusieurs Ă©tages, mais remplis de tous ce que vous auriez vu, comme objets utiles de la vie courantes, gadgets, des geekeries et dĂ©lire pour Otaku, snacks en tous genres, des gatchapons, des vĂȘtements merchandising, des souvenirs pour touristes...sur Amazon ou Aliexpress. Et bien c'est un peu plus que ça, avec mĂȘme de la nourriture au rez-de-chaussĂ©e. La plupart des objets sont made in China, Ă©videment. Bref, on a passĂ© au moins 1 heure lĂ  dedans, Ă  l'improviste, les yeux Ă©carquillĂ©s, Ă  lĂąchant un “whaou!” tous les 2 mĂštres. Mais on a rien achetĂ© car ce n’était que le dĂ©but de notre voyage.

Quelques centaines de mĂštre plus loin, nous sommes arrivĂ© sur le sanctuaire Shinto de Akasuka, la mĂ©tĂ©o Ă©tait Ă  la grisaille, mais nous voilĂ  confrontĂ© pour la 1Ăšre fois Ă  un sanctuaire, de jour, avec ses torii rouges aux entrĂ©es, sa pagode Ă  5 Ă©tages, ses Ă©normes temples en bois et portes aux Ă©normes lanternes, aux dĂ©coration somptueuses, la vĂ©gĂ©tation domptĂ©e, et les allĂ©s bourrĂ©es de monde (en parapluie). Chaque dĂ©tails Ă©taient aussi beaux et incroyables, que cryptiques Ă  nos yeux occidentaux. L'adage des touristes Ă©trangers, quelque soit le pays d'origine et celui de destination, est en cas de doutes, de faire comme les autochtones, dans la mesure du raisonnable, pour ne pas faire d'impaires et ou crĂ©er d'incidents. On a donc parcourus le site et les bĂątiments comme le faisait des japonais, ou l’ensemble des autres touristes. Pour les priĂšres et actes de dĂ©votion, on a juste fait preuve de respect car le moindre acte et dĂ©tails nous Ă©taient abscons. Nous avons aussi visitĂ© le temple bouddhiste Sensƍ-ji dans le mĂȘme sanctuaire...Shinto!? J'y ai achetĂ© un “porte bonheur” en papier pour la famille (un Omamori?)

Direction Ă  pieds la Sky Tree, de l'autre cotĂ© du fleuve, une fois arrivĂ©, elle Ă  la tĂȘte dans le brouillard. J'ai donc annulĂ© en ligne la rĂ©servation que j'avais fait la veuille, et perdu 1300„ en frais d'annulation. On a dĂ©cidĂ© qu'on reverrais sur place le lendemain, sans rĂ©servation. Cette dĂ©convenue mĂ©tĂ©orologique nous a permis de dĂ©couvrir l’incroyable et gigantesque centre commercial qui forme la base de la tour.

[Mode Geek activĂ©] Tout d'abord nous sommes (encore) tombĂ© sur des gachapons, mais cette fois-ci dans une boutique BandaĂŻ dĂ©diĂ©e et avec ses licences comme Gundam, One Piece ou Dragon Ball, et plein d’autres sur tout les thĂšmes qu'on ne pouvait mĂȘme pas imaginer. Ce qui nous a bien retenu une heure, et impossible de ne pas cĂ©der. En plus il y a mĂȘme la machine qui transforme votre billet de 10000„ en monnaie. Suivi de la dĂ©couvert de la boutique officielle Shƍnen Jump, le Pokemon Center avec ses Pokemon Ă  taille rĂ©elle et sa queue de caisse interminable... Et une centaines d'autres boutiques sur 4 niveaux. Mais mes prĂ©fĂ©rĂ©e, la boutique officielle Ghibli, sur les terrasses extĂ©rieures, encore 1 heure de passĂ©e, avec son Totoro Ă  taille rĂ©el, et un Neko Bus gĂ©ant en vitrine, mais les achats de goodies de folie remis Ă  plus tard, et la boutiques geek la plus intĂ©ressantes dans laquelle les Yens ont flambĂ©s: Tree Village, qui regroupe Ă©normĂ©ment de corners dĂ©diĂ©s Ă  chaque licence d'animĂ© (mais pas que). Encore 1 heure de passĂ© dans une boutique. On m'avait demandĂ© de ramener des booster PokĂ©mon pour un enfant, j'en ai trouvĂ© sans faire la queue, dans la boutiques BIC (enseigne d'Ă©lectronique) du centre commercial. Évidement on a passĂ© du temps dans d'autres boutiques en tout genre, et notamment une Daiso (genre de GiFi japonais avec des trucs inconnus et pas cher) et un Ă©norme Uniqlo avec des sĂ©ries de Tee Shirt inĂ©dits, aux prix dingues, par exemple imaginez en France une tee Shirt 19€90, se vend lĂ  1990„, voir 1500„...9€. Manger, enfin. L'Ă©tage Ă©picerie, snack et resto est immense, comment choisir, 12h Ă©tait dĂ©jĂ  passĂ© depuis un moment, on voulait du rapide et bon marchĂ©, toutes façon tout est bon et qualitatif. Et au centre il y avait un espace table et chaises type Food Corner de chez nous, on a donc pris plein de petits plats aux alentours pour en gouter un maximum.

Il Ă©tait temps de rĂ©cupĂ©rer nos bagages, et d'aller vers Ginza oĂč nous attendait notre prochain hĂŽtel.

[1]: Les sdb des hÎtels étaient une sorte de cabine en plastique avec tout intégré: toilettes japonais, lavabo et baignoire/douche. Le sol auto-drainant. Petites mais super fonctionnelles.

[2]: Ici le onsen, donc une petite piscine/bain chaud en dur dans lequel on va à plusieurs (non-mixité) et à poils, avec piÚce pour se changer et se laver avant. Le tout à l'air libre sur le toit de l'immeuble.

🚧 Article En Travaux


#Japon #Tokyo #Resto