Poltergeist

Un journal personnel

Nos pérégrinations d'hier nous ont amené à ce qui ne doit être qu'une étape sur la route de la Bucovine, route qui ne cesse de serpenter en déjouant tous nos pronostics de temps de trajet.

Petite suée au moment de choisir le camping car notre objectif initial ne ressemble à rien, pourvu de disposer d'un carré d'herbe il est facile de s'autoproclamer camping en se faisant de la pub sur park4night que TOUS les campeurs itinérants consultent vu comme cette application est devenue hégémonique en l'espace de quelques années.

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Le moment est venu de faire de la route pour rallier le nord de la Roumanie, c'est pas super intéressant sauf qu'entre-temps pour meubler le trajet nous nous proposons de passer à Viscri, un incontournable de Transylvanie, : c'est un village saxon, très très typique et très restauré. Il a bénéficié de l'appui du Pince de Galles (enfin à l'époque, maintenant c'est le roi Charles, car ce titre de Prince est dévolu au fils aîné du roi / de la reine)

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Aujourd'hui on quitte les randonnées truffées d'escaliers virtuels et hantés par les fantôme des ours (en plus il va pleuvoir et on n'a toujours pas profité de Decathlon pour acheter un imper à Lucien), pour aller voir les localités du coin en commençant par LE CHÂTEAU, je veux dire le château de Bran qui est tout proche de notre admirable camping, ça tombe bien car on compte bien y être dès potron-minet afin d'éviter l'affluence.

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Nous passons plusieurs jours à Zarnesti ou autour : c'est du confort psychologique que de ne pas avoir à trouver un nouvel hébergement chaque jour. En plus nous avons installé notre merveilleuse toile décathlon de protection contre le soleil / la pluie et ça tombe bien car il pleut un peu quand il ne fait pas trop chaud. On va quand même pas la ranger tout de suite, il faut rentabiliser.

Bonus, on n'est pas tellement pressés de changer de climat, il fait 15° la nuit, on profite à fond de nos couettes sans transpirer dedans comme si on avait la malaria.

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Nous voilà donc à Zarnesti, localité sans grâce qui s'étale dans la plaine au pied de reliefs monstrueux, en fait je sais pourquoi les roumains disposent d'autant de parcs naturels : tous les espaces inutilisables autrement sont des parcs naturels et voilà comme disent les anglais !

Piatra Craiului est donc une arrête rocheuse qui sort du sol d'un coup, monte de 1700m et s'étale sur 25 km ; dans le parc qui l'englobe on trouve pas loin d'un tiers des espèces endémiques de Roumanie, seulement une vingtaine d'ours et des sentiers de randonnée. C'est donc une zone prisée des touristes, en plus nous sommes dans la zone des Carpates compatible Dracula, avec des châteaux et des points de vue.

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Hier en revenant de chez le garagiste où le folklore était bien absent (sauf pour la radio si vous avez suivi), en contrepartie de quoi j'ai bénéficié du professionnalisme d'un concessionnaire de la marque de ma voiture -et de ses prix, les mêmes qu'à Paris- (j'essaie de faire des bons mots mais en réalité je ne sais pas si j'aurais préféré une addition allégée pour avoir le plaisir de discuter avec les mains et douter à jamais de la nature des travaux effectués, là au moins je repars l'esprit libre, enfin libéré de CE problème, la voiture ayant 25 ans je ne doute pas qu'elle continuera à faire des siennes), mon GPS dont je suis pourtant généralement satisfait, m'a fait faire un détour.

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Grosse activité encore aujourd'hui car nous avons prévu d'aller visiter la citadelle d'Alba Iulia avant de regarnir le frigo en prévision de moult barbecues à venir. Ça tombe bien tout est regroupé au même endroit, et implique de faire peu de route.

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Assez glandé aujourd'hui on se bouge le c*l nom de dieu ! haha non bien entendu je plaisante par contre nous avons prévu une petit incursion au nord d'ici autour de la ville de Turda où se trouvent deux attractions majeures de la région.

Faisant fi des bruits épouvantables répandus par la voiture, on s'enfile l'autoroute pour commencer par la visite de la mine de sel de Turda qui été exploitée pendant... un paquet de temps vu que les premières traces remontent à -50 ; en effet wikipedia m'apprend que le sous-sol de la Transylvaine comprend une couche de sel fossile assez épaisse (dans le coin, la bagatelle de 1200m d'épaisseur).

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En sortant de Sibiu, absolument ravis de cette découverte, à la fois d'une ville superbe et de ma méconnaissance totale de l'histoire roumaine (c'était bien la peine d'avoir planifié ce voyage il y a plusieurs mois, au moins j'ai des trucs à apprendre, comme par exemple : où se trouve et qu'est-ce diable que la Bessarabie hmm ? j'ai longtemps cru bêtement que c'était quelque part entre l'Asie et le moyen-Orient, en fait non pas du tout c'est grosso modo la Moldavie, pas la province de Roumanie qui s'appelle Moldavie, non le pays qui s'appelle Moldavie tout ceci est bien compliqué en fait la Moldavie initiale a été découpée en Bessarabie annexée par les russes et Moldavie annexée par l'Autriche, elle-même découpée en plusieurs morceaux au fil de l'histoire mouvementée des XIX° et XX°) mais également dormant debout à cause de notre nuit passée à côté d'une ferme à moustiques, nous rebroussons chemin sur l'autoroute pour atteindre le village de Pianu de Sus (1500 habitants) où nous attend un petit chalet que de charmants roumains nous prêtent (merci HomeExchange).

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Aujourd'hui destination Sibiu pour renouer avec la civilisation, marcher dans une ville et trouver un bistrot afin de n'être pas obligés de faire la vaisselle dans un cours d'eau. Nous y arrivons de méchante humeur à cause des moustiques j'aurais volontiers étranglé le tenancier du camping même s'il n'y est pour rien, ceci dit il a joué du tracteur-tondeuse pendant 30 minutes hier, je ne sais trop quelle peine serait proportionnée à son cas, peut-être est-il déjà suffisamment puni comme ça s'il ne dispose pas de moustiquaire je croise les doigts.

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