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from Impulsion Végé

En voilà une idée pour faire manger des légumes aux enfants ! Ou parce qu'on ne sait pas quoi faire de ses courgettes du frigo ! Ou juste parce que c'est trop bon en fait ! Par ici, on m'en redemande en tout cas. Cette recette que je connaissais en version non vegan, je l'ai trouvé en version vegan sur ce blog de pâtisserie végétale qui est devenu un incontournable pour moi : Gâteau chocolat courgette vegan

Je l'ai un petit peu adapté.

La recette

Ingrédients :

  • 120 g de farine T80
  • 80 g de sucre de canne
  • 4 g de levure chimique
  • Une pincée de sel
  • 200 g de courgette crue épluchée et coupée en morceaux
  • 60 ml de lait d'avoine
  • 60 g de margarine
  • 200 g de chocolat pâtissier

Matériel :

  • Un moule rond de 20 cm de diamètre
  • Un mixeur plongeant
  • Un fouet

Instructions :

  1. Préchauffer le four à 180°C.
  2. Tapisser le fond du moule de papier sulfurisé et/ou huiler.
  3. Mixer les morceaux de courgettes jusqu'à les réduire en purée. Réserver.
  4. Faire fondre le chocolat avec la margarine au bain-marie.
  5. Pendant ce temps, dans un récipient mélanger la farine, le sucre, la levure chimique et le sel.
  6. Verser la purée de courgettes sur le mélange d’ingrédients secs, ajouter le lait puis mélanger jusqu’à l’obtention d’un appareil homogène.
  7. Ajouter le mélange chocolat et margarine fondus. Bien mélanger.
  8. Verser la pâte dans le moule et enfourner pour environ 30 minutes. Vérifier la cuisson : la lame d'un couteau doit ressortir sèche.
  9. Laisser tiédir le gâteau avant de le servir.

Gâteau chocolat courgette

#CakeVégétalien

 
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from donotread

Comptons ensemble

Déjà plus de 18 mois que ce flacon est vide ? Et il s'en est passé des choses, pourtant ! Pas ici, non non, mais des choses sur lesquelles j'aurais pu m'étaler, des choses qui ont bouleversé le pays, les internets, l'ordre établi, l'opinion... Voilà une orientation que cet espace ne prendra probablement pas : celle d'un blog d'actualité !

Un top 5 des événements marquants que vous n'avez pas découverts ici ? Allons-y ! 5 – La dissolution et ses innombrables conséquences ; 4 – La réponse sanglante de Tsahal aux attentats du 7 octobre, et ses innombrables conséquences ; 3 – La réélection de Donald Trump et ses innombrables conséquences ; 2 – Ma prise de conscience que, oui, pour beaucoup, “plutôt hitler que le front populaire”, ça marche encore aujourd'hui ; 1 – Cette toute petite pétition dont tout le monde parle.

Vous remarquerez le choix éditorial dans la hiérarchisation des sujets ? À vrai dire, ce top 5 serait plutôt à regarder comme un compte à rebours, une suite d'événements menant à l'inéluctable. Toujours est-il que j'aurais pu en choisir d'autres, et ce choix vous éclaire sans doute sur ce qui m'anime !

Mais quand même, cette pétition, dans la hiérarchisation... ? Et ma prise de conscience ? C'est du 2 poids 2 mesures, par rapport aux 3 autres, non ?

Hé bien pas pour moi, et je vais vous expliquer pourquoi !

Commençons par la fin : depuis quelque temps, je ne peux m'empêcher de faire le lien entre les arguments fumeux des défenseurs de la loi Duplomb, et ceux qu'on a entendus pendant les longs mois précédents le vote du référendum de 2005. J'avais, à l'époque, tout comme vous je pense, 20 ans de moins. Mais déjà une conscience politique. Peut-être moins rodée, plus hésitante, mais quand même déjà bien ancrée. Je parlais assez peu de ce que je comptais voter, en dehors de mon cercle très proche et familial, au sein duquel le “non” était une évidence. Mais en dehors, ce “non” me semblait ambigu, suspect, je craignais de devoir l'expliquer, me justifier. “Mais non je ne suis pas contre l'euro”, “mais comment ça, refermer les frontières ?”, “la guerre avec l'Allemagne ? Sérieux ?”.

Le souvenir le plus ancien que j'avais gardé de Michel Barnier, il y a 20 ans, et donc bien avant qu'il ne devienne l'un des premiers ministres les plus éphémères de la Ve République, c'était sa manière toute particulière de défendre l'importance de ce traité. Plus il parlait, plus j'étais convaincu. Plus il m'insultait, plus il cherchait à m'invisibiliser, en noyant mon intention de vote contre la “concurrence libre et non faussée” dans la mare immonde des arguments éclatés du fn, et plus ma certitude était déterminée. J'aurais voté non dans tous les cas, mais son mépris m'a permis de l'affirmer, de le revendiquer, de l'expliquer. Surtout après le résultat, soyons honnête !

Maintenant pourquoi établir un lien entre ces deux événements si éloignés, dans le temps, dans leur fond et dans leur forme ?

Pour cela, faisons un petit saut en arrière. Juin 2024, il y a à peine un an et pourtant on a l'impression de ne plus vivre dans le même monde ! Pardon de remuer ce douloureux souvenir, mais le parti à la flemme nationale venait de dépasser les 30% de suffrages aux élections européennes, auxquels on peut ajouter le score de reconquête pour parachever cette ambiance de déprime. À ce stade, je commençais (très sérieusement) à douter de ma certitude totalement affirmée et assurée depuis de nombreuses années (des décennies, n'ayons pas peur des mots !), selon laquelle le rn (ou fn) n'arrivera jamais au pouvoir, parce qu'on n'est pas un pays de racistes, parce qu'on est relativement instruits, parce qu'on a une forte conscience politique, etc etc.

En juin 2024, tout le paysage politique disait le contraire.

Notez l'emploi de l'imparfait, à l'image de cette situation.

En fin de compte, je m'étais trompé : on est bien dans un pays de cons, on a laissé les chaînes d'information continue nous abreuver de faits divers encore plus orientés que ce qu'on reprochait à TF1 dans ses pires moments des années 90/2000, on a laissé s'ouvrir de plus en plus grande la fenêtre d'Overton, on a fini par banaliser, dédiaboliser, normaliser, accepter, le rassemblement national. 30%, et même 35, c'est à dire une personne sur 3. Une personne sur 3 quand je vais faire mes courses, une personne sur 3 parmi mes collègues, une personne sur 3 sur mon lieu de vacances, une personne sur 3 dans la salle de cinéma, sur la plage en été, à la caisse du Super U, pour commenter le dernier épisode de ma série préférée, ...

Pour la première fois depuis la claque de 2002, je pensais que l’extrême droite pouvait arriver au pouvoir en France.

*Notez l'emploi de l'imparfait, à l'image de cette situation.²*

La dissolution est venue parachever cette quasi-certitude. Le moment était idéal pour l'extrême-droite... et idéal pour Macron, pour qu'ils fassent la démonstration de leur incompétence d'ici 2027. Comme si on pouvait leur donner le pouvoir sans qu'ils n'aient le temps, en plus de 2 ans, de changer suffisamment de choses pour s'assurer de le garder ?

La stratégie de Macron me paraissait claire, mais dangereuse. Osée mais pas courageuse, puisque ce n'est pas lui, ni la plupart de ses soutiens, qui seraient la cible d'une politique d’extrême-droite.

C'était donc inévitable, la honte.

Vous avez noté l'emploi de l'imparfait ? et puis... il s'est passé ce que l'on sait, et quelle que soit la situation à ce jour et les incertitudes pour demain, ce moment fait partie de l'Histoire.

Qui aurait pu prédire que le PS retournerait sa veste ? Qui aurait pu prédire que certains anticiperaient déjà l'APRÈS ? Et qui aurait pu croire qu'un an à peine après cette union qui nous a sauvés de l'extrême-droite, on en soit revenus aux mêmes querelles de “toute la gauche sauf LFI” contre l'indésirable Mélenchon ?

En 18 mois, LFI n'a jamais cédé, jamais lâché, jamais renié leurs convictions, qui sont pourtant partagées par les électeurs des verts, du PCF et affiliés, et sans doute de nombreux électeurs dépolitisés, que leur diabolisation a laissés indifférents.

Il s'en est passé des choses en 18 mois. Les accusations d''antisémitisme, les injonctions de laisser la place à une union plus “large”, les assimilations honteuses avec l'extrême-droite, les moqueries envers le “selfie-boat”, une censure du gouvernement, suivie de plusieurs échouées (PS : merci pour votre soutien), les mensonges, la manipulation, l'acharnement médiatique sur tous ceux qui soutiennent un réel rééquilibrage, une véritable justice sociale, une vraie politique de redistribution, un acharnement sans vergogne par tous ceux à qui profite le système actuel, et qu'un gouvernement encore un peu plus autoritaire ne ferait pas trembler.

Quand j'observe tout ça, depuis plus d'un, et quand au détour d'une conversation entre collègues, on en vient à parler politique, c'est toujours le même refrain que j'entends : “de toutes façons c'est tous les mêmes, c'est magouille et compagnie, ils pensent qu'à leur carrière, ...” etc etc.

La désinformation fonctionne à plein régime.

Cette phrase je l'avais entendue depuis longtemps mais je l'avais snobée. Plutôt hitler que le front populaire ? N'exagérons pas ! Au bout du compte, il y a toujours une digue, un “barrage républicain”, un sursaut.

Du peuple, oui. Mais pas de nos élites !

Si lors des législatives post-dissolution, il y a eu de la part de certains droitards une clarification, un aveu que, malgré leur acharnement, bien sûr que la France insoumise n'a rien à voir avec le rn, on observe depuis lors une campagne à grande échelle de minimisation de tout ce qui devrait rendre l'extrême-droite indésirable aux yeux de n'importe quelle personne censée, associée à une perpétuelle diabolisation de LFI.

Pour le parti médiatique, c'est une évidence, plutôt Marine que Jean-Luc, plutôt Jordan que Sandrine, plutôt Éric (choisissez parmi votre raciste préféré) qu'Aymeric, etc etc.

Dans toute cette ambiance nauséeuse, la réélection de Trump aurait pu rappeler à chacun ce qu'est l'extrême-droite, et que le rn est d'extrême-droite : incompétence manifeste, racisme crasse, rejet des minorités, recul de la science. Mais on observe un paysage médiatique totalement compatible avec cette vision du monde.

Le projet de société de l'extrême-droite peut se résumer ainsi : “N'embêtons pas ces braves gens avec des histoires compliquées, il faut laisser les élites gérer les affaires courantes, ces gens n'y comprennent rien. “

Chaque levier de contre-pouvoir devient alors une obscure agence payée avec de l'argent public pour faire on-ne-sait-pas-vraiment-quoi, l'école publique devient alors un mammouth agonisant qu'on ferait mieux d'achever, France TV un gouffre qui devrait être racheté par un milliardaire, le parlement un gaspillage manifeste des impôts des braves gens, etc etc.

Mais si ce discours semble prendre, dans la population, si la diabolisation de LFI semble trouver autant d'écho dans les classes populaire que cette idée absurde selon laquelle le rn serait “proche des gens”, on a parfois des moments d'espoir, qui nous rappellent qu'on n'est pas dans un pays de cons.

Le non de 2005 en était un. Le non à l'extrême-droite de 2024 en était un autre. Le non à la loi Duplomb vient se glisser ici, comme une étincelle dans un tunnel sombre et sans fin, pour nous rappeler qu'on est là, qu'on est nombreux, qu'on ne cède pas et qu'on ne lâchera rien.

Alors, comptons nous ! En tout cas moi je compte sur vous ✊🏻

 
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from cedval

Je vais vous raconter ma première aventure à vélo en Gravel et Bikepacking sur de la longue distance, l'édition 2025 (et la dernière 🥲) de Along Bikepacking : 450 km de Gravel entre Paris et Dijon organisé par Scops.

Un sacré défi vu que je n'avais jamais parcouru plus de 150 km en une fois à vélo, encore moins sur plusieurs jours d'affilés et en prime avec un vélo (pliant) chargé 😅.

Cela a été aussi l'occasion de découvrir de nombreuses de villes où je n'avais encore jamais mis les pieds comme Troyes ou Dijon.

Beaucoup de première fois pour cet aventure😊.

Moi sur mon vélo, de profil pris en photo par Elise Caron sur un chemin de terre au milieu d'un champ Crédit photo : Elise CARON (Instagram)

L'événement

Etant particulièrement attiré par le Bikepacking et ayant eu d'excellents retours sur l'organisation des éditions précédentes, j'étais particulièrement tenté par cet événement.

J'ai longtemps hésité avant de m'inscrire. Cela me semblait faisable physiquement par rapport à ce que j'avais pu faire précédemment malgré plusieurs inconnues. Il fallait arriver à tenir la distance sur ces 3 jours.

La seule façon de savoir c'était de tester 😁.

L'objectif était de finir dans des temps corrects chaque jour pour profiter des moments de convivialités prévus, quitte à prendre des raccourcis sur la trace en fonction de mon avancement lors de la journée.

Mon équipement

Ce n'était pas la première fois que je faisais une longue distance sur plusieurs jours, j'avais déjà fait un premier voyage à vélo (raconté ici), j'étais donc déjà en partie équipé.

La question de le faire en bivouac c'est posé au début mais plus la date approchait plus cela ne me semblait pas réaliste au vue de mon manque de préparation et de matériel de bivouac.

Heureusement, c'est au 24h de Longchamp, en discutant avec Emeline (vous la connaissez déjà si vous lisez régulièrement mon blog 😊) qu'elle m'a apprise qu'elle était aussi inscrite à Along et qu'elle connaissait un groupe d'ami de Mastodon inscrits également. Certains d'entre eux, dont Emeline, comptait dormir en dur, ouf !

J'ai donc pu oublier l'option bivouac 😁. Il ne restait plus qu'à optimiser l'équipement !

Bon, ça part mal avec un vélo qui pèse presque déjà 15 kg a lui tout seul 😅.

Voici tout le matériel parmi lequel j'ai fait mon choix (je n'ai pas tout pris) :

Photo de tout mon matériel posé sur le sol

J'ai utilisé le site www.ligtherpack.com pour lister tout mon équipement. Cela m'a permis de tester différentes configurations de sacoches avant d'essayer de tout ranger sur le vélo.

Voici un aperçu du setup que j'ai sélectionné :

Capture d'écran de la répartition de mon équipement

Vous pouvez retrouver le setup complet ici.

Et maintenant, parlons d'un élément crucial : le vélo !

Mon vélo : un Brompton G Line

Oui, vous avez bien lu !

J'ai choisi de faire 450 km de Gravel avec un vélo pliant 😁.

Ce n'est pas pour le défi, c'est juste que c'est le seul que je possède (pour le moment 😅).

Et je vous rassure, il est plutôt confortable ! Il a des roues de 20 pouces qui sont plus grande que les Brompton classiques en 16 pouces, ça aide.

Je roule avec depuis janvier 2025 : j'explique d'ailleurs ici comment j'ai choisi ce vélo. Je voulais voir jusqu'où je pouvais le pousser (et moi avec).

J'avais parfaitement conscience dès le début qu'il n'allait pas être adapté à certaines sections du tracé connaissant ses limites et les miennes : son poids, le manque de vitesses pour le dénivelé (8 vitesses : moyeu Shimano Alfine 8) et mon manque de technique en Gravel 🙈.

Malgré cela, j'étais persuadé qu'avec une approche prudente et la liberté de trace de l'événement (ce n'est pas une course), je serais capable d'en venir à bout même si cela sera surement difficile.

Je précise que cet article n'est aucunement sponsorisé, mais je devrais peut être aller voir Brompton France vu la pub que je leur fais pour le G Line depuis que je l'ai 😅.

La trace

Pierre-Charles, l'organisateur, nous a concocté une belle trace qui s'est avéré être très variée, la voici :

Chacun était libre de découper ces 450 kilomètres en plusieurs étapes mais vu que ce n'est pas une course, ils avaient conseillés quelques points d'arrêts pour que les gens se retrouvent.

Différents moments de convivialités étant prévus.

La première étape recommandée était d'aller jusqu'à St Lyé où un bivouac était organisé sur un terrain de sport. Cela faisait un premier jour à 220 km, un peu trop pour nous.

La seconde étape était d'aller jusqu'au Mont Lassois où un repas était préparé par Pierre-Charles et les bénévoles.

Et pour finir, l'arrivée à Dijon se fera dans un gymnase où un food truck sera présent. Il y aura même une tombola organisé pour nous faire gagner des cadeaux 😍.

Nous avons choisi de faire les étapes suivantes en fonction des logements réservés : – Jour 1 : Paris – Nogent sur Seine (178 km pour 600 m de D+) – Jour 2 : Nogent sur Seine – Chatillon sur Seine (172 km pour 1000 m de D+) – Jour 3 : Chatillon sur Seine – Dijon (117 km pour 1544 m de D+)

Maintenant que nous avions décidé de nos étapes, ne restait plus qu'à se préparer pour le départ.

Prêt à partir !

Le départ était donné jeudi 3 juillet à 7h30 devant le magasin Jour de vélo à Paris.

Nous étions environ 80 à participer !

Chaque participant était équipé d'un tracker GPS, vous pouviez donc nous suivre en temps réel ou revivre le tracé sur le site de solusport.

Une partie des participants et les vélos posés devant le magasin Jour de vélo lors du départ

Et voici ma belle monture, chargée et prête à partir :

Mon G Line, chargé posé le long du mur devant le magasin lors du départ

Et en vidéo, cela donne ça (sur Instagram 🙈).

Jour 1 : Paris – Nogent sur Seine

Début de l'aventure avec la sortie de Paris : cela faisait un gros groupe c'est toujours impressionnant en ville surtout vu comment nous étions équipés 😅.

Début très roulant avec une bonne partie le long de la Seine, ce qui est normal vu que c'est le thème de l'aventure.

Après 56 km, un des arrêts sur le chemin était à Seine-Port où il se trouvait une fameuse boulangerie qui se fait dévaliser chaque année 😅.

Vue de la boulangerie Varin où une horde de cycliste font la queue pour récupérer à manger

Juste avant d'enchainer ensuite par un tronçon d'une trentaine de kilomètres en foret de Fontainebleau : toujours agréable d'être en forêt !

Un passage un peu accidenté en forêt de Fontainebleau

Ensuite, les organisateurs nous avaient prévus une petite surprise avec un passage à guet :

Moi de dos en train de passer les pieds dans l'eau avec mon vélo à la main

J'ai opté pour le déchaussage. Chaussures au secs mais pieds nus sur les cailloux c'est plutôt désagréable 😅. Merci Emeline pour la photo !

La suite du parcours a été variée.

Par contre, lors d'une des descentes un peu raide et caillouteuse j'ai chuté, heureusement sans gravité pour moi. Avec les ombres entre les feuillages, j'ai roulé sur un gros caillou que je n'ai pas vu. Déséquilibré j'ai fini par terre sans me faire mal, merci les gants 😍 !

Lors de cette chute, le vélo a subit un choc conséquent qui a occasionné quelques dégâts. Parmi ces dégâts, le porte bidon a moitié cassé que j'ai rafistolé avec une sangle Restrap 🚀.

J'ai aussi tordu la patte qui tient le tendeur de chaine. Et je n'arrivais plus à changer toutes les vitesses.

C'est une fois arrivée le soir que j'ai trouvé l'origine du problème : les vitesses qui étaient désindexés suite au choc. J'ai aussi pu redresser la patte correctement.

A part ça, une première journée qui s'est globalement bien passée. J'ai suivi entièrement la trace officielle 🚀. C'était agréable de pouvoir prendre une douche et de dormir à l'abri 😍.

Résumé du premier jour en vidéo sur Instagram.

Jour 2 : Nogent sur Seine – Chatillon sur Seine

Première étape avant de partir pour cette seconde journée : la boulangerie bien sûr !

Passage à la boulangerie Camille juste avant de partir pour cette nouvelle journée

Et celle là était particulièrement bonne 😍 !

Encore merci à Emeline pour m'avoir fait découvrir le pâté en croute, c'était vraiment un délice. Je ne m'étais jamais rendu compte que certaines boulangeries en vendaient : parfait pour avoir un peu de salé en plus du sucré.

Le cycliste doit faire attention à sa nutrition qui doit être équilibrée 😁.

Avec suffisamment d'énergie, nous pouvions nous mettre en selle. Je me sentais plutôt bien ce jour là malgré l'étape de la veille, c'était agréable.

Vue sur le canal avec la centrale nucléaire en arrière plan lorsque l'on quittait Nogent sur Seine

Le jour précédent, j'avais quand même trouvé le tracé usant : surtout les sections Gravel non roulante.

J'ai tendance à préférer quand c'est roulant.

Mon vélo posé le long d'un champ avec des éolienne en arrière plan

Ayant repéré l'itinéraire du jour, j'avais déjà prévu de prendre quelques raccourcis. Particulièrement les sections de trace qui font exprès de dévier du canal pour faire du Gravel.

Mon vélo posé contre un panneau d'information du canal de la Haute-Seine

Finalement au bout d'une heure de canal non stop, j'en ai eu marre et j'ai recommencé à reprendre les sections Gravel de la trace 😅.

Cela m'a quand même permis d'arriver à Troyes plus tôt.

Mon G Line posé contre un plot en béton dans le centre ville de Troyes avec la cathédrale en arrière plan

Gain de temps non négligeable sachant que Troyes n'est qu'à la moitié du parcours.

Surtout qu'étant proche de la Champagne et allant en direction de la Côte d'Or, le dénivelé commence à se faire sentir. Ce qui va beaucoup me ralentir 😅.

Un paysage vallonée avec des vignes de part et d'autre d'un chemin de terre

Et en parlant de dénivelé, l'arrivée au Mont Lassois se méritait 😅 :

Photo du denivelé affiché sur mon GPS, il indique une pente à  presque 15 %

Les chiffres en bas de l'écran du GPS sont les pourcentages des différentes sections de la montée qui mesurait 600 mètres avec des passages à presque 15 % 🙈.

Impossible à monter avec mon vélo chargé, j'ai fini à pied !

Enfin arrivé au Mont Lassois, une petite photo s'impose avec mon vélo devant le paysage

Une petite photo devant le paysage s'imposait une fois arrivé en haut.

Heureusement, un bon repas nous attendait en haut du Mont Lassois, préparé par Pierre-Charles et l'équipe de bénévole. Parfait pour faire ensuite les 10 kilomètres qui nous restait pour aller jusqu'à la location. Beaucoup de participants restaient sur place pour camper.

Encore une belle journée après laquelle j'étais content de pouvoir prendre une bonne douche 😍.

Résumé jour 2 sur Instagram.

Jour 3 : Chatillon sur Seine – Dijon

Dernier jour pour rejoindre Dijon, le plus dur !

Moins long, 110 km environ, mais beaucoup plus de dénivelé : 1430 m de D+ annoncé !

Encore un parcours varié avec des sections roulantes.

Mon vélo posé dans l'herbe le long d'un chemin blanc arboré

Eric qui m'a pris en photo sur mon vélo en bas d'une descente Merci Eric pour cette photo 😊.

Et d'autres sections beaucoup moins roulantes 😅. Ici un passage avec une pente à 10 % et des hautes herbes qui collent bien :

Le guidon et le GPS qui affiche une pente à 10% dans un secteur pas roulant du tout avec des grandes herbes

Le point d'intérêt du jour était la Source de la Seine.

Je l'ai atteins en début d'après-midi. Lieu parfait pour l'heure du repas et de la sieste, indispensable pour se reposer un peu ! Je n'en avais pas faite le premier jour et je l'avais senti passer.

Arrivée à la source de la Seine : mon vélo pris en photo devant le panneau

Après la pause, j'ai repris la route pour Dijon.

J'ai choisi de partir sur la trace officielle JPP (pour J'en Peux Plus 🤣) : trace prévue pour ceux qui veulent un raccourci route pour éviter certaines sections Gravel.

J'ai surtout voulu éviter les gros dénivelé de la fin de la trace !

Ces raccourcis m'ont permis d'éviter trop de D+ et ne pas arriver trop tard pour profiter de la soirée. Au final, le trajet que j'ai pris n'avais “que” 1230 m de D+.

La trace JPP nous amène jusqu'au Canal de Bourgogne. Il n'y a plus qu'à le suivre sur 20 km pour arriver à Dijon !

Mon vélo posé contre un plot en béton le long du canal qui mène à Dijon

Une fois arrivée au gymnase, on pose le vélo et on profite !

Mon vélo posé à l'arrivée parmi tous les autres

Résumé jour 3 sur Instagram.

Accueil à l'arrivée

L'arrivée était géniale !

Beaucoup d'applaudissements pour féliciter ceux qui arrivait, c'était la première fois que je vivais ce genre de situation. Surtout que ma participation n'est pas passée inaperçu avec ce vélo 😅.

D'ailleurs, pour l'occasion, Pierre-Charles m'a offert 3 bières gratuites au lieu d'une, cela valait le coup 😍.

La soirée d'arrivée devant le gymnase avec food truc, bière, sodas et tables pour manger

Le repas d'arrivée était inclus dans l'inscription : un bon burger avec des grosses frites comme il faut après une telle journée.

En plus du sac de goodies d'arrivée, une tombola est venu clôturer la soirée. Plusieurs personnes sont repartis avec divers lots allant du T-Shirt à la sacoche de cadre (coucou Emeline 😁).

Très sympa mais je n'ai rien gagné : tous les numéros autour du mien ont pourtant été appelés !

Une bien belle soirée organisée à merveille pour conclure cette superbe expérience.

Vais-je tenter d'autres aventures ?

La réponse est surement oui, car j'ai vraiment adoré l'esprit de cet événement.

L'organisation était exceptionnelle et j'ai beaucoup aimé les moments de convivialité. Le fait que cela ne soit pas une course doit aider, la plupart des participants sont là pour partager un bon moment, il est donc facile d'échanger et c'est très agréable.

Par contre, je ne le ferais surement pas en G Line. Ou alors pas sans modification 😅.

C'est un excellent vélo très polyvalent, robuste et que je trouve confortable. La polyvalence est sont point fort et le coté pliant est tellement pratique ! Par contre, la polyvalence se paye dans les sections Gravel engagés et c'est normal, comme tout vélo il a ses limitations.

J'ai agréablement été surpris parce que j'ai réussi à faire avec en tout cas ! Faudrait vraiment que je teste d'autres types de vélos pour encore plus m'en rendre compte 😁.

Remerciements

Merci @emeline@piaille.fr de m'avoir invité dans le groupe 🤗, j'ai passé un super week-end prolongé. C'était un plaisir de partager cette expérience avec @Mithiriath@mamot.fr, @Pngt@mamot.fr, @NErwan@masto.bike, @EricErack@masto.bike et @tsadiq@masto.bike.

Merci à @Mithiriath@mamot.fr d'avoir crevé autant de fois, cela m'a permis de vous croiser plus souvent que je ne l'aurais pu vu que j'étais souvent derrière sinon 🤣.

Et surtout un immense merci à l'équipe de bénévoles de l'organisation et particulièrement Pierre-Charles et Simon pour l'organisation exceptionnelle de cet événement sans qui rien n'aurait été possible 😍.

C'était la dernière édition d'Along mais je suis curieux de voir ce que Pierre-Charles à prévu pour l'année prochaine 🚀.

#gravel #Along2025 #bikepacking #velo #brompton

 
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from 𝐋🅦🆄𝐢𝖇-ᖆ_🐧

🚧 Article et orthographe en travaux. MAJ 21/08/25

Je suis partis début Mai 2025, 20 jours au Japon, De Tokyo à Osaka, en passant par Hiroshima, Kyoto, Hakone et retour à Tokyo. Cet article fait partis de ceux consacré à cet expérience.

Les autres articles 0. Japon, un rêve oublié 1. Japon, ma préparation 2. Japon, les vols 3. Japon, premier contact 4. Japon, Osaka et Nara 5. Japon, Hiroshima et Myajima 6. Japon, Kyoto 7. Japon, Hakone 8. Japon, retour à Tokyo 9. Japon, retour en Europe


Départ de Lille

mai 2025 Le début du mois mai fût donc inévitablement et prévisiblement l’objet de préavis de grèves SNCF (crève bête immonde), on avait déjà commencé à prévoir le plan B (partir la veille pour l’aéroport), C (partir la veille en bus genre Flixbus) et D (partir en voiture et la laisser à l'aéroport). Je peux vous dire que les deux jours précédent le départ ça y a été du refresh sur le site dédié de la SNCF Les valises étaient faites, on en avait chacun une en soute (2 autorisées/pers) et une en cabine. On avait prévu d'acheter une valise sur place pour la remplir de ce qu'on achèterait là-bas. L'un des éléments les plus important, de bonnes chaussures de marches légères, confortables et rodées, j'ai fait des pics à 30000 pas/jour.

Et aussi partir un jour férié impliquait, on s'en est rendu compte un peu tard, que les bus pour aller jusqu’à la gare, il y en avait pas aux horaires qu'il nous fallait chacun de notre coté. On à dû se faire déposer.

8 mai 2025 Ça y est, le 8 mai c’était le jour du grand départ. Gare Lille-Europe, le TGV était bien là et à moiter vide, donc confort. 1ère étape, franchie on était dedans. Un peu de stress en route, quand on est dans un TGV entre Lille et Brussels, et qu'à peine dans la campagne Lillois, il s’arrête presque et roule à 12kms/h pendant un long quart d'heure...

On arrive à la gare de Brussels Midi, un peu dans son jus, pour prendre un espèce de TER, qui arrive directement dans l’aéroport de Zaventem. On a du temps. Rien de spécial ici à raconter pour les gens rompus aux aéroports internationaux. Etape 2, départ pour Helsinki, donc Europe, contrôles et embarquement standard. Comme on avait réservé en même temps mais chacun avec notre carte Visa Premier, on était pas à coté pour les 3h30 suivantes, mais ce n’était pas du tout un souci.

Je dois dire que la compagnie Finnair était au top, l'avion (que des Airbus☺️) et le personnel super, l'équipement multimédia du siège au top, avec même caméras live en dessous et au dessus de l'avion, et un “Netflix” embarqué. De beaux paysages nordiques vu du ciel à l'arrivée. Un peu d'attente inexpliquée au débarquement pour fouler le tarmac. Aéroport d'Helsinki moderne avec petits champ d'oiseaux dans les commodités, labyrinthique et au pas de course pour aller prendre la correspondance à l'autre bout des terminaux. Passage par des sas automatisés avec lecture de passeport, de figure et d'empreintes.

Étape 3 là, embarquements dans un autre Airbus Finnair pour le Japon, c’était partis pour de bon. Départ heure d'Helsinki (+1 de Paris) à 17h45, arrivée à Narita le lendemain à 16h45, dont 7 heures de décalage horaire. Heu? Faites vous même le calcul, je sais plus combien d'heures on a passé en vol. Mais j'ai réussi à dormir, à manger un repas du soir et un petit déj, le tout super qualitatif. Alors quand je dis dormir, oui surement en plusieurs périodes de 2 heures d”affilées. Dont une interruption de plus d'une heure, lorsque qu'une hôtesse me réveille et me demande si telle personne, C en l’occurrence, voyage avec moi!? Et que je dois venir à l'arrière avec elle.

J'arrive et je vois C assis par terre dans la zone kitchenette entouré de plusieurs autres hôtesses, blanc comme les ailes de l'avion. En fait il avait fait une grosse crise d'angoisse, car il avait porté depuis le départ des chaussettes de compression trop petites et l'un de ses mollets avait doublé de volume et était tétanisé. Et lui ne parlait pas le finnois et encore moins bien anglais que moi. Bref l'heure fût longue stressante pour tout le monde, entre administration de paracétamol, eau fraiche, respiration, massage, discussion en anglais pour expliquer au mieux le ressentis et traduire pour noter dans le registre le suivi. Je me demandait déjà comment on ferait pour marcher au Japon si le problème persistait ou empirait genre caillot de sang dans les veines, ce qui n’était pas exclus dans l'avion. Au bout d'au moins une heure, il allait mieux, la jambe avait un peu dégonflé mais il gardait un engourdissement. Les hôtesses on réussi à faire bouger des personnes pour que je finisse le voyage à coté de lui et le monitorer. Le vol c'est bien terminé. Du coup au débarquement j'ai du jouer des coudes pour aller rechercher mon bagage cabine que j'avais déjà rapproché dans un placard haut, mais dans le couloir d'à coté. Tout le monde était déjà debout dans les couloirs pour sortir. Merdique.

9 mai 2025 Sortie de l'avion, passage douanes/immigration/bagages à main à la longue file Disneyland, là en enlevant mes lunettes, je perds un vis de branche de lunette que je ne retrouve pas. Me voilà avec des lunettes bringuebalantes et de traviole quand j'en ai le plus besoins. Dernier checkpoint avec la sortie de l'aéroport en vu. On récupère les valises soutes. Et là le préposé à ce nouveau contrôle de passeport me dit, enfin me fait comprendre, qu'il y un problème avec mon passeport! Lequel? Démerdes-toi. Et dire que j'avais fait un préenregistrement sur le site officiel Japonais dédié à ça, sensé faire gagner du temps et me voilà bloqué à quelques pas du sol Nippon. Je me mets à coté, me reconnecte au site, vérifie les informations, mais je vois rien d’anormal. “Hum attends, cette lettre c'est un 1 ou un l sur le n° de passeport?” Je modifie, valide, me représente devant le gars... rebelote. P*tin d'informatique, je vois une borne où des gens remplissent des cartons au stylo pour faire la même chose, mais aussi un passage où on auto-valide à une borne sans le gars. J'y vais, passe mon passeport, ça marche toujours pas. Un autre préposé, celui là essaye tant bien que mal de m'aider, il me dit de revérifier les informations. Je me mets à coté, me reconnecte au site, vérifie les informations, mais je vois rien d’anormal. “Hum attends, cette lettre c'est un l ou un i sur le n° de passeport?”. Bingo ça marche je peux enfin passer la dernière porte, me voilà officiellement au Japon.

Nouvel objectif, acheter un billet de train pour le Skyliner, échanger le bon JPRPass, et récupérer une Suica (Welcome),

mais... premier contact... avec des... Gashapons. Des vingtaines alignés là à la sortie. C'est comme un shot de drogue (je pense), quand tu goutes à ça tu deviens frénétique et accro. Aller, un premier... Non il faut de la monnaie avant. Ça sera pour plus tard. Hop 1er retrait au 7Eleven situé dans l'aéroport (mais en fait on est déjà dans une gare) grâce à la carte Wise. Guichet pour l'achat d'un ticket de Skyliner en forfait (2580¥) avec un pass métro 3 jours1.

Guichet pour le JRPass, très bien accueillis et en Français SVP, nous avons essayé convertir notre JRPass, mais comme il s'agissait d'un JRPass régional Kansaï2, il fallait l'échanger à un bureau JR du Kansaï (genre gare Osaka, Kyoto ou Hiroshima), nous le savions à peu près mais ça valait le coup d'essayer. Ce bureau pouvait néanmoins nous vendre la Suica Welcome, ce que nous avons acheté préchargée de 5000Yen et acheté dans la foulée un ticket de JR Shikansen pour notre trajet Tokyo => Osaka (13500¥) dans 2 jours.

Fini les formalités nous voilà monté dans le Skyliner pour la gare de Ueno.

[1]: Pour les 2 jours suivant on payerait le métro avec la Suica plutôt que d'activer le pass métro 3 jours, qu'on garderait pour leretour à Tokyo en fin de séjour.

[2]: Vu notre parcours il était plus optimal à l'aller de prendre un JRPass régional 5 jours à 108€ (Osaka, Kyoto, Hiroshima et Miyajima) et un ticket Tokyo=> Osaka à 86€, que le JRPass Classique de 14 jours à 524€ qui passe par le nord

🚧 Article En Travaux


#Japon #Tokyo #Osaka #Hiroshima #Kyoto

 
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from 𝐋🅦🆄𝐢𝖇-ᖆ_🐧

Il faut que je vous parle de Joplin💖

En ce début d'année 2024, j'ai découvert LE logiciel de note “pour les gouverner tous👑.”
Il compile à lui seul toutes les fonctionnalités dont j'ai besoins et même celles dont je n’aurai pu imaginer l'existence. Rien qu'en écrivant cette article éloge, mon cerveau et mon enthousiasme part dans tout les sens, car en écrivant j'utilise ou pense à vous décrire telle ou telle fonction, et je ne sais pas par laquelle commencer. Petit retour en arrière, avant j'utilisai Evernote, des fichiers locaux en #MarkDown, des liens internet dans #Firefox ou dans #Shaarli ainsi que des “extraits” d'articles dans FlipBoard.

L'inconvénient de tout cela, c'est la multiplication des sites et des applications propriétaires, le code et les API fermés de certaines, la non maitrise totale de mes données, de leur sécurité et de leur non transférabilité (Evernote et FlipBoard)

J'avais déjà entendu parlé de #Joplin plusieurs années avant 2024, mais en ce début d'année, j'ai pris le temps de m'y intéresser ,et là ce fut l'extase informatique.

J'ai donc maintenant un logiciel, #OpenSource, gratuit, développé par un ingénieur breton Laurent Cozic, que j'utilise sur #Linux, Android et Window$, et que je synchronise en toute autonomie entre eux via un compte (chiffré par Joplin) NextCloud (merci Zaclys)

Gratuit, mais “vous n'êtes pas le produit” car le modèle économique repose sur le don (oui je sais il faut que je le fasse tellement il est bon) et la vente de service d'hébergement en ligne de vos notes, si vous le voulez.

Joplin est fournis avec bien sur, un web clipper pour Navigateur (et avec Markdown sous Android) pour transférer les pages internet dans Joplin.

Une petite liste non exhaustive des fonctionnalités:

  • éditeur MarkDown avancé
  • moteur de recherche et tri, classement par glisser déplacer
  • intégration des images, de PDF, de MP3 et même de vidéos.
  • correcteur orthographique
  • #OCR interne pour retrouver des mots dans les images
  • synchronisation en ligne y compris #WebDAV
  • carnets multiples et sous-carnets, étiquettes (Tags) sur les notes
  • possibilité de liens internes entre les notes
  • application personnalisable, thèmes de couleur, menus, existe en version portable...
  • export: note (html, MD, PDF...), de la base de donnée, objets
  • import possible de données Evernote
  • Bibliothèque d'extensions ouverte pour étendre les fonctionnalités
  • notes avec historique et corbeille

Qu'est ce qu'il me (vous) faudrait de plus?

 
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from admin@

Quand tu souhaites autoriser un site ou un domaine qui est bloqué par tes filtres, tu peux ajouter une exception dans AdGuard Home. Ça s'appelle aussi whitelister un domaine.


Étape 1 : Se connecter à l’interface AdGuard Home

  • Ouvre ton navigateur web
  • Va à l’adresse IP de ton serveur AdGuard Home (exemple : http://192.168.1.10:3000)
  • Connecte-toi avec tes identifiants si nécessaire

Étape 2 : Aller dans les règles personnalisées

  • Dans le menu de gauche, clique sur Filters (ou Filtrage selon ta langue)
  • Ensuite, choisis l’onglet Custom filtering rules

Étape 3 : Ajouter une exception (whitelist)

Pour whitelist un domaine, il faut utiliser la syntaxe suivante :

@@||domaine^

Par exemple, pour whitelist youtube.com :

@@||youtube.com^

Cette règle indique à AdGuard de ne pas bloquer tout ce qui vient de youtube.com.


Étape 4 : Sauvegarder la règle

  • Colle ta règle dans la zone de texte Custom filtering rules
  • Clique sur Save (ou Enregistrer)
  • AdGuard va appliquer la nouvelle règle immédiatement

Exemple : Whitelister YouTube et Google Ads

@@||youtube.com^

@@||googleads.g.doubleclick.net^


Remarques importantes

  • Le @@ signifie “exception”, donc ça désactive le blocage sur ce domaine.
  • Le || indique que la règle s’applique à ce domaine et ses sous-domaines.
  • Le ^ indique la fin du domaine dans la règle (caractère spécial).
  • Sois vigilant à ne pas whitelister trop de domaines publicitaires si tu souhaites conserver un bon niveau de blocage.
 
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from admin@

Si tu as déjà galéré à accéder à l’interface web de Proxmox à cause d’une erreur du style PR_CONNECT_RESET_ERROR ou si ton service pveproxy refuse de démarrer avec un message d’erreur tel que :

failed to start pveproxy.service - unable to create socket - address already in use

ce tuto est fait pour toi !

On va voir ensemble comment identifier et libérer le port 8006, souvent squatté par un autre processus, ce qui empêche Proxmox de fonctionner correctement.


Symptômes courants

  • L’interface web Proxmox ne répond pas, même si l’IP s’affiche bien.
  • Message d’erreur dans les logs ou au démarrage :
    failed to start pveproxy.service - unable to create socket - address already in use
  • Le service pveproxy est arrêté ou plante au démarrage.

Étape 1 : Identifier quel processus utilise le port 8006

Ouvre une console root sur ta machine Proxmox et tape :

ss -tulpn | grep 8006

Cette commande liste tous les processus qui écoutent sur le port 8006 (le port par défaut de l’interface web Proxmox).

Si tu obtiens une ligne du style :

tcp   LISTEN 0      4096    :8006    *:*  users:(("beszel-agent",pid=737,fd=3))

alors le coupable est un processus appelé beszel-agent (ou un autre selon ton cas).


Étape 2 : Tuer le processus qui squatte le port

Pour libérer le port, il faut tuer le processus qui l’utilise. Tape :

kill -9 737

Remplace 737 par le PID exact que tu as trouvé.

Si la commande retourne no such process, c’est que le process est déjà mort, tu peux passer à l’étape suivante.


Étape 3 : Désactiver le service lié au processus (si c'est un service systemd)

Pour éviter que le processus revienne au prochain démarrage :

  1. Identifie le service avec :

    systemctl list-units | grep beszel
    
  2. Arrête-le :

    systemctl stop beszel-agent.service
    
  3. Désactive son démarrage automatique :

    systemctl disable beszel-agent.service
    
  4. Vérifie son statut :

    systemctl status beszel-agent.service
    

Tu devrais voir quelque chose comme inactive (dead).


Étape 4 : Vérifier que le port est libéré

Repasse la commande pour voir si le port 8006 est libre :

ss -tulpn | grep 8006

Si rien ne s’affiche, tu es bon ! Le port est libre.


Étape 5 : Relancer le service Proxmox

Relance le service pveproxy qui gère l’interface web :

systemctl start pveproxy

Vérifie qu’il tourne sans erreur :

systemctl status pveproxy

Tu dois voir Active: active (running).


Étape 6 : Tester l’accès à l’interface web

Depuis ton navigateur, connecte-toi à l’adresse :

https://<IP-DE-TON-PROXMOX>:8006

Tu devrais enfin accéder à ta interface Proxmox en toute tranquillité.


Bonus : Nettoyer les tâches cron (si besoin)

Certains agents ou services installent des tâches planifiées (cron jobs) qui peuvent relancer automatiquement des processus. Pour vérifier :

  • Liste les cron jobs de root :

    crontab -l
    
  • Cherche dans les crontabs système (globales), souvent dans ces dossiers :

    ls /etc/cron.daily/
    ls /etc/cron.d/
    

Si tu trouves un script lié à l’agent, tu peux le supprimer ou le désactiver.


Conclusion

Cette méthode simple de diagnostic et résolution t’évite de tourner en rond quand un processus tiers squatte le port 8006 sur Proxmox, empêchant l’accès à l’interface web.

N’hésite pas à partager ce tuto autour de toi, ça peut sauver pas mal de monde de la galère !

 
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from admin@

Attention :
Cette astuce supprime la demande de saisie du nom d’utilisateur et du mot de passe à l’ouverture de session. Utilisez-la uniquement si vous êtes sûr que votre ordinateur est dans un environnement sécurisé.


Étape 1 : Modifier la clé de registre

  1. Ouvrez l’éditeur de registre (touche Win + R, tapez regedit, puis validez).
  2. Naviguez jusqu’à la clé suivante :
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\PasswordLess\Device
  3. Dans le dossier Device, double-cliquez sur la valeur DWORD DevicePasswordLessBuildVersion.
  4. Changez la valeur à 0.
  5. Validez puis fermez l’éditeur de registre.

Étape 2 : Modifier les options de compte utilisateur

  1. Ouvrez la fenêtre Exécuter (Win + R), tapez netplwiz, puis validez.
  2. Dans l’onglet Utilisateurs, décochez la case Les utilisateurs doivent entrer un nom d’utilisateur et un mot de passe pour utiliser cet ordinateur.
  3. Cliquez sur Appliquer.
  4. Saisissez votre mot de passe actuel pour confirmer la modification.
  5. Validez puis fermez la fenêtre.

Étape 3 : Redémarrer l’ordinateur (optionnel)

Dans la plupart des cas, les modifications prennent effet immédiatement. Toutefois, il est recommandé de redémarrer l’ordinateur pour garantir que tous les changements sont bien appliqués et éviter tout comportement inattendu.


Note de sécurité :
Désactiver la demande de mot de passe accélère l’accès à votre PC, mais expose l’appareil à un accès non autorisé si une personne malveillante y a un accès physique. À utiliser uniquement dans un environnement sûr.

 
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from Il n'y aura pas de f(r)iction.

I'm haunted by your eyes and how long they've been crying

[Au revoir Simone – Shadows]

La neuvième chambre est au sommet d’un immeuble du 13e arrondissement. Les deux premières années, je la partage deux week-ends par mois parce que j’ai décidé de ne pas vivre avec mon mari.

Lorsque je n’ai plus d’argent pour payer les allers retours en TGV et que je suis menacée de divorce avec sursis à cause des malentendus relationnels engendrés par la vie de couple à distance, je déménage avec deux sacs de voyage, 16 mois de droit au chômage et tout l’espoir dont je suis capable.

Au début de ma vie parisienne, je comprends assez rapidement que ce type d’appartement n’est pas prévu pour y vivre à deux, en tout cas de la façon dont moi, j’habite les chambres.

On y dîne rarement, on n’y prend pas de petit déjeuner, on n’y reste pas des heures à lire sur le canapé, il est indispensable de passer son temps dehors, dans la ville, la foule, les bars, les restaurants, les musées, les cinémas, et la fureur de tous ces plaisirs rapides dont je n’ai pas les moyens.

Quand mon mari part travailler, je peux hanter paisiblement la neuvième chambre et pleurer jusqu'à ce que mes yeux me fassent mal. Prise de culpabilité et bientôt d’ennui car je n’ai pas apporté mes livres, je ne sais pas faire marcher la console de jeux, j’ai du mal à comprendre comment utiliser l’abonnement au câble, je sors d’abord nager à l’heure bénie de l’aquagym des retraitées.

Ensuite, je fais une sieste et j’enchaîne avec plusieurs heures de marche à pieds dans la rive gauche peu à peu gagnée par l'hiver, les mains dans mes poches crevées selon un parcours exploratoire que j’ai lu dans un livre : deux fois à gauche, cinq fois à droite et si je me perds je vais dans un métro.

Je prends des photos des tags avec mon téléphone, notamment celui de cinq hommes en costume cravate pendus à un téléphone filaire, je le trouve cruellement ironique à mon encontre, car je viens de refuser un contrat de gestionnaire de bases de données pour BMW à Saint Quentin en Yvelines. Je ne veux pas prendre un RER tous les jours, quand après plusieurs semaines j'ose le dire à mon mari, ça le met dans un état de déception effroyable, parce que lui, le RER c'est sa seconde maison, pourquoi est-ce que je ne participe pas à l'effort financier conjugal afin qu'on puisse partir en Thaïlande ou en Australie ou déménager dans un deux pièces à Ménilmontant ?

Je n'arrive pas à lui confier que ça me consume de tristesse de me projeter dans cette vie là, j'ai quitté la huitième chambre, mon travail et mon vélo joyeux pour ne pas le perdre lui, mais le RER pour m'enfermer dans une tour vitrée, je ne peux pas, ça me glace, j'ai envie de quitter le monde, d'ailleurs je l'écris à ce moment là, il reste des opiacés de mon entorse de la cheville, si j'en prenais plusieurs, ou bien si je disparaissais pour refaire ma vie avec un RSA dans une sous préfecture avec une gare et des pistes cyclables, qui s'en soucierait ?

Je marche encore, tout le printemps. Pendant mes marches je pense aux garçons de la huitième chambre. Ils me manquent, j’aimerais faire l’amour plus souvent, mais mon mari ne veut plus être le mien, alors à la fin de l'été il s’en va et je reste seule dans la neuvième chambre avec le chaton que nous venions d’adopter, sans bail à mon nom ni revenus, mais protégée par le code civil et par la pension alimentaire qui réglera la moitié de mon loyer jusqu’à ce que je trouve un CDI.

En novembre lorsque je finis par rentrer de cette longue nuit de terreur où tant de gens sont morts, par la fenêtre de la neuvième chambre, je vois luire une petite bougie dans l’immeuble en face, et plusieurs autres finissent par s’allumer, et plus loin encore, jusqu’à Ivry, et je retrouve l’espoir parce que tous les soirs il y aura un petit chat qui m'attendra maintenant.

Je change tous les meubles de place, et je décide que lundi je prendrai le RER pour commencer ma formation de mécanicienne et que je ne pleurerai plus, malgré le manque d'argent, malgré la faim le soir, quand je dîne d'une tartine en regardant Poupougne manger ses croquettes premium pour bien grandir, malgré mes mains écorchées, malgré les humiliations au CFA et dans l'atelier.

Il arrive enfin ce jour de juin où, comme celui de novembre, tout explose en même temps, une manif, le jugement de divorce, mon diplôme, la réponse du magasin de sport pour le CDI, un mec intéressant avec qui j'ai enfin un rencard et la perspective d’une dixième chambre.

 
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from lambdada

Aujourd'hui, je tranchais un melon, du jambon sec était posé sur la table, j'ai pensé à Carmelita (une femme qui ne s'est jamais appelée et que je n'ai jamais surnommée ainsi, qui sera Carmelita le temps que je raconte l'histoire ici), une actrice de théâtre que j'ai connue un peu hors scène. Un jour après un spectacle de ses amis, où elle ne jouait pas, Carmelita et moi avons discuté intimement, puis elle m'a invité à l'accompagner au repas des artistes. C'était à la bonne franquette sur une table installée au milieu du hall du théâtre, avec diverses salades « maison », etc. Saisissant un plat où il y avait des tranches de tomates d'un côté, du jambon de l'autre, j'ai proposé à Carmelita de la servir ; elle m'a dit « je suis végétarienne », puis « pas les tomates qui ont touché le jambon ». Je ne suis pas végétarien mais je n'ai rien contre une femme avec un régime alimentaire différent – j'ai connu une allergique au gluten et ce n'est pas cela qui nous a séparés ; néanmoins, j'ai trouvé qu'avec son « pas les tomates qui ont touché le jambon », elle en faisait un peu trop, je me suis dit que Carmelita était peut-être un peu chiante, puis j'ai soufflé en pensée, afin de l'éloigner, sur ce petit nuage faisant un peu d'ombre sur notre histoire qui n'existait pas encore. Ensuite, la vie et ses aléas a fait que… Il ne s'est rien passé de sentimentalo-sexuel avec Carmelita, et nous avons disparu l'un pour l'autre. Je ne connais toujours pas le régime végétarien.

 
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from cedval

La barrière symbolique du 100 kilomètres à vélo peut intimider quand elle n'a jamais été franchie.

Cela parait beaucoup et c'est l'impression que j'avais aussi avant de me mettre sérieusement au vélo en début d'année (et ce n'était même pas pour appliquer une bonne résolution 😅) et de parcourir cette distance.

A l'occasion de mon premier petit voyage à vélo, de Orléans au Mans (environ 190 km), j'ai eu l'occasion de dépasser cette barrière (presque) 2 fois en 2 jours !

Je m'étais fixé pour objectif d'aller au Festival International du Voyage à vélo qui se déroulait au Mans début février (en hiver donc 🙈).

Affiche du Festival International du Voyage à vélo Crédits : Cyclo Camping International

J'ai vraiment bien aimé de Festival, je vous ai raconté cet événement à l'occasion de mon premier article sur ce blog (c'est par là).

Cette fois-ci je vais vous raconter comment je me suis préparé pour cet itinéraire, et donc mon premier 100 km au passage.

Cela ne faisait qu'un mois que j'avais commencé à rouler sérieusement 😁 (j'en parle ici). C'était donc un sacré défi !

Comment l'idée a germée ?

J'ai acheté mon premier vélo fin novembre 2024 (j'en parle ici).

Je n'avais pas encore vraiment commencé à rouler sérieusement avec et c'était l'hiver. Il me fallait donc un objectif pour me motiver 😁.

En décembre, j'ai découvert par hasard l'existence du Festival International du Voyage à vélo qui allait se dérouler au Mans le mois de février suivant.

L'idée de voyager à vélo est une des raisons qui m'a poussé à me mettre plus sérieusement au vélo : j'étais donc bien motivé par l'idée d'aller à ce festival.

2 raisons supplémentaires d'y aller se sont ensuite ajoutées pour me motiver d'y aller !

La première c'est la présence de Joffrey Maluski à cet événement qui sera présent pour dédicacer son livre “Islande, une traversée hivernale” pour ceux et celle qui ont participées à sa campagne de financement participative sur Ulule. Il y avait une option livraison en main propre au Mans, je me suis senti obligé de choisir cet option : cela me forçait à y aller quoi qu'il arrive 🙈. Je vous recommande sa vidéo sur son aventure si vous ne l'avez pas vu 😍.

L'autre raison qui a confirmé que je devais aller à cet événement est la présence de Emeline (Mastodon : @emeline@piaille.fr) et Jean-Pierre (@ramuncho@mastouille.fr) qui allaient animer un stand au Festival pour présenter le livre pour enfant “Emeline et Olympe” (aussi sur Ulule) qu'ils ont auto-édités.

L'occasion était trop bonne pour me motiver à en faire mon premier voyage à vélo !

Ensuite il fallait s'y préparer 😅 .

Le hors série du magazine 200 Débuter à vélo m'aurait bien aidé mais il n'était pas encore sorti. Il a tellement eu de succès qu'il est en cours de réassort.

La préparation

L'idée était là, maintenant il fallait la mettre en pratique !

J'ai dû déterminer par où j'allais passer. Le plus simple est d'utiliser un itinéraire tout fait si vous en trouvez un, sur Komoot ou OpenRunner par exemple.

Vous pouvez aussi créer votre propre trace, c'est ce que j'ai fait !

Tracer l'itinéraire

A vélo, il est préférable de préparer sa trace sur les longs itinéraires. Il faut absolument éviter les routes à fort trafic routier sous peine de passer un moment désagréable (et potentiellement dangereux) !

Mieux vaut donc utiliser un outil dédié à cette pratique pour éviter toute mauvaise surprise : il en existe un certain nombre, on pourrait écrire un article entier sur le sujet (une idée pour plus tard 😅).

Sur Mastodon, on m'avait recommandé BikeRouter (aussi appelé BRouter), c'est l'outil que j'ai utilisé pour créer ma trace.

Il possède différents réglages orienté vélo pour favoriser des routes à faible trafic. Ces réglages vont favoriser les passages par des itinéraires vélo référencés.

En effet, en France, il existe des itinéraires vélos, que cela soit au niveau départemental, régional, national ou européen. Ils empruntent des routes à faible trafic ou des voies dédiés au vélo.

Sur la cartographie de BikeRouter qui utilise OpenStreetMap, ces routes références sont repérables par un code couleur via le calque CycloOSM qui est sélectionné par défaut.

Pour mon trajet, j'ai emprunté une partie de la Loire à vélo qui est aussi référencé au niveau européen comme l'Eurovélo 6.

Après Vendôme, j'ai suivi une partie de la V47 : La Vallée du Loir à vélo.

Description de l'image

Vous pourrez trouver l'itinéraire complet sur OpenRunner.

S'équiper

Parlons un peu matériel !

Pour les détails concernant le vélo que j'ai utilisé, je vous invite à lire mon article sur le sujet ici.

Voici à quoi ressemblait mon fidèle destrier le jour du départ : Photo de mon vélo de profil avec les sacoches le jour du départ

Je n'avais pas encore beaucoup investi en matériel vélo, à part le porte-bidon Zéfal, le bidon et le sac de selle Z Adventure R11 de la même marque française 🇫🇷 (et Loirétaine).

Pour attacher mon sac à dos à l'avant, j'ai acheté un support Rhinowalk avec le support spécifique Brompton. Très pratique pour sangler le sac dessus mais pas très optimisé 😅.

D'un point de vue vêtements, c'était en hiver, j'ai donc réutilisé mes vêtements d'hiver et de randonnées : couche de base manche en mérinos épais, pareil pour les chaussettes. Chaussures de randonnée en © Gore Tex et couche polaire pour le haut.

En veste j'ai utilisé ma belle veste Mova Cycling rouge bien flashy que j'avais obtenu via cette campagne de financement participatif Kickstarter.

Ah oui, j'ai failli oublier de parler du GPS dans lequel j'ai investi pour suivre la route : un Karoo de chez Hammerhead.

Reçu la veille du départ 😅, il a été très pratique pour suivre la trace sur un trajet aussi long sans avoir de stress avec la batterie du téléphone. Le GPS avait de l'autonomie pour les 2 jours si besoin.

L'entrainement

Le matériel ne faisant pas tout, il a bien fallu sortir pédaler pour s'entrainer en hiver : bien habillé ça passe 😁.

Pour cela, j'ai commencé à utiliser le vélo pour les trajets Gare/Domicile, 10 kilomètres aller et retour plusieurs fois par semaine.

Accompagné de la Social Ride MayoJaune tous les lundi soir sur Paris et quelques autres trajets, j'ai pu rouler 350 kilomètres en janvier, parfait pour s'acclimater à la température (3 °C en moyenne 😅) et au matériel.

L'heure du départ !

J'avais donc découpé mon itinéraire sur 2 jours avec une nuit prévue potentiellement à Vendôme. Je ne me sentais pas de faire les 190 kilomètres du trajet que j'avais préparé en une journée !

A part l'itinéraire, je suis parti sans avoir réservé d'hébergement, j'ai juste regardé rapidement les disponibilités autour de ma trace avant de partir. Je m'étais dit que j'aviserais le moment venu en fonction de ma progression. Il faut embrasser la liberté que le vélo nous apporte !

Un tronçon de la Loire à vélo pour débuter

Pour commencer mon trajet en douceur, j'ai rejoins le tracé de la Loire à vélo qui passe par Orléans.

Une photo du chemin de la Loire à vélo le long de Loire, mon vélo posé devant un panneau indiquant les directions vers Blois et Beaugency

C'est plat et bien indiqué. Plutôt agréable et peu fréquenté en hiver, je me demande bien pourquoi 🤣.

Je l'ai suivi jusqu'à Beaugency où j'ai bifurqué dans les terres. Un bon vent de face pendant quelques heures comme la Beauce sait offrir (température 3 °C).

Mon vélo devant un champ où il n'y a rien à l'horizon, c'est plat

En allant à mon rythme, j'ai mis un peu moins de 5 heures pour arriver à Vendôme sans compter les nombreux arrêts.

Description de l'image

Je suis arrivé vers 18h à Vendôme, je me suis directement rendu à l'hôtel que j'avais réservé dans l'après-midi.

Très pratique d'avoir un vélo pliant pour ne pas galérer avec dans l'hôtel ! Une photo de mes affaires dans la chambre d'hôtel, vélo plié et bagage posés à cotés Il n'y avait pas encore le sticker MayoJaune (@mayojaune@masto.bike) de collé à l'arrière de mon casque 😁.

Etape à Vendôme

Belle occasion de brièvement découvrir cette ville que je ne connaissais pas du tout.

Étant arrivé vers 18h, le temps de prendre une douche et de se poser un peu il était déjà l'heure de manger : 100 km (ou presque) ça creuse !

Au final, vu qu'il faisait déjà nuit, j'ai surtout découvert un super restaurant complétement au hasard (cela n'étonnera pas ceux qui me connaisse 🤣).

Une crêperie cave à cidre !

Photo de la table du restaurant où on peut voir le nom de la crêperie "Comme un Grain" sur le menu

Une des galettes que j'ai pu déguster (et ce n'est pas la seule que j'ai prise !) :

Une délicieuse galette raclette couverte de viande des grisons et un verre de cidre en accompagnement

Après ces efforts et ce bon repas, j'ai bien dormi 😁.

Seconde journée

Réveil vers 8H avec un bon petit déjeuner copieux à l'hôtel pour bien prendre des forces.

La météo était toujours nuageuse avec risque de pluie et une température qui était toujours dans les 3° C.

J'ai repris la route et emprunté une partie de la V47, une voie vélo le long de la vallée du Loir qui est bien indiqué :

Un panneau indiquant la direction sur la V47. On peut également voir le ciel nuageux

Plus tard, en arrivant sur la commune de Les Roches-l'Evêque, je tombe sur ce panneau route barré.

Étant à vélo, je continue. Je me dis que cela doit quand même passer : Photo des panneaux annonçant une route barré en raison d'un éboulement à 900 mètres

Ou pas 🤣🙈 : Photo du blocage de la route avec des grilles et des cadenas dessus pour éviter tout passage

Cela ne passe pas, demi-tour obligatoire ! Le GPS a mis du temps à comprendre la manœuvre.

Si je me rappelle bien, c'est à ce moment qu'il a commencé à pleuvoir et cela ne s'est ensuite pas arrêté de la journée !

Heureusement que j'ai trouvé ce bel abribus pour m'abriter de la pluie pendant ma pause déjeuner : Photo d'un grand abribus avec un toit en ardoise à double pente, charpente en bois. Mon vélo garé dessous à l'abri de la pluie

Ayant un vélo Gravel 😎, sur la suite du chemin j'ai emprunté une ancienne voie de chemin de fer qui a été reconvertie en voie verte cyclable :

Photo de mon vélo posé au milieu de la voie verte, arborée

Après plusieurs heures sous cette petite pluie fine et ininterrompue, j'étais content d'arriver au Mans : Description de l'image

Entrée de ville tout ce qu'il y a de désagréable avec aucune piste cyclable et beaucoup de trafic vu l'heure auquel je suis arrivé. C'est quand même toujours un plaisir de doubler des files de voitures qui patientent dans des petits bouchons 😁.

J'étais bien content d'être accueilli chez les parents de Sylvain (@Sylvain_V@mastodon.social) après au moins 4 heures sous la pluie. C'était bien pratique de pouvoir tout faire sécher dans le garage !

Statistiques

Pour ceux que cela intéresse voici les données fournies par mon compteur pour les 2 journées.

Orléans – Vendôme : Capture d'écran des statistiques de mon compteur pour le trajet Orléans - Vendôme

Vendôme – Le Mans : Capture d'écran des statistiques de mon compteur pour le trajet Vendôme - Le Mans

En résumé

J'ai pris beaucoup de plaisir sur ces 2 jours malgré les conditions météo qui n'étaient pas terrible.

C'était même une bonne chose car cela m'a permis de me tester dans ces conditions et ma préparation m'a permis de bien m'adapter et de ne pas être frustré.

Par contre, je ne vais pas vous cacher que j'étais pressé d'arriver le second jour après plusieurs heures sous la pluie. J'étais bien habillé, donc tant que je m'arrêtais pas, je ne sentais pas l'inconfort. Par contre, j'aurais surement eu du mal à repartir après un arrêt prolongé si il avait fallu remettre les vêtements encore humide !

Le mot de la fin

Voilà, j'espère que je vous ai donné envie de vous lancer dans votre premier 100 km 🚀.

Vous n'êtes pas obligé de tenter ça en hiver comme moi hein 🤣. J'ai juste profité de l'occasion qui se présentait.

Ce n'est pas forcément évident de ce lancer seul.e, renseignez vous autour de vous, je suis sûr que vous trouverez un groupe ou événement qui pourra vous accompagner et vous conseiller pour réaliser ce premier 100 km !

D'ailleurs, si vous êtes à Paris ou alentour, MayoJaune organise un tel événement le Dimanche 20 juillet à 8h45, place de la Bastille à Paris : infos sur le Discord.
Un staff bienveillant vous accueillera avec plaisir pour vous accompagner sur un 100 km au petit oignon 🚲.

#Velo #VoyageAVélo

 
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from LegalizeBrain

Ça a de nouveau été Inter l'entremetteuse : on est à l'automne 2002, je débute ma troisième et dernière année de thèse, je bosse. Ça se passe globalement bien, mais c'est beaucoup de boulot, les relations avec ma directrice de thèse sont souvent tendues, mon premier article de journal est dans les tuyaux, mais elle m'emmerde avec sa manie de vouloir discuter chaque virgule... En plus j'ai un mariage à préparer.

Et donc Inter diffuse Faites Monter, de l'album l'Imprudence qui vient tout juste de sortir. C'est magistral, mais cette fois, je me dis que je dois m'intéresser au travail de ce type ! Je ne peux pas une nouvelle fois ne pas m'y intéresser plus que ça. (sans le savoir, j'ai laissé passer Fantaisie Militaire, que je découvrirai après la bataille)

J'achète l'album, et je me plonge dedans, comme je le faisais à l'époque : une première écoute quasi religieuse, une après-midi chez moi, sans rien faire d'autre qu'écouter. Puis je le ponce : le matin dans le baladeur, la journée dans le casque de l'ordi, des jours, des semaines sans rien écouter d'autre... Quel trip !

Il y a une unité incroyable dans cet album, sa poésie me parle par sa bizarrerie, et je nage dans cette piscine de musique qui ne ressemble à rien de ce que j'écoute à l'époque. Je trouve ça génial, j'adore.

Cet album berce ma fin de thèse, et Bashung est donc remercié dans mon manuscrit, aux côtés de Garbage, Morcheeba, Purcell et Heitor Villa-Lobos “pour m’avoir accompagnés lors de la rédaction de ce rapport”.

Ça a été la seconde et dernière rencontre avec Bashung : il m'a accompagné depuis sans qu'une troisième fois ne soit nécessaire. C'est bien simple, je crois qu'un exemplaire de ce CD a été le premier cadeau que j'ai fait à ma future seconde épouse, quelques années plus tard, alors que je venais de la rencontrer, pour qu'elle comprenne mieux qui je suis.

 
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