Quelques réflexions suite au visionnage du film naturaliste « Vivant parmi les vivants » de Sylvère Petit avec comme humain·es connu·es : Vinciane Despret, Hélène Roche et Baptiste Morizot. Ce film montre beaucoup d’animaux (du cheval de Przewalski à la mouche à viande), mais il s’intéresse en fait à tous les êtres sensibles, du peuplier d’Italie à l’humain, en passant par les insectes et les animaux domestiques.
Récemment, sur l'application messagerie d'un groupe militant, on a commencé à s'échanger nos lectures de l'été. Alors que je me réjouissais de toutes ces idées de lectures, en même temps que je me désolais de ce que je n'aurais jamais le temps de tout lire, je me suis demandée si cette pratique n'était pas excluante...
Régulièrement, quand je discute avec mon père de politique et que je lui montre en quoi le capitalisme c’est pourri, il me répond : « parce que tu trouves que le communisme de Russie c’est mieux ?» Et je ne savais pas trop quoi répondre. Depuis que j’ai écouté les grandes traversées sur Staline, j’ai compris que cet argument était complètement éclaté.
Je suis née dans une famille grossophobe dans une société grossophobe. Je ne suis pas grosse aux yeux de la société, mais je vis, comme la majorité des femmes, avec cette culpabilité de ne pas être assez mince. Et avec l'injonction contradictoire dans ma famille d'intellos qu'il ne faudrait pas accorder d'importance au physique, car ça n'est pas ce qui compte.
Depuis 20 ans, j'ai compris beaucoup de choses, et récemment encore plus. Maintenant, j'ai envie de partager !
On est nombreux·ses à se dire que c'est mal de juger. Et pourtant, j'ai l'impression qu'on fait plein de commentaires qui sont en fait des jugements et qui sont socialement tolérés.
Chaque été, j'essaie de sortir des essais pour lire quelques romans. Comme je ne fréquente plus trop de bibliothèque (c'est mal), j'aime bien demander des recommandations aux copaines de mastodon. Cette année, j'ai eu une tonne de recommandations. Alors je partage !
« Ce qu’il faudrait c’est que la gauche soit capable de créer des nouveaux récits qui donnent envie. » J’ai entendu cette phrase mille fois, je me suis dit que c'était peut-être vraie. Maintenant, je sais que cette phrase est fausse.
Le dernier livre de Sandrine Rousseau : « Ce qui nous porte » est un livre un peu atypique. Ce n'est pas un livre d'opinion, mais un livre avec des opinions quand même. Ce n'est pas un livre autobiographique, mais il y a de la vie de Sandrine Rousseau et de sa famille dedans. Ce n'est pas non plus un livre de sociologie ou d'histoire ou d'économie, mais il y a un peu de tout ça dedans.Alors c'est quoi comme livre? On y apprend quoi ?