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musique

Ce jour, j’ai reçu 7 précieuses merveilles dans un imposant coffret. À une époque lointaine, on parlait de galettes.

J’ai déposé une première galette sur ma platine cd. En fait, la dernière « Perfect World », puis la première galette « LA Garage sessions ´83 », histoire de commencer par la fin, puis revenir au début de ce cadeau musical proposé par Bruce Springsteen avec son « Tracks II: The Lost Albums ». Du bel ouvrage.

Plus tard, dans la nuit, j’ai déposé une troisième galette, le deuxième album de fait de cette collection, « Street of Philadelphia Sessions ». C’est d’une beauté lancinante et déchirante jusqu’à la profondeur de l’âme.

Je reste scotché à ce morceau « We fell down »

WE FELL DOWN In the dream everything had come undone / I sat in the kitchen and listened to the refrigerator hum / Three A.M. had come and gone / You walked in I knew by that dress you had on / We fell down... we fell down.../ I shoulda known when I asked where you'd been and I heard you lie / We fell down... we fell down... / That was just your way of saying goodbye // We got a book with pretty pictures all in a row / There's only. one missin' baby, that I know / That's the one of you and I / The one where we're lookin' each other in the eye / We fell down... we fell down.../ You said things get lost no matter how hard you try / We fell down... we fell down... / That was just your way of saying goodbye // I woke in the mornin' cold and gaspin' for air / Everything seemed broken beyond repair / The party ribbons and balloons had fallen to the floor / Along with the beautiful costumes we wore // I get up in the mornin', get dressed for work /1 comb my hair and button my shirt / I walk home neath a sky hard and blue / These are the things that I've gotta do / Since we fell down... we fell down.../ And I asked if you loved me, you said, of course you did and sighed / We fell down... we fell down... / But I knew that was just your little way of sayin' goodbye

Nous sommes tombés Dans le rêve, tout s'était défait / Je me suis assis dans la cuisine et j'ai écouté le bourdonnement du réfrigérateur / Trois heures du matin était venu et parti / Tu es entrée, je le savais par cette robe que tu avais / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / J'aurais dû savoir quand j'ai demandé où tu étais et je t'ai entendu mentir / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / C'était juste ta façon de dire au revoir // Nous avons un livre avec de jolies photos dans une rangée / Il n'y a qu'un seul bébé manquant, que je connaisse / C'est celui de toi et moi/ Celui où nous nous regardons dans les yeux / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Tu as dit que les choses se perdent, peu importe à quel point tu essayes / Nous sommes tombés.. nous sommes tombés.. / C'était juste ta façon de dire au revoir // Je me suis réveillé dans le froid du matin et j'ai haleté à la recherche de l'air / Tout semblait cassé au-delà de toute réparation / Les rubans et les ballons de fête étaient tombés par terre / Avec les beaux costumes que nous portions /Je me lève le matin, je m'habille pour le travail/Je me peigne les cheveux et boutonne ma chemise / Je rentre à la maison / Sous un ciel dur et bleu / Ce sont les choses que je dois faire / Depuis que nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Et j'ai demandé si tu m'aimais, tu as dit, bien sûr, as-tu dis et soupiré / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Mais je savais que c'était juste ta petite façon de dire au revoir.

Merci M. Springsteen.

Pour une critique musicale de ce coffret, je vous invite à lire «The Lost Albums—Tracks II»: les 7 rédemptions de Springsteen, le Boss perfectionniste | Le Devoir.

Tags : #AuCafé #musique

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Immense auteur, compositeur et interprète, Jean-Pierre Ferland lègue plus de 450 chansons à toute une francophonie en deuil. PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

La presse canadienne rend hommage depuis hier à Jean-Pierre Ferland (1934-2024), décédé le 27 avril à l'âge de 89 ans. Jean-Pierre Ferland a traversé 60 ans de chanson francophone et québécoise. Comme l'indique le journal Le Devoir, il «aura accompagné les pas de son peuple depuis l’aube de la Révolution tranquille». Il a su régulièrement s'adapter aux évolutions de la chanson et notamment avec son album Jaune (1970) après le choc représenté par le spectacle de l'Osstichdo. L'occasion pour moi de faire connaissance avec ce tournant dans la musique québécoise (L’inoubliable Jean-Pierre Ferland n’est plus) qu'à représenté ce spectacle donnée seulement trois fois.

L'Osstichdo est un spectacle présenté au Québec entre 1968 et 1969. C'est un évènement marquant dans l’histoire culturelle du Québec. Ce spectacle est un amalgame de pièces musicales et de numéros d’humour, présenté et produit pour la première fois au Théâtre Quat'Sous à Montréal du 24 mai au 20 juin 1968. La mise en scène du spectacle est de Paul Buissonneau et fait intervenir Yvon Deschamps, Robert Charlebois, Louise Forestier et Mouffe, auxquels s’est joint le Quatuor de jazz libre du Québec.

Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Louise Forestier et Mouffe sur scène au Quat'Sous pour l'Osstidcho, en 1968. PHOTO : BAnQ / Centre d'archives de Montréal, fonds Journal Québec-Presse

On peut trouver grâce aux à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec, certaines bandes audios retrouvées.

Les bandes audio à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Titre : Le 5 septembre 2012, Bibliothèque et Archives nationales du Québec a lancé un site web intitulé L'Osstidcho: Les bandes audio retrouvées2.

Publication : Montréal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012- [1600]

Description : 1 ressource en ligne (1 fichier audio) : numérique, sonore

Notes
“Fermez les yeux, écoutez bien, que le spectacle commence!” Enregistrement du spectacle L'Osstidcho présenté au Théâtre de Quat'sous à Montréal le 20 juin 1968 Enregistrement d'une des représentations du spectacle L'Osstidcho King Size, présenté du 2 au 8 sept. 1968 à la Comédie-canadienne à Montréal

Résumé Site Web comportant l'enregistrement de deux spectacles donnés en 1968 au Théâtre de Quat'sous et à la Comédie-canadienne à Montréal, ainsi que de nombreux documents d'archives, photographies, affiches, programmes de spectacle, documents divers, rassemblés par BAnQ

Accès à la ressource en ligne : L'Osstidcho : les bandes audio retrouvées

Finalement, il y a deux fonds d'archives sonores. Outre celui-ci dessus, la BANQ dispose également des archives sonore d'Yvon Deschamps. A retrouver via Les bandes audio du célèbre spectacle L’Osstidcho.

A écouter sur l'histoire de ce spectacle : L'Osstidcho raconté par Marie-Christine Blais.

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L’histoire de son troisième disque, On va-tu prendre une marche ?, c’est celle d'un album de retour aux sources, creux dans le bois aux alentours de Dolbeau (Lac Saint-Jean) d'où elle vient, mais cette transition a mené à son propre étonnement à des chansons « à coeur ouvert », plus proches de son âme et de ses émotions.

Photo: Marie-France Coallier Le Devoir Dans son nouvel album, Sara Dufour montre un visage musical globalement moins country, reprenant plutôt certaines textures de guitares électriques semées sur quelques pièces du précédent. Photo: Marie-France Coallier Le Devoir. Dans son nouvel album, Sara Dufour montre un visage musical globalement moins country, reprenant plutôt certaines textures de guitares électriques semées sur quelques pièces du précédent.

J’avais perdu un peu la connexion avec la nature au fil des années. Puis là, en allant marcher dans le bois, dans ma piste de raquette que je me suis faite avec mon chien, puis de voir un lièvre passer, de voir une perdrix s’envoler, la senteur, d’apprendre à différencier une épinette d’un sapin… c’est simple comme bonjour, mais c’est comme si je retissais ce lien-là. — Sara Dufour

Sur On va-tu prendre une marche ?, la chanteuse montre aussi un visage musical globalement moins country, reprenant plutôt certaines textures de guitares électriques semées sur quelques pièces du précédent album.

Ce troisième disque complet de Sara Dufour est aussi teinté par un triste événement, la mort de sa mère. On sent son regard bienveillant sur Chu mêlée alors que la bien nommée Ma mère est un hommage à sa force et à ses valeurs.

A lire : « On va-tu prendre une marche » l’effet paradoxal du bois sur Sara Dufour Le Devoir

#AuCafé #musique #québec #SaraDufour

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