2. Japon, les vols
đ§ Article et orthographe en travaux. MAJ 21/08/25
Je suis partis début Mai 2025, 20 jours au Japon, De Tokyo à Osaka, en passant par Hiroshima, Kyoto, Hakone et retour à Tokyo. Cet article fait partis de ceux consacré à cet expérience.
Les autres articles 0. Japon, un rĂȘve oubliĂ© 1. Japon, ma prĂ©paration 2. Japon, les vols 3. Japon, premier contact 4. Japon, Osaka et Nara 5. Japon, Hiroshima et Myajima 6. Japon, Kyoto 7. Japon, Hakone 8. Japon, retour Ă Tokyo 9. Japon, retour en Europe
Départ de Lille
mai 2025 Le dĂ©but du mois mai fĂ»t donc inĂ©vitablement et prĂ©visiblement lâobjet de prĂ©avis de grĂšves SNCF (crĂšve bĂȘte immonde), on avait dĂ©jĂ commencĂ© Ă prĂ©voir le plan B (partir la veille pour lâaĂ©roport), C (partir la veille en bus genre Flixbus) et D (partir en voiture et la laisser Ă l'aĂ©roport). Je peux vous dire que les deux jours prĂ©cĂ©dent le dĂ©part ça y a Ă©tĂ© du refresh sur le site dĂ©diĂ© de la SNCF
Les valises étaient faites, on en avait chacun une en soute (2 autorisées/pers) et une en cabine. On avait prévu d'acheter une valise sur place pour la remplir de ce qu'on achÚterait là -bas. L'un des éléments les plus important, de bonnes chaussures de marches légÚres, confortables et rodées, j'ai fait des pics à 30000 pas/jour.
Et aussi partir un jour fĂ©riĂ© impliquait, on s'en est rendu compte un peu tard, que les bus pour aller jusquâĂ la gare, il y en avait pas aux horaires qu'il nous fallait chacun de notre cotĂ©. On Ă dĂ» se faire dĂ©poser.
8 mai 2025 Ăa y est, le 8 mai câĂ©tait le jour du grand dĂ©part. Gare Lille-Europe, le TGV Ă©tait bien lĂ et Ă moiter vide, donc confort. 1Ăšre Ă©tape, franchie on Ă©tait dedans. Un peu de stress en route, quand on est dans un TGV entre Lille et Brussels, et qu'Ă peine dans la campagne Lillois, il sâarrĂȘte presque et roule Ă 12kms/h pendant un long quart d'heure...
On arrive Ă la gare de Brussels Midi, un peu dans son jus, pour prendre un espĂšce de TER, qui arrive directement dans lâaĂ©roport de Zaventem. On a du temps. Rien de spĂ©cial ici Ă raconter pour les gens rompus aux aĂ©roports internationaux. Etape 2, dĂ©part pour Helsinki, donc Europe, contrĂŽles et embarquement standard. Comme on avait rĂ©servĂ© en mĂȘme temps mais chacun avec notre carte Visa Premier, on Ă©tait pas Ă cotĂ© pour les 3h30 suivantes, mais ce nâĂ©tait pas du tout un souci.
Je dois dire que la compagnie Finnair Ă©tait au top, l'avion (que des Airbusâșïž) et le personnel super, l'Ă©quipement multimĂ©dia du siĂšge au top, avec mĂȘme camĂ©ras live en dessous et au dessus de l'avion, et un âNetflixâ embarquĂ©. De beaux paysages nordiques vu du ciel Ă l'arrivĂ©e. Un peu d'attente inexpliquĂ©e au dĂ©barquement pour fouler le tarmac. AĂ©roport d'Helsinki moderne avec petits champ d'oiseaux dans les commoditĂ©s, labyrinthique et au pas de course pour aller prendre la correspondance Ă l'autre bout des terminaux. Passage par des sas automatisĂ©s avec lecture de passeport, de figure et d'empreintes.
Ătape 3 lĂ , embarquements dans un autre Airbus Finnair pour le Japon, câĂ©tait partis pour de bon. DĂ©part heure d'Helsinki (+1 de Paris) Ă 17h45, arrivĂ©e Ă Narita le lendemain Ă 16h45, dont 7 heures de dĂ©calage horaire. Heu? Faites vous mĂȘme le calcul, je sais plus combien d'heures on a passĂ© en vol. Mais j'ai rĂ©ussi Ă dormir, Ă manger un repas du soir et un petit dĂ©j, le tout super qualitatif. Alors quand je dis dormir, oui surement en plusieurs pĂ©riodes de 2 heures dâaffilĂ©es. Dont une interruption de plus d'une heure, lorsque qu'une hĂŽtesse me rĂ©veille et me demande si telle personne, C en lâoccurrence, voyage avec moi!? Et que je dois venir Ă l'arriĂšre avec elle.
J'arrive et je vois C assis par terre dans la zone kitchenette entourĂ© de plusieurs autres hĂŽtesses, blanc comme les ailes de l'avion. En fait il avait fait une grosse crise d'angoisse, car il avait portĂ© depuis le dĂ©part des chaussettes de compression trop petites et l'un de ses mollets avait doublĂ© de volume et Ă©tait tĂ©tanisĂ©. Et lui ne parlait pas le finnois et encore moins bien anglais que moi. Bref l'heure fĂ»t longue stressante pour tout le monde, entre administration de paracĂ©tamol, eau fraiche, respiration, massage, discussion en anglais pour expliquer au mieux le ressentis et traduire pour noter dans le registre le suivi. Je me demandait dĂ©jĂ comment on ferait pour marcher au Japon si le problĂšme persistait ou empirait genre caillot de sang dans les veines, ce qui nâĂ©tait pas exclus dans l'avion. Au bout d'au moins une heure, il allait mieux, la jambe avait un peu dĂ©gonflĂ© mais il gardait un engourdissement. Les hĂŽtesses on rĂ©ussi Ă faire bouger des personnes pour que je finisse le voyage Ă cotĂ© de lui et le monitorer. Le vol c'est bien terminĂ©. Du coup au dĂ©barquement j'ai du jouer des coudes pour aller rechercher mon bagage cabine que j'avais dĂ©jĂ rapprochĂ© dans un placard haut, mais dans le couloir d'Ă cotĂ©. Tout le monde Ă©tait dĂ©jĂ debout dans les couloirs pour sortir. Merdique.
9 mai 2025 Sortie de l'avion, passage douanes/immigration/bagages Ă main Ă la longue file Disneyland, lĂ en enlevant mes lunettes, je perds un vis de branche de lunette que je ne retrouve pas. Me voilĂ avec des lunettes bringuebalantes et de traviole quand j'en ai le plus besoins. Dernier checkpoint avec la sortie de l'aĂ©roport en vu. On rĂ©cupĂšre les valises soutes. Et lĂ le prĂ©posĂ© Ă ce nouveau contrĂŽle de passeport me dit, enfin me fait comprendre, qu'il y un problĂšme avec mon passeport! Lequel? DĂ©merdes-toi. Et dire que j'avais fait un prĂ©enregistrement sur le site officiel Japonais dĂ©diĂ© à ça, sensĂ© faire gagner du temps et me voilĂ bloquĂ© Ă quelques pas du sol Nippon. Je me mets Ă cotĂ©, me reconnecte au site, vĂ©rifie les informations, mais je vois rien dâanormal. âHum attends, cette lettre c'est un 1 ou un l sur le n° de passeport?â Je modifie, valide, me reprĂ©sente devant le gars... rebelote. P*tin d'informatique, je vois une borne oĂč des gens remplissent des cartons au stylo pour faire la mĂȘme chose, mais aussi un passage oĂč on auto-valide Ă une borne sans le gars. J'y vais, passe mon passeport, ça marche toujours pas. Un autre prĂ©posĂ©, celui lĂ essaye tant bien que mal de m'aider, il me dit de revĂ©rifier les informations. Je me mets Ă cotĂ©, me reconnecte au site, vĂ©rifie les informations, mais je vois rien dâanormal. âHum attends, cette lettre c'est un l ou un i sur le n° de passeport?â. Bingo ça marche je peux enfin passer la derniĂšre porte, me voilĂ officiellement au Japon.
Nouvel objectif, acheter un billet de train pour le Skyliner, échanger le bon JPRPass, et récupérer une Suica (Welcome),
mais... premier contact... avec des... Gashapons. Des vingtaines alignĂ©s lĂ Ă la sortie. C'est comme un shot de drogue (je pense), quand tu goutes à ça tu deviens frĂ©nĂ©tique et accro. Aller, un premier... Non il faut de la monnaie avant. Ăa sera pour plus tard. Hop 1er retrait au 7Eleven situĂ© dans l'aĂ©roport (mais en fait on est dĂ©jĂ dans une gare) grĂące Ă la carte Wise. Guichet pour l'achat d'un ticket de Skyliner en forfait (2580„) avec un pass mĂ©tro 3 jours1.
Guichet pour le JRPass, trÚs bien accueillis et en Français SVP, nous avons essayé convertir notre JRPass, mais comme il s'agissait d'un JRPass régional Kansaï2, il fallait l'échanger à un bureau JR du Kansaï (genre gare Osaka, Kyoto ou Hiroshima), nous le savions à peu prÚs mais ça valait le coup d'essayer. Ce bureau pouvait néanmoins nous vendre la Suica Welcome, ce que nous avons acheté préchargée de 5000Yen et acheté dans la foulée un ticket de JR Shikansen pour notre trajet Tokyo => Osaka (13500„) dans 2 jours.
Fini les formalités nous voilà monté dans le Skyliner pour la gare de Ueno.
[1]: Pour les 2 jours suivant on payerait le métro avec la Suica plutÎt que d'activer le pass métro 3 jours, qu'on garderait pour leretour à Tokyo en fin de séjour.
[2]: Vu notre parcours il Ă©tait plus optimal Ă l'aller de prendre un JRPass rĂ©gional 5 jours Ă 108⏠(Osaka, Kyoto, Hiroshima et Miyajima) et un ticket Tokyo=> Osaka Ă 86âŹ, que le JRPass Classique de 14 jours Ă 524⏠qui passe par le nord
đ§ Article En Travaux