Festival du Film d'Environnement 2025
Les élèves de l'option cinéma ont l'opportunité de démarrer l'année en participant au Festival du Film d'Environnement organisé par l’association Film Recherche et Développement Durable (FReDD) basée à Toulouse.
Ce festival de cinéma propose une programmation autour de la thématique écologique afin de sensibiliser le public aux enjeux du développement durable et de la transition écologique et énergétique.
Pour les élèves de l'option cinéma, il s'agit de visionner 5 court métrages sélectionnés et de voter pour élire leur court métrage favori.
Les films en compétition
Red flag de Dimitri Krassoulia-Vronsky
La plage. Il y a tout pour plaire. Aux familles, aux amoureux, aux solitaires... Il y a seulement l’océan qui n’est pas d’accord.
Tendre Phonocène de Mélia Roger
“Tendre Phonocène” se prête à l’écoute et à la compréhension du paysage sonore d’une forêt industrielle.
Réalisé par un groupe de femme ingénieures son, le documentaire montre comment elles ont diffusés et enregistrés les sons de la forêt. Dans cette monoculture où les arbres ont une vocation industrielle, elles cherchent à donner le micro aux êtres-vivants et éléments du lieu, et réactivent les paysages sonores endommagés.
Révolt.é.e.s de Pablo Melocco
Trois militantes écologistes, aux individualités, motivations et méthodes différentes, décident d'unir leurs forces pour saboter des infrastructures et des symboles polluants. Au- delà de leur individualité, elles partagent une idée commune : la lutte écologique ne peut s'arrêter à la non-violence.
De l'entretien des sols de Karine Bille
Fuite-les-eaux-en-terre est une ville comme les autres. Avec des habitants comme les autres. Ici aussi il y a des immeubles et des maisons avec jardin. Ici aussi il faut souffler les feuilles en automne. Ici aussi les mauvaises herbes poussent spontanément. Parfois un peu trop pour certains habitants... Comment s'en débarrasser ?
Jus d'orange de Alexandre Athané
Toni cultive des oranges. Il les adore, elles sont son trésor. Jusqu’au jour où des étranges cargos accostent dans la vallée. Des cargos chargés... d’oranges vertes ! Happé par un monde industrialisé qui le dépasse, duquel seul un tendre souvenir pourrait le sauver .
Le film qui a remporté le plus de voix parmi les élèves de l'option est le court métrage d'animation “Jus d'orange” d'Alexandre Athané. C'est le film “Red Flag” qui arrive en deuxième position dans le choix des élèves. Le classement a été guidé par l'émotion suscitée par le film et l'originalité du traitement du sujet. Le visionnage des films a donné lieu à des échanges très riches à la fois sur le contenu des courts métrages mais aussi sur leur forme et leur réalisation.
La cérémonie de remise des prix aura lieu début octobre à Toulouse, il faudra patienter jusque là pour découvrir si le choix de nos élèves et partagé par les autres membres du jury lycéen.
Découvrez un extrait du film ci-dessous :
JUS D’ORANGE explore les thèmes de la mémoire, de la résilience et du lien délicat entre l’humanité et la nature, à travers le regard de Toni, un cultivateur d’oranges dont la vie devient une métaphore du changement et de l’adaptation dans un monde façonné par l’industrialisation. Le film reflète mon respect pour le travail manuel — sincère, patient, respectueux de soi et du monde qui nous entoure — ainsi que mon questionnement sur l’impact du progrès sur l’esprit humain. Il interroge aussi la place de l’humain dans un monde en pleine transformation. Au fond, JUS D’ORANGE est une invitation à ralentir, à apprécier les fruits de notre labeur, et à nous reconnecter à ce qui compte vraiment : nos racines, notre environnement, et notre humanité partagée. À travers un style d’animation inspiré du dessin à la main, qui m’est cher, et une musique évocatrice, j’ai voulu transmettre une émotion intemporelle et un récit profondément humain. JUS D’ORANGE est une fable silencieuse et universelle, racontée avec très peu de mots, pensée pour résonner à travers les générations et les cultures. J’espère que cette histoire invitera les spectateurs à réfléchir à leur propre relation à la nature, au travail, et au temps qui passe. Alexandre Athané>