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from Trucs de fous

drogues psychotropes alcool cannabis addiction

Pourquoi ne pas traiter ces deux substances de la même façon ? Pourquoi les traiter de manière si éloignée de ce que recommande la communauté scientifique ? Soutient à toutes les personnes souffrant d’addiction et à leurs proches

 
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from cedval

J'étais parti pour écrire sur comment j'avais choisi mon premier vélo.

En commençant à écrire, je me suis rendu compte que cela pourrait être intéressant de commencer par raconter comment je me suis remis au vélo, progressivement, au fil des années.

Même si ce point de vue est forcément personnel, peut-être que cela pourra inspirer certain ou certaines d'entre vous 😊.

Les débuts

Je ne me rappelle plus si c'est mes parents ou mes grands-parents qui m'ont appris à faire du vélo quand j'étais petit mais merci à eux !

En tout cas, je me rappelle très bien de ce beau petit vélo Peugeot orange moucheté, mon tout premier 😍. Je me rappelle aussi parfaitement la boutique où mes parents l'avait acheté. Malheureusement, elle a fermé avant que je puisse y retourner, le monsieur ayant pris sa retraite l'année dernière !

A l'époque, pas de console de jeux vidéos ou autres gadgets. Nous passions donc beaucoup de temps dehors, surtout l'été, à faire du vélo avec les copains. La proximité de la forêt aidait beaucoup.

Bien plus tard, un superbe VTT Scott Tampico m'a été offert par ma grand mère pour remplacer mon brave Peugeot. Il a servi un peu au début mais l'arrivée des consoles de jeux vidéos (Super Nintendo puis PlayStation) avait déjà fortement restreint l'usage 😅.

Et surtout, le premier PC qui m'a définitivement fait basculé dans un autre monde ⌨️🖥️. Et je ne parle de l'arrivée (tardif, heureusement) d'Internet : la campagne n'a pas que des avantages 😁.

Mon premier travail

Il est possible que mon premier travail en tant que facteur à vélo pendant presque 1 an m'ait réconcilié avec la pratique du vélo 😅.

En effet, je n'en avais plus vraiment fait depuis un certain nombre d'années.

Et cela s'est senti quand j'ai dû, du jour au lendemain, rouler minimum 4 heures par jour à vélo, chargé d'environ 30-40 kg de courriers : à l'époque tout passait par le courrier postal.

J'ai adoré le travail de facteur.

Paris et le retour progressif au vélo

Par contre, je ne me voyais pas forcément faire facteur pendant 40 ans, je pense que j'aurais tourné un peu en rond.

Retour donc aux études, à Paris 🎉.

Pendant pas mal d'années, j'ai réussi à esquiver le rythme métro, boulot, dodo en n'étant jamais trop loin de mon école ou de mes premiers boulots. Je pouvais y aller à pied.

Cela n'a bien sûr pas duré.

J'étais donc bien content quand la municipalité de Paris a fait le choix d'ouvrir le premier service de vélo en libre service en 2007 : Vélib'.

Enfin une alternative au métro sans les contraintes de posséder son propre vélo !

Une ancienne station Velib By I, Rcsmit, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2426481

En utilisation occasionnelle au début, je me suis motivé un jour à faire mon premier retour du boulot à Vélib'. Vraiment pas envie de prendre le métro ce soir là, il faisait beau ☀️ et l'énorme station Vélib' de l'époque au pied de l'Aqua boulevard me faisait de l'œil depuis un moment déjà.

Et la c'est la découverte 😍.

Quelle bonheur de remonter les quai de Seine sans voiture, de passer devant la Tour Eiffel, le musée du Quai Branly, le Louvre !

Mes premiers retours étaient poussifs, les anciens Vélib' étaient encore plus lourd que ceux de maintenant et moins maniable. Les pistes cyclables n'étaient pas encore aussi développé que maintenant. Ce n'était pas toujours facile de se motiver à prendre le vélo au lieu du métro surtout quand la météo était moins agréable.
Au bout d'un moment, l'habitude était posé et la question ne se posait plus, hors de question de faire 30 minutes de métro pour le retour quand on peut mettre le même temps à vélo, dehors !

C'est comme cela qu'à partir de 2017 environ, le Vélib' était devenu mon moyen de transport principal dans Paris. Il l'est resté depuis, je n'ai d'ailleurs plus de passe Navigo.

Mon vieux VTT qui dormait dans le garage

Du coté d'Orléans, où je rentrais régulièrement le week-end (1h de train), j'avais toujours mon vieux VTT Scott Tampico, qui datait de mes 16 ou 18 ans 🙈. Il trainait négligemment dans le garage et j'avais toujours un peu honte de le voir comme ça, immobile, pneus à plat.

Et ce jusqu'à un jour de septembre 2019 où je me suis enfin décidé à l'emmener chez un vélociste pour lui faire une petite révision. Quelle brillante idée j'ai eu là, sans le savoir, juste avant le Covid !

J'ai ensuite recommencé à faire des balades en forêt. Et cela a été d'autant plus appréciable pendant le confinement où on ne pouvait sortir que dans un rayon d'un kilomètre. La forêt étant justement à moins d'un kilomètre 😍.

Mon VTT posé dans la foret le long d'une allée

Cela a participé à mon envie d'en faire plus.

Comment aller plus loin ?

Le Vélib' c'est pratique mais j'avais envie d'aller plus loin et je ne savais pas encore trop quoi ni comment.

Le cyclisme route pur n'étais pas vraiment ce qui m'attirait : ce n'est pas faute d'avoir été habitué à “regarder” le Tour de France à la TV chaque année. C'était un incontournable dans ma famille et c'est parfait pour faire la sieste 🤣. D'ailleurs merci à la série Netflix qui m'a permis de me rendre compte de la complexité et technicité de ce sport !

J'avais déjà commencé à ajouter des sites dédiés au vélo dans mes flux RSS comme Transition vélo ou encore Bike Café. Même chose au niveau des abonnements à des chaînes YouTube sur le vélo afin de commencer à explorer ce nouveau monde du vélo.

Il me manquait un moyen d'élargir mon horizon et d'interagir avec d'autres personnes.

Mastodon

Et là vous allez me dire, mais quel est le rapport avec le vélo ?

Et bien, figurez vous que c'est en (re)commençant à utiliser mon compte Mastodon que j'ai eu l'idée lumineuse de suivre le hashtag #Velo histoire de commencer à construire ma timeline.

De cette façon, j'ai commencé à découvrir différentes personnes qui postait sur le sujet. Cela m'a permis de commencer à découvrir des pratiques que je n'aurais pas imaginé.

Et c'est bien après que me suis rendu compte que, effectivement, Mastodon était plutôt populaire chez une partie des cyclistes (et souvent aussi informaticien 😁).

Un univers de possibilités

Une des pratiques qui m'a le plus impressionné et intéressé, c'est le voyage à vélo et toutes les variantes possibles ! Étant natif d'Orléans, je connaissais déjà ce genre de concept familial avec la Loire à vélo, très populaire en période estivale.

Je n'avais pas imaginé qu'il puisse y avoir une déclinaison infinie de pratiques, courses et autre challenge. Avec du recul, rien de surprenant vu que l'esprit humain est plutôt imaginatif 😅.

A cette période, une des personnes qui m'a le plus inspiré, c'est @emeline@piaille.fr et son périple à vélo de Paris 🇫🇷 à Athènes 🇬🇷 en 40 jours.

Au delà de l'épreuve, j'ai vraiment apprécié la possibilité de la suivre au jour le jour via son PolarStep. Outil que j'ai découvert à cette occasion et qui permet de documenter son voyage jour par jour de manière interactive. Quand elle avait le temps, elle postait aussi sur Mastodon et répondait aux différentes questions qui lui était posé avec une sincérité rafraichissante.

Pour donner encore plus de vie à son odyssée, elle a été épaulé par @ramuncho@mastouille.fr. Dessinateur de talent qui a, chaque jour, illustré une anecdote de la journée d'Emeline. Allez faire un tour sur le PolarStep si vous voulez en avoir un aperçu 😉.

Et ce n'était que le début ! Une fois de retour à Paris, elle a continué à partager son expérience à de nombreuses reprises.

Se lancer

A ce stade, j'étais toujours derrière mon écran à explorer avec envie ce nouveau monde jusqu'au moment où j'ai découvert une autre pratique lié à Mastodon : le Mastapéro !

Le principe : une personne sur Mastodon propose à tous ceux et celle qui sont intéressé de se retrouver à une date et lieu donné pour partager un moment de convivialité.

Jusqu'ici rien d'extraordinaire vous me direz ?

Et bien quand on n'est pas forcément super à l'aise de venir à un événement où on ne connait vraiment personne, c'est pas si évident 😅.

La proposition de Mastapéro ayant été émise par Emeline m'a aidé à me mettre en confiance. Bon, les instructions pour se retrouver, un peu moins : “cherche la vélotable au Pavillon de l'Arsenal”. Euhh ok 😅.

Je me suis donc fait violence pour me rendre à cet événement et je n'ai pas regretté !

La fameuse velotable en image. Un vélo cargo qui sert de table de pique nique La fameuse velotable en image. Un vélo cargo qui sert de table de pique nique, évident !

J'ai été bluffé par la facilité avec laquelle j'ai pu interagir avec les différentes personnes présentes. Cela a vraiment été une découverte pour moi.

Un enchainement de rencontres et de discussions qui en amènent d'autres et qui au final permettent de découvrir de nouveaux événements auquel participer !

La découverte des Social Ride

C'est de cette façon que j'ai découvert l'existence du concept de Social Ride et particulièrement Mayo Jaune lorsque j'ai fait connaissance avec un des fondateurs @Mithiriath@mamot.fr à un Mastapéro 🍻🤗🥰.

Si vous ne connaissez pas le concept des Social Ride, je vous recommande les 2 épisodes du Podcast de Bike Café où ils en parlent très bien (Episode 1 et 2) !

Pour revenir à Mayo Jaune, c'est une ride accueillante ouverte à tous et à toute quelque soit votre vélo ou votre niveau.

Le rendez-vous est tous les lundi à 19h45 à place de la Bastille à Paris (chercher le gros tas de vélo à coté de la colonne Juillet 😁) pour une balade d'environ 22 kilomètres dans Paris en groupe et en musique ! Pour plus d'infos, vous pouvez consulter le Wiki de Mithiriath.

Pour moi, cela a été vraiment le déclencheur de pleins de rencontres de gens adorables qui m'ont donné envie d'en faire plus. J'ai même participé à des sorties que je n'aurais pas imaginé avant comme une sortie de 100 kilomètres en groupe dans l'est Parisien : je l'ai raconté ici.

Ce qui est hallucinant, c'est qu'il existe des rides un peu partout.

D'ailleurs une superbe carte est disponible pour les visualiser, elle est accessible ici.

Capture d'écran de la carte des Social Ride zoomée sur Paris Capture d'écran de la carte des Social Ride zoomée sur Paris

Il y en a pour tous les goûts et style !

Pour résumer

Il resterait tellement à raconter mais ce post est déjà assez long !

Faites du vélo, cela rends heureux 😍.

Le plus dur c'est de se lancer ! Et le mieux pour ça, c'est de se faire bien accompagner.

Si vous n'avez jamais eu la chance d'apprendre, c'est possible à tout âge. Discutez en autour de vous et regardez les associations autour de chez vous.

Il y en a forcément une association qui propose des activités de vélo école comme MDF par exemple en Ile de France.

Bonne route 🚲 !

#Velo #Mastodon #Paris #Velib

 
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from Niavy se (dé)livre

Les 12 coups de Redmi, épisode VIII : Les dernières applis

J'ai gardé le “meilleur” de la dégooglisation pour la fin : comment se débarrasser de YouTube et YouTube Music !

❌ Youtube ✅ Tubular ou ✅ NewPipe

Ces deux apps vous permettent d'utiliser les fonctions “premium” de Youtube, sans crack, sans abonnement : – Picture-in-picture (écran réduit superposé) – Lecture écran éteint – pas de publicités !

Si pour des raisons morales notamment, vous souhaitez pousser votre dégafamisation jusqu'à ne plus utiliser du tout Youtube, vous pourrez utiliser l'alternative Peertube (développée et soutenue par @framasoft@framapiaf.org), accessible directement depuis ces deux applications :)

❌ Youtube Music ✅ RiMusic ou ✅ OuterTune (lien direct GitHub)

Pour continuer à utiliser Youtube Music premium sans payer l'abonnement, il existe en fait une flopée d'applications ! Elles s'appellent InnerTune, Harmony Music, Metrolist... En cherchant “youtube” sur F-Droid, vous en aurez une bonne liste, classée par défaut dans l'ordre des mises à jour les plus récentes.

Je vous liste ici ma préférée parmi toutes ces apps, toujours activement développée (en mars 2025) depuis deux ans, ainsi qu'une autre alternative. Ces deux applications ont pour principaux avantages de permettre l'utilisation avec ou sans compte YouTube Music, de sauvegarder les favoris etc. en local et de les transférer, mais aussi de lire et gérer des titres et playlist locales sur votre appareil !

Si vous préférez Spotify, il existe aussi la solution Spotube. Je ne la recommande pas vraiment, je l'ai utilisée pas mal de temps mais j'ai fini par m'en lasser, la trouvant instable et lente. Mais elle a l'avantage de vous éviter : 1/ de transférer vos données de Spotify vers YouTube Music 2/ de payer l'abonnement premium de Spotify !

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#TutoAndroid #YouTube #Degooglisation

 
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from Niavy se (dé)livre

Les 12 coups de Redmi, épisode VII : Le réveil du FOSS

Bien, après le petit aparté sur la synthèse vocale, je reprends le fil annoncé : des propositions pour remplacer à peu près toutes les applications “stock” de votre smartphone par une version FOSS. C'est “très simple” : je vais reprendre à peu près ma liste publiée et épinglée sur Mastodon, en rajoutant de bonnes applis trouvées par la suite. Je vais m'efforcer de vous fournir les liens directs vers les pages F-Droid des applications.

Pour le moment, on a remplacé ces apps Google ❌ par ces équivalents libres ✅ :

❌ Google Play Store ✅ Aurora Store ✅ F-Droid ❌ GBoard ✅ HeliBoard ❌ Chrome ✅ Firefox ou Fennec ❌ Reconnaissance vocale Google ✅ Futo Voice Input ❌ Synthèse vocale Google ✅ SherpaTTS

Ça, c'est fait... Et le reste ? Voici mes propositions, classées d'après moi selon leur importance par rapport au respect de la vie privée.

Pour toutes ces applis, Android va probablement vous décourager au moins une fois, de les installer et/ou de leur accorder les autorisations nécessaires à leur fonctionnement, pour des raisons de “sécurité”.

Xiaomi est par exemple spécialiste de pop-ups dissuasifs voire inquiétants : un message en plein écran avec un décompte de 10 secondes avant de pouvoir cocher “Oui, je sais ce que je fais” et cliquer sur ( OK ).

Pourtant, souvenez-vous que le code source de toutes ces applis est ouvert (“open-source” : code intégralement publié et consultable, donc quasi systématiquement sans traqueurs intrusifs). Vous ne courez aucun risque à utiliser ces applications. Très souvent, lorsque des vulnérabilités, failles ou autres problèmes sont détectés, une version corrigée est publiée rapidement via F-Droid.

Voici donc ma liste d'applications alternatives, avec si nécessaire des commentaires additionnels :

❌ Google Telephone ✅ Fossify Phone

Alors oui, il n'y a pas d'anti-spam sur le Phone, mais... Il existe une application open-source qui, bien qu'assez ancienne, fonctionne toujours parfaitement ! C'est Yet Another Call Blocker. J'en parlerai sûrement dans un prochain post.

❌ Google Contacts ✅ Fossify Contacts

❌ Google Messages ✅ Fossify SMS MessengerQuik SMS, directement compatible avec les vocaux, contrairement à Fossify

❌ Files ✅ Fossify File Manager (local)RoundSync (en ligne)

Je ferai très certainement un billet spécifiquement dédié à la gestion des fichiers en ligne et hors ligne

❌ GMail ✅ FaireMail (plus complet, mais interface complexe et datée) ✅ Thunderbird : interface hyper proche de GMail, idéale pour une transition en douceur !

Là aussi, je parlerai plus tard des alternatives de fournisseurs mail, il n'y a pas que Google et Microsoft dans la vie ;) !

❌ Google Maps ✅ Organic Maps (interface plus facile à prendre en main) ✅ OSMAnd~ (beaucoup plus de fonctionnalités, mais interface plus complexe)

Pour une fois, je vais mentionner une application non-libre mais gratuite et non invasive qui vaut le coup d'être testée : Magic Earth. Ce GPS présente une interface aisée, un guidage clair (compatible avec... SherpaTTS), et une cartographie personnalisable et toujours basée sur Open Street Maps

Comme d'autres internautes l'ont déjà fait avant moi, je rédigerai par la suite un comparatif de différentes applications de navigation que j'utilise aujourd'hui, avec quelques aides à l'utiilsation.

❌ Google Photos ✅ Fossify Gallery (galerie de visualisation, édition basique) ✅ Aves (galerie avec édition plus avancée)

❌ Google Agenda ✅ Fossify Calendar

❌ Enregistreur ✅ Fossify Voice Recorder

❌ Docs ✅ Collabora office (lien de téléchargement direct de l'éditeur)

❌ Meteo Google ✅ Breezy Weather (appli personnalisable avec widget)

❌ Google Lens ✅ QR/Barcode Scanner ETOSS Document Scanner (lien de téléchargement direct GitHub)

Ces deux applis sont complémentaires : QR/Barcode sert à scanner des QR Codes et autres, tandis que OSS Document Scanner remplace le scan de documents, comme avec Office Lens

❌ Podcasts ✅ AntennaPod

❌ Calculatrice Google ✅ NumberHub (lien de téléchargement diect GitHub : appli très complète, avec mode scientifique et convertisseur de presque tout ^^) ✅ Fossify Calculator (plus simple, très pratique)

❌ Horloge Google ✅ Fossify Clock

Franchement, cette liste n'est pas trop mal. J'allais aussi parler de YouTube/YouTube Music pour finir, mais ça va alourdir le post, alors ce sera pour une prochaine fois ! D'abord, je donnerai des “trucs” pour pouvoir utiliser la plupart de ces applications en transférant les données des précédentes, histoire de ne pas tout à fait repartir de zéro.

Encore une fois, la liste ci-dessus détaille “mes” applications, c'est-à-dire celles que j'ai trouvées, testées et adoptées comme bonnes alternatives aux applications des GAFAM. Vous pourrez sûrement trouver d'autres alternatives en fouillant dans F-Droid !

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#TutoAndroid #Degooglisation

 
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from UneVoix

L’IA, c’est en fait la junk food de la pensée : un aspect appétissant, mais aucune valeur nutritive et, à terme, une perte totale de la culture du goût, de la saveur.“ Ploum, ploum.net

Je discutais hier des x-burgers des McDonald's, Quick ou Burger King, toujours nouveaux, grands, brillants et colorés sur les affiches, et toujours insipides, moches, décevants et chers à la livraison. L'analogie de Ploum est saisissante de vérité.

 
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from Niavy se (dé)livre

Les 12 coups de Redmi, Épisode VI : Le retour du "Je dis"

Bien, alors un petit résumé de l'avancée de la dégafamisation : on s'est débarrassé, finalement, d'applis “mineures” mais cruciales, qu'on utilise absolument TOUS LES JOURS ou presque.

❌ Google Chrome ✅ Mozilla Firefox ❌ GBoard ✅ HeliBoard ❌ Saisie vocale Google ✅ Futo Voice Input

. .. ... ...hé, vous savez ce que j'ai oublié ? LA SYNTHÈSE VOCALE !!! Allez, on y retourne ? Je vous invite à remplacer la “Reconnaissance et synthèse vocale de Google” par un modèle 100% libre et open source : SherpaTTS.

Une fois l'application téléchargée, installez puis lancez l'apk. L'appli vous propose plusieurs modèles de voix. Je préfère le modèle féminin “siwis-medium”, mais vous avez aussi le modèle féminin “umpc-medium” et le masculin “tom-medium”. Puis, dans les Paramètres ⚙️ Android :

  • Recherchez “synthèse vocale”.
  • Cliquez sur “Sortie de la synthèse vocale”
  • Cliquez sur “Moteur préféré”
  • Choisissez “SherpaTTS”

Si le moteur ne fonctionne pas (ça m'est arrivé sur mon dernier smartphone), forcez la langue vers le français au lieu d'utiliser la “langue du système”. Et voilà, encore une app Google muselée sur votre smartphone !

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#TutoAndroid #Degooglisation

 
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from Il n'y aura pas de f(r)iction.

Tout le monde est mort.

Pour la faire découvrir à mon amoureux, je regarde à nouveau depuis quelques temps la série Six Feet Under, qui raconte la vie d'une famille d'entrepreneurs de pompes funèbres entre 2001 et 2005.

Je réfléchis beaucoup sur le deuil depuis que j'ai découvert cette œuvre télévisuelle. Ce n'est ni triste ni morbide, j'y pense souvent de façon rationnelle et paisible.

C’était en août 2008, nous passions maman et moi le week end dans le Haut Rhin, dans ma famille maternelle.

Sur le chemin nous étions allées rendre visite à Simone. Elle était depuis plusieurs jours alitée à l'hôpital. Je lui ai donné des baisers, je lui ai parlé un petit peu, elle gardait les yeux fermés et pressait ma main de temps en temps en poussant de petits soupirs. Elle sentait la pommade au calendula, je lui en apportais quand je venais lui rendre visite à la maison de retraite, et je lui en mettais sur la peau, j'étais contente que les infirmières pensent à lui en mettre sur les mains.

Avant de reprendre le volant, maman et moi avons fumé ensemble une cigarette sur le parking, et repris la route en silence, ce n'était pas une route très gaie.

Vers 20h, nous avons pris un petit verre de vendanges tardives chez un de mes oncles, qui a une cave excellente. Il est mort aussi maintenant, très jeune, d'un arrêt cardiaque, mais je le vois toujours en train de passer la tondeuse en slip dans son jardin mitoyen, gaulé comme un astre. Je crois que toutes les femmes de cette famille ont un jour soupiré devant mon tonton Jean Michel.

Mon grand-père maternel a fait tout à coup irruption par le jardin, il était tout essoufflé, il a mis un moment à retrouver l'usage de la parole, et il a fini par me dire “Ton père a appelé, mamie's gestorva”. J'ai soudain éclaté en sanglots parce que j'ai réalisé que ça y était, que plus jamais je ne reverrai ma grand-mère, et je me suis dis que je me souviendrai de cette phrase toute ma vie.

Il y a eu un grand silence, on n'entendait plus que les “pchuuuuu pchuuuu” de Papi Vador. Lui aussi il est mort, très affaibli part une infection pulmonaire. De lui je me souviens de la jolie voix, quand il chantait, de son accent, de son blaireau à raser, j'ai longtemps porté le classique de Gautier parce que ce parfum était celui du savon d'Yvan. Je mets toujours son chaper, sa casquette bleu roi quand il m'arrive quelque chose d'important, pour me porter chance.

Berthe, mon autre grand mère, est retournée dans la grande maison pour chercher du gâteau. C'est comme ça, quand quelqu'un meurt il faut manger. On a très bien mangé à l'enterrement de Berthe, mais je n'y étais pas. Mes cousins m'ont raconté, il y avait des tonnes de frites. Berthe aimait les frites. La nuit où elle est morte, elle a demandé des frites, mais elle n'a reçu que des petits beurres, faut pas déconner. Elle a mangé tout le paquet, elle a du faire un petit rototo, et elle aussi s'est endormie. Elle a prit des forces pour le voyage. Elle était drôle, rude, paysanne, elle a eut trop de petits enfants pour tous les aimer pareil, mais chacun d'entre nous avait son plat attitré, son biscuit décoré pour son anniversaire, ses gourmandises dans le Stuva. Une vraie mamie gâteau.

Ensuite mes deux autres tantes sont arrivées avec leurs hommes parce que tout le monde habitait alors le même village, ma cousine a même téléphoné du Portugal, mon oncle a ouvert une autre bouteille, on s'est tous serrés les uns contre les autres sur la terrasse, on a levé nos verres et quelqu'un a dit “Voilà, il y a une nouvelle étoile ce soir” et nous avons tous trinqué à ma grand mère.

C'était merveilleux d'être entourée ainsi dans ce qui aurait pu être le pire moment de ma vie si j'avais appris la nouvelle seule dans mon appartement à Strasbourg.

Les jours suivants se sont déroulés dans une ambiance un peu schizophrène. L'exécution de ses dernières volontés qui nous ont tous surpris, les mots que j'ai dis pendant les funérailles… J’ai lu une rédaction écrite en 5e, où nous devions parler d’une personne importante. J’avais choisi ma petite Simone. Tout ça était poignant. Elle m’a terriblement manqué pendant toutes ces heures où nous lui rendions hommage.

Nous avons été obligés, mon père et moi, de transporter les cendres de Simone dans leur urne en voiture, depuis l’Alsace où elle était décédée, jusqu’en Picardie, où elle souhaitait être mise en bière dans le caveau où se trouvait déjà mon grand-père.

Quand mon père est venu me chercher, j’ai noté que l’urne était posée sur le siège arrière de la voiture. J’ai dû hausser les sourcils, parce qu’il m’a répondu “C’est ma mère, quand même, je ne vais pas la mettre dans le coffre”. J'ai pouffé, c'est tellement lui.

Pendant tout le trajet, il s’exclamait souvent, comme au temps d’avant “Ca va maman, pas trop d’air ?” “On va bientôt s’arrêter pour faire pipi.” “Ha, on approche de Compiègne, tu te souviens quand on allait chercher des champignons avec papa ?”. Je ne disais rien, je l’écoutais faire son deuil. Il était presque serein. Le matin de la mise en bière mon père a pleuré devant la tombe de ses parents, puis l'après midi, il m'a réveillée de ma sieste, il m'a mise sur un vieux vélo et nous sommes partis sur les routes caillouteuses entre les champs de betterave pour aller regarder les trains passer. Encore un truc qu’il faisait avec sa mère, quand il était enfant dans l’Oise. Il était heureux d'être là avec moi, vivant.

J’ai compris que ce petit bout de femme maladif, abimée par les années et par la vie, était en réalité un pilier de notre famille, et qu’elle venait de disparaître, en nous laissant tous orphelins, et qu’on allait devoir grandir sans sa douceur et sans sa résilience.

Je me suis donc raccrochée au fait que j'aurais pu être l'héroïne temporaire de la série, que Nate ou David allaient venir vers moi pour me réconforter, que j'allais évoquer ma grand mère avec Ruth dans sa cuisine, ou croiser Claire et son appareil photo dans le salon mortuaire... bref, que ça n'était pas tout à fait réel, etc... Et très très étrangement ça m'a beaucoup aidée, je suis rentrée de ses funérailles très en paix. De même, pendant ces jours de deuil mes parents, mon frère et moi avons beaucoup parlé de la mort. C'était enrichissant, loin de tout tabou, assez vif aussi, certaines opinions ont choqué, mais au moins, le jour venu, nous pourrons dire “nous savons ce qu'il/elle veut.”

Sa présence physique me manque évidemment mais quelque part, je suis heureuse pour elle, qu'elle soit partie sans souffrir, comme elle le méritait, et qu'elle ait peut être retrouvé mon grand père quelque part. Je me dis que je suis chanceuse d'avoir profité d'elle aussi longtemps et aussi pleinement. Je n'ai plus de peine. Je la vois vivante, dans mes souvenirs, sur des photos, au détour d'un geste ou d'un sourire de papa, et de plus en plus dans mes propres traits. J'ai ses yeux, son prénom, sa morphologie, ses pommettes et même son implantation de cheveux.

Je sais comment je vais vieillir, elle m'a dégagé le chemin, je n'ai pas tellement peur.

J'espère juste qu'il sera long.

 
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from MécanoCycliste

Petites roues

“Roule Petit Vélo”, ce sera le nom de ma microentreprise (quand mon dossier sera validé 😅). C'était mon dernier pseudo sur Twitter, quand je faisais mes trajets vélobustaf en vélo pliant. Avec un Strida pour commencer, puis des Brompton. Pour une première entreprise de mécanique vélo, cela m'a paru adapté. Du clin d’œil au passé au petit vélo qui passe partout et rend bien des services.

Maintenant, je me déplace surtout en VAE compact (sans dépasser les 20''). Mon vieux Brompton a encore droit à quelques sorties et je reste attaché au vélo pliant. Idéal pour les transports, et pour le garder près de soi au restaurant ou au café.

Cette semaine le sujet sera donc le vélo pliant, sans plus vraiment suivre l'actualité cycles (cela devient énergivore) mais en faisant un synthèse de ce que j'ai vu passer ces derniers temps.

A partir d'articles des médias Weelz!, Transition Vélo, 200 Magazine et Cleanrider ainsi que de ressources trouvées sur les Internets.

Pour commencer, une vue d'ensemble par Weelz! : Le vélo pliant : l’arme secrète pour des trajets multimodaux sans prise de tête > “Entre Belleville qui plie son vélo pliant cargo, Dahon son triporteur, l’iconique Brompton qui se met au gravel, les longtail pliants, les électriques, les mécaniques, les petites, moyennes ou grandes roues… la gamme devient entière, voire démesurée.”

Vélos pliants Bastille et Belleville

Chez Brompton, les évolutions continuent avec le passage à 12 vitesses du C Line et la nouvelle ère initiée avec le G Line.

  • Le Brompton C Line mécanique a finalement droit aux 12 vitesses > “Afin de proposer 12 vitesses sur ses vélos, Brompton couple un petit dérailleur 4 vitesses à un moyeu à 3 vitesses intégrées de chez Sturmey-Archer. La faculté de pliage du vélo est préservée et son poids ne prend qu’une soixantaine de grammes sur la balance dans cette configuration.” Voir aussi la vidéo Brompton Explore 12 Vitesses avec un comparatif des développements selon les modèles (à 2m40).

  • Le G Line, le “couteau bristish”, a été testé sur 400 km par 200 Magazine. À lire dans le numéro 43 > “Roues de 20 pouces, pneus gravel, freins à disque… Le nouveau G Line serait « le vélo le plus polyvalent au monde », dit Brompton. La marque symbolise Londres, autant que Big Ben ou un bus à l'impériale : nous avons embarqué notre G-Line jusqu'aux rives de la Tamise, sans le ménager. Verdict : il sait presque tout faire, sur tous les terrains.” Voir aussi L'ingénierie Brompton sur le site officiel.

Brompton propose le G Line en musculaire et électrique. Eovolt et Ahooga, deux marques “tout électrique” font elles le choix de passer des vélos pliants en musculaire (ou acoustique ou mécanique ou normal ou …).

  • Eovolt lance son vélo pliant Afternoon Pro en version musculaire > [Il] conserve les innovations de son grand frère à moteur. On pense notamment aux charnières autobloquantes, le système d’aimant pour garder le vélo en position fermée ou encore la petite béquille double. [...] L’un des points différenciant du vélo est sa transmission par courroie, rare sur le marché des vélos pliants, associée à un moyeu à vitesses intégrées Shimano Nexus 7.”

  • A-Max : Ahooga décline son vélo pliant en version musculaire > “[Avec] un esprit plus urbain que son homologue britannique [et] une fiche technique identique à celle de la version électrique, il s’appuie sur une paire de roues 20 pouces en pneus Schwalbe Big Apple de 2″ de large. [...] Côté transmission, [il] conserve un moyeu à vitesses intégrées Shimano Nexus 7 et une chaîne. [...] Le freinage est aussi confié à Shimano, avec une paire de freins à disque hydrauliques.”

D'autres marques récentes ou anciennes proposent des pliants. Ces derniers temps, j'ai vu passer un tout nouveau et tout français, un artisanal haut de gamme et une étrangeté venue d'Italie :

Pour finir, rien ne vaut les retours terrain. Pour voir un Brompton G Line en milieu naturel, suivez gismork sur Mastodon (qui apparemment livre des pâtisseries sur demande).

#Velo #VeilleVelo #VeloPliant #PetitVelo

 
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from Niavy se (dé)livre

Les 12 coups du Redmi, épisode V : Christian, contre-attaque

Bien, maintenant que vous avez pris en main l'utilisation du clavier HeliBoard, on va le pimper, comme le navigateur !

1/ D'abord, vous pouvez y ajouter des langues.

  • Accédez aux paramètres de HeliBoard : appui long sur la virgule en bas à gauche [,] ou appui court sur la flèche (>) dans la barre supérieure ⚙️.
  • Cliquez sur “Langues et dispositions”.
  • Dé-cochez “Utilisez les langues du système”.
  • Cliquez sur “Français”.
  • Changez la disposition (AZERTY, QWERTY ou autres) si nécessaire.
  • Cliquez sur “Saisie multilingue ➕”, sélectionnez la langue souhaitée.

2/ Ensuite, vous pouvez aussi ajouter des dictionnaires optionnels (pour les emoji par exemple).

  • Cliquez sur “Dictionnaires ➕”.
  • Cliquez sur un des liens présentés.
  • Cliquez sur 📥 dans la page affichée, enregistrez le fichier.
  • Revenez sur le clavier, cliquez à nouveau sur “Dictionnaires ➕”.
  • Cliquez sur “Ajouter”.
  • Allez chercher le fichier .dict dans vos téléchargements, chargez le fichier.

3/ Si vous souhaitez utiliser le “swipe” (glisser le doigt pour saisir plutôt que de taper), vous devrez charger une “bibliothèque” externe supplémentaire, qui n'est en revanche pas open-source.

  1. Cliquez sur “Paramètres avancés”
  2. Tout en bas, cliquez sur “Charger la bibliothèque de saisie gestuelle”
  3. Notez la version que le pop-up vous indique, cliquez sur “Annuler”
  4. Téléchargez depuis un navigateur la version appropriée sur cette page GitHub
  5. Retournez au 1., 2., puis cliquez sur “Charger bibliothèque”, chargez le fichier précédemment téléchargé.

Conseils supplémentaires et recommandations :

Dans les “Préférences”, Activez la “Touche d'accès aux emojis”.

Toujours dans les “Préférences”, configurez la “Correction du texte” comme vous le voulez.

Dans les “Paramètres avancés”, configurez le “Balayage horizontal de la barre d'espace” et le “Balayage vertical de la barre d'espace” sur “Déplacer le curseur”. Cela vous permettra de... déplacer finement le curseur plutôt que de cliquer sans précision avec de grRRos doigts ^^.

Dans le menu “Barre d'outils”, cliquez sur “Épingler les touches de la barre d'outils lors d'un appui-long”. Vous allez comprendre plus bas pourquoi.

4/ Si vous souhaitez ajouter la saisie vocale, je vous recommande très fortement Futo Voice Input disponible en téléchargement direct ici.

Une fois installé, téléchargez le modèle français et les modèles que vous souhaitez (Anglais par exemple). Dans les paramètres Android (section “Langues et saisie”), activez Futo Voice Input et désactivez la saisie vocale Google.

Pour accéder directement à la saisie vocale depuis votre clavier HeliBoard : * Lorsque le clavier apparaît à l'écran, cliquez sur (>) dans la barre d'outils. * Faites un... appui-long sur 🎙️ * La saisie vocale est maintenant directement disponible et toujours visible dans la barre supérieure du clavier, dans le coin supérieur droit !

Voilà, votre clavier est pleinement fonctionnel.

Il y a une autre configuration possible, toujours en open source : vous pouvez aussi combiner Futo Keyboard, disponible ici avec Futo Voice Input. À vous de voir ce qui vous convient le mieux, ce que vous préférez ! Vous pouvez aussi utiliser Fossify Keyboard (lien F-Droid), mais ce dernier est plus limité en paramétrage, il n'est notamment pas compatible avec une saisie vocale autre que Google.

Allez, sur ce, au prochain post, on rentre dans le dur : maintenant qu'on sait que l'open source existe, que c'est relativement facile à installer puis utiliser, on va chercher ce qu'on peut remplacer dans les applis du smartphone par de l'open source !

Vous souhaitez commenter ce post ? Rendez-vous sur Mastodon et mentionnez mon compte @niavy@masto.bike :)

#Clavier #TutoAndroid

 
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from LK blogue…

Brève de comptoir ou le point de vue photographique saisi à ras le comptoir du bar de la cuisine.

Expérimentation photographique dans le sens d'une lo-fi photographie. Cette dernière est une déclinaison de la low-fidelity (basse fidélité), expression apparue à la fin des années 19801 aux États-Unis pour désigner certains groupes ou musiciens underground adoptant des méthodes d'enregistrement primitives pour produire un son « sale », volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires.

Ainsi donc, il s'agit de ma part d'une production photographique volontairement «sale», réalisée avec des appareils photographiques anciens ou des appareils plus récents recourant à des objectifs anciens.

Dans le cas présent, il s'agit d'une photo prise avec mon Canon PowerShot G10 (sorti en 2008).

Tags : #AuCafé #photographie #lofi #canon #powershot #g10

 
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from irisdessine

Cet article peut être considéré comme une “suite” de l'article précédent qui parle “d'apprendre”.

Encore un article où je vais dire du mal des IA. À vrai dire, je n'en ai pas fait jusqu'ici, mais celles et ceux qui me connaissent un peu savent à quel point que j'aime pas ça.

Pour plein de raisons que je ne vais pas détailler ici, parce que c'est pas l'objet de cet article, je vais surtout m'attarder sur une des raisons principales : l'IA te fait perdre la mémoire (et ta capacité de réflexion).

Déjà, partons sur un postulat : tu as déjà fait de la revue de code ? Tu sais lire les lignes de code et les comprendre. Sauf que, malgré cette connaissance, tu ne sauras pas vraiment dire si la ligne ou le bloc de code que tu as lu fonctionne réellement. Que si jamais il y a un edge case que tu n'imagines pas, ce n'est peut-être pas un cas géré par le bout de code que tu viens de lire. C'est en exécutant le code et/ou en lisant les tests (qui doivent passer au vert, cela va sans dire) que tu verras si ça fonctionne ou pas. Pour moi, c'est pareil que de laisser faire une IA. Elle te complète ta ligne, parce que dans les milliers de lignes de code qu'elle a ingurgité, il y a souvent cette suite de caractères qui semble être ce que tu recherches. Oui mais entre “sembler être ce dont tu as besoin”, et “être ce dont tu as besoin”, il y a un monde. Et si la ligne que tu es en train de lire (mais que tu n'as pas écrite) te semble bonne au premier abord, elle peut renfermer une énorme bêtise.

Au tout début de ma vie de bébé dev', j'avais copilot qui était installé sur mon VSCode. Et c'était sympa que ça te finisse ta ligne. Jusqu'à ce que je réalise très rapidement (heureusement), que c'était pas me rendre service que de laisser faire une IA. Apprendre, ça demande un effort. Et l'effort n'était plus là et j'oubliais les choses les plus basiques que pourtant je prenais le temps à expliquer à mes camarades qui galéraient un peu, en fin de journée.

La mémoire est un muscle !

Ces phrases chocs sont peut-être simplistes (d'ailleurs, c'est plutôt le cerveau, le muscle), mais elles renferment des vérités dont on a tendance à oublier la saveur et sa réalité.

Oui, bien sûr que c'est long d'écrire un programme informatique. Tout comme c'est long de faire un film, composer une musique, dessiner une illustration, rédiger un CV, etc. Oui, ça prend du temps, mais c'est aussi ce qui en fait une satisfaction une fois le résultat devant tes yeux.

Quand on est bon dans un métier, même artistique, même ultra pointu ce n'est pas le talent qui fait tout, mille artistes l'ont déjà répétés, mais on va le redire : c'est le travail. Et le travail, c'est l'effort, la répétition, la pratique, les erreurs corrigées une fois, deux fois, cent fois.

Je ne suis pas là pour faire l'apologie du “travail”, ni de maximes idiotes du type “quand on veut, on peut”, je pense juste qu'il faut savoir suer un peu pour accomplir quelque chose qui nous satisfait. Dans le sens : apporter de la dopamine dans le cerveau.

Prenons la métaphore du sport. Je suis très sportive mais bear with me (ours avec moi) un instant : Tu veux faire du sport. Pas de quoi devenir pro, juste de quoi te muscler raisonnablement et gagner en souplesse. Tu sais déjà que sans effort, tu n'arriveras pas au résultat escompté. Et puis, tu constates aussi très rapidement que sans régularité, tu n'arriveras à rien. Si tu fais du sport pendant 3 mois, puis que tu arrêtes, ta souplesse et tes muscles durement gagnés vont disparaître. C'est LE truc avec le corps humain (physique ET mental) : c'est pas acquis pour toujours ! L'effort doit être constant. Dans notre enfance, on a pris quelques années à apprendre à lire, écrire et parler notre langue maternelle. On continue à la maîtriser parce que tous les jours, on continue à la lire, l'écrire et la parler.

La preuve par l'exemple (ou le Retour d'Expérience)

Plein d'exemples de ma vie me soulignent à quel point c'est facile de relâcher les efforts et de perdre le peu qu'on a gagné :

  • J'apprends le japonais essentiellement sur des applis, du coup, je sais lire le japonais (à mon niveau), mais je suis de moins en moins capable d'écrire les kanas et les kanji. Parce que je ne pratique pas ! => J'ai donc décidé de me remettre à l'écriture avec cahier et crayon pour repratique mes alphabets japonais.

  • Je reste nouvelle dans mon métier de dev', et si je ne continue pas mes exercices de mémorisation de certaines notions que j'utilise assez souvent pour devoir m'en souvenir, mais pas assez pour m'en souvenir grâce à la pratique, j'oublie, je me trouve même parfois moins performante à cause de ça. => C'est pas encore régulier, mais j'ai des flashcards où je note chaque nouvelle notion que j'apprends et je les révise chaque matin avant le taf (avec mochi.cards)

  • Je pratiquais le yoga très régulièrement jusqu'à un souci à l'épaule qui a dû m'obliger à ralentir sérieusement ma pratique (c'est-à-dire ne quasi plus jamais en faire), et ma souplesse disparaît peu à peu à cause de ce ralentissement. => Là, il y a une partie médicale en cours de résolution (I hope), mais je reprends très en douceur le yoga pour resolliciter en douceur mes muscles.

  • Depuis plusieurs années, Google a été mon extension de mémoire sans aucun effort. C'est-à-dire qu'à l'instant où je cherchais un nom d'acteur ou d'actrice, je switchais automatiquement sur mon téléphone pour aller chercher son nom. Je ne laissais pas le temps à mon cerveau de prendre la peine de fouiller ma mémoire, Google le faisait très bien pour moi. Sauf que, là encore, j'ai réalisé que ma mémoire, pourtant testée comme excellente (!) me faisait de plus en plus défaut pour des détails que je connaissais pourtant avant par cœur. => Maintenant, je fais l'effort de réfléchir un moment avant d'aller sur le net. La bonne nouvelle, c'est que jusque là, je n'ai pas eu besoin d'aller sur le net pour trouver la réponse que je cherchais. Ma mémoire m'a suffit.

  • Si je passe plusieurs mois sans dessiner, je dois ré-apprendre les bases, la perte de pratique me fait perdre ma carte mentale de dessins. => Je tente de faire un petit croquis, un bout d'histoire, quelques soirs par semaine, lié à ma BD sur laquelle je suis depuis quelques années déjà.

  • J'ai passé plusieurs années sans écrire la moindre histoire (j'en écrivais souvent, dans ma vie d'avant), et j'ai réalisé, en reprenant, que c'est plus compliqué de réussir à trouver mes mots pour exprimer correctement les idées que je veux faire passer. => Là aussi, l'écriture de ma BD (et d'articles aussi, d'ailleurs) me refont pratiquer l'écriture.

Tous ces exemples aussi divers que quotidiens me rappellent à quel point c'est super important d'entretenir sa mémoire au même titre que les muscles qui composent notre corps.

Sans compter le fait que la vieillesse est un facteur (naturel, lui) de diminution de la mémoire, et que – toutes les études le disent –, faire travailler la mémoire fait reculer les problèmes/maladies/dégénérescences liées à la mémoire, justement.

Et donc ? On apprend !

Donc, IA ou pas IA, Internet ou non, la pratique de la mémoire est hyper importante au quotidien, afin de ne pas perdre ce qui fait de nous des êtres humains : notre histoire (et donc, la mémoire, par voie de conséquence).

Ne perdons pas notre humanité, et reprenons le contrôle de nos cerveaux ! Réapprenez le goût de l'effort pour arriver à un résultat qui fait du bien au cerveau ! Prenez le temps de réaliser une recette de gâteau pour avoir la récompense de le déguster à la fin. Oui, c'est une métaphore, mais pas que : l'effort fourni dans la réalisation de la recette est récompensé par l'énergie récupérée dans l'ingestion du gâteau qui en résulte. Entraînez votre mémoire ! Apprenez de nouvelles choses ! Pratiquez ce qu'il vous fait envie de pratiquer et continuez encore et encore !

 
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from cedval

Cela faisait longtemps que je cherchais à écrire sous une forme plus longue que sur les réseaux sociaux.

C'était une évidence que cela devait passer par un blog mais j'avais du mal à me lancer.

Quelle plateforme choisir ? Et si j'auto hébergerais moi même ce blog ? Avec quelle technologie ? Quoi écrire et sur quels sujets ?

Trop de questions techniques que je n'arrêtais pas de me poser : travers de mon profil de software engineer qui cherchait les défis j'imagine 😅

A force de réflexion, le constat était que j'avais besoin de simplicité.

Et c'est en découvrant ZACLYS sur Mastodon (@zaclys@mastodon.zaclys.com) et l'ensemble de leurs services qu'une solution intéressante s'est présentée !

J'avais pris un abonnement chez eux depuis un moment mais le seul service que j'utilisais était Flux pour remplacer Feedly.

J'avais vu qu'ils avaient aussi un service de blog propulsé par WriteFreely : BlogZ.

WriteFreely chez Zaclys

Et c'est exactement ce que je recherchais !

Activation en 5 minutes depuis mon compte. ✅Interface épurée. ✅Format Markdown pour l'écriture avec support du HTML si besoin. ✅Système de brouillon/draft avec sauvegarde automatique. Publication du draft en 1 clic pour pouvoir le partager.

Et aussi une page Wiki suffisamment claire et concise pour commencer à appréhender l'outil sans stress !

En résumé, plus d'excuses pour ne pas se lancer !

Ne restait plus qu'à trouver les sujets et commencer à écrire.

Et cela tombait bien, je venais de rentrer du Festival International du Voyage à vélo qui avait lieu au Mans, mon premier sujet était trouvé.

Cela a donné lieu à mon premier article 🎉!

Prise en main

Ce qui m'a pris le plus de temps pour me lancer sur ce blog c'est de choisir le nom 😅.

Parmi les options disponibles sur la page de personnalisation (bouton Customize), je n'ai pas changé grand chose.

J'ai mis une signature qui apparaitra à la fin de chaque post et renseigné le lien vers mon compte Mastodon.

Cela permet, en ajoutant le lien de mon blog à mon profil Mastodon, qu'il soit affiché en vert pour indiquer qu'il m'appartient :

Capture du lien vérifié sur mon profil Mastodon

Petites astuces

Une fois les premiers articles écrits, j'ai pris le temps de lire la documentation de WriteFreely.

Voici les quelques fonctionnalités que j'ai trouvé intéressante.

Afficher uniquement un extrait

Par défaut, la page d'accueil de votre blog va afficher la liste de tout vos articles en entier. Il est possible de changer ça en utilisant la balise suivante dans chacun de vos articles, à l'endroit où vous désirer faire la coupure (doc) :

<!--more-->

En image : Aperçu de l'utilisation de la balise more sur la page d'accueil

Cela peut rendre la page d'accueil plus lisible.

Support du Fediverse

WriteFreely supporte le protocole ActivityPub, un nouveau post sera donc communiqué sur le Fediverse. Cela signifie qu'un utilisateur du Fediverse (par exemple sur Mastodon ou Plemora) peut suivre votre blog comme si il suivait n'importe quel autre compte.

Pour exemple, l'identifiant du compte associé à mon blog est @cedval@blogz.zaclys.com. N'hésitez pas à me suivre 😉.

Hashtags

Il est possible de mettre des hashtags dans votre post (doc). Ils seront envoyés sur le Fediverse et pourront apparaitre dans la recherche, pratique !

Vous pouvez les mettre à n'importe quel endroit de votre texte. J'ai tendance à les regrouper à la fin du post, jetez un œil à la fin 👇.

Mentions

Vous pouvez mentionner un utilisateur du Fediverse en utilisant l'ID d'instance que vous trouverez sur son profil.

C'est ce que j'ai fait plus haut en mentionnant le compte Mastodon de Zaclys : @zaclys@mastodon.zaclys.com

Première fois que je teste on verra si cela fonctionne 😁

Support du HTML

En plus du Markdown, un support limité du HTML est disponible (doc). Pratique pour pouvoir intégrer des informations d'autre site.

Je l'ai utilisé dans mon article précédent pour afficher les informations de la trace depuis le site Komoot. Voici un exemple de code d'intégration que le site proposait et que j'ai pu intégrer :

<a href="https://www.komoot.com/fr-fr/tour/2068853498?share_token=aTHzFR12Uoeo8OdiF6tSSmxlfJadEjBwvBrrAtnuqH2admYhcI&ref=profile" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer"><img src="https://www.komoot.com/fr-fr/tour/2068853498/embed?share_token=aTHzFR12Uoeo8OdiF6tSSmxlfJadEjBwvBrrAtnuqH2admYhcI&image=1&hm=true&profile=1&width=640&height=700" width="640" height="700"/></a>

Je mettrais à jour ce post si je trouve d'autres fonctionnalités intéressantes qui ne sont pas forcément évidente au premier abord.

A suivre !

Voilà, j'espère que cela vous aura donné envie de vous lancer dans l'écriture d'un blog 🚀.

Bonne écriture !

#WriteFreely #Zaclys #Blog

 
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from MécanoCycliste

Association

Pour cette semaine, c'est la dernière newsletter de Vélocampus – une des associations vélo nantaise – qui m'a inspiré. L'occasion de parler vélonomie, animation et collectif. En complétant avec des articles sur les changements de pratique issus de médias non spécialisés.

A partir des informations publiées par les associations Vélocampus, Place au Vélo et Le Dérailleur, des articles des médias Reporterre et Sud Ouest ainsi que diverses ressources trouvées sur les Internets.

Vélonomie

Depuis ma reconversion, je suis mécano bénévole dans plusieurs associations qui, chacune à sa façon, participent à la promotion du vélo et à la vélonomie, l'apprentissage de la mécanique pour être autonome avec son vélo.

  • Vélocampus près de Petit Port > mon atelier préféré, leur dernière Newsletter de Mars est très complète

  • Place au Vélo place Viarme > propose le Brico-vélo, le premier atelier auquel j'ai participé

  • Le Dérailleur quartier Doulon > organise des ateliers en plein air, animés par les habitant·es et ouvert à tous et toutes, à découvrir sur leur nouveau site

A petite ou grande échelle, ces associations proposent différents types d'activités et organisent parfois des évènements. Avec prochainement à Nantes :

  • Méca & Couture le 15 mars à la maison de quartier de la Bottière > une journée d'ateliers autour du vélo par Le Dérailleur

  • Le Festival DeuxMains le 4 et 5 avril au Solilab > la grande fête du réemploi solidaire avec un Giga Pole Vélo géré par le collectif la CLAVette du Pays Nantais

Je n'ai cité que 3 associations à l'échelle nantaise, il y en a beaucoup d'autres et pour tous les goûts. Elles font aussi partie de réseaux locaux et nationaux.

Au quotidien

Au delà de sa promotion par les associations militantes, le vélo est vécu au quotidien. Pas uniquement dans les grandes villes. Pas seulement pour les loisirs. Trois exemples et retours d'expérience par les médias Reporterre et Sud-Ouest. Des réelles difficultés à la liberté retrouvée.

  • Ces courageux ruraux qui bravent les routes à vélo > avec les retours de membres d'associations et de collectifs en milieu rural où “sorti du bourg, on se retrouve quasi systématiquement sur une départementale [...] sans aucun aménagement cyclable” mais comme le dit Chloé Charrat de la FUB “face à la mal-mobilité [...] et le manque de transports en commun, la débrouille s’organise”.

  • Loin des grandes villes, ces familles qui se passent de voiture > Plusieurs témoignages de familles qui ont fait le choix de se déplacer sans voitures, avec les avantages, les difficultés et les efforts que ça demande : « Tous les espaces où on regrignote de la liberté par rapport au système font un bien fou. On continue à avoir une vie normale, sans être dépendants de Total ni de Vinci : pour moi, c’est la liberté. » Mais aussi « Ça reste difficile à mettre en œuvre, il faut sans cesse anticiper et planifier. Le plus souvent, le déplacement va aussi être plus long à vélo, et ça empiète sur le temps de vie de famille et de repos. »

  • « Image sympa », « vrai plaisir » : à Bordeaux, ces artisans préfèrent le vélo-cargo à la camionnette > les propos de ces artisan·es passés au vélo sont sans équivoque « je me détends à vélo et gagne du temps pour moi », « le vélo est un moyen de réconcilier artisan et client », « [pour] rien au monde, je ne remonterais dans un camion » à l'opposé des commentaires, un florilège des arguments aigris habituels.

A plusieurs

En bonus, la chronique de la Desertus Bacchus par Cedval (qui a lui aussi lancé un blog vélo via Zaclys) > “De bonnes bières, de belles rencontres et plein de discussions passionnantes”

A qui est ce Brompton G-Line ?

Voir également son retour sur l'utilisation de WriteFreely > Écrire en toute simplicité avec WriteFreely.

#Velo #VeilleVelo #Velonomie #PartoutEnFrance

 
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from UneVoix

J'ai voté pour plus de transports en commun, abordables, fréquents. ____

Je n'ai pas voté pour reculer l'âge de la retraite.

 
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from Il n'y aura pas de f(r)iction.

Le petit monstre d’égoïsme, le petit monstre de soulagement.

C’est un joli tableau de vacances de Noël. Nous sommes au restaurant, ma mère garde mon neveu pour la journée, et tous deux déjeunent avec moi avant de me déposer au train qui me ramènera à la maison.

Le petit termine son assiette, puis demande ses crayons de couleurs, nous discutons, c’est doux. La serveuse vient débarrasser et savoir si nous voulons autre chose, elle se tourne vers moi pour le choix du dessert du petit, avec ou sans beurre salé, je lui réponds en souriant qu’il sait très bien commander tout seul, ce qu’il fait, il voudrait encore une crêpe au chocolat, et un verre de jus de pomme.

“Et qu’est ce qu’on dit ?” Ajoute automatiquement sa tante. “S’il vous plaît, et merci madame.” “Vous avez de la chance d’avoir un petit garçon aussi bien élevé.”

Je m'apprête à rectifier, et puis non, la serveuse a déjà tourné les talons. Et j’ai bien fais, car ma mère me regarde un peu mouillé, un peu bizarrement. Je me rends compte que la scène à laquelle elle vient d’assister la remue profondément.

C’est en effet ce qu’elle verra de plus proche de ma part, en terme de maternité.

A 18 ans ma mère m'a mise dehors. Symboliquement, en devenant une femme. Elle a grandit avant moi, c'est dans l'ordre des choses, pour épouser un autre homme que mon père.

Pas une seule fois je ne lui ai reproché. Je comprenais déjà que pour se réaliser, elle devait laisser ses enfants. La rupture était symbolique et pourtant très claire. Le choix a été déchirant.

Qu'est ce que j'ai fais ensuite ? J'ai pleuré, énormément. Elle m'a manqué comme jamais. Et j'ai fais face. J'ai commencé à devenir ce petit soldat. J'ai cherché quelqu'un d'autre pour me protéger et pour me remettre du coton autour et je me suis bâti une nouvelle maison, qui ressemblait à celle de mon enfance, où le monde extérieur ne pouvait pas m'atteindre.

Et puis j'ai eu 25 ans et le monde extérieur est revenu. Elle m'a de nouveau jetée dehors. Cette fois ci, j'étais responsable, j'ai voulu l'aider à sortir de la dépression de second divorce en lui faisant rencontrer des gens parce que j'avais l'impression de partager le poids de l'échec de son mariage, j'étais son témoin, j'ai signé à la mairie, j'étais d'accord, je lui ai donné sa main !

Quelle fille de 25 ans s'occupe davantage de la vie de sa mère que de la sienne ? Quelle fille de 25 ans prend en charge les problèmes de solitude de sa mère avant de s'occuper de sa propre solitude ? Une fille de 25 ans qui n'a plus personne d'autre que sa mère à qui s'accrocher. Qui n'a que sa mère à appeler quand son mec la vire de chez elle. Pas une seule amie aux alentours. Juste sa mère. Et voilà qu'elle s'en va à nouveau.

Qu'est ce que j'ai fais ensuite ? J'ai pleuré énormément. Elle m'a manqué comme jamais.

J'ai détesté chaque photo de sa nouvelle famille recomposée et j'ai détesté éprouver ça, parce que je savais qu'elle heureuse, épanouie, et que moi, j'étais assez mature pour ne pas lui montrer ma frustration et mon chagrin, parce que je n'ai jamais voulu lui faire de peine, ou embêter son bonheur avec mes sentiments. Et j'ai fait face. J'ai continué à être ce petit soldat. J'ai aussi commencé à comprendre que la maison que j'avais construite n'était pas suffisante pour me protéger et que j'allais devoir affronter le monde extérieur sans lui et sans elle.

Alors je me suis installée toute seule, et c'était merveilleux, et ça l'est toujours.

Pourquoi ? Il n'y a pas de coïncidence. Elle n'était plus là, à chaque instant, comme un foutu cordon ombilical. J'étais libérée. Avec le recul elle m'a fait énormément de bien en partant. Je ne pouvais pas vivre ma vie normalement à l'ombre de la sienne. J'ai commencé, déjà, à ne lui faire entrevoir que des morceaux. Je ne lui ai pas dis la moitié de mes peines et de mes bonheurs ces années-là.

Et puis j'ai eu 32 ans, et j'ai rencontré un garçon. On s'est épousés. Encore un acte symbolique, au début, je ne voulais pas de ma famille au mariage.

C'était censé être un truc fou juste pour nous deux. C'est resté quelque chose de relativement personnel, mais quand je regarde les photos aujourd'hui, je nous trouve tous ridicules. C'était une belle journée, pleine de soleil et de sourires, mais il y a tellement de gens en trop sur les photos. Vous êtes tous là, ma famille. Vous m'honorez d'être venus, mais vous me pompez l'air. Vous souriez trop fort, vous parlez trop fort, vos vêtements sont trop colorés, vous me regardez trop.

Comment est ce que quelque chose d'aussi fusionnel, d'aussi fugace et d'aussi intime que l'amour que nous nous portions alors pouvait être partagé avec tant de gens. Quelque chose clochait. C'est ce que j'ai éprouvé tout au long de cette étrange et inoubliable journée de mariage.

J'ai donné ma main à quelqu'un d'autre que ma mère par les moyens qu'elle m'a enseignés, en la quittant pour un autre homme.

Alors, voilà, je n'ai jamais voulu être mère pour ne jamais me prendre en pleine face le petit monstre d'égoïsme que je suis obligée d'être avec elle.

Je ne veux pas être mère parce que je crois que le soulagement que j'éprouve, lorsque j'effleure ce continent étranger qu'est la maternité, à ne jamais devoir le visiter, est proportionnel à la culpabilité qui me tient quand je lis les histoires de mes sœurs en lutte pour offrir à leurs enfants quelque chose de bon.

Je n'ai pas été un bon petit soldat, j'ai raté ma mission, c'est trop tard.

Maintenant j'ai 45 ans et je ne serai qu'une tante, qu'une adulte référente pour les enfants des autres, que j'ai un immense plaisir à fréquenter, car je suis dénuée de responsabilités envers eux, et surtout, surtout, ielles ne m'appartiennent pas et je ne serai jamais obligée de les perdre.

Mais toi, tu es devenue mère grâce ou à cause de moi. Finalement aucune de nous deux n'a eu le choix. Je n'ai pas le choix de t'aimer. Tu es ma mère. C'est viscéral. Je suis obligée. Je t'aimerais toujours. Mais ça ne veut pas dire que je dois te le prouver.

C'est comme ça. Tu l'acceptes, ou tu pleures.

Ou alors tu es un bon petit soldat, et tu es fière de ta fille que tu as si bien élevée à être libre.

 
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