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from Il n'y aura pas de f(r)iction.

Le petit monstre d’égoïsme, le petit monstre de soulagement.

C’est un joli tableau de vacances de Noël. Nous sommes au restaurant, ma mère garde mon neveu pour la journée, et tous deux déjeunent avec moi avant de me déposer au train qui me ramènera à la maison.

Le petit termine son assiette, puis demande ses crayons de couleurs, nous discutons, c’est doux. La serveuse vient débarrasser et savoir si nous voulons autre chose, elle se tourne vers moi pour le choix du dessert du petit, avec ou sans beurre salé, je lui réponds en souriant qu’il sait très bien commander tout seul, ce qu’il fait, il voudrait encore une crêpe au chocolat, et un verre de jus de pomme.

“Et qu’est ce qu’on dit ?” Ajoute automatiquement sa tante. “S’il vous plaît, et merci madame.” “Vous avez de la chance d’avoir un petit garçon aussi bien élevé.”

Je m'apprête à rectifier, et puis non, la serveuse a déjà tourné les talons. Et j’ai bien fais, car ma mère me regarde un peu mouillé, un peu bizarrement. Je me rends compte que la scène à laquelle elle vient d’assister la remue profondément.

C’est en effet ce qu’elle verra de plus proche de ma part, en terme de maternité.

A 18 ans ma mère m'a mise dehors. Symboliquement, en devenant une femme. Elle a grandit avant moi, c'est dans l'ordre des choses, pour épouser un autre homme que mon père.

Pas une seule fois je ne lui ai reproché. Je comprenais déjà que pour se réaliser, elle devait laisser ses enfants. La rupture était symbolique et pourtant très claire. Le choix a été déchirant.

Qu'est ce que j'ai fais ensuite ? J'ai pleuré, énormément. Elle m'a manqué comme jamais. Et j'ai fais face. J'ai commencé à devenir ce petit soldat. J'ai cherché quelqu'un d'autre pour me protéger et pour me remettre du coton autour et je me suis bâti une nouvelle maison, qui ressemblait à celle de mon enfance, où le monde extérieur ne pouvait pas m'atteindre.

Et puis j'ai eu 25 ans et le monde extérieur est revenu. Elle m'a de nouveau jetée dehors. Cette fois ci, j'étais responsable, j'ai voulu l'aider à sortir de la dépression de second divorce en lui faisant rencontrer des gens parce que j'avais l'impression de partager le poids de l'échec de son mariage, j'étais son témoin, j'ai signé à la mairie, j'étais d'accord, je lui ai donné sa main !

Quelle fille de 25 ans s'occupe davantage de la vie de sa mère que de la sienne ? Quelle fille de 25 ans prend en charge les problèmes de solitude de sa mère avant de s'occuper de sa propre solitude ? Une fille de 25 ans qui n'a plus personne d'autre que sa mère à qui s'accrocher. Qui n'a que sa mère à appeler quand son mec la vire de chez elle. Pas une seule amie aux alentours. Juste sa mère. Et voilà qu'elle s'en va à nouveau.

Qu'est ce que j'ai fais ensuite ? J'ai pleuré énormément. Elle m'a manqué comme jamais.

J'ai détesté chaque photo de sa nouvelle famille recomposée et j'ai détesté éprouver ça, parce que je savais qu'elle heureuse, épanouie, et que moi, j'étais assez mature pour ne pas lui montrer ma frustration et mon chagrin, parce que je n'ai jamais voulu lui faire de peine, ou embêter son bonheur avec mes sentiments. Et j'ai fait face. J'ai continué à être ce petit soldat. J'ai aussi commencé à comprendre que la maison que j'avais construite n'était pas suffisante pour me protéger et que j'allais devoir affronter le monde extérieur sans lui et sans elle.

Alors je me suis installée toute seule, et c'était merveilleux, et ça l'est toujours.

Pourquoi ? Il n'y a pas de coïncidence. Elle n'était plus là, à chaque instant, comme un foutu cordon ombilical. J'étais libérée. Avec le recul elle m'a fait énormément de bien en partant. Je ne pouvais pas vivre ma vie normalement à l'ombre de la sienne. J'ai commencé, déjà, à ne lui faire entrevoir que des morceaux. Je ne lui ai pas dis la moitié de mes peines et de mes bonheurs ces années-là.

Et puis j'ai eu 32 ans, et j'ai rencontré un garçon. On s'est épousés. Encore un acte symbolique, au début, je ne voulais pas de ma famille au mariage.

C'était censé être un truc fou juste pour nous deux. C'est resté quelque chose de relativement personnel, mais quand je regarde les photos aujourd'hui, je nous trouve tous ridicules. C'était une belle journée, pleine de soleil et de sourires, mais il y a tellement de gens en trop sur les photos. Vous êtes tous là, ma famille. Vous m'honorez d'être venus, mais vous me pompez l'air. Vous souriez trop fort, vous parlez trop fort, vos vêtements sont trop colorés, vous me regardez trop.

Comment est ce que quelque chose d'aussi fusionnel, d'aussi fugace et d'aussi intime que l'amour que nous nous portions alors pouvait être partagé avec tant de gens. Quelque chose clochait. C'est ce que j'ai éprouvé tout au long de cette étrange et inoubliable journée de mariage.

J'ai donné ma main à quelqu'un d'autre que ma mère par les moyens qu'elle m'a enseignés, en la quittant pour un autre homme.

Alors, voilà, je n'ai jamais voulu être mère pour ne jamais me prendre en pleine face le petit monstre d'égoïsme que je suis obligée d'être avec elle.

Je ne veux pas être mère parce que je crois que le soulagement que j'éprouve, lorsque j'effleure ce continent étranger qu'est la maternité, à ne jamais devoir le visiter, est proportionnel à la culpabilité qui me tient quand je lis les histoires de mes sœurs en lutte pour offrir à leurs enfants quelque chose de bon.

Je n'ai pas été un bon petit soldat, j'ai raté ma mission, c'est trop tard.

Maintenant j'ai 45 ans et je ne serai qu'une tante, qu'une adulte référente pour les enfants des autres, que j'ai un immense plaisir à fréquenter, car je suis dénuée de responsabilités envers eux, et surtout, surtout, ielles ne m'appartiennent pas et je ne serai jamais obligée de les perdre.

Mais toi, tu es devenue mère grâce ou à cause de moi. Finalement aucune de nous deux n'a eu le choix. Je n'ai pas le choix de t'aimer. Tu es ma mère. C'est viscéral. Je suis obligée. Je t'aimerais toujours. Mais ça ne veut pas dire que je dois te le prouver.

C'est comme ça. Tu l'acceptes, ou tu pleures.

Ou alors tu es un bon petit soldat, et tu es fière de ta fille que tu as si bien élevée à être libre.

 
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from Trucs de fous

25 janvier 2025

victime violences sexuelles

Il faut que la honte change de camp ! Soutient à toutes les victimes de violences sexuelles, qui font partie des causes de troubles psy 😢

Planche 23

hôpital psychiatrique ennui cache-cache chambre d’isolement

Ça y est, la nouvelle planche ! Elle s’est faite attendre, désolée 🫤

Deux sujets dans cette planche :

L’isolement : une chambre d’isolement, c’est un élément qui fait partie du cliché de l’hôpital psy je pense. C’est un espace fermé à clé où est enfermée, sans son consentement, une personne qui est très agressive envers elle même et ou envers les autres. Oui, ça existe encore 😭 je ne questionnerais pas ici le bien fondé de cette pratique, je n’en ai pas les compétences. Par contre, comme toujours sur Trucs de fous je vais essayer de démonter le cliché : patient en psychiatrie = dangereux À titre d’exemple, dans l’unité où j’ai été, il y avait 25 chambres, dont une seule chambre d’isolement. Parmi les patients qui y étaient, certains étaient probablement agressifs pour eux-mêmes et non pour les autres. D’après le média Petite mu 98% des patients en psychiatrie ne sont pas dangereux pour les autres. La plupart d’entre nous sommes arrivés là par dangerosité envers nous même ou par besoin de soutien renforcé 24h/24.

Deuxième sujet : l’ennui Dans un hôpital psy public, on s’ennuie, ensuite on s’ennuie, ensuite on mange puis on s’ennuie. Les personnels n’ont clairement pas le temps de nous proposer des activités. Sauf que, dans certaines pathologie psy, l’inaction nous fait couler encore plus, je pense notamment à la dépression, où il est conseillé de reprendre des activités progressivement. La pratique du sport est aussi conseillée pour beaucoup de troubles psy. Mais quand on est enfermé dans un bâtiment sans son consentement que le personnel a à peine le temps de gérer nos crises, impossible de faire ça. Si l’on rajoute à cela le fait de ne plus voir beaucoup sa famille et ses amis (je sais pas chez vous mais ici un seul hôpital pour presque tout le département, donc pour les proches ça fait loin), d’être privé de ses affaires, de traîner en pyjamas, de ne pas pouvoir se laver en autonomie au risque car on vous a retiré votre poteau de douche pour vous éviter de vous pendre avec… ect… Il y a de quoi, dans la structure de l’hôpital psy, sombrer encore plus qu’au moment de notre venue

Bref, sur ce sujet joyeux (ironie), bonne année, et jouez à cache-cache !

Planche 55

7 novembre 2024

handicap MDPH droits durée IME liste d’attente

Être aidé quand on a un handicap ou une maladie est un droit. Cependant, demander ces droits est un combat, et même lorsque notre besoin est reconnu, le temps d’attente pour enfin être aidé.e est long, très long, voire immense… Pendant ce temps, il se passe des choses plus ou moins dramatiques dans la vie des personnes concernées : une maman en difficulté financière car elle a arrêté de travailler pour faire l’instruction en famille de son fils en attente d’une place en IME et apparemment incapable d’être en sécurité émotionnelle en collège ordinaire (page Lelio au fil de l’eau, c’est son combat qui m’a inspiré cette planche) un papa en burn out car aucun personnel dédié ne s’occupe de ses deux fils autistes à la cantine il compense donc ce manque en allant les chercher tous les midis à l’école pour les faire manger à la maison, un adolescent qui en l’absence d’AESH a tant bien que mal trouvé une façon de fonctionner et qui un an plus tard vit l’arrivée de l’AESH comme un bouleversement trop difficile et la refuse, un adulte qui faute de place en foyer vit avec un « « « « « « aidant » » » » » qui le frappe quand il est en crise, place qu’il n’a pas demandé faute de diagnostic officiel, une jeune adulte qui a été, à plusieurs reprises, hospitalisée sans aucune maladie psychiatrique, attachée pendant les crises, alors que des éducateurs à domicile lui auraient peut être permise, à la place de cette expérience traumatisante, d’avoir son propre logement plus tôt et de devenir progressivement autonome. Quant à moi, pendant l’attente de la prise en charge au CRA j’ai fais deux tentatives de suicide, que j’aurais pu réussir. Je ne parle là que de personnes que j’ai rencontré physiquement ou via écran interposé, mais il y en a plein d’autre pour qui ces mois voire années d‘attente sont des mois voire des années de souffrances. STOP, ce n’est plus vivable, le gouvernement doit faire quelque chose. Si ils ne font rien, mobilisons nous, et votons à chaque élection pour des personnes qui nous soutiendront

Planche 54

17 octobre 2024

maladie psy volonté

Ne laissez jamais rien ni personne vous dire que votre souffrance c’est votre faute et ou que vous manquez de volonté ! Ça semble lunaire mais je vous promet je l’ai déjà lu / entendu à propos d’autres personnes.

Planche 53

TSA intérêt spécifique

Neuroatypie peut vouloir dire pas les mêmes envies. Nos intérêts spécifiques parfois nous rendent étranges pour le reste de la population, mais ils nous rendent heureux, curieux, motivés, c’est notre carburant pour affronter le monde. Consacrer du temps à nos intérêts spécifique n’est pas une option, c’est nécessaire pour notre santé. Attention cependant à garder aussi du temps pour le reste (besoins primaires, travail…)

Planche 52

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Les « étiquettes», oui mal utilisées ça peut êtes essencialisant mais c’est tellement important ! Pas de mot pour décrire ce qu’on vit veut dire pas de mots pour se documenter, pas de mots pour en parler, pas de mots pour se faire comprendre et se comprendre soi-même… Le flou quoi ! Perso, je vis très bien avec mon « étiquette » d’autiste parmi tant d’autres. 

Admirez les livres de la case du milieu s’il vous plaît, j’ai passé des heures dessus

Planche 52

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Voici ce à quoi, selon moi, dans un monde idéal, devrait ressembler la prise en charge psychiatrique des personnes trans. Bien sûr, une seule planche n’a pas l’ambition de représenter toutes les personnes transgenre. 

 

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Nos troubles psy ont essentiellement deux types de causes : les prédispositions génétiques, et notre environnement. 

 

Dans cette deuxième catégorie, je trouve qu’on parle beaucoup des environnements individuels des patients, ce qu’ils ont vécu dans leur vie, mais on parle rarement de la dimension collective et sociale. Oui, des choix de société comme le fait de valoriser les personnes qui travaillent beaucoup, les personnes minces (surtout les femmes), de faire reposer sur les femmes la charge mentale du travail et du foyer, de faire perdurer des rapports de domination entre les hommes et les femmes, les riches et les pauvres, les adultes et les enfants… Tout cela entraîne des troubles psy. 

 

Ainsi, travailler dans les structures de soins permet de soigner les troubles des patients déjà toucheés, mais d’autres actions plus globales comme voter, soutenir des associations de lutte contre la pauvreté, pour l’inclusion, a un impact non négligeable sur les troubles psy de milliers de personnes ! 

 

Oui, la politique, la culture, et la psychiatrie, c’est lié ! 

 

C’est cette vidéo de la chaîne paycocouak qui a métamorphosé ma manière de voir la santé mentale, je vous encourage vivement à la regarder : https://youtu.be/YN3n-GLtSyc?si=fdyYKtwDq9zwzFwz

Planche 50

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Planche 26

# Planche 25 Choisir ses vêtements c’est banal ? Pas à l’hôpital psychiatrique ! ![pyjamas hôpital psychiatrique](https://zzz.zaclys.com/download.php?doc_id=8120542) ]]>planche-24-a2125156732OB2022-05-08T18:23:23+02:002022-05-08T18:23:23+02:002025-02-04T18:24:52+01:00Mathilde Giordier

Si seulement c’était aussi simple que dans les films… Vous aussi vous avez été surpris du traitement du suicide dans certains films ? Je pense par exemple à « Nous finirons ensemble »
Si une personne essaye de se suicider, proposez lui un goûter si vous voulez 🤪 mais SURTOUT appelez les urgences (SAMU au 15 en France)

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Ça y est, la nouvelle planche ! Elle s’est faite attendre, désolée 🫤

Deux sujets dans cette planche :

L’isolement : une chambre d’isolement, c’est un élément qui fait partie du cliché de l’hôpital psy je pense. C’est un espace fermé à clé où est enfermée, sans son consentement, une personne qui est très agressive envers elle même et ou envers les autres. Oui, ça existe encore 😭 je ne questionnerais pas ici le bien fondé de cette pratique, je n’en ai pas les compétences. Par contre, comme toujours sur Trucs de fous je vais essayer de démonter le cliché : patient en psychiatrie = dangereux 
À titre d’exemple, dans l’unité où j’ai été, il y avait 25 chambres, dont une seule chambre d’isolement. Parmi les patients qui y étaient, certains étaient probablement agressifs pour eux-mêmes et non pour les autres. 
D’après le média Petite mu 98% des patients en psychiatrie ne sont pas dangereux pour les autres. La plupart d’entre nous sommes arrivés là par dangerosité envers nous même ou par besoin de soutien renforcé 24h/24.

Deuxième sujet : l’ennui
Dans un hôpital psy public, on s’ennuie, ensuite on s’ennuie, ensuite on mange puis on s’ennuie. Les personnels n’ont clairement pas le temps de nous proposer des activités. Sauf que, dans certaines pathologie psy, l’inaction nous fait couler encore plus, je pense notamment à la dépression, où il est conseillé de reprendre des activités progressivement. La pratique du sport est aussi conseillée pour beaucoup de troubles psy. Mais quand on est enfermé dans un bâtiment sans son consentement que le personnel a à peine le temps de gérer nos crises, impossible de faire ça. Si l’on rajoute à cela le fait de ne plus voir beaucoup sa famille et ses amis (je sais pas chez vous mais ici un seul hôpital pour presque tout le département, donc pour les proches ça fait loin), d’être privé de ses affaires, de traîner en pyjamas, de ne pas pouvoir se laver en autonomie au risque car on vous a retiré votre poteau de douche pour vous éviter de vous pendre avec… ect… Il y a de quoi, dans la structure de l’hôpital psy, sombrer encore plus qu’au moment de notre venue 

Bref, sur ce sujet joyeux (ironie), bonne année, et jouez à cache-cache !

]]>planche-22-a2123317512OB2022-04-01T13:33:12+02:002022-04-01T13:33:12+02:002024-10-25T18:13:53+02:00Mathilde Giordier<![CDATA[

Dans la catégorie des troubles psy qui ont mauvaise réputation, il y a la paranoïa, ou trouble de la personnalité paranoïaque. C’est d’ailleurs devenu une sorte d’insulte « t’es complètement parano ». S’il vous plaît, n’utilisons pas les mots servant à parler de pathologies bien précises et de souffrances comme des insultes ! C’est extrêmement dévalorisant et stigmatisant pour les personnes concernées !

 

La personnalité paranoïaque n’est d’ailleurs pas toujours un trouble, et le devient lorsque cette façon d’interpréter ce qui entoure la personne la fait souffrir et l’isole socialement. Et ces personnes souffrent, c’est indéniable : le trouble de personnalité paranoïaque affecte de 0,3 à 2,5 % de la population générale, de 2 à 10 % des consultants en psychiatrie et de 10 à 30 % des patients hospitalisés en psychiatrie. Je ne peux qu’imaginer l’anxiété et la détresse énorme que doit être une vie où tout être humain représente un danger potentiel et il n’est possible de faire confiance à personne. Ces patients ont d’ailleurs une relation difficile avec les soignants car ils ont beaucoup de difficultés à construire une relation de confiance. 

 

Alors, soutient à toutes les personnes paranoïaques et à leurs proches ❤️

 

Le trouble de la personnalité paranoïaque étant une pathologie que je ne connais pas, je me suis directement documentée sur l’article Wikipédia à ce sujet qui est très complet. 

Planche 22

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Comment ça va ? Une question si simple mais qui peut s’avérer si compliqué quand on a de l’alexithymie (difficultés à identifier ses émotions). Le souci est que les émotions non identifiées ne sont parfois pas exprimées ni régulées, elles peuvent donc devenir violentes et nous exploser à la figure au moment où on s’y attend le moins. Comme un dyslexique peut apprendre à lire, un alexithymique peut travailler pour apprendre à identifier ses émotions. Ce ne sera jamais parfait, mais ça peut beaucoup aider. Mais comment faire ce travail ? Tout simplement en se posant la question à soi même ou en se la faisant poser par un soignant «  comment je me sens maintenant, qu’est-ce qui se passe dans mon corps, quelles pensées me traversent ? », suffisamment souvent pour « muscler » cette compétence. Quant aux proches, collègues, environnement d’une personne qui a de l’alexithymie, le mieux à faire est de légitimer les émotions pour permettre à la personne de moins camoufler ce qu’il ou elle ressent. On a tous répondu « oui oui » à une personne qui nous demandait « ça va ? » alors que la vraie réponse était « non » parce que le contexte ne se prêtait pas à la confidence.

LaPlanche 21

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Nos soignants connaissent nos vies dans les moindres détails, y compris parfois notre vie sexuelle ! Il faut pouvoir être à l’aise avec eux et pouvoir leur dire tout ce qui impacterait notre santé sans jamais se sentir juger. Si pour une raison ou pour une autre la relation thérapeutique avec votre soignant est mauvaise, si vous le pouvez partez et choisissez un autre soignant. J’ai eu une psychiatre très charismatique (trop), la relation thérapeutique n’était pas bonne, et cela m’a fais beaucoup rire de m’imaginer lui poser ce genre de questions

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Planche 20

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Cette planche, ce n’est presque pas une blague, et c’est assez violent à vivre…

Planche 19

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Une méthode qui m’a été conseillée à l’unanimité par infirmiers, psychiatres, psychologue, c’est le sport ! 

En plus de réduire pas mal de risques en santé (maladies cardiovasculaires, problèmes de dos ect…) le sport aide beaucoup à réguler les émotions ! Alors, courrez, pédalez, nagez, grimpez, dansez, cela vous aidera à quitter l’hopital, non pas en fuguant mais en régulant mieux vos émotions. Les hôpitaux de jour et les CMP proposent ce genre d’activité, c’est comme ça que je me suis mise au sport, maintenant j’arrive à me motiver et prendre plaisir seule. Vous pouvez aussi vous inscrire dans un club ! 

Bien sûr le sport ne remplace pas les médicaments et les psychothérapie, il vient aider, compléter.

Planche 18

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Pratiquer des activités plaisantes n’est pas une option ni un luxe, c’est nécessaire à une bonne santé mentale ! Merci à mes soignants de m’avoir appris ça ! C’est d’ailleurs pour cette raison que les hôpitaux de jour et les CMP-CATTP (centre médico psychologique – centre d’activités thérapeutiques à temps partiel) en proposent aux patients ! Je trouve que les hôpitaux en intra (hospitalisation complète) devraient en proposer plus, à condition d’en avoir les moyens humains et financiers. 

Planche 17

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Planche 16

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.Planche 15

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.Planche 14

 

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Planche 13

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-Planche 12

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Planche 11

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Planche 10

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Planche 9

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Planche 8

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Planche 7

]]>2021-01-08T13:18:36+01:001Uncas<![CDATA[J adore!!!]]>planche-6-a2050359902OB2021-01-07T14:43:27+01:002021-01-07T14:43:27+01:002023-11-16T16:08:10+01:00Mathilde Giordier<![CDATA[

Planche 6

]]>2022-10-27T20:07:33+02:001Sebko<![CDATA[Lol je travail a carrefour et oui pleins de kinder lol]]>planche-5-a2050359762OB2021-01-07T14:42:28+01:002021-01-07T14:42:28+01:002023-10-27T09:58:06+02:00Mathilde Giordier<![CDATA[

Planche 5

]]>planche-4-a2050359482OB2021-01-07T14:40:14+01:002021-01-07T14:40:14+01:002023-10-17T16:57:31+02:00Mathilde Giordier<![CDATA[

Planche 4

]]>planche-3-a2050359362OB2021-01-07T14:39:29+01:002021-01-07T14:39:29+01:002023-10-10T18:18:57+02:00Mathilde Giordier<![CDATA[

Planche 3

]]>2022-10-27T20:04:58+02:001Sebko<![CDATA[Ho que je connais très bien cet état c'est permanent même mais ont ne sait pas vraiment faire sans ou alors il ne faut plus pensé et cela est impossible pour un autiste]]>planche-2-a2050359262OB2021-01-07T14:38:45+01:002021-01-07T14:38:45+01:002023-01-05T15:10:58+01:00Mathilde Giordier<![CDATA[

Planche 2

]]>planche-1-a2050358962OB2021-01-07T14:36:54+01:002021-01-07T14:36:54+01:002023-10-10T14:47:23+02:00Mathilde Giordier<![CDATA[

 

Planche 1

]]>b7580024ee451dade27517672093ce0982f0277a2::main-tag,accueil-c329309422OB2024-11-23T23:22:14+01:002024-11-23T23:22:14+01:002024-11-23T23:22:14+01:00Mathilde Giordier<![CDATA[

Accueil

Trucs de fous est une bande dessinée qui se passe dans un hôpital psychiatrique. Ça parle de souffrance psychique, de médicaments, de privations de liberté, mais avec le sourire.

Ayant moi même été hospitalisée dans ce type de structure, je me permets de raconter quelques anecdotes parfois inspirées de faits réels mais souvent plus farfelues que vraies.

Toute fois, je ne veux surtout pas dénigrer les souffrance psychiques ou me moquer des maladies psychiatriques. Si vous pensez que cela est le cas sur l'une des planches, je m'en excuse et n'hésiter pas à me contacter.

Cette bande dessinée est sous licence créatives commons. Cela signifie que

Vous pouvez

– La lire gratuitement

– La télécharger

– La partager

Vous ne pouvez pas

– La modifier

– En faire une utilisation commerciale

 

Pour plus d'informations sur les liencens créatives commons : https://creativecommons.org/licenses/?lang=fr-FR

Bonne lecture smile

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]]>0a299c509bc880f0d216fcae0a6af55fbde92a472::main-tag,la-bande-dessinee-complete-pdf-c329309482OB2024-11-23T23:22:14+01:002024-11-23T23:22:14+01:002024-11-23T23:22:14+01:00Mathilde Giordier<![CDATA[

Pour lire dans le bus, dans le train, ou tranquillement chez vous, vous pouvez télécharger la bande dessinée complète au format PDF.

Voici la dernière version

https://www.dropbox.com/s/x65c85pf3rp003o/Truc%20de%20fous.04.03.22.pdf?dl=0

 

Cette bande dessinée est sous licence créatives commons. Cela signifie que

Vous pouvez

– La lire gratuitement

– La télécharger

– La partager

Vous ne pouvez pas

– La modifier

– En faire une utilisation commerciale

 

Pour plus d'informations sur les liencens créatives commons : https://creativecommons.org/licenses/?lang=fr-FR

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from MécanoCycliste

Accessoires

Ces derniers temps j'ai été plus préoccupé par les ressources sur la microentreprise (oui oui c'est en cours) que l'actualité vélo. J'ai quand même fait une sélection d'articles sur les équipements : casques, antivols, maillots ou tout ce qu'il faut selon les pratiques.

A partir d'articles des médias Transition Vélo, Frandroid, Weelz!, Vojo et des blogs Cyclable et Un monde à vélo ainsi que de ressources trouvées via Mastodon (👍 Denis).

Se protéger

Le casque à vélo n'est plus obligatoire après 12 ans mais conseillé selon les pratiques. Certains constructeurs continuent à innover : intégral, pliable, accessoire de mode, à vous de choisir.

Quand les éclairages sont intelligents, il faut les mettre à jour. C'est le cas pour les radars Varia Garmin afin de les adapter à l'évolution du cadre légal sur l'éclairage clignotant.

S'équiper au complet

Des sélections d'équipements Bike Café en fait régulièrement notamment pour la pratique gravel. D'autres médias en ont publié également : les blogs Cyclable sur les solutions contre le vol et Un monde à vélo pour le voyage avec un bébé. Avec des conseils, des tests ou un guide complet.

Contre le vol, il y a aussi maintenant le cadenas CactUs qui sent le cadavre s'il est attaqué à la meuleuse, à condition d'avoir les moyens et l'envie 😳 > vu sur Le Figaro et repris cette semaine par Weelz!

Visiter

Visite | Tactic Sport : comment on fabrique un maillot de vélo ? Un beau reportage photo sur une usine de fabrication de vêtements de la marque Tactic en Espagne > « Tactic est implanté à Gérone depuis 1998, mais les locaux ont été complètement rénovés en 2017. Toute la production est effectuée ici, à l’exception de l’assemblage final qui est confié à une entreprise partenaire située à moins d’un quart d’heure d’ici. »

Et aussi

Le fantastique comparateur de vélo cargo de Louis Veillard (un nantais !) mis en avant par Weelz!

Mon obsession musicale du moment, RITUAL de Jon Hopkins > conçu comme un seul morceau > “une symphonie électronique de 41 minutes construite à partir de basses caverneuses, d'une batterie hypnotique et d'une interaction mélodique transcendante.”

#Velo #VeilleVelo #Accessoires #Equipement

 
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from cedval

Samedi dernier, j'ai participé à une sortie organisé par le groupe Charbon Cycling et Desertus Bikus. Je découvre des nouvelles choses tous les jours 😍.

Desertus Bacchus

C'est le nom qui a été donné à cette sortie en référence à la course d'ultra distance Desertus Bikus : 1400km en 7 jours pour traverser l'Espagne du Pays Basque à l'Andalousie en autonomie.

Rassurez-vous la sortie de ce samedi était beauuuucouuup plus courte 😅 : 85 kilomètres

Le départ étant à République, je ne pouvais pas ne pas y aller !

Surtout que le premier arrêt était prévu dans une microbrasserie artisanale que je ne connaissais pas : Second degré. Et l'arrivée prévue à la brasserie Gallia à Pantin 😅 : oui j'aime bien les bonnes bières 🍻🙈.

C'est grâce à une personne du Discord de Mayo Jaune que j'ai découvert l'existence de cette sortie.

Et vous allez me dire, mais c'est quoi Mayo Jaune ? Et bien c'est une ride fort sympathique et tranquille qui a lieu tous les lundi soir à Paris, 19h45 au départ de Bastille : vous trouverez plus d'info sur le site de Mithriath, un des admins 🤗.

Une belle sortie

Il faut plusieurs choses pour une sortie réussie 🚲 : – Une bonne trace : ✅ – Des gens sympas : ✅ – Une belle météo : ✅

Tous les éléments étaient réunis ce jour !

Rassemblement au départ de République

J'y ai croisé des connaissances de Mayo Jaune (ça rassure 😅) et plein de nouvelles personnes super. La météo était juste superbe avec un beau ciel bleu quasiment toute la journée, cela s'est couvert un peu sur le retour. Et concernant la trace, à part un tronçon trop routier sur le retour, la trace était géniale !

De belles pistes cyclables et également des sections qui longent la Marne qui sont juste magnifique. Sans oublier aussi la base de loisir de Vaires-sur-Marne, qui avait accueilli les épreuves d'aviron pour les JO de Paris 2024. Le site est absolument superbe 😍.

La piste le long de la base nautique de Vaire-sur-Marne

Pause à la Microbrasserie Second-degré

Le premier arrêt à mi-chemin était donc à la microbrasserie Second degré. Belle terrasse, beau choix de bière 🍺 et le personnel au top, vraiment une belle découverte 😍 !

Par contre, je n'ai pu tester qu'une de leur bière. Il faut pas trop abuser pour pouvoir rentrer, il reste 2 heures de vélo. Va falloir que j'y retourne 😁.

Un tas de vélos posés devant la terrasse de la brasserie Second degré Crédit Photo : PEK

Ensuite, pour le retour, nous avons formé un petit groupe et c'était vraiment sympa.

Arrivée à la brasserie Gallia

L'arrivée était donc prévue dans une autre brasserie 😁 : Gallia à Pantin.

L'entrée de la brasserie Gallia

On pouvait stocker nos vélos dans la brasserie, pratique ! On pouvait stocker nos vélos dans la brasserie, pratique

De bonnes bières, de belles rencontres et plein de discussions passionnantes. Il y avait d'ailleurs un certain nombre d'inscrits à la Desertus Bikus dont certain ou certaines qui n'avaient jamais fait d'ultra distance. J'ai été surpris de ça. Il parait que c'est considéré comme un ultra accessible, c'est intéressant et motivant !

Bon, heureusement, l'inscription pour la session de cette année n'est plus possible, ça évite une décision impulsive que l'on pourrait regretter plus tard 😁.

En résumé

Encore une belle sortie qui donne envie d'en faire plein d'autres ! Et pourtant, nous sommes encore en hiver 😄.

Si vous voulez voir d'autres belles photos, allez faire un tour sur le blog des Rookies !

#velo

 
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from ouriagan

J'ai découvert Zaclys il y a quelques mois et par là-même un monde qui m'était inconnu. Je découvre le Fediverse comme un enfant découvre un nouveau terrain de jeu.

En ce début du mois de mars 2025, alors que le soleil se décide à pointer son nez et que la population mondiale accuse le coup d'une altercation entre le président des États-Unis et celui de l'Ukraine, surgit un conflit inattendu sur l'instant Mastodon de Zaclys. Je crois comprendre qu'un (ou certains) membre(s) de la communauté ont relayé des informations à connotation haineuse. Le mécontentement d'autres membres semble avoir amené les modérateurs à intervenir. En cette fin d'après-midi, on devine la fatigue des modérateurs, leur hésitation et la tentation de fermer l'instance. La décision leur appartient, bien évidemment.

Cette altercation émerge toutefois dans un climat politique particulier, tant au niveau local, national qu'international : au nom de la liberté d'expression, on voit resurgir au plein jour des propos qui avaient été enterrés. Comment réagir face à cette résurgence ? Faut-il les encourager ? Faut-il les ignorer ? Faut-il les sanctionner ? Voici des questions complexes auxquelles les états peinent à répondre. Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle entre le climat ambiant (et anxiogène) et la position de l'équipe de Zaclys. Ainsi semble-t-elle vouloir offrir un lieu d'échange convivial pour touts ses utilisateurs. Ce lieu est précieux !

Or, l'être humain est tel qu'il est : avec ses bons et ses mauvais côtés, avec ses espoirs et ses peurs. Chacun le sait ou le sent : le meilleur côtoie souvent le pire au sein de l'esprit humain. Par conséquent, ce qui se déroule sur l'instance n'est guère une vraie surprise. En effet, tôt au tard, les émotions négatives s'immiscent dans les débats les plus intéressants. Faut-il s'en effrayer ? Je ne pense personnellement pas si tant est qu'elles puissent être contenues dans un débat plus large et intellectuel. Au début d'internet, on appelait les perturbateurs des forums des “trolls”. Les trolls sont souvent cachés dans l'ombre mais font de subites apparitions provocatrices, suscitant agacement voire colère chez les autres membres de la communauté. Ils sont là et lorsqu'un troll est chassé, il est bientôt remplacé par un autre. Apprivoiser le troll est parfois possible car le troll est souvent anxieux et poussé par des sentiments négatifs.

A mes yeux, toute communauté virtuelle doit développer une certaine tolérance aux trolls sous peine de capituler devant eux. Cela demande bien évidemment du temps, de l'énergie et une dose de sagesse. Cela demande également une prise de conscience importante : les gestionnaires d'une instance ou d'un forum disposent d'un pouvoir technique de modération mais ne sont pas des moralisateurs parentaux : ils ne sont pas les parents des utilisateurs. Ces derniers doivent accepter de lire parfois des propos qui leur déplaisent afin de les élever vers le haut. Les pensées et les paroles intolérantes sont fréquentes et il s'agit d'y répondre avec une sagesse pacifiante. Répondre à la colère par la colère l'alimente. Se plaindre des trolls ou des modérateurs revient à se placer en position passive de victime. Libre à chacun d'entre nous de mettre notre intelligence à l'épreuve de la haine afin de la neutraliser.

Je comprends l'inconfort de l'équipe de Zaclys, que l'on sent lasse de voir trouver une réponse aux travers des êtres humains. Cela est bien entendu impossible. Fermer l'instance serait un capitulation face à ce constat. Notons toutefois que cet épisode réveille les esprits et suscite un débat, que je trouve personnellement très intéressant et revigorant dans le contexte politique global. Je crois personnellement au pouvoir des débats, même s'il faut parfois passer par des périodes de turbulences. Les opinions personnelles se construisent dans les échanges. Il y a moyen de se nourrir des différences plutôt que de les craindre.

 
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from Bfx

AISLES – groupe de rock progressif Chilien.

The Wharf that Holds his Vessel Intro + Revolution of Light (Live at Señal en Vivo)

https://www.youtube.com/watch?v=RAoRKrZt0PI

 
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from MécanoCycliste

J'ai vu passer toutes sortes de nouveaux vélos la semaine dernière : des beaux, des pas chers, des étranges, des stylés, des innovants et aussi quelques uns de fabrication française. Il en faut pour tous les goûts et tous les besoins mais on peut aussi y voir une course en avant vers la surconsommation. Heureusement d'autres initiatives et alternatives sont possibles (lire jusqu'à la fin !).

A partir d'articles des médias Frandroid, Transition Vélo, Cleanrider, Weelz!, Vojo, du blog Un monde à vélo et de ressources trouvées sur les Internets.

Innovants

Du vélo en bois à la selle chauffante. Du look BMX au cockpit de voiture. Certains poussent loin l'innovation pour séduire de nouveaux clients. Au risque de s'éloigner des avantages premiers du vélo : simplicité, réparabilité, durabilité.

Français

Presque à l'opposé, les vélos Jean Fourche et MyLuluBike : conçus, assemblés, construits en partie voire totalement en France. L'innovation est bien présente mais se fait plus discrète et efficace.

Du moins au cher au plus cher

Combien ça coûte un vélo ? Ça dépend de comment il est fait et à quoi il sert. Un aperçu en forme de grand écart (avec des prix arrondis à l'€ supérieur).

Et maintenant ?

Il y a donc vélo et vélo. Tout dépend de l'usage, des besoins, des moyens, de l'envie. On peut aussi trouver des vélos fonctionnels à pas cher auprès des ateliers d'autoréparation, avec en prime l'accès à la vélonomie en apprenant à les remettre en état. Claire Toubal explique très bien ces principes dans le dernier épisode du podcast Vélotaf.

Pour retrouver l'association la plus près de chez soi, c'est possible sur Mastodon avec le pack des Associations Cyclistes ou sur le site de l'Heureux Cyclage > “Les Ateliers vélo se définissent par leurs activités de promotion active du vélo basées sur le réemploi de vélos inutilisés et l’apprentissage de la mécanique.”

#Velo #VeilleVelo #Innovation #Autoreparation

 
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from UneVoix

Je n'ai pas voté pour diminuer la durée du chômage.


J'ai voté pour que le gouvernement prenne en compte l'urgence climatique.

 
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from Pascal Roméas

Je débute ce blog le 21 février 2024.

 
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from Nelfan

Le FediVariety ou la Fédivariété, présentation de la scène

Fedivariety blog

En cette période de visions de plus en plus dystopiques dans le domaine de la communication et de l’interaction entre pouvoirs publics, acteurs publics et citoyens, le désir d'assainissement de notre environnement numérique en général et plus particulièrement encore, dans le champ des réseaux sociaux, surgit naturellement chez beaucoup d'entre nous.

C’est justement la raison d’être de FediVariety, un groupe d’activistes et d’enthousiastes de l’Open Source ainsi que de chercheurs, tous convaincus que les institutions publiques ont la capacité d'y remédier.
Face à l’emprise hégémonique des grosses plateformes appartenant à des groupes d’intérêt privé, menaçant de plus en plus gravement le cadre d'expression du débat démocratique, notre passivité et notre complicité suicidaire deviennent dangereuses. Suite à leur évolution, ces réseaux sont parvenus à symboliser et à visibiliser, en eux-mêmes, toute une représentation sociale et civilisationnelle qu'ils déterminent de nos jours en grande partie. Fondés sur le système classique de la propriété intellectuelle, ils ont donné naissance à des entités qui échappent désormais à tout contrôle et réduisent leurs usagers à l'état de bovidés d'élevage. Ce n'est plus une fatalité.

icon Fediverse

Grâce à l'émergence du Fediverse qui, au contraire, nous conduit inévitablement à nous informer et à questionner sa nature technologique, son organisation transparente et décentralisée ou plus exactement non centralisée, la libération devient possible et peut transformer les représentations collectives.

Le nom “FediVariety” résulte d’une fusion entre les termes “Fediverse” et “Variety” de manière à évoquer explicitement la variété et la vaste possibilité de choix offerte par le Fediverse, donnant lieu à une réelle diversité de formes. C’est la première raison de l’orientation résolue du groupe pour promouvoir l’usage de cette fédération par les acteurs publics. En effet, l’ActivityPub, ce protocole standardisé par le W3C, constituant la base commune à tous ces logiciels de diffusion, réunit en une seule solution une réponse beaucoup plus souple aux multiples besoins des communicants et des destinataires de cette communication.

De plus, par sa structure technique, open source, décentralisée et sans algorithme incontrôlé, le Fediverse résout les trois quarts des problèmes posés par les autres réseaux :

Pour toutes ces qualités décisives et pour le potentiel d'expansion illimitée qu'il contient, le Fediverse représente, dans l'optique du FediVariety, la voie à privilégier afin de libérer la communication des autorités et services publics de cette domination asservissante et avilissante. Malgré le temps écoulé depuis la remarquable démonstration de Carole Cadwalladr après le réferendum de 2016 sur le Brexit et en dépit des tentatives législatives incertaines mises en place depuis lors, la situation ne s'est pas améliorée. Les institutions et les pouvoirs démocratiquement contrôlés continuent à subir la même pression sans y réagir efficacement. Le FediVariety entame donc cette démarche dans la perspective d'une extension du Fediverse afin de répondre à cet impératif.

Le projet actuel du FediVariety, lancé dans la foulée du projet pilote de L'EDPS, EU Voice et EU video, consiste à identifier, sur base de cette même expérience, les défis et les bénéfices que comportent la décentralisation et l'ouverture à l'Open Source pour la communication des pouvoirs publics. Cette recherche, soutenue par NLnet, a pour but de contribuer aux éléments de réflexion nécessaires à la mise en œuvre de cet objectif et est ouverte à toutes les collaborations fructueuses dans ce sens.

 
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from Poltergeist

Notre trajet le long du Nil commence par une promenade en voiture jusqu'au barrage situé au nord de Louxor. La route est assez fréquentée, mais bon il n'y a pas tant que ça de routes dans ce pays, et beaucoup de choses s'y passent puisque c'est le seul axe routier à longer le fleuve de ce côté.

Chaque intersection est agrémentée d'un dos d'âne très efficace, d'un café, de véhicules arrêtés, de policiers (on croise beaucoup de policiers dans une dictature militaire. D'ailleurs il est interdit de les prendre en photo, ainsi que de photographier des bâtiment de l'armée, ou d'être en possession de jumelles), de marchands de pains et de gens qui attendent un transport. On croise beaucoup de cannes à sucre transportées principalement sur des charrettes tirées par des ânes étiques ou des triporteurs.

Tous ces ralentisseurs donnent une conduite égyptienne : rouler à 140 pendant 40 secondes, freiner jusqu'à l'arrêt, passer l'obstacle et hop c'est reparti pour accélérer à fond, doubler un camion qui est en train de dépasser une moto qui double une charrette, pendant qu'un bus arrive en face... ha il est temps de s'arrêter de nouveau.

La ville d'Esna, notre destination, a grandi trop vite et semble n'être composée que de ces immeubles à ossature en béton armé et murs de brique nue qu'on voit partout ici. Sans oublier les fers qui dépassent au dernier étage.

Esna

Le site ancien d'Esna est un temple, ou plutôt la salle hypostyle d'un temple de l'époque romaine ; sa situation est particulière : 9 m sous le niveau de la ville (le limon déposé par le fleuve représente donc 5 cm d'épaisseur par décade, j'aurais pensé plus. Évidemment le niveau du terrain a cessé d'augmenter en 1964).

esna

À l'époque des touristes anglais de la fin de 1920 on ne visitait que le tiers supérieur du bâtiment. Dommage car ces salles sont à mon goût les endroits les plus impressionnants des temples. Évidemment, elles ont été construites pour cela : on s'y déplace difficilement à cause de la densité des piliers, le clair-obscur favorise le recueillement et les couleurs, préservées et restaurées sont d'un éclat extraordinaire. La mythologie est au plafond, les récits plus terre-à-terre (ambassades, conquêtes et histoires de famille) recouvrent les piliers et les murs.

plafond

Esna est depuis l'antiquité un centre de production agricole : les piliers sont sont ici d'une diversité remarquable et représentent toutes sortes de plantes cultivées dans le coin. Une équipe d'archéologues est au travail, on peut constater la différence des couleurs, avant-après leur intervention, c'est spectaculaire. Le temple a été, ici comme ailleurs, utilisé comme logement / cuisine et le noir de fumée a tout recouvert mais sous cette crasse les couleurs ressortent aussi vives qu'il y a deux mille ans. Je me demande à quel point la suie a protégé les couleurs, en tout cas l'améthyste ou le corail ont conservé leur éclat.

piliers

À la sortie du site, qui est entouré de tous côtés par une ville très proche, nous traversons le souk pour rejoindre le quai. Nous croisons quelques beaux restes d'immeubles ou maisons construits en terre, datant du début du XX°, ainsi que des écoliers, des femmes faisant des courses, des types sur des motos chinoises, des étals de viandes et de tripes installés dans la rue en terre, des épiciers... et curieusement pas un seul touriste.

maison

Les autres touristes doivent passer à travers le souk moderne construit pour eux, merci Amin de nous avoir fait passer par la ville (je ne m'y serais pas aventuré seul).
Plus tard nous en croiserons également assez peu (des touristes), car les dahabieh voyagent en décalé par rapport aux ferrys qui font le même trajet deux fois plus vite et si nous sommes intégrés à un groupe assez imposant (70 personnes peut-être, réparties sur 5 bateaux voyageant de concert), nous nous diluons sur les sites en nous éparpillant au sein de groupes plus petits, chacun disposant de son propre guide.

esna

Le moment est donc venu de la croisière lente, effectuée dans un luxe décadent et en traversant des paysages de toute beauté (d'autant que, de loin, on voit moins la crasse et le plastique qui décorent chaque mètre carré de terrain), agrémentés parfois de visites.

Le Nil

C'est un voyage, hélas trop court et au rythme alangui, qui se déroule au fond d'une vallée où par définition le regard ne peut porter que dans deux directions. Le paysage est difficile a décrire, à la fois linéaire, perdu que nous sommes sur ce ruban de vie au milieu du désert, mais aussi toujours changeant. Avec des fulgurances de temps suspendu et de calme absolu :

brume

Souvent l'on ne voit que les rives, c'est-à-dire un foisonnement de toutes teintes de vert, parfois quelques bâtiments en émergent, ici un minaret, là des quais de chargement et régulièrement, des collines ocres offrent un peu de champ, et une couleur de plus à la palette.

nil

Les rives sont très vertes : après tout, l'espace cultivable est gagné sur le sable du Sahara aussi dattiers, manguiers et bananiers poussent-ils les pieds dans l'eau.

Un des objets artificiels qu'on croise le plus souvent est la pompe, depuis les stations de pompage opérées par une équipe et pour une zone ou un village, jusqu'à celle qui se déplace à la main et est mue par un générateur à gasoil (le carburant ne coûte presque rien ici). On voit partout des tuyaux qui plongent dans le fleuve ; les agriculteurs qui utilisent des installations collectives (canaux et martellières) paient une redevance et tous inondent régulièrement leurs parcelles.

D'ailleurs un de premiers soirs nous allons nous promener jusqu'à un village de cultivateurs où une des familles manifestement les plus influentes est celle en charge de la station de pompage.

village

Ensuite viennent les barques de pêcheurs, que je ne pensais pas voir en si grand nombre : on croise, surtout le matin et le soir, des dizaines de barques, à peine suffisamment grandes pour contenir les deux individus qui l'utilisent, un aux rames et l'autre à dérouler (ou enrouler bien sûr) un filet.

La largeur du fleuve change peu et en-dehors des collines c'est surtout le présence d'îles qui va influer sur sa physionomie ; certaines sont cultivées, d'autres non mais toutes sont un refuge pour les centaines d'oiseaux qui nichent, pèchent et barbotent parmi les roseaux.

Les gens

Finalement la remontée en bateau reste le meilleur moyen de visiter la Haute-Égypte et c'est marrant de penser que ce faisant on vit une expérience très proche de celle des touristes du début du siècle (enfin du XIX°).

D'ailleurs la population qu'on croise sur cette croisière ne me contredira pas, elle est comme nous représentative de la bourgeoisie mondialisée, blanche et occidentale qu'on pouvait déjà, j'imagine, rencontrer ici il y a 110 ans. Sur notre dahabieh, ce sont par exemple des espagnols avec leurs enfants installé à Londres et Vancouver, une famille de profs de Boston, un australien (instantanément renommé crocodile dundie par Valérie mais qui en réalité bosse dans la finance et se définit sans aucune ironie comme réfugié économique) de Singapour qui passe manifestement sa vie à voyager et deux couples d'anglais qui auraient l'un et l'autre parfaitement leur place chez Agatha Christie. Tout ce beau monde est très aimable et pratique avec aisance l'art de discussions d'une totale platitude qui présentent l'avantage de se dérouler en anglais pour épicer notre séjour d'une touche d'exotisme supplémentaire.

Le contraste avec la pauvreté de la population égyptienne, bien qu'amorti par le fait qu'on la distingue à peine lors des escales, est également tout aussi vif qu'au XIX°. Avec cette différence majeure qu'entre-temps le tourisme est devenu la seule industrie du pays.

Cela se traduit de notre point de vue par un nombre important de ferrys qui font la navette entre Louxor et Assouan de manière industrielle : quand on les croise, c'est par groupe de trente ou quarante bateaux à la file. Notre chance est qu'ils ne peuvent pas s'arrêter en l'absence de quai suffisamment profond, d'où une relative tranquillité lors des haltes

Haute-Égypte

Le décor change à partir de la première cataracte, c'est-à-dire Assouan ; enfant, j'imaginais un genre de Niagara, ce n'est bien entendu pas le cas. C'est plutôt qu'à partir d'ici on entre dans une zone de chaos rocheux où le fleuve connaît une succession de rapides, et en amont duquel il avait creusé un canyon dans la roche.

Il est aisé de comprendre pourquoi le site forme une frontière naturelle qui a séparé Égypte et Nubie pendant si longtemps. Malheureusement pour les Nubiens, la zone sud d'Assouan est riche en ressources minérales et notamment en or. C'est aussi bien entendu un verrou commercial vers le reste de l'Afrique, verrou que les pharaons ont fini par faire sauter en l'envahissant et en faisant disparaitre les cultures locales.

Et malheureusement pour nous, il est aujourd'hui difficile voire impossible de se rendre compte de ce que pouvaient être les paysages et la vie quotidienne en haute-Égypte depuis l'édification du barrage Nasser qui a fait disparaitre toute la zone sous le lac artificiel.

On en a un petit aperçu lors de la visite du musée nubien d'Assouan où se trouvent notamment un ensemble de photographies, fin XIX° – début XX°.

 
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from Poltergeist

Vingt ans après mon premier séjour, j'aurais du mal à dire ce qui a changé. Pas l'expérience du transport aérien, ça c'est sûr on est toujours traité comme du bétail, mal assis et mal nourri mais c'est une bien faible punition pour tout ce carbone injecté dans l'atmosphère.

Difficile aussi d'ignorer qu'on arrive dans un état policier délabré, l'aérogare le proclame haut et fort ; néanmoins ce que je trouvais marrant, suranné et exotique il y a quelques années, me semble désormais triste et flippant (et un peu marrant quand même, mais d'une triste manière).

En arrivant

Nous sommes environnés de champs extrêmement verdoyants tandis que le désert commence à cinquante mètres : un condensé de vallée du Nil. De plus notre séjour à l’hôtel nous met dans la peau des visiteurs anglais du XIX° car on donne sur la montagne de Thèbes et ses centaines de tombes d'un côté, sur les colosses de Memnon de l'autre (il parait qu'une des deux statues émettait un sifflement le matin, dû à la dilatation de la pierre se réchauffant au soleil, et que ce bruit a disparu après une restauration. C'est aussi à la base de plusieurs de ces statues qu'on a trouvé la liste égéenne qui décrit le monde connu sous Amenophis 3 en listant des villes et par extension les peuples -Hittites, Nubiens, Assyriens, Babyloniens et Grecs du continent ou de Crête- qui étaient les partenaires, les adversaires, les voisins de Pharaon). Nous marchons littéralement sur l'Égypte antique.

champs

Comme c'est l'Égypte on marche aussi sur des montagnes de plastique et de déchets mais je me suis promis de rédiger sur une note positive alors je n'en parlerai pas trop. Je suis cependant très étonné du peu de cas qu'on fait de l'eau dans ce pays qui n'est tout de même qu'un désert où la vie est rendue possible uniquement par et sur le fleuve. Le guide qui nous escortera dans quelques jours a eu plusieurs fois cette formule que je trouve stupéfiante : “jusqu'en 1963 la terre d'Égypte était attaquée par le fleuve”. Attaquée... alors que le barrage condamne à court terme une bonne partie de la capacité de subsistance du pays et favorise le recul du delta. Bref, le fleuve est manifestement perçu de manière ambivalente.

Karnak

En arrivant, nous avons choisi de nous jeter dans le grand bain et d'aller, à peine débarqué de l'avion, visiter le site qui accueille le plus de touristes de toute l'Égypte, à savoir le complexe de Karnak.

karnak


Mais avant nous avons été réveillés par les montgolfières qui survolent la vallée de Rois. Saviez-vous qu'une montgolfière fait un boucan du diable avec sa torchère ? Nous, oui, car plusieurs dizaines d'entre elles sont passées à 50 m de notre chambre au lever du soleil.


Karnak, donc : l'endroit est stupéfiant de par sa taille, alors même qu'une bonne partie du complexe religieux a disparu, avalé par les sables puis par la ville moderne. L'ensemble est trop difficile à appréhender et la visite se résume dans mon esprit à quelques instantanés, des images de gravures merveilleusement exécutées, de piliers d'une ligne magnifique, de restes de couleur dont on peine à imaginer qu'elles ont 4000 ans, de bouts de statues cyclopéennes.

pilier

Le tout est environné par le travail toujours en cours des archéologues qui grignotent lentement le côté du site, regagnant péniblement un peu de terrain et amassant des montagnes de bouts de cailloux à trier, étiqueter, remonter : du travail pour des centaines d'années.

La seule salle hypostyle est presque aussi grande que Notre-Dame et mobilisait manifestement les mêmes ressorts : dimensions écrasantes, demi-jour mystique traversé de rais de lumière miraculeuse.

salle

Majestueuse et écrasante, intrigante et mystérieuse, chaude et poussiéreuse, envahie d'une marée de touristes et autour de laquelle il faut se frayer un chemin entre vendeurs de cochonneries et rabatteurs variés : pas de doute cette visite se déroule en Égypte. Et pour parachever la mise en condition on prend une calèche pour aller déjeuner puis une felouque pour traverser le fleuve et enfin des tuk-tuk pour rejoindre l'hôtel.

felouque

Avec une pause pour voir rapidement le village en terre crue d'Hassan Fathy, une vraie merveille qu'on n'a pas le temps de visiter en détail et qui est désormais totalement englobée dans la nouvelle ville de Louxor.

adobe

Medinet Habou

Et comme l'hôtel est construit sur une zone archéologique, on prend le temps d'aller à pied visiter le très mignon temple de Medinet Habou. Le chemin de terre qui y mène longe un bidonville quartier de Louxor par l'arrière mais le temple lui-même donne sur la montagne de Thèbes, a une échelle bien plus accessible que Karnak et draine nettement moins de monde. Même si la salle principale est désormais dépourvue de toit la visite nous plait beaucoup.

mehdinet

Intermède Eric H. Cline

Mon livre de chevet au début du séjour est 1077 av. JC : le jour où la civilisation s'effondra et l'histoire racontée par l'historien commence très précisément ici au XII° siècle avec les récits consignés sur les parois des temples, d'échanges épistolaires, d'ambassades, de destructions de villes et de guerres menées au Nord de l'Empire contre des groupes d'envahisseurs mal identifiés.

Car la fin du XII° (avant JC bien sûr), c'est la fin de l'âge de Bronze au moyen-Orient dans ce qui était à l'époque une vaste interconnexion d'empires et de cités-état allant de Rome à Babylone, dont l'Égypte était clairement la puissance dominante. Et cette fin n'est pas venue seulement par l'effacement du temps, elle s'est faite dans la douleur et le mystère, avec l'effondrement presque simultané (enfin, simultané à l'échelle de l'histoire antique et avec toutes les pincettes imaginables pour dater ces évènements) de ces structures sociales dites palatiales (c'est-à-dire j'imagine, très centralisées).

C'est aussi la période probable de la guerre de Troie, ou plutôt d'une des guerres sur le site de Troie (où, rappel, on pense que neuf villes se sont succédées), qui aurait pu servir de prétexte à Homère pour rédiger l'Iliade (oui car j'ai appris à cette occasion que le poème décrit des objets et des personnages séparés en fait par des décennies ou des siècles).

Et il se trouve que toute cette histoire a pu être reconstituée entre autres grâce à la graphomanie égyptienne, de pierre (sur les murs) et d'argile (sur les tablettes de comptes et de correspondance) : merci la bureaucratie. Et plusieurs de ces éléments de contexte cités dans le livre se trouvent juste ici dans un rayon de 500m autour de l'hôtel : au Ramesseum, à Mehdimet Abou ou encore sur le socle des colosses. On peut dire que c'est une lecture de circonstance.

Spoiler concernant le livre de Cline : personne ne sait pour l’instant qui étaient ces groupes qui ont incendié tant de villes et attaqué les empire méditerranéens, il n'y a pas de consensus sur la raison de cet effondrement relativement soudain de la civilisation de l'époque. Je retiens tout de même que plusieurs facteurs furent concomitants et que, outre l'érection de nouveaux empires sur l'humus de leurs prédécesseurs, la zone a connu (de manière attestée par l'analyse de pollen) un changement climatique avec des sécheresses en série et des famines (ses voisins et alliés ont demandé du grain à l'Égypte), des tremblements de terre (ou plutôt des séries de tremblement de terre en Grèce, à Chypre et en Anatolie), la rupture de plusieurs routes commerciales alors que les économies de l'époque étaient très liées les unes aux autres...

Lecture que je conseille et qui rapproche singulièrement de nous les préoccupations de l'antiquité.

#egypte #lectures #2025

 
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from Il n'y aura pas de f(r)iction.

Chien d'Avalanche

Mon père danse le rock'n'roll comme dans les années 50. Bien sûr, il est tassé, son genou lui fait mal, il a perdu son déhanché diabolique depuis qu'on lui a ôté sa prostate, mais il est toujours svelte et dynamique. Il pourrait encore faire swinguer une femme, et je suis convaincue que deux ou trois en seraient ravies.

Moi, j’essaie d'apprendre. C'est difficile. Je ne suis pas très adroite, pas très gracieuse, j'ai des soucis de coordination. Pratiquer le vélo a libéré pas mal de choses, apprendre la mécanique aussi, j'ai mieux conscience de l'espace occupé par mon corps et la façon dont je le bouge me convient, je sais ma puissance et comment me servir de mes membres, mais je n'oserai probablement jamais danser ailleurs que dans ma chambre à l'abri des regards.

Il est fidèle en amitié. A la fin des années 80, mes parents ont rejoint la section locale du Club Alpin Français. Aujourd'hui, à 73 ans, non seulement il est toujours en contact avec eux, mais ils se voient trois, quatre fois par an dans le cadre de l'association, avec le même plaisir et les mêmes vieilles blagues de quand ils avaient la trentaine. Ils font plaisir à voir, tous ensemble, et j'ai noté que dans cette assemblée, mon père est traité avec respect et bienveillance. Ça m'a rendu heureuse de constater qu'il ne brille pas uniquement par sa carrière. Je suis fière de lui, de ce qu'il est devenu, qu'il soit entouré et bien dans sa peau.

Je me demande souvent, si, l'âge venant, je garderai autant d'ami.e.s que mon père. Je l'espère, mais j'en doute. Je suis souvent sans indulgence, je les juge sévèrement et coupe brutalement le contact lorsque que quelque chose chez eux me déplaît. Je ne sais pas cultiver les liens. Je pardonne peu, je m'en vais, je n'explique pas, je serai peut être très seule et pleine de regrets.

Il aime enfin la montagne. Depuis toujours. C'est un sacerdoce. Il en parle avec passion, la pratique avec respect et fait preuve d'un enthousiasme débordant et juvénile lorsqu'il s'agit de la partager.

Il n'est jamais aussi joyeux et détendu que lorsqu'il chausse des raquettes pour partir en randonnée alors que la neige tombe et que le vent souffle. Dans les pires conditions, vous trouverez souvent mon père en tête de cordée, sifflotant avec insouciance, encourageant, guidant, jusqu'à ce que tout le monde soit non seulement rentré entier au bercail, mais surtout ait apprécié la ballade.

Tant et si bien qu'il y a fort longtemps quelqu'un lui a donné un surnom, Chien d'Avalanche.

Je crois que j'ai compris au moins ça en le fréquentant depuis 45 ans : les gens s'en vont, mais ce qu'on fait ensemble, dans les lieux qui nous restent, on peut en faire cadeau. Ce n'est jamais vain, c'est toujours généreux, ça s'encre profondément. Quand je marche avec mon père dans les Vosges, je sais pourquoi je suis là, je n'ai pas besoin de parler.

C'est de la pure tendresse, une façon d'aimer extrêmement familière, qui ne cesse de m'émouvoir lorsque je la retrouve chez quelqu'un qui n'est pas lui.

 
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from 5alien

This is a test for a blog.

 
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from irisdessine

Apprendre est un mot dont l'appréciation varie au fil des années. Tout petit, c'est porteur d'espoir : on va apprendre à écrire ! On va découvrir plein de nouvelles choses ! Et puis à l'adolescence, voire même un peu plus tard, apprendre devient une tannée. “C'est nul !”, “Ça sert à rien !”, souvent lié à une scolarité qui, bien qu'utile, peut sembler long et finalement, p'têt que ouais, il y a des trucs un peu inutiles !

Et puis, parfois, la vie fait que, comme pour moi, par exemple, on doit repasser par la case apprentissage. Parce qu'on choisit de changer de métier. Alors, l'apprentissage a une toute autre valeur : c'est précieux ! On change de vie, dans l'espoir d'en avoir une meilleure. Alors on met tout dedans : sa hargne, sa passion, ses motivations, ses peurs aussi, parfois...

Ça fait maintenant 2 ans que ma reconversion est achevée. J'ai fini mon contrat d'apprentissage le 25 février 2023. Ça a été une période très intense, mais passionnante ! Et puis, ça faisait quelques années que le mot “apprendre” ne me faisait plus peur. Mieux, je trouve que c'est une composante naturelle du fonctionnement de notre cerveau. Apprendre des choses, que ce soit sous forme d'un documentaire historique sous forme de fiction, ou un tuto youtube pour faire des sushis, c'est, selon moi, une forme de libération. Pourquoi je vous parle de tout ça ?

Parce que presque 2 ans après la fin de ma reconversion et au moins autant en CDI dans mon nouveau métier, je suis toujours confrontée à l'apprentissage au quotidien. On le dit souvent, le métier de développeuse, c'est de l'apprentissage, de la veille, de la mise à jour de nos connaissances au quotidien ! Je sais qu'il y a des phases où c'est moins facile de retenir, alors j'ai essayé d'exploiter des méthodes pédagogiques pour apprendre (et surtout retenir !) des choses liées à mon métier.

Je voulais donc vous partager ce que j'ai développé pour continuer à apprendre sans faire de burn-out, ni rendre le tout pénible et obligatoire. C'est une sorte de retour d'expérience en tant que reconvertie dans un milieu en constante évolution !

Les différentes formes d'apprentissage

On sait que retenir des choses, selon l'âge, mais aussi selon les habitudes de chacun et chacune, c'est très personnel. Certains auront besoin de ré-écrire ce qu'ils viennent d'apprendre, d'autres reliront à voix haute, et d'autres voudront mettre immédiatement en pratique ce qu'ils ont appris.

J'ai remarqué qu'à emmagasiner une tonne d'informations nouvelles (techniques et aussi lié au projet Pix en lui-même), certaines infos passaient à la trappe et je savais que j'avais appris quelque chose, mais sans me souvenir de ce que j'ai appris. Du coup, j'ai décidé de mettre en place des techniques, pas trop lourdes (selon mes propres critères) pour apprendre utile et surtout retenir dans le temps les notions qu'on m'avait apprises. Ça passe par certaines fonctions régulièrement utilisées (comme JSON.stringify()), ou des notions git, ou encore, des notions de structure de données de JS.

Notez qu'une des choses les plus importantes dans mon apprentissage chez Pix a d'abord été l'accompagnement : Nous travaillons la plupart du temps en pair ou mob programming. Cela permet à tout le monde d'être au même niveau de connaissances sur un sujet qui peut parfois être assez gros. Cela permet aussi d'aider les personnes plus juniores à être tirées vers le haut, si tant est que la personne juniore n'hésite pas à poser des questions. Parfois, des moments seules m'ont aussi permise de me confronter à des problèmes que j'ai tenté de résoudre par moi-même, et m'ont permise aussi de me balader dans le code comme je le souhaitais pour mieux le comprendre, à ma manière. Ceci a fait parti d'un ensemble d'éléments capitaux qui m'ont aidé à progresser techniquement. Il a aussi fallu que je travaille personnellement pour ce qui me semblait être des lacunes à combler (Qui sont des choses qui n'ont pas été soulevées par mes collègues, ceci était mon point de vue personnel, jamais aucun collègue ne m'a dit que j'avais des lacunes à rattraper)

L'apprentissage à répétitions espacées

Bref, à la suite de quelques lectures autour de l'apprentissage comme Le developpeur qui sait tout, j'ai compris qu'il fallait que j'applique une méthode d'apprentissage similaire. Je me suis donc d'abord orientée vers l'outil de flashcards Mochi. Basé sur le système d'apprentissage à répétitions espacées, le système des flashcards a l'avantage d'être rapide à prendre en main, rapide à utiliser (5 minutes par jour), mais surtout efficace sur la mémoire à long terme !

L'apprentissage de la théorie par la lecture active

Il me fallait aussi approfondir mes connaissances autour de ce qu'est le langage JavaScript (spécifiquement, parce que chez Pix, on est à 100% sur ce langage). Alors, j'ai commencé par la base : You don't know JS yet. Mais je n'ai pas seulement décidé de lire ce monstrueux livre sur JS, non. J'ai choisi d'essayer de le traduire ! Comme ça, je passe à de la lecture active, ça me force à ne pas survoler des paragraphes, ou lire sans retenir la moindre chose. C'est fastidieux, (et un travail qui devra malheureusement rester personnel, parce qu'il est interdit de reprendre ce travail et d'y faire quoique ce soit, traduction comprise, sans autorisation), mais c'est très utile pour se forcer à entreprendre une compréhension profonde d'un sujet. Celui-là nécessite un peu plus de travail personnel, puisqu'il s'agit de prendre au moins 1/2h pour avancer dans cette traduction/compréhension.

Dans le même esprit, j'ai également lu/testé Just Javascript qui permet également de comprendre les structures de données de JS, par le jeu (des notions expliquées, des exercices, puis un quiz).

L'apprentissage des mécanismes par le jeu

Enfin, pour terminer, un exercice d'échauffement mental que j'apprécie (à petites doses attention !), c'est les clashs of code de chez Codingame. Avec les collègues, 5 minutes de libre, hop, il nous arrive de lancer un petit clash privé. L'objectif est de pratiquer régulièrement l'utilisation de concepts come les boucles pour parcourir des tableaux, de méthodes ultra courantes en JS comme le split(), join() et autres reduce(). Cela permet d'intégrer dans les doigts et le cerveau, la logique et la pratique d'un langage. C'est même devenu un petit jeu au boulot : j'ai mis en place une pause d'1/4h un vendredi après-midi sur 2 pour faire un clash entre collègues inter-équipes. Le but n'est pas d'être le meilleur, ni même de finir le clash (ce sont des logiques bien particulières), mais de pratiquer, et de s'entraider si nécessaire.

Voilà. Evidemment, ces outils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients, certains ne vous conviendront pas et c'est pas grave, mais c'est la méthode que j'ai trouvé et que j'affine au fur et à mesure pour progresser chaque jour dans mon métier. Et que vous pouvez vous approprier, adapter, changer, pour votre propre fonctionnement :)

 
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