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from unspicilege

Un joli complément à Mais qui attrapé le bison de Higgs, du même auteur, le brillant créateur de la chaîne Youtube de vulgarisation scientifique Science Etonnante.

Ce livre possède 18 chapitres, soit autant de questions auxquelles la sciences n’a, à ce jour, apporté aucune réponse.

Un livre de vulgarisation scientifique ludique et intéressant. L’auteur y brasse des thématiques variées, parfois assez complexes tout en réussissant à rendre le tout parfaitement digeste.

Le passionné sera certainement frustré que certains sujets ne soient que survolés, mais comme le livre précédent, celui-ci figure la parfaite entrée en matière pour qui voudrait s’initier à ces grandes énigmes de la sciences. La bibliographie située en fin d’ouvrage permet en outre d’approfondir les sujets.

J’en recommande donc la lecture. David Louapre sait vulgariser la science sans vulgariser son écriture (un reproche que j’ai pu faire à d’autres youtubeurs). Ses textes sont toujours clairs, précis, passionnants, et invitent à la découverte.

Je recommande en outre sa chaîne Youtube, Science Etonnante, sur laquelle il aborde également nombre de thématiques et qui est d’un niveau de vulgarisation assez poussé.

Insoluble mais vrai! David Louapre (Flammarion)

 
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from unspicilege

Quelle douce poésie a envahie ma liseuse grâce au Moi, Peter Pan de Michael Roch.

Un court roman onirique, métaphorique, dans lequel cet auteur (que j’apprécie beaucoup) parfait sa maîtrise du verbe.

Ce texte est ciselé, chaque mot est choisi avec soin. Le tout épuré de tout artifice. Il est parfois bon de n’avoir qu’à apprécier la beauté des mots et la justesse du propos.

Je vous invite vraiment à découvrir ce livre et à plonger dans la prose de cet immense auteur, de ce poète moderne qu’est Michael Roch.

Moi, Peter Pan Michael Roch Le peuple de Mü

 
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from unspicilege

Je fréquente les bibliothèques depuis que je suis en âge de lire je pense, et je me rappelle que la bibliothèque municipale fut l’un des premier lieu que j’ai investi dès que j’ai pu sortir toute seule. J’y ai passé beaucoup de temps à rechercher des ouvrages dans les tiroirs pleins de fiches, ou à déambuler sans but, à la recherche d’un livre qui m’attirera l’œil.

Quand j’ai eu 14 ans, la toute nouvelle médiathèque de ma ville a ouvert ses portes. Il va sans dire qu’elle nous a beaucoup vus, mon frère et moi.

Et c’est là, lors d’une après-midi de flânerie, alors que j’étais en panne de lecture que je demandais à ce dernier s’il a un bon livre à me recommander, qu’il me met entre les mains le premier tome du cycle des princes d’Ambre : Les 9 Princes d’Ambre.

J’ai d’abord été fascinée par la couverture de ce livre de poche qui est absolument magnifique. Il faut dire qu’il a été édité par Denoël dans une collection qui n’existe malheureusement plus mais qui a marqué tout une génération d’amateurs de fantastique : Présence du futur. Cette collection faisait la part belle aux illustrateurs et celle choisie pour illustrer le cycle des princes d’Ambre, Florence Magnin, a un talent fou.

Les couvertures du cycle des Princes d’Ambre sont non seulement magnifiques, mais l’ensemble des tomes forment en plus un paysage supplémentaire une fois leurs dos mis côte à côte. La couverture en elle même promet déjà un univers original, et j’estime qu’elle est pour beaucoup dans le côté immersif de l’œuvre.

Je lis donc ce premier tome dans le week-end, puis enchaine la lecture des autres tomes de la saga (10 en tout) presque avec boulimie. J’ai jeté tout mon imaginaire dans cette lecture, j’ai vraiment embrassé ce monde comme s’il était mien.

Cela a vraiment été pour moi une lecture organique. J’étais entièrement plongée au milieu des différents mondes, je prenais part aux complots, j’accompagnais les héros successifs dans leurs aventures. Je partageais leurs réflexions, leurs doutes, élaborait mes propres hypothèses et stratégies. Je pense sincèrement que j’ai à un moment cru cette lecture infinie, et je l’ai achevée avec tristesse et frustration tant il restait de choses à vivre, et donc à écrire.

Tout a initié mon amour pour le fantastique et je me suis frottée à nombre de cycles de fantasy ou de science fiction. Parfois avec plaisir, parfois moins, mais aucun n’a jamais remplacé les livres de Zelazny dans mon cœur. Je suis souvent revenue à cette lecture, empruntant les tomes quand cela me prenait et selon ceux disponibles. Je revivais les aventures dans le désordre, picorant ça et là mes passages préférés, laissant parfois mon imagination combler le vide.

Je me suis vraiment prise d’affection pour cet univers, réclamant en cadeau le livre associé et le jeu de tarot. Je me suis même essayé au jeu de rôle (bon sans grand succès, je l’avoue).

Puis j’ai déménagé, et il était temps pour moi d’avoir mes propres exemplaires de la saga. Je n’imaginais pas changer de ville sans les emporter. Malheureusement, la collection Présence du futur n’était plus. Je n’ai pas pu trouver les livres sous ces couvertures, et dû attendre les rééditions dans la collection Folio SF. Je ne connaissais pas trop les circuits d’occasion à l’époque. J’ai toujours regretté de les avoir acheté. Sans la couverture, l’histoire même semblait différente. Le charme n’agissait pas. De tout façon j’ai toujours trouvé les couverture chez Folio SF hideuses ; trop futuristes ou trop classiques, pas assez en phase avec le récit, et puis c’est quoi cet espèce de lilas mochissime ?

C’est avec l’essor d’Internet que j’ai commencé à chercher les éditions d’origine. J’ai fini par trouver la saga complète sur Priceminister. En assez bon état, bien que certains dos aient été décolorés, je retrouvais enfin des images familières.

J’en ai profité pour relire toute la saga, bien sûr, avec un enthousiasme retrouvé.

Je garde aussi de cette expérience une affection énorme pour les bibliothèques. Je n’ai que de bons souvenirs de ces lieux, et je trouve important, essentiel même, que tout le monde puisse y trouver les moyens de lire. Dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, aussi changeant, les différentes missions des bibliothèques me sembles indispensables : conservation, accès à la culture pour tous et surtout, lieu d’échange et créateur de lien social.

Je m’en suis tenue éloignée durant quelques années, mais maintenant que j’ai des enfants et une médiathèque à proximité, je les y emmène souvent et j’espère qu’un jour, eux aussi y trouverons un trésor qu’ils chériront longtemps.

 
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from adventices

facile fenêtre d'autrefois ni ouverte ni fermée pour l'enfant insouciant sauter dehors dedans entrer sortir d'un bond au rez-de-chaussée il faut dire

pas d'autre risque alors que le visage inquiet d'une mère fatiguée


 
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from lkblogue

L'historienne de la technologie Margaret O'Mara compare l'industrie de l'IA d'aujourd'hui à la grande entreprise des peaux de castor.

Atelier de teinture des peaux pour la préparation du maroquin. Source . flickr

Au XIXe siècle, une abondance de castors errait en Amérique du Nord, si nombreuses que la demande de chapeaux de forme pour hommes a entraîné une vaste entreprise de piégeage pendant des décennies, jusqu'à ce que les castors soient presque éteints. Ensuite, les fabricants de chapeaux ont compris comment travailler avec de la soie à la place, ce qu'ils auraient pu faire depuis le début.

“J'obtiens une ambiance de chapeau de fourrure de castor dans certaines des conversations sur l'IA maintenant”, a déclaré O'Mara à la journaliste technologique Caitlin Dewey. “Ces entreprises ont tellement de ressources : tant d'argent, tant de talent, tous ces centres de données massifs, la capacité de créer des modèles incroyablement puissants. Et c'est ainsi qu'ils créent ces modèles, et le marché se développe pour les rencontrer.”

“Mais il n'est pas toujours évident si nous avons vraiment besoin de cette technologie, dans tous les cas, ou si quelqu'un pose ces questions.”

Source : https://www.axios.com/2024/04/24/generative-ai-why-future-uses

 
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from lkblogue

Dans le domaine des technologies, on parle beaucoup de souveraineté numérique, pour évoquer une maîtrise au long cours des solutions, des données et des choix technologiques, à un moment où les solutions sont globales, les données interconnectées et les choix technologiques dépendent d'innombrables fournisseurs. La souveraineté numérique est-elle autre chose qu'une réponse simple à une interdépendance de plus en plus complexe ? La souveraineté numérique est-elle un moyen de rappeler que la technologie joue un jeu dans l'exercice de la souveraineté, comme l'illustre notamment la question des données qui peuvent, selon la façon dont elles sont hébergées, être captées par des acteurs tiers. Qu'est-ce qui change entre la souveraineté économique et la souveraineté numérique ?

L’interview : Sarah Guillou : la souveraineté numérique, une souveraineté sous stéroïdes ? – USI

Catégorie: #AuCafé

 
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from adventices

28 avril 2024

j'ai compté recompté mes journées mal rangées aux heures mal alignées mes années désordonnées aux mois entiers effilochés — jamais trouvé le même nombre !

est-ce avant d'être adulte ou après que je suis devenu enfant ? et le temps qui me reste il est derrière ou devant ?

dans ma vie à l'envers les moments tourbillonnent

   


 
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from lambdada

  • Qui éteindra la flamme au lampiste ?
  • Avez-vous souscrit à une muuelle sans t ?
  • Quand a été posée la première pierre de la Tour Eiffel ?
  • Où voir les chips solaires ?
  • Les papes sont-ils de bonne foi ?
 
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from lkblogue

Immense auteur, compositeur et interprète, Jean-Pierre Ferland lègue plus de 450 chansons à toute une francophonie en deuil. PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

La presse canadienne rend hommage depuis hier à Jean-Pierre Ferland (1934-2024), décédé le 27 avril à l'âge de 89 ans. Jean-Pierre Ferland a traversé 60 ans de chanson francophone et québécoise. Comme l'indique le journal Le Devoir, il «aura accompagné les pas de son peuple depuis l’aube de la Révolution tranquille». Il a su régulièrement s'adapter aux évolutions de la chanson et notamment avec son album Jaune (1970) après le choc représenté par le spectacle de l'Osstichdo. L'occasion pour moi de faire connaissance avec ce tournant dans la musique québécoise (L’inoubliable Jean-Pierre Ferland n’est plus) qu'à représenté ce spectacle donnée seulement trois fois.

L'Osstichdo est un spectacle présenté au Québec entre 1968 et 1969. C'est un évènement marquant dans l’histoire culturelle du Québec. Ce spectacle est un amalgame de pièces musicales et de numéros d’humour, présenté et produit pour la première fois au Théâtre Quat'Sous à Montréal du 24 mai au 20 juin 1968. La mise en scène du spectacle est de Paul Buissonneau et fait intervenir Yvon Deschamps, Robert Charlebois, Louise Forestier et Mouffe, auxquels s’est joint le Quatuor de jazz libre du Québec.

Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Louise Forestier et Mouffe sur scène au Quat'Sous pour l'Osstidcho, en 1968. PHOTO : BAnQ / Centre d'archives de Montréal, fonds Journal Québec-Presse

On peut trouver grâce aux à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec, certaines bandes audios retrouvées.

Les bandes audio à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Titre : Le 5 septembre 2012, Bibliothèque et Archives nationales du Québec a lancé un site web intitulé L'Osstidcho: Les bandes audio retrouvées2.

Publication : Montréal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012- [1600]

Description : 1 ressource en ligne (1 fichier audio) : numérique, sonore

Notes
“Fermez les yeux, écoutez bien, que le spectacle commence!” Enregistrement du spectacle L'Osstidcho présenté au Théâtre de Quat'sous à Montréal le 20 juin 1968 Enregistrement d'une des représentations du spectacle L'Osstidcho King Size, présenté du 2 au 8 sept. 1968 à la Comédie-canadienne à Montréal

Résumé Site Web comportant l'enregistrement de deux spectacles donnés en 1968 au Théâtre de Quat'sous et à la Comédie-canadienne à Montréal, ainsi que de nombreux documents d'archives, photographies, affiches, programmes de spectacle, documents divers, rassemblés par BAnQ

Accès à la ressource en ligne : L'Osstidcho : les bandes audio retrouvées

Finalement, il y a deux fonds d'archives sonores. Outre celui-ci dessus, la BANQ dispose également des archives sonore d'Yvon Deschamps. A retrouver via Les bandes audio du célèbre spectacle L’Osstidcho.

A écouter sur l'histoire de ce spectacle : L'Osstidcho raconté par Marie-Christine Blais.

Catégorie : #musique

 
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from lkblogue

Après un interlude sous LinuxMint, je suis revenu sous MacOS, plus précisément Ventura. L'impossibilité de trouver une solution acceptable pour le son ou pour que le bluethooth reconnaisse mes écouteurs a été rédhibitoire.

Je suis donc reparti de zéro. Ce n'est pas plus mal.

L'idée est de disposer d'un petit centre multimédia de voyage léger pour écouter ma musique ou voir des films, pour traiter mes photos sur la route et pour prendre des notes.

Pour les aspects multimédia, j'ai installé Plex en plus d'Apple Music et Apple TV. Plex me permet d'écouter ma musique numérisée (cd, flac, hi-res) et d'accéder aussi à Tidal.

Pour la gestion et le traitement de mes photos, l'application Photo est complétée par Photomator et Pixelmator Pro.

Pour les aspects carnets de note, je rédige avec Typora ou iA Writer. Je collecte aussi avec DayOne.

J'ai relié également mon MacBook à mon drive pCloud. Je peux ainsi accéder à d'autres fichiers et sauvegarder mon MacBook 12“. A noter que je m'appuie encore sur NextCloud pour mes fichiers qui sont synchronisé entre mes différents mac.

Il reste à tester le tout en mode “voyage.”

 
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from vojodeatento

  1. Komenco kaj preparo: Trovu komfortan lokon por kuŝi aŭ sidi. Fermu viajn okulojn kaj faru kelkajn profundajn spirojn. Lasu vin en la momento, malstreĉante vian korpon kaj menson.

  2. Konsciigo pri la piedoj: Komencu ĉe la pintoj de viaj piedoj. Fokusu vian atenton sur ĉiu piedfingro, rimarkante iujn ajn sentojn — varmon, malvarmon, streĉon, aŭ eĉ la mankon de sento.

  3. Movado supren tra la kruroj: Malrapide movu vian konscion supren al viaj maleoloj, ŝinostoj, kaj genuoj. Permesu al via atento mildigi iujn ajn streĉojn aŭ dolorojn, kiujn vi eble trovas.

  4. Fokuso sur la abdomeno kaj brusto: Turnu vian atenton al via abdomeno kaj brusto. Observu la subtilajn movojn de via spirado. Ĉu vi sentas ian streĉon aŭ premon?

  5. Atento al la manoj kaj brakoj: Atentu viajn fingrojn, manojn, kaj brakojn. Same kiel kun la piedoj, observu iujn ajn sentojn ĉi tie.

  6. Konsciigo pri la dorsa kaj kolo: Turnu vian fokuson al la dorso kaj kolo. Ĉu estas iuj streĉaj punktoj? Permesu al via atento malstreĉi ilin.

  7. Atento al la kapo kaj vizaĝo: Fine, koncentriĝu sur via kapo kaj vizaĝo. Rimarku la senton sur via skalpo, via frunto, viaj okuloj, nazo, buŝo, kaj mentono.

  8. Komprenado de la tuta korpo: Nun, prenu momenton por senti vian tutan korpon kiel unuecon. Se vi rimarkas iujn lastajn areojn de streĉo, permesu al ili malstreĉiĝi.

  9. Fina fazo kaj reveno: Prenu kelkajn profundajn, purigajn spirojn. Kiam vi estas preta, malrapide movu viajn fingrojn kaj piedfingrojn, kaj malfermu viajn okulojn.

Tiu ĉi korpa skanado meditado povas esti farita ĉiutage por helpi pliigi konscion pri via korpo kaj malstreĉiĝi.

 
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from adventices

Format portrait
Sous un ciel de nuages noirs menaçants occupant 2/3 de la hauteur, au premier plan une prairie en herbe déjà hautes montant en pente douce jusqu’à un arbre au jeune feuillage à contre jour, décentré sur la droite de l’image. De part et d’autre, dans les lointains les profils doux de deux hauteurs couvertes de végétation presque noire, laissant entre elles juste l’espace nécessaire pour loger l’arbre sur un fond de ciel plus lumineux que le reste des nuages.

un instant plus de vent

l'herbe attend que le torrent de là-haut l'abreuve enfin

la montagne fait le dos rond elle aussi attend l'orage qui plane

l'arbre seul tendu vers le ciel ouvre ses branches

il se gorge de clarté ne laisse à la prairie que poussières de lumière

quatre millièmes de seconde puis l'équilibre est rompu

   


Photo par Gilles Le Corre « 25 Avril 10h 11. En redescendant vers le village…» Courtesy of © Gilles Le Corre & ADAGP


 
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from adventices

nous sommes mince ruisseau eau vive à peine faible miroir bien peu de fond

eau venue de nulle part qui semble aller au hasard mais nous savons où est la pente où pouvoir disparaître

ni ronflement de torrent ni fracas de déversoir le ruisseau ne chante pas il chuinte et marmonne glousse et pépie entre ses bords sans écho

au fil de l'eau notre filet de voix

nous sommes eau ridée d'un lent tourbillon qui longuement rêve en rond avant de partir invisible vers une autre courbe dans l'ombre d'une branche basse qui frôle sa surface

mince ruisseau faible miroir bien peu de fond

25 avril 2024

#nousSommes


 
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from adventices

sous la rage du vent froissement de feuilles sifflement de branches vibration de troncs

d’un trop faible souffle nouer leurs couplets fredonner leur refrain du bout des lèvres langue à peine frémissante à l'intérieur

paroles perdues de la forêt si sur la page glisse une langue à peine mobile au bout du stylo


#photo #poésie “Wind in the Oak Tree” par Peter E. Lee, licence CC BY-NC 2.0.


 
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from Sim

Un petit coucou, je ne suis pas encore inspiré pour écrire longuement mais toujours inspiré pour publier un petit dessin.

C'est peut-être hors-sujet mais côté série, j'ai vraiment envie de découvrir la nouvelle saison de Fargo. En attendant, je regarde Fall Out qui est un bon divertissement. J'ai aussi lu pas mal de BD,à peu près tous les jours je lis une petite histoire EC Comics (Tales from the crypt). Ce que j'ai lu d'autres va de l'excellente BD Musée de Chabouté au comics Paper girls (je suis en train de la lire).

C'est un PETIT “en vrac” de culture générale que je vous propose donc ici. Mais j'ai bien l'intention de “développer” mon blogZ.

Je vous dit donc à très bientôt !

 
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from lkblogue

Au fil de mes recherches du jour, je suis ”retombé” sur un billet de Frédéric Clavert sur Hypotheses, sur son blog désormais archivé. Sur celui-ci, il menait une réflexion sur les évolutions de la pratique de l’histoire contemporaine à l’ère numérique et expliquait et approfondir la notion de mise en données de l’histoire. Interroger le rapport de l’historien.ne à ses sources. J’y trouve un nouvel intérêt en lien avec certaines de mes réflexions actuelles en lien avec des recherches en cours sur l’élaboration ou le développement d’un environnement virtuel de recherche (EVR) pour un enseignement de l’histoire à l’ère du numérique.

Photo de Museums Victoria sur Unsplash

Dans ce billet, Frédéric Clavert partage ses réflexions sur ce que pourrait être un enseignement des Humanités numériques «au fil du cursus» d’un étudiant à partir de son cours (trois fois deux heures) de méthodologie numérique en master 2 de relations internationales.

Dès le premier cours, il a l’impression que 80% des étudiants ont lâché prise. Finalement, il proposera une troisième séance organisées différemment. Il en retire la nécessité de donner la possibilité aux étudiants d’appréhender concrètement ce à quoi servent les outils et méthodes numériques.

Ses propositions : 1. commencer par un enseignement de culture numérique générale, touchant autant à l’usage des logiciels de base (traitements de texte par exemple) qu’à l’usage des réseaux sociaux et du web en général.

En note, il fait d’ailleurs la remarque suivante relativement au traitement de texte: > Même le traitement de texte doit être soumis à ces réflexions. Il suffit de lire Le Pendule de Foucault d’Umberto Eco dont un passage montre la manière dont l’ordinateur et le traitement de texte ont changé nos façons d’écrire pour s’en rendre compte.

il postule, par exemple, qu’expliquer comment faire une note de bas de page permet de toucher directement à la méthode historienne. Progressivement, en montrant les fonctions d’un traitement de texte, on montre également comment rendre l’ordinateur plus intelligent. Il est ensuite rendu encore plus intelligent en recourant à des techniques d’encodage par la structuration des données.

  1. partir du traitement de texte, pour orienter les étudiants vers le principe des langages par balises (comme le HTML, le XML ou la TEI P5).

  2. créer son corpus de données, l’élaborer, le structurer, l’exploiter, le visualiser à des fins professionnelles dans un sens large (recherche comprise) et introduire les notions de lecture distante / lecture proche.

Pour chaque approche, il s’agit d’allier des progrès pratiques et utiles aux étudiants et des réflexions méthodologiques et épistémologiques nécessaires à la pratique de l’histoire.

« Progressivement, on peut introduire des concepts incontournables – y compris une notion comme celle d’algorithme, que les historiens devraient plus interroger – et réinsérer le couple Histoire/Numérique dans des phénomènes numériques touchant toute la société (la mise en données du monde). »

Commentaire :

Premièrement, cela me donne l’envie de lire Le Pendule de Foucault d’Umberto Eco et d’y retrouver notamment ce passage sur le traitement de texte notamment parce que celui-ci met en évidence que le numérique n'est pas juste un outil, mais qu'il modifie modifie notre manière de produire du savoir.

Ensuite, il oriente à la fois en direction d’une méthodologie et pensée historienne tout en permettant d’aborder des spécificités liées à l’histoire numérique comme la question des langages par balises (encodage), les questions autour des données et de leur visualisation, les aller-retours entre une lecture macro et micro des données.

Portant sur l’examen des phénomènes numériques touchant toute la société avec la mise en données du monde, sa dernière partie permet d’aborder historiquement l’histoire et la place des techniques dans nos sociétés tant actuelle que passées. Pour moi, comme le propose Bernard Lepetit (1995) dans Les formes de l’expérience, il s’agit de dépasser les mythes techniciens (le mythe des révolutions techniques, le mythe de l’inventeur héroïque) et le déterminisme technique pour aller vers une Histoire des acteurs et des pratiques (lire à ce propos : Kaufmann, L. (2022). L’enseignement de l’histoire est-il soluble dans les Humanités numériques ? In LUDOVIA#CH22, Yverdon-les-Bains, 12 avril, diapositives 8 à 13).

Réf. : Frédéric Clavert (2015, 16 février). Enseigner les Humanités numériques (1). L'histoire contemporaine à l'ère numérique. Consulté le 17 avril 2024, à l’adresse https://doi.org/10.58079/plvo

#histoire #histodon #HumanitéNumériques #réflexions

 
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