BlogZ

Lectures

Les derniers billets publiés sur BlogZ

from lk blogue…

Il est presque trop tard pour faire des résolutions pour 2025. N’empêche, mon idée est de prendre plus de temps pour rédiger du contenu, réaliser des esquisses et mettre en valeur mes expériences et déambulation photographique. Le mixage des trois dans des publications ensuite sur les médias sociaux ou mieux encore sur mon blog est à l’étude. Autrement, les propos « trumpien » d’un/du patron de Patreon m’ont échaudé et je suis revenu en arrière concernant l’utilisation de ces services.

Je reste sur de l’open source, si possible associatif, et j’ai remplacé – Proton Drive par un cloud sur Nextcloud (le retour) sur Zaclys; – Proton Pass par Bitwarden. Dans les deux cas, il s’agit d’un retour sur des services existants, mais pas chez le même prestataire pour Nextcloud. – J’ai effectué un retour à ClearVPN pour remplacer Proton VPN.

Dans les patrons peu recommandable, il y a aussi Matt Mullenweg, le patrons d’Automattic et à la base de WordPress. Ça craint… pour Wordpress. Heureusement, mes blogs sont auto-hébergés. Mais chez Automattic, ils ont aussi acquis DayOne l’année dernière. Là, aussi, j’ai décidé de faire le ménage. J’ai repris Journey en complément des notes prise sur Nextcloud en markdown. J’envisage même de n’utiliser que Nextcloud avec Notes. J’ai l’impression que l’App Nextcloud pour iPad a progressé. A voir aussi pour l’iPhone.

Tags : #AuCafé #Nextcloud #Zaclys

 
Lire la suite...

from Une-fille-avec-un-livre

Bilan de lecture? Défi lecture? Simple compte-rendu?

Cela fait quelques années que je ne fais plus de bilan annuel, je ne compte plus ce que je lis, je ne me lance plus de défis lecture.

Pourquoi?

J’ai moins de temps pour lire, je privilégie la qualité, la découverte, et je ne suis plus en âge de faire des nuits blanches de lectures pour lire tout ce que j’ai envie de découvrir.

Si vous vous intéressez aux plantes, vous pouvez suivre mes autres publications, sur un autre site, bien plus poussé, bien plus fourni… vitrine de l’entreprise de pépinière de mon conjoint. La lecture, c’est donc avant une détente, des moments volés, des pépites dont je profite; Le partage est minimaliste, juste envie de partager ces moments qui me font du bien et me “reset” la tête et le corps.

Pendant ces vacances de Noël, qui correspondent aussi à la saison »morte » en production et au jardin, j’en profite pour engranger des lectures, me reposer, la fatigue s’éloigne et le temps de lecture quotidien est désormais plus long. La folie la tête dans le guidon reprendra au moment des fêtes des plantes dès la mi-mars…..jusqu’à fin octobre.

Et je commence bien l’année. Entre Noël et aujourd’hui, je viens de lire 3 livres marquants, et dans des genres totalement différents, dont les retours se feront progressivement, après digestion et réflexion.

 
Lire la suite...

from Une-fille-avec-un-livre

“Les extrémistes nous ont montré ce qui leur faisait le plus peur: Une fille avec un livre'' – Malala Yousafzai.

A travers ce blog, je vais tenter de partager, un peu comme un journal, mes lectures les plus récentes, mes réflexions, mes impressions autour de la lecture. Ce sera mon petit blog de détente et de partage. Pour mes lectures les plus anciennes, je suis sur Babelio, et on me retrouve sous le pseudo ''bina''. Là, mes avis postés remontent à 2012.

Alors, qui suis-je? Enseignante de français et d'histoire-géographie en lycée professionnel, je tente de partager ma passion.

En dehors: je jardine (beaucoup) quelque soit le temps et j'accompagne mon compagnon dans son activité professionnelle: producteur de plantes vivaces. Il est seul et n'a que ses deux bras... Alors, pour venir à bout de tout, je jongle et rentabilise mon temps au maximum. Mais j'ai besoin de souffler, et cela se fait par le biais de la lecture. Il y a toujours de quoi lire dans mon sac. (Et je ne parle pas de lectures pour le boulot, mais de livres pour me changer les idées).

Mettre les mains dans la terre (celle du jardin ou celle de la production horticole) est aussi un bon moyen de me vider la tête de mon activité professionnelle. En fait, avec le temps, j'ai appris à cloisonner. La terre me détend de mon travail, de ses tensions, de ses contraintes. Je suis alors prête ensuite à faire face à mes élèves ou à leurs copies.

Lire, échanger des livres, des idées de livres, conseiller, partager....ce sont aussi de moments conviviaux qui contribuent largement à étoffer ma Pile à Lire. C'est donc un cercle vicieux dans lequel je me complais, je l'avoue sans honte.

 
Lire la suite...

from 🖤

M. M. est algérien, de nationalité.

Il ne connait pas l'Algérie. Entré en France à l'âge de deux mois avec sa mère, orphelin de père, c'est ici qu'il a grandi, a suivi des études d'informatique, a eu un grave accident qui l'a contraint à arrêter son travail, il a 37 ans, il ne parle pas l'arabe, sa mère est enterrée en France.

Il vit seul, dans son appartement, qu'il peine à garder avec ses seules ressources, l'allocation pour adulte handicapé.

Ses droits à l'AAH sont interrompus parce que l'administration préfectorale traîne à renouveler sa carte de résident, pas que sa situation administrative pose problème, non, mais parce qu'elle traîne. Il va perdre son logement. Il l'explique, le démontre, l'Administration s'en fout “on a du retard, c'est pour tout le monde pareil, patientez”.

Il décompense, se rend au commissariat, caillasse une voiture de flic et crie “Allah Akbar”. Il est arrêté, condamné a 10 mois de prison ferme, sa peine est aménagée en semi liberté (Il présente des garanties, et le juge de l'application des peines ne considère pas qu'il est une menace pour l'ordre public, dire une bêtise dans une situation qui était la sienne est entendue).

Au dernier pointage, le 16 décembre, la police lui notifie une décision du Ministre de l'intérieur, un arrêté d'expulsion vers l'Algérie. Il est placé au centre de rétention administrative de Lyon pour mise en oeuvre de son expulsion.

Même si un recours est déposé contre cette décision d'expulsion, elle n'est pas suspendue dans l'attente du jugement du tribunal.

Au centre de rétention, son état de santé se dégrade, très vite – les conditions d'enfermement sont celles qu'on connait, il est seul, sans famille, son état de santé était déjà très précaire, il a peur.

A deux reprises, il est présenté au Juge des libertés et de la détention, celui qui contrôle à échéances régulières la nécessité de l'enfermement et ses alternatives, les diligences de l'administration pour obtenir un départ dans les meilleurs délais, la compatibilité de l'état de santé avec cet enfermement.

Mais on ne libère pas un terroriste.

Hier, il a été hospitalisé en urgence, il ne sera pas devant la Cour d'appel ce matin ensuite d'un appel sur la seconde prolongation de sa rétention pour une nouvelle période de 30 jours décidée par le premier juge mercredi.

Le juge d'appel prolongera sa rétention, malgré les circonstances.

On ne libère pas un terroriste.

 
Lire la suite...

from 🖤

Nâzim Hikmet – Autobiographie

Ce n'est pas un article personnel mais un poème de Nâzim Hikmet.

Poète turc, militant communiste, emprisonné quinze ans et déchu de sa nationalité, il écrit en 1961 ce poème, une autobiographie.

Il mourra en 1963 avec un passeport polonais.

AUTOBIOGRAPHIE

Je suis né en 1902 Je ne suis jamais revenu dans ma ville natale Je n’aime pas les retours. À l’âge de trois ans à Alep, je fis profession de petit-fils de pacha à dix-neuf ans, d’étudiant à l’université communiste de Moscou à quarante-neuf ans à Moscou, d’invité du Comité central, et depuis ma quatorzième année, j’exerce le métier de poète. Il y a des gens qui connaissent les diverses variétés de poissons moi celles des séparations. Il y a des gens qui peuvent citer par cœur le nom des étoiles, moi ceux des nostalgies. J’ai été locataire et des prisons et des grands hôtels, J’ai connu la faim et aussi la grève de la faim et il n’est pas de mets dont j’ignore le goût. Quand j’ai atteint trente ans on a voulu me pendre, à ma quarante huitième année on a voulu me donner le Prix mondial de la Paix et on me l’a donné. Au cours de ma trente-sixième année, j’ai parcouru en six mois quatre mètres carrés de béton. Dans ma cinquante-neuvième année j’ai volé de Prague à La Havane en dix-huit heures. Je n’ai pas vu Lénine, mais j’ai monté la garde près de son catafalque en 1924. En 1961 le mausolée que je visite, ce sont ses livres. On s’est efforcé de me détacher de mon Parti ça n’a pas marché Je n’ai pas été écrasé sous les idoles qui tombent. En 1951 sur une mer, en compagnie d’un camarade, j’ai marché vers la mort. En 1952, le cœur fêlé, j’ai attendu la mort quatre mois allongé sur le dos. J’ai été fou de jalousie des femmes que j’ai aimées. Je n’ai même pas envié Charlot pour un iota. J’ai trompé mes femmes Mais je n’ai jamais médit derrière le dos de mes amis. J’ai bu sans devenir ivrogne, Par bonheur, j’ai toujours gagné mon pain à la sueur de mon front. Si j’ai menti c’est qu’il m’est arrivé d’avoir honte pour autrui, J’ai menti pour ne pas peiner un autre, Mais j’ai aussi menti sans raison. J’ai pris le train, l’avion, l’automobile, la plupart des gens ne peuvent les prendre. Je suis allé à l’opéra la plupart des gens ne peuvent y aller et en ignorent même le nom, Mais là où vont la plupart des gens, je n’y suis pas allé depuis 1921 : à la Mosquée, à l’église, à la synagogue, au temple, chez le sorcier, mais j’ai lu quelquefois dans le marc de café. On m’imprime dans trente ou quarante langues mais en Turquie je suis interdit dans ma propre langue. Je n’ai pas eu de cancer jusqu’à présent, On n’est pas obligé de l’avoir je ne serai pas Premier ministre, etc. et je n’ai aucun penchant pour ce genre d’occupation. Je n’ai pas fait la guerre, Je ne suis pas descendu la nuit dans les abris, Je n’étais pas sur les routes d’exode, sous les avions volant en rase-mottes, mais à l’approche de la soixantaine je suis tombé amoureux. En bref, camarade, aujourd’hui à Berlin, crevant de nostalgie comme un chien, Je ne puis dire que j’ai vécu comme un homme mais le temps qu’il me reste à vivre, et ce qui pourra m’arriver qui le sait ?

 
Lire la suite...

from Libelluleco

Magali et Clémentine travaillent ensemble depuis plusieurs années, partageant des expériences ethnographiques ou tout simplement, de bons moments amicaux. Rencontres entre guérisseurs (magnétiseuse et magnétiseur, médium, radiesthésiste et géobiologue, praticien de médecine chinoise, charmeuse de secret), soins individuels et collectifs mais aussi visites de lieux énergétiques singuliers et nettoyages de sites, telles sont les collaborations et pratiques qu’elles partagent.

En 2024, elles publient conjointement dans la revue académique « Sociographe », un article à destination de travailleurs sociaux et de psychologues sur le soin par Magali de femmes victimes de violences physiques ou psychologiques. (https://shs.cairn.info/publications-de-magali-navarro--836956?lang=fr) Toujours en 2024, elles créent et co-animent un stage sur les invisibles et leurs applications, conscientes des besoins et lacunes dans le domaine.

 
Lire la suite...

from adventices

le plateau s'élève vers les nuages

l'ombre en vain s'allonge

elle n’atteindra l'horizon qu'à la nuit tombée

pas une herbe de la steppe n'en gardera trace

   

« Une ombre solitaire sur la steppe mongole » par Ludovic Hirlimann is under license CC BY-SA


 
Lire la suite...

from Tamarin

Bonjour à tous et meilleurs vœux pour 2025. Bonne santé, bien sûr, mais aussi...

Je nous souhaite un monde plus juste, libre, équitable, apaisé, avec moins de technologie et plus d'humanité, recentré sur les êtres vivants, du simple bon sens, le respect de nos vies privées et de nos libertés, la reconnaissance de nos efforts.

Je nous souhaite un monde où le partage des richesses est plus équitable, la nature respectée, où chacun trouve une place dans la société, où personne n'est exclu... Un monde où les gens ne sont pas traités comme des gamins ou des suspects à surveiller, mais comme des contributeurs qui apportent leur pierre à l'édifice, avec les moyens dont ils disposent, traités avec respect et bienveillance.

Utopique, tout ça ? Peut-être, mais il est encore possible d'espérer.

Alors bonne année 2025 !

“Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait.” Nelson Mandela

#BonneAnnée #Citation #MeilleursVoeux #NelsonMandela #Voeux #A2025

 
Lire la suite...

from Généalogie en dilettante

Où l'on re-re-renouvelle les écrits d'ici

Cela fait quelques temps (2014 si mes souvenirs sont exacts) que j'ai décidé de narrer mes aventures généalogiques, toutes de dilettantisme exacerbées et décomplexées, reflets de mes errances, trouvailles et autres interrogations méthodologiques.

Lors de l'une de mes énièmes aventures peuplant ma vie personnelle, il m'apparut nécessaire de cesser de se faire racketter de payer un hébergement et l'installation WordPress sur gandhi.

Et revoilà ainsi l'adresse genealogie-en-dilettante.fr de nouveau perdue dans les limbes des internets. C'est désormais sur une plateforme liée au protocole ActivityPub, write freely et hébergée, naturellement sur la mère Zaclys que ce blog continuera d'exister et éventuellement de prospérer.

 
Lire la suite...

from technotrotteur

Faut-il dire adieu à l'année qui se termine en la balayant du revers de la main ? Elle aurait été inutile si nous n'en retenons rien. Elle a été difficile, elle a été l'objet de désespoirs et de craintes. Lieu de malheurs. La planète se porte mal, à bien des égards.

Difficile de se réjouir de l'année qui s'achève, si ce n'est que par des moments de bonheur personnel.

Espérons qu'elle nous serve à mieux construire la prochaine.

 
Lire la suite...

from jean-baptiste.conrardy

Faut-il se réjouir de la baisse de l'empreinte carbone nationale ?

Non. On aimerait croire que la diminution de l'empreinte carbone de la France est le résultat d'une politique avisée de décarbonation de nos achats, mais j'ai de sérieux doutes quand même ! (une tendance à un an n'est pas significative) Et quand bien même nous achèterions plus vertueux à l'international, les émissions carbone sont internationales et si ce n'est pas nous qui achetons les produits fabriqués au charbon, ce sera sans doute d'autres (jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas de transition énergétique mondiale, juste un empilement de toujours plus de sources d'énergie). Le bilan mondial, lui, ne fera qu'augmenter. C'est très bien de balayer devant sa porte, pour montrer l'exemple. Mais tant qu'il ne sera pas organiser en France une descente programmée de la consommation, l'exemple français ne sera qu'une inspiration tiède qui enferme l'humanité dans son déclin.

 
Lire la suite...