Poltergeist

Un journal personnel

Hier en revenant de chez le garagiste où le folklore était bien absent (sauf pour la radio si vous avez suivi), en contrepartie de quoi j'ai bénéficié du professionnalisme d'un concessionnaire de la marque de ma voiture -et de ses prix, les mêmes qu'à Paris- (j'essaie de faire des bons mots mais en réalité je ne sais pas si j'aurais préféré une addition allégée pour avoir le plaisir de discuter avec les mains et douter à jamais de la nature des travaux effectués, là au moins je repars l'esprit libre, enfin libéré de CE problème, la voiture ayant 25 ans je ne doute pas qu'elle continuera à faire des siennes), mon GPS dont je suis pourtant généralement satisfait, m'a fait faire un détour.

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Grosse activité encore aujourd'hui car nous avons prévu d'aller visiter la citadelle d'Alba Iulia avant de regarnir le frigo en prévision de moult barbecues à venir. Ça tombe bien tout est regroupé au même endroit, et implique de faire peu de route.

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Assez glandé aujourd'hui on se bouge le c*l nom de dieu ! haha non bien entendu je plaisante par contre nous avons prévu une petit incursion au nord d'ici autour de la ville de Turda où se trouvent deux attractions majeures de la région.

Faisant fi des bruits épouvantables répandus par la voiture, on s'enfile l'autoroute pour commencer par la visite de la mine de sel de Turda qui été exploitée pendant... un paquet de temps vu que les premières traces remontent à -50 ; en effet wikipedia m'apprend que le sous-sol de la Transylvaine comprend une couche de sel fossile assez épaisse (dans le coin, la bagatelle de 1200m d'épaisseur).

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En sortant de Sibiu, absolument ravis de cette découverte, à la fois d'une ville superbe et de ma méconnaissance totale de l'histoire roumaine (c'était bien la peine d'avoir planifié ce voyage il y a plusieurs mois, au moins j'ai des trucs à apprendre, comme par exemple : où se trouve et qu'est-ce diable que la Bessarabie hmm ? j'ai longtemps cru bêtement que c'était quelque part entre l'Asie et le moyen-Orient, en fait non pas du tout c'est grosso modo la Moldavie, pas la province de Roumanie qui s'appelle Moldavie, non le pays qui s'appelle Moldavie tout ceci est bien compliqué en fait la Moldavie initiale a été découpée en Bessarabie annexée par les russes et Moldavie annexée par l'Autriche, elle-même découpée en plusieurs morceaux au fil de l'histoire mouvementée des XIX° et XX°) mais également dormant debout à cause de notre nuit passée à côté d'une ferme à moustiques, nous rebroussons chemin sur l'autoroute pour atteindre le village de Pianu de Sus (1500 habitants) où nous attend un petit chalet que de charmants roumains nous prêtent (merci HomeExchange).

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Aujourd'hui destination Sibiu pour renouer avec la civilisation, marcher dans une ville et trouver un bistrot afin de n'être pas obligés de faire la vaisselle dans un cours d'eau. Nous y arrivons de méchante humeur à cause des moustiques j'aurais volontiers étranglé le tenancier du camping même s'il n'y est pour rien, ceci dit il a joué du tracteur-tondeuse pendant 30 minutes hier, je ne sais trop quelle peine serait proportionnée à son cas, peut-être est-il déjà suffisamment puni comme ça s'il ne dispose pas de moustiquaire je croise les doigts.

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J'avoue j'ai copié-collé le nom pour donner un titre à ce billet d'ailleurs je n'avais toujours pas compris comment se prononce ă et en vérifiant à l'occasion de cette rédaction je me rends compte que l'alphabet roumain comporte 31 lettres, la vie est pleine de surprises ; subséquemment ă se prononce “a comme dans about”, c'est-à-dire pour des français à mi-chemin entre a et o. C'est pas facile le roumain je n'ai intégré que trois mots : bonjour (bona sera c'est simple on dirait à de l'italien), merci (multumesc, qui ne ressemble à rien de connu) et bere parce que c'est presque comme bière mais en fait je ne m'en suis jamais servi vu que ma première phrase après “bonjour” est quasiment toujours “do you speak english ?” (et fort heureusement jusqu'ici la réponse est oui).

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L'autoroute que nous suivons est nickel, gratuite et presque déserte, enfin ça c'est jusqu'à ce qu'on oblique pour aller vers le parc national des monts Retezat (le parc le plus ancien du pays) car lorsque les roumains font des travaux ce n'est pas à moitié, ils coupent la circulation et la déroutent jusque dans des chemins de merde en faisant poireauter des centaines de personnes des heures durant. Nous approchons donc de ces collines qu'on distingue depuis ce matin puis atterrissons dans un camping merveilleux, où nous sommes totalement seuls c'est formidable rien ne manque. À part pour une fois un peu de soleil car l'ambiance est humide décidément nous ne serons jamais satisfaits.

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Nous quittons cette bonne ville de Timisoara avec l'objectif d'aller enfin voir les Carpathes et ne pouvons pas ne pas nous arrêter sur la route à Hunedoara où se trouve le plus grand château de Roumanie, le château des Corvin (rien à voir avec des corbeaux, c'est le nom de la famille qui l'a fait construire).

En quittant la ville après avoir mangé comme si nous nous apprêtions à traverser un désert (haa, les joies du petit déjeuner international des hôtels), nous sommes toujours dans la pleine de la peur mentionnée dans un précédent épisode et petit à petit nous voyons surgir les montagnes majestueuses des Carpathes au loin. Heu en réalité vu d'ici elles ressemblent plutôt à des collines mais comme elle s'élèvent d'un coup de la plaine ça fait quand même un bel effet, dont le moindre n'est pas de nous donner une perspective.

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Ça y est nous voici en Roumanie, le pays le plus à l'est de ce voyage et nous débutons notre séjour par nous remettre de la route serbe dans un hotel avec piscine (et oui la canicule locale n'est pas tout à fait terminée) et climatisation parce que visiter des villes depuis le camping, ce n'est pas du tout pratique (et il faut bien dire que la densité de campings est manifestement bien moindre ici qu'au Monténégro).

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En voyageant à l'étranger je me trouve souvent dépourvu quant aux différences de niveau de revenus et à la manière dont les gens vivent.

Exemple : en #montenegro comme en #serbie, tous les habitants semblent se déplacer, soit (assez peu) dans des poubelles roulantes, soit dans des véhicules flambants neufs, majoritairement des audi, bmw et volkswagen. J'ai beau y penser à longueur de journée je ne comprends toujours pas.

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