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from les mondes d'ilanthar

Les Contrées du centre et du Sud

L'ensemble de ces contrées (bien qu'avec des frontières quelque peu différentes) formaient autrefois l'Empire de la Félicité.

Empire Batikshal

nous sommes forts des liens qui nous unissent

L'empire batikshal est une des grandes puissances d'agartha, à la fois empreinte d'une longue histoire, de fortes traditions et d'une ouverture à la diversité et au développement de la technique. En témoignent la fabrication et l'usage récent de dirigeables par les dignitaires impériaux. C'est pourtant une terre pétrie de contradictions et aux nombreux visages, dont le commerce et la diplomatie ne s'éloigne guère d'un voisinage immédiat. Encore une fois, des tensions internes pourraient surgir et plonger la contrée dans des remous. Mais si cela devrait se présenter, nul doute que, fidèle à son histoire passée, l'empire en sortirait renforcé.

NB : les noms de l'empire sont souvent en liens avec les tissus, le fait de nouer ou de tisser, ou les objets en lien. Par exemple, Zaytin pour le satin.

Les Batikshal placent en premier dans leurs croyances Accasbel, dieu de la nuit et des songes, accompagné de Mahelle, déesse de la lune et des rêves, sa sœur jumelle Mahrem, déesse des ombres et des cauchemars, ainsi qu'Armait le dieu guide.

La créature mythique associée au panthéon des songes est le griffon.

Royaume des Brisants

les ports sont nos ambassades et nos navires portent les nouvelles du monde

Le royaume des brisants est parfois considéré comme un pays de pirates et de contrebandiers qui se donne des grands airs. S'il est vrai que ces activités ont cours au sein du royaume et qu'elles affectent toutes les autres contrées, il serait sans doute plus avisé de voir le potentiel de renseignement de celui-ci. En tranportant une bonne part des marchandises qui transitent par leurs navires, les brisantins sont aussi porteurs de nouvelles. Et chaque entrepôt ou comptoir qu'ils possèdent dans les grandes villes portuaires est souvent le lieu de discussions sur les évènement et la politique locale...

NB : les noms, tout comme les Brisants, sont en lien avec la mer et la navigation.

Le royaume des brisants se tourne d'abord vers Asobëe, déesse des révélations, entouré par Osanghan, dieu des messages, Anahita, déesse des passions, et Sohelle, déesse de l'espérance et de l'effroi.

L'échidnée est l'emblème du royaume, la grande pieuvre aux seize tentacules.

Sultanat Qacentineä

méfiez-vous de l'eau qui dort

Le sultanat est l'autre puissance marine, mais sa richesse et sa population sont bien plus grandes que celle des brisantins. L'armée et la flotte du sultanat son disciplinées et les lois du sultan sont raffinées. Bien que ses flottes marchandes et militaires soient plutôt cantonnées aux mers centrales, la position du sultanat est vue comme bien plus dominante sur les eaux que celle du royaume du sud. Le sultanat a une puissance visible et tangible, et il en joue, tant diplomatiquement que commercialement.

NB : certains des noms du sultanat proviennent de produits de la mer ou des fleuves et de créatures qui y sont associées.

Le sultanat vénère surtout Nayhreä, déesse des mers & océans, et ses enfants Kashovë, dieu des abysses, et Arhanïe, déesse des sources et des courants.

L'emblème du sultanat et du clergé des eaux est la gigantesque et terrifiante hydre.

Safrân

il n'y a de vraie saveur que dans le partage

Safrân est riche de ses terres et de ses cultures. Dotée d'une population nombreuse et travailleuse, elle fournie une grande part des vivres, des épices, des fleurs et des mets raffinés et exotiques que l'on peut trouver en Agartha, ou tout du moins dans toute sa moitié sud. Mais ce n'est pas une contrée unifiée, souvent en proie à des chamailleries et rivalité internes entre ses dirigeants, en plus de la convoitise et de l'ingérence de ses voisins. De plus, la majeure part de la population travaille durement et ne voit guère plus de terres que l'horizon et n'a pas accès à plus de connaissances que celle des colporteurs battant la campagne.

NB : les noms sont inspirés généralement des épices, comme le nom même du pays.

Ce pays est béni par Minarsas, dieu des cultures et des foyers, aidé de Laha, déesse de la fécondité, Bahram, dieu de l'allégresse, Erethil, dieu des célébrations, ainsi que Zamras, dieu des terres et des plaines.

Safrân a adopté tout naturellement pour bannière le calydon, puissante créature dont la course fait trembler le sol.

je n'ai mis que les portions de carte, il me semble que c'est plus lisible ainsi. après tout, les créatures mythiques et les divinités majeures sont sur la carte principale

#egishirgal #agartha

 
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from LK blogue…

Stratégie, tir, histoires bouleversantes ou horreur pure… La Grande Guerre continue d’alimenter la créativité des concepteurs de jeux vidéo. « Le Monde » en a sélectionné six.

« Soldats inconnus. Frères d’armes » est sorti en 2024. UBISOFT

Plus rares que ceux consacrés à la seconde guerre mondiale, les jeux vidéo inspirés de la Grande Guerre sont aussi souvent plus graves. Ici, nul héros flamboyant, nulle mission glorieuse : le conflit se vit à hauteur de tranchée. Tout ce qui compte, c’est la survie. Les armes, lourdes, s’enrayent presque autant que le corps et l’esprit. La boue s’accroche aux bottes comme la nuit aux âmes – poisseuse et difficile à laver.

Les six jeux : – « Last Train Home » : dans le chaos de l’après-guerre – « Soldats inconnus. Frères d’armes » : des destins fracassés – « Isonzo » : batailles alpines en ligne sur le front italien. – « Conscript » : les pieds dans une boue de pixels – « Forgive Me Father 2 » : monstres post-traumatiques – « Amnesia. The Bunker » : huis clos monstrueux

https://www.youtube.com/embed/LYmuhQmRb4M?si=ICx9UdQd0V_bpSk%3C%2Fa%3E%3C%2Fp%3E

Dans cette production, il faut noter le studio néerlandais BlackMill Games, spécialiste des batailles de la Première Guerre mondiale, qui propose déjà trois jeux vidéos sur cette période avec « Isonzo », « Verdun » et « Tannenberg » et qui prévoit de sortir « Gallipoli » (prévu pour 2026).

Pour prolonger, en 2018, Pixels proposait déjà dans un article 8 jeux vidéo inspirés de la première guerre mondiale, parmi ceux-ci « 11-11 : Memories Retold » avait fait l'objet d'un article spécifique : « 11-11 : Memories Retold » : un jeu vidéo peut-il montrer l’horreur de la Grande Guerre ? :

« 11-11 Memories Retold » raconte la Grande Guerre, de deux points de vue : celui d’un photographe canadien, Harry, et celui d’un ingénieur allemand, Kurt. Pour restituer leurs deux histoires, les créateurs du jeu ont donc consulté deux historiens, un Anglais et un Allemand.

L'article de Pixels (Le Monde) : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/11/09/six-jeux-video-inspires-par-la-premiere-guerre-mondiale_6652763_4408996.html

Tags : #AuCafé #histoire

 
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from irisdessine

J’ai été une abonnée de Spotify de la première heure. Je trouvais cool de pouvoir accéder aux nouveaux albums de mes artistes favoris pour avoir éventuellement l’envie d’acheter le cd s’il me plait vraiment. A l’époque des CD/K7, on n’avait accès qu’aux morceaux sortis en single, pour le reste, c’était la surprise. Et à part quelques rares exceptions, j’ai tendance à aimer 2/3 morceaux par artiste. Pas de quoi acheter toute une discographie.

Après l’augmentation de trop, j’ai préféré migrer vers Apple Music : j’ai une Apple TV, et combiné avec TV+ et Arcade, ça revenait moins cher. Et j’aime beaucoup Apple Music et son écosystème. C’est un bon son, le système de buffer est propre, j’ai un gros choix, et ça fonctionne à merveille.

Pourtant, l’éthique, la souveraineté numérique, le besoin de ne plus laisser un algorithme décider pour moi et l’envie de participer à l’écosystème du libre me titillent de plus en plus. J’ai conscience de la prison dorée que représente Apple et tout son marché, j’ai un MacBook, un iPhone, un iPad, une Apple TV, et des fonctionnalités comme pouvoir copier quelque chose sur mon téléphone et le coller sur mon ordi, me facilitent vraiment la tâche ! Mais par petites touches, j’essaye peu à peu de revenir à des choses plus simples, peut-être un peu moins pratiques, mais des choses auxquelles on était habitué avant l’avènement du streaming en abonnement.

Un parcours semé d’embûches.

Ce parcours sur l'écoute de ma musique s'inscrit totalement dans mon travail de déGAFAMisation, déjà évoqué sur ce blog. Alors, d’abord, je suis plutôt fière d’avoir le même iPhone depuis 7 ans. Quand mon Apple Watch m’a lâché il y a quelques années je n’ai pas eu envie de réinvestir dedans. Maintenant, mon compte Apple n’est plus associé à mon gmail, mais à mon mail issu de mon nom de domaine à moi. J’ai pris un abonnement chez zaclys pour pouvoir avoir un cloud sans effort et une autre adresse mail hors gafam.

Mais je ne passe pas sous Linux. J’ai toujours Windows sur mon pc fixe pour jouer et utiliser des logiciels pas dispos ailleurs. (Logiciels que j’ai payé donc pas prête à passer à une version plus ou moins équivalente sous Linux), et la musique sur Apple Music reste incroyablement facile. Je démarre l’app, j’ai quelques playlists par ambiance que je veux installer, ça se joue sur mon Apple TV de façon seamless bref, puisque c’est un environnement ultra contrôlé, c’est, de fait, ultra maîtrisé.

Mais pas petites touches, j’y travaille…

Pourtant, mon iPhone, quand je prends le train pour aller au bureau ne tient pas du tout la route en terme de batterie. (Si j’écoute de la zik, je peux recharger mon tel à 11h/12h !). Alors j’ai investi dans un bon vieux lecteur mp3 dans lequel je mets mes musiques et ça fait le taf (par exemple, ça manque de playlists par genre, ici ça mélange mes BO avec des sagas mp3). Et franchement, depuis que je l’ai acheté, je l’ai pas encore rechargé ! J’en ai pas eu besoin !

J'ai aussi commencé à mettre des musiques sur mon Nextcloud, et j'utilise le logiciel open source Supersonic qui se connecte à ma bibliothèque Nextcloud et fait office de lecteur intelligent au même titre qu'un Spotify ou un Apple Music. Un grand merci à l'auteur ou l'autrice de cet article de blog qui explique les étapes, très simples, pour utiliser Supersonic.

Ce que je constate, c'est que je n'écoute pas la même chose si je suis sur un service de streaming ou sur un service offline. Par exemple, j'ai l'intégrale de Boby Lapointe en mp3, tous les albums de Michael Jackson, des lives des Wriggles, quelques sagas mp3 (Le donjon de Naheulbeuk, Adoprixtoxis, Reflet d'Acides, etc.). Tandis que sur Apple Music, je serais plutôt sur des musiques de films (John Williams, Joe Hisaishi, Danny Elfman) ou de jeux vidéos. Au-delà du fait que je ne possède pas 100% de ce que j'écoute sur Apple Music, je me demande pourquoi les choix sont si différents ? Attention, je ne me plains pas, ça me permet de redécouvrir des artistes dont j'avais oublié l'existence (Nightwish, Maniacx et autres Emmy Rossum ou Eddy Louiss) et de retrouver mon ancienne façon d'écouter de la musique, celle qu'on choisissait soigneusement pour faire la playlist parfaite, mais d'alterner entre la musique sur Apple Music et celle que je possède, me fait remarquer la différence entre les deux.

En revanche, il faut noter que je n'écoute pratiquement jamais les suggestions de l'algorithme ; ou de DJ embauchés par Apple, c'était leur cheval de bataille quand ils sont arrivés sur le marché, je doute que ce soit toujours le cas, je pense qu'ils sont passés au sacro-saint algorithme, bref, j'ai quelques playlists et je me limite à celles-ci, sauf quand je choisis sciemment d'aller (re)découvrir des artistes dont j'ai pas entendu parler depuis longtemps. (Tiens, est-ce que Timberlake a fait des nouveaux albums ? Ah ? Orelsan a sorti un nouveau CD ? Allons l'écouter...)

Une vidéo issue de l'émission Tracks sur Arte m'a donné envie de partager cette expérience, parce que le titre s'inscrit parfaitement dans le cadre de mes tâtonnements autour d'un retour à une musique qui m'appartient réellement et que je contrôle : Faut-il réapprendre à écouter de la musique. C'est intéressant de voir comment les musiciens interviewés choisissent de se jouer des algorithmes, ou racontent comment les services de streaming sont vu comme une colonisation (très pertinente analogie, je trouve), bref, je conseille Tracks en général, et cette émission en particulier.

Comment découvrir de nouveaux artistes alors ?

Si on revient en arrière, dans les années 90, la musique, c'était via la radio : Skyrock pour le rap, Fun Radio pour la pop, etc. ou via les chaînes musicales (MCM, MTV, etc.) Dans l'absolu, c'est toujours plus ou moins le cas, mais je ne suis pas sûre que ce soit comme ça que la majorité des gens découvrent encore de nouveaux artistes ou de nouvelles chansons. Actuellement, en ce qui me concerne, sauf à de très rares exceptions, j'ai découvert de nouveaux artistes via les playlists de grève de France Inter, ou, parfois, des chroniques d'André Manoukian à la bonne époque de Par Jupiter ! l'émission de Charline Vanhoenacker. Je prends parfois la peine de lire les chroniques musicales de Libé, chez qui je suis abonnée, histoire de voir si je peux tomber sur des perles. (Je reste ouverte à beaucoup de choses, mais très difficile ^^). Et puis, parfois, je discute avec mes collègues, on se partage les morceaux qu'on écoute, et là aussi, on découvre des nouveautés ou des vieux morceaux à côté desquels on est passés. Quoiqu'il en soit, ma culture musicale est assez large, étendue, grâce à des années d'écoute active de chaînes musicales, de découvertes via la famille, les amis, la radio, etc. Par ailleurs, ayant un background musical (j'ai joué de plusieurs instruments, fait du solfège, appris à écouter autant de l'opéra que du rock ou des artistes plus mainstream), je ne “consomme” pas la musique, je l'écoute avec toutes les fibres de mon corps. C'est d'ailleurs pour ça que si je veux écouter de la musique en codant, il faut que ce soit sans paroles, parce que sinon, ça phagocyte tout mon cerveau et je ne peux plus me concentrer sur le taf. Et même sans paroles, je fais un excellent air chef d'orchestre sur des BO de John Williams ou de Joe Hisaishi !

Un bilan ?

Je ne suis pas sûre qu'on puisse parler de bilan, à proprement parler, ici, on est vraiment sur des tâtonnements sur ma façon d'écouter la musique, mais cet article m'a permis de comprendre une chose : je ne vais pas me débarrasser tout de suite d'Apple Music, parce que je ne me laisse pas guider par les algorithmes (ou beaucoup moins que si je me laissais porter par leurs playlists de recommandations basées sur mes goûts, qui sont très souvent à côté de la plaque), mais je vais continuer à redévelopper mon élaboration d'autres types de playlists avec mes mp3 et des ressources open source garanties sans IA et sans algo parce que j'ai des morceaux qui n'existent pas sur ces plateformes, et parce qu'ici, la musique m'appartient, sans DRM, sans abonnement et pour toujours.

N'hésitez pas à partager vos expériences autour de la musique, comment vous l'écoutez, vos choix, vos envies, ça m'intéresse aussi de connaître votre expérience autour du streaming.

 
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from LK blogue…

Il y a fort longtemps, je publiais automatiquement une revue de presse des articles du jour sauvegardés. En souvenir de ce passé (en tout cas pour l'instant), voilà ma petite revue de presse de ce samedi.

Des mammouths laineux auraient vécu dans le nord du Québec

Photo: Bebeto Matthews Associated Press Une maquette d’un mammouth laineux est installée en vue d’une exposition au Musée américain d’histoire naturelle, à New York.

« Une analyse approfondie d’une dent de mammouth retrouvée en 1878 au Nunavut vient de confirmer pour la première fois que des mammouths laineux ont vécu dans cette région du nord-est de l’Amérique du Nord et, de ce fait, au Québec, il y a plus de 55 000 ans. »

Une fois de plus le Québec a été découvert bien avant Jacques Cartier. N’en déplaise à certain.

Lire l'article : https://www.ledevoir.com/actualites/scienc

Un “Google Maps des voies romaines” est disponible en ligne

À l’issue d’un travail de recherche pharaonique, des archéologues proposent une carte ultradétaillée des routes de l’Empire romain à l’apogée de son extension territoriale, vers l’an 150. Ce sont près de 300 000 kilomètres de voies qui sont dévoilés grâce aux documents historiques et aux techniques de cartographie modernes.

Lien vers la carte : https://itiner-e.org/

L'article : https://www.courrierinternational.com/article/sciences-un-google-maps-des-voies-romaines-est-disponible-en-ligne_237229

Le diamant Florentin, trésor perdu des Habsbourg, n’avait en réalité jamais été perdu

“Disparu depuis plus de cent ans, le trésor de la famille impériale des Habsbourg a refait surface au Canada”, annonce le quotidien viennois Die Presse. Le jeudi 6 novembre, Karl Habsbourg, petit-fils des derniers empereurs austro-hongrois, a affirmé que sa famille avait caché dans une banque canadienne plusieurs pièces légendaires, dont une montre d’émeraude ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette, une broche sertie de pierres précieuses de l’impératrice Sissi et le Florentin, considéré comme le troisième des plus gros diamants du monde. Jusqu’ici, “seuls deux membres masculins de la famille Habsbourg étaient autorisés à en connaître l’emplacement”.

Pas mieux finalement que Bokassa, Duvalier, Mobutu, Assad et consorts…

Étonnant non ?!

Bonus:

L'article : https://www.courrierinternational.com/article/histoire-le-diamant-florentin-tresor-perdu-des-habsbourg-n-avait-en-realite-jamais-ete-perdu_237259

La nostalgie de l’“ère Merkel” gagne le cœur des Allemands

La une de l’édition du 7 novembre 2025 du magazine “Der Spiegel”. Der Spiegel

Alors que la popularité du chancelier conservateur Friedrich Merz décline, le “culte de Merkel” est de retour, annonce “Der Spiegel”. L’hebdomadaire allemand consacre son dernier numéro au sentiment de nostalgie qui gagne les Allemands en mal du “bon vieux temps”, lorsque régnait encore l’ancienne chancelière.

Lien : https://www.courrierinternational.com/une/une-du-jour-la-nostalgie-de-l-ere-merkel-gagne-le-c-ur-des-allemands_237231

Les premiers touristes russes en Corée du Nord racontent : “Chaque rouble en valait la peine”

 Dans les rues de la capitale, pas de publicités, seulement des affiches de films ou de propagande. Photo Dmitri Chafrov Dans les rues de la capitale, pas de publicités, seulement des affiches de films ou de propagande. Photo Dmitri Chafrov

« Ce qui m’a le plus frappé, c’est le musée de la Guerre victorieuse, consacré à la guerre de Corée, raconte Dmitri. “On a même vu des fioles d’armes biologiques contenant des bestioles infectées, larguées, nous a-t-on expliqué, par les États-Unis. C’est peut-être vrai, mais, comme c’est un récit unilatéral, ça va forcément manquer d’objectivité.”»

On les a aussi emmenés voir les monuments, et à Pyongyang ce n’est pas ça qui manque. Le style fait penser à la meilleure tradition soviétique. Les statues de Kim Il-sung, Kim Jong-il et Kim Jong-un sont toujours placées sur un socle et orientées vers le soleil pour en refléter la lumière.

Lien : https://www.courrierinternational.com/long-format/voyage-les-premiers-touristes-russes-en-coree-du-nord-racontent-chaque-rouble-en-valait-la-peine_235142_1

Tags : #AuCafé

 
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from Depuis les Gorces

Cette année, on a fait #Inktober avec ma famille. On a créé un groupe signal et on s'est envoyé chaque jour (enfin, plutôt quand on pouvait) les dessins correspondant au mot du jour.

Le bilan

J'ai réussi à faire tous les dessins sauf 1 💪 ! Voici un pèle mêle de toutes les images, les couleurs fluo ne rendent rien évidemment 🙄.

pèle mêle de tous les dessins du mois

J'ai souvent fait les images par paquets de 3, pour prendre de l'avance ou rattraper mon retard. Je suis contente car j'ai mieux réussi que l'année dernière à ne pas trop passer de temps sur chaque dessin. Du coup j'ai réussi à aller au bout. L'inconvénient c'est que du coup je n'ai pas de dessin assez joli et grand pour être offert ou affiché. Mais ce n'était pas l'objectif !

Et comme l'année dernière, j'ai l'impression d'avoir beaucoup progressé entre les premiers dessins et les derniers. C'est impressionnant l'impact d'une pratique régulière. Je me sens beaucoup plus à l'aise avec l'aquarelle, je commence à pouvoir inventer des formes sans tout copier, et je continue évidemment à copier 😆.

Le faire en famille

C'était très chouette de faire ce petit défi en famille. Ça nous a permis de rester en contact et de partager un petit quelque chose sans langage chaque jour, ce qui était super car la mère de ma belle-sœur ne parle pas français.

L'année prochaine, on va le refaire en essayant d'embarquer une ou deux personnes de plus dans la famille. Et je vais peut être essayer de créer un petit groupe aussi du côté des ami·es !

Et on se dit qu'on va peut-être continuer en 2026, en faisant un dessin par mois, à partir de thèmes qu'on aura choisi à Noël.

Quelques dessins que j'aime bien

J'aime beaucoup les couleurs, et le rendu très dynamique étoile de mer orange sur fond bleu avec de la peinture et du crayon

Une des premières scènes que je dessine et qui rend bien ! aquarelle d'un petit chat qui fait tomber un stylo d'une commode

Je me suis ré-autorisée à dessiner des chevaux, et ya pas à dire, j'aime ça ! Un cheval qui étend l'encolure les oreilles un peu en arrière pour toucher une balle rouge. Dessin à l'aquarelle

De la copie, mais un rendu qui me rend joyeuse. Ça me fait penser au dia de los muertos ! Un squelette riant d'humain regarde un squelette de chien qui pense à un os

Et parce que c'est la maison de mon grand-père, qui sera toujours vide maintenant dans mon cœur... Dessin d'une maison vide en noir et blanc

 
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from LK blogue…

Deux nouveautés dans mon setup numérique.

En premier lieu, je viens de recevoir ma station d'accueil magnétique Acasis 10 Gbit/s et boîtier SSD pour mon MacBook Air.

Ce boitier présente une caractéristique très intéressante. Il est magnétisé non seulement pour les iPhone à connecteur USB-C, mais il est aussi magnétisable sur mon MacBook Air et c'est très agréable dans une utilisation nomade. https://youtube.com/shorts/XI3XbTJ7GJ8?si=rraZWET-69DwNB_Z

Il n'y a pas à dire les Chinois sont sans cesse du côté de l'innovation. C'est impressionnant et quelque peu inquiétant aussi.

En second lieu, je viens de passer à la nouvelle version de Luminar Neo avec deux nouveautés intéressantes. La première est le nouvel Écosystème Luminar qui permet de passer facilement de la retouche d'une même photo depuis son mobile, de synchroniser son travail et de poursuivre son travail sur son ordinateur.

Novembre… Vevey (04.11.2025) Novembre… Vevey (04.11.2025). Sony A6000, Objectif TTArtisan 27mm f2.8

La seconde est la possibilité de publier directement sur le web des galeries de photos, appelées Space sur Luminar Neo. en voici un exemple : Novembre… Vevey (04.11.2025)

Pas mal… A suivre.

Tags : #AuCafé

 
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from les mondes d'ilanthar

Les Contrées de l'Ouest d'Agartha

L'ensemble de ces contrées formaient autrefois l'Empire Ambré.

Le Royaume Crypte

La terre te nourrit sachant que tu la nourriras à ton tour

Le royaume crypte est une étrange contrée connue pour ses mœurs étranges et pour la férocité de ses habitants. Le royaume n'est pas particulièrement centralisé mais protège ses terres et son roi gagne son titre au gré d'une épreuve particulièrement corsée. Il peut d'ailleurs être défié si il n'est plus jugé digne par n'importe lequel de ses pairs. A l'instar de ses habitants, le royaume préfère cacher ses trésors au sein d'une nature sauvage. Les quelques villes s'intègrent à leur environnement et ont de large parts en souterrain.

NB : j'ai choisi des noms associés aux plantes proches de la terre ou souterraines. Par exemple, la cité de Rhiziel vient de rhizome.

Le royaume crypte vénère avant tout Malaliach, le dieu chtonien. Il est accompagné par deux de ses enfants : Zaris, déesse des morts et Abahtyur, dieu des profondeurs.

La créature mythique associée à Malaliach et emblème du royaume est le cerbère.

Le Royaume de Selva

Tout ce qui compose notre monde contient les réponses aux questions qu'il soulève

Le royaume de selva est une contrée magnifique avec ses montagnes sauvages et ses vastes forêts aux très nombreuses variétés. Ses habitants y vivent en bonne ordre et en accord avec leur environnement, utilisant au mieux plantes et animaux, sans outrepasser les limites du raisonnable. La population du royaume n'est pas très nombreuse et ses villes blanches aux toits couvert d'un cuivre verdi sont enchanteresses.

NB : les noms sont généralement en lien avec les plantes ou ce qui les compose (selva pour sève), parfois avec des animaux forts utiles comme la cité d'Apis (en référence aux abeillers et ses fameux ruchers).

Le royaume vénère en premier lieu Oghma, déesse des mystères, accompagnée d'Izha, déesse du nectar, Erhetine, déesse des forêts et Daena, déesse des serments.

L'emblème du royaume est l'alcyon, cet oiseau à la fois si étrange et si proche de l'humain.

Vodya

Tout obstacle peut être franchi avec l'outil approprié

Vodya est une petite contrée archipel loin au nord et peu peuplée. D'abord experte dans l'extraction de certains minéraux, elle est a progressivement compensée ses faiblesses par un développement technique poussé. Bien plus avancée en matière de médecine, de mécanique fine à engrenage ou dans l'usage des lentilles et des prismes, les vodyani son riches d'un savoir-faire peu commun.

NB : les noms sont en lien avec les pierres, plutôt précieuses.

C'est tout naturellement que Vodya se place sous le patronage de Listrya, déesse des techniques, et ses filles Mabréa, déesse de la médecine et Airyama déesse des engrenages.

Vodya a pour emblème le stymphale, un oiseau rapide au griffes et bec d'airain.

Les Principautés Eutectiques

Nos lois sont forgées par notre seule volonté

Ancien cœur vaillant d'un empire, les principautés sont désormais divisées et plus souvent concurrentes, par les armes ou le commerce. Nombreux sont les princes qui pensent avoir la grandeur de s'asseoir sur le trône de Fèvre, mais aucun n'y est encore parvenu. Chacune des principautés a ses spécialités, certaines étant plus agricoles, d'autres plus commerciales, maritimes ou bien tournées vers les richesses de ses mines. De fait, aucune des contrées voisines ne souhaitent que les principautés soient réunies par un roi, car elles constituerait à nouveau une formidable puissance militaire, politique et commerciale.

NB : les noms sont associés aux métaux et à la forge.

Les eutectiques placent en premier Maghmor, dieu des métaux et de la forge, avec ses fils Cnamros, dieu du commerce, et Indaro dieu de la bravoure, et sa fille Ashava, déesse de la justice.

La créature mythique associée est la néphélée, une panthère étrange dont on ne voit souvent que les yeux lumineux au milieu d'une nuée ardente.

#egishirgal #agartha

 
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from Un Spicilège

Voile vers Byzance

La collection Une heure lumière est toujours celle dans laquelle je me réfugie entre deux lectures longues. Je suis quasiment certaine d'y trouver des textes dont la brièveté n'affecte ni la beauté ni la qualité. Ce fut une fois de plus le cas avec cette novella de Robert Silverberg qui, en une heure et demi de lecture, nous conte une histoire touchante d'amour et d'éternité.

Elle nous détaille l'histoire de Charles Phillips, sorte de voyageur temporel malgré lui, projeté dans un futur dans lequel l'espèce humaine, devenue immortelle, trompe son ennui en recréant les plus célèbres cités que la civilisation ait portées. Guidé par Gioia, femme énigmatique avec laquelle il noue une histoire d'amour, il tente d'apprivoiser les moeurs et de trouver sa place dans un monde sans but.

Texte d'une rare poésie, Voile vers Byzance aborde avec délicatesse des thèmes forts et universels : l'immuabilité, la conscience de soi, la définition de l'existence. Sa lecture permet de se perdre dans ses réflexions tout en arpentant les rues de grandes cités disparues, baignant le voyage dans une certaine nostalgie. L'écriture finement ouvragée de Silverberg, se prête à merveille à cette atmosphère mélancolique. Sa passion pour l'histoire lui permet de nous immerger complètement dans l'ambiance d'antan.

Une lecture comme un instant suspendu de beauté et de lyrisme. Il n'est vraiment pas nécessaire de faire long pour frôler l'excellence.


Voile vers Byzance | Robert Silverberg | traduit par Pierre Paul Durastanti | Le Bélial'

 
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from Depuis les Gorces

Cet exercice est issu des tests d'Equifeel et je l'aime bien car il permet de travailler un geste du quotidien (mettre le licol) en combinant plusieurs comportements. J'avais travaillé cet exercice avec Néli il y a 15 ans, et je m'y suis mise récemment avec Amalhia et comme je n'avais pas de plan, c'était bof. Je prends donc le temps de rédiger un petit guide sur cet exercice pour remettre mes idées au clair, et les partager avec vous ! (vidéos à venir)

Le comportement final

Comme pour tout exercice que l'on veut enseigner à son animal, il faut commencer par décrire le comportement final que l'on veut enseigner. Ici, je veux donc :

  • Code : je m'accroupis à la gauche de la tête du cheval et je montre le licol
  • Comportement :
    • Le cheval baisse la tête, le nez à une dizaine de centimètres du sol.
      • Je mets le licol autour de son nez,
      • puis soit je passe la têtière par dessus les oreilles, soit je la passe en la « jetant » par dessus l'encolure,
      • Puis, je ferme le licol.
    • Je me relève, le cheval relève sa tête.
  • Critères de réussite :
    • La jument réussit à le faire avec une autre personne que moi

Cet exercice n'est pas très utile dans la vie quotidienne sauf si on veut apprendre à un cheval à se laisser licoler par un enfant ou par une personne en fauteuil roulant. J'ai appris cet exo à Néli car c'était une partie du jeu du licol, le premier test des concours d'Equifeel. Et je l'apprends en ce moment à Amalhia car je retravaille sur des choses simples en faisant attention à ses émotions (frustration – inquiétude). Et puis, c'était aussi l'occasion de faire un tuto pour une copine qui n'est pas très grande hihihi.

Décomposer le comportement final

Pour ce comportement, j'ai donc besoin de travailler séparément :

  1. (Prérequis) Le cheval reste avec la tête à sa hauteur naturelle sans bouger pendant que mes mains bougent autour de sa tête, ou que le licol ou une corde tourne autour de sa tête → Distraction sur le comportement statue.
  2. Le cheval baisse la tête quand je me mets accroupie à sa tête avec le licol → Nouveau code
  3. Le cheval peut rester la tête près du sol pendant une quinzaine de secondes → Duration sur le comportement 2
  4. Le cheval peut rester la tête près du sol pendant que je mes mains bougent autour de sa tête, ou que le licol ou une corde tourne autour de sa tête → Distraction sur le comportement 2
  5. Le cheval remonte sa tête quand je me relève → Nouveau code

Plan d'entraînement

1. Vérifier la désensibilisation au licol en position normale

C'est plus simple si la jument a déjà compris que quand je bouge le licol autour de sa tête, que ça la touche ou pas, même les oreilles, elle ne doit pas bouger.

Dans mon cas, je pars de la position « statue », et j'alterne :

  • La statue toute simple (la jument reste en position quand je suis parallèle à son épaule)
  • Le fait d'être touchée quelque part (la jument ne bouge pas quand je la touche)
  • Le fait que je bouge un peu autour d'elle (et la jument ne bouge pas, la tête reste dans l'axe. Je peux ajouter le code « pas bouger » si besoin)

Amalhia met les oreilles légèrement en arrière en signe d'inconfort dans le travail au clicker. Je vais donc chercher à avoir 2 ou 3 clic sur 4 qui se font sur des mouvements où elle garde les oreilles en avant, l'encolure à l'horizontale, décontractée. C'est pour ça que je garde ++ le travail de statue toute simple.

2. Baisser la tête

Pour Néli : transfert de code depuis le R-

Je ne suis plus trop sure de comment j'avais enseigné ce comportement à Néli. Probablement par un transfert de code dont le schéma est :

Nouveau code → Ancien code → Comportement → Clic → Récompense !

Dans notre cas, ça donne : Néli a un licol de mis avec la longe.

  1. Je me baisse → Il ne se passe rien
  2. J'exerce une légère pression sur la longe → Elle descend la tête
  3. Clic et récompense.

Pour Amalhia

Pour Amalhia, je crois que je l'avais travaillé en free shaping. Ça veut dire que j'avais juste capturé le comportement quand il se produisait. L'avantage c'est que c'est marrant à faire. L'inconvénient c'est que quand le cheval perd le comportement, c'est plus dur de le récupérer qu'avec un shaping classique.

J'ai donc voulu le reprendre entièrement en R+ en utilisant un comportement qu'elle connait très bien : la cible de main (hand targeting). J'ai donc fait le même schéma que pour Néli de transfert de code, mais pour l'ancien code j'ai utilisé « touche » + mettre mon poing en cible vers le sol.

Petite subtilité sur le transfert de code. L'idée est en fait pas juste de transférer le code, mais de façonner un nouveau comportement. Je vais donc utiliser la cible pour déclencher le mouvement vers le bas.

  • Je vais donc cliquer quand la jument enclenche le mouvement de descendre la tête, et pas quand elle touche la cible.
  • Par contre, je vais récompenser là où j'attends qu'elle ait sa tête à la fin du mouvement, c'est à dire à 10 cm du sol (et je peux leurrer au besoin).

Click the behavior, feed the position

3. Durée et distraction

C'est l'étape où je suis allée trop vite avec Amalhia dans les premières séances sur cet exercice car, vu qu'elle maîtrise à hauteur normale, elle doit pouvoir faire facilement le nez près du sol, non ?

Durée et renforcement de la position

Je reprends donc en commençant d'abord par rajouter de la durée et du confort dans la position tête très proche du sol et moi accroupie.

Pour ça, je m'accroupis, je lui demande de descendre, puis je récompense +++ cette position quasiment en nourrissant en continu. L'objectif est qu'elle se dise que cette position est géniale, que ça rapporte beaucoup et qu'elle a envie d'y rester. Même si les chevaux passent des heures à brouter le nez au ras du sol, ce n'est pas une position naturelle pour eux quand ils ne broutent pas. Dans mes premières séances j'ai négligé cet aspect 😔.

Distraction

Quand la jument tient largement ses 15 secondes en étant beaucoup nourrie et que je vois qu'elle est vraiment contente de descendre en position basse, je commence à rajouter de la distraction. Je vais toucher la tête rapidement avec ma main, clic bonbon. Et continuer l'exercice de duration en nourrissant pas mal entre deux demandes distraction

Et progressivement, il y aura plus de mouvements de toucher, avec le licol, et moins de nourriture gratuite. Jusqu'à ce que j'ai le mouvement complet de mettre le licol + attendre une ou deux secondes immobiles le nez par terre.

4. Remonter la tête

Au départ, le cheval ne veut pas garder la tête au niveau du sol, donc dès qu'on bouge il relève la tête. Ensuite, la position le nez proche du sol devient beaucoup renforcée, et donc quand on se lève le cheval hésite sur ce qu'il faut faire. Je vais alors faire encore une fois un transfert de code en utilisant une cible de main à hauteur et cliquer non pas le fait de toucher la cible, mais le fait de relever la tête. Et je nourrirais à la hauteur recherchée.

Séances de travail

Quelques vidéos pas parfaites... Mais qui ont le mérite de montrer comment je mets ça en œuvre. Je ne les poste pas pour recevoir des conseils ou des commentaires négatifs, mais juste pour illustrer.

Révisions avec Néli

Néli connait déjà cet exercice, j'avais donc prévu de le réviser rapidement. Quand je descends en position basse, elle baisse sa tête. Mais elle la remonte dès que je lui touche le nez avec le licol.

Je lui redemande de baisser la tête en utilisant le code « touche » qu'elle connait très bien. Et ensuite en quelques clics c'est bon.

Mettre le filet avec Amalhia

Cet exercice est proche de celui qu'on veut travailler, et c'est l'un des exos préférés d'Amalhia qui le fait très très bien.

Augmenter la durée près du sol avec Amalhia

Vidéo d'une séance prise 15 jours après le début du travail sur cet exercice (qui n'est pas travaillé tous les jours). L'idée est d'augmenter la durée, et comme elle est assez confortable, d'ajouter des mouvements de main. Quand elle quitte la position, je redemande et je récompense.

#ClickerTraining #RenforcementPositif #Cheval #Horse #Licol

 
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from les mondes d'ilanthar

Carte d'Agartha

Voici la carte refaite et finalisée d'Agartha, le monde ancien et majeur d'un ensemble de mondes baptisées Égishirgal (ce qui signifie “demeure de la lumière fabuleuse”).

Agartha se trouve en position centrale et comprend 12 contrées, vénérant toutes traditionnellement un panthéon de 12 divinités majeures, accompagnées de leurs enfants (soit 12 panthéons mineurs en quelque sorte). Ces dieux et déesses majeures se trouvent en haut de la carte.

Étant donné qu'ils ne font plus guère parler d'eux depuis quelques siècles, les contrées ont adopté chacune pour emblème la créature mythique associée à leur divinité favorite. Elles sont indiquées avec la légende et les contrées au bas de la carte.

Je parle de contrées à dessin, du fait d'une histoire mouvementée et parce que certaines d'entre elles sont loin d'être stables ou fortement structurées politiquement.

Agartha se trouve au centre donc, à la croisée des chemins vers les mondes voisins dit “élémentaires” et associés aux quatre éléments (au sens occidental) : Arceä pour le feu, Énumæl pour l'air, Hyérune pour l'eau et Valdemyr pour la terre. Plus loin et très difficiles d'accès se trouvent les Champs Élyséens, demeure des dieux et Pandémonium, celle des démons (qui sont vus avec méfiance pour leur étrangeté, mais rien de plus).

Il convient aussi de noter la présence de l'archipel des îles du rêve, à l'Est d'Agartha, qui semble être apparu récemment et facilite le voyage vers les mondes élémentaires bien qu'on ne sache trop comment le procédé fonctionne. Encore mal exploré, ces îles sont pour l'heure une sorte de terrain neutre non revendiqué par aucune contrée.

#egishirgal #agartha

 
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from Ma vie sans lui

Le manque

Il y a eu un grand creux, cet automne, entre la dernière fois que j'ai écrit ici et aujourd'hui. Je n'en suis pas encore tout à fait sortie mais ça va mieux. Je m'étais dit que la première année sans lui serait horrible, elle l'a été, avec son cortège de premières fois qui poignardent le ventre et tabassent le coeur.

La seconde année n'est pas tellement mieux, dans un autre genre. C'est l'installation du deuil dans la durée. Deuxième rentrée sans lui, deuxième Toussaint sans lui et c'est toujours aussi difficile. Il est encore très présent, pas toujours avec la même intensité mais c'est incontestable, il me manque toujours affreusement, au point qu'y penser me fait monter les larmes aux yeux, encore et toujours et qu'il y a des jours où je me dis que continuer à vivre dans ce manque est une torture inutile à m'infliger.

Mais je suis toujours là et je suis -je dis parfois “hélas”– toujours vivante. Et mon corps est vivant, lui aussi. Et je ne sais pas trop que faire de ça.

Mon corps est en manque de mon amoureux. Pendant quelques semaines, j'ai été anesthésiée par la douleur, au point même que ma maladie de peau chronique s'est presque effacée. Et puis au coeur de l'hiver dernier, mon corps s'est réveillé et j'ai à nouveau eu envie de sexe. C'était désarçonnant, déconcertant, et gênant, et énervant, aussi. Pourquoi avoir à nouveau du désir alors que je venais de traverser un tel tsunami de chagrin ? Du désir alors que je venais de répandre les cendres de mon amoureux dans la forêt ? Incompréhensible. Alors, j'ai serré les dents et j'ai tenté de penser à autre chose pendant un temps. Mais le désir est revenu, insidieux et toujours par surprise. J'ai fini par céder et mes doigts m'ont procuré ce que je cherchais, chaque orgasme solitaire se terminant dans une crise de sanglots. A chaque fois, j'ai pleuré sur la perte de cet homme, de notre amour, de notre rencontre parfaite et puis aussi de dégoût, de colère, de culpabilité, de honte, de tristesse et surtout, je me suis trouvée ridicule. A chaque fois.

C'est en faisant récemment des recherches sur le sujet que j'ai compris que cette libido qui se réveillait était juste la preuve que la vie frayait son chemin en moi et que c'était normal et plutôt bon signe, sur le chemin du deuil, que de ressentir à nouveau du désir, du plaisir.

En ce moment, il me manque beaucoup, et physiquement, surtout. Peut-être pour compenser le froid qui s'installe, pour contrer la dépression saisonnière qui va pointer son nez, j'ai envie de câlins, de quelqu'un à serrer contre moi, de baisers torrides, de siestes crapuleuses. J'y pense souvent, je m'échauffe toute seule rien que de l'imaginer. Mes doigts parcourent mon corps, pleins de regrets et de tristesse mais de douceur, aussi. Je lis en braille ce que lui, lisait à chaque fois en me caressant. Je ne vais pas vous raconter d'histoires, ce sont des moments très tristes, tristes à pleurer.

Mais c'est la vie qui est en train de gagner. Même la psy à qui je n'ai pas encore parlé de cet aspect du deuil me le dit : la vie est là, dans ce que j'entreprends, dans les combats que je mène. Oui, je suis un peu dans le creux de la vague mais la vie est là, elle palpite, y compris au creux de mon ventre.

Mon corps est en manque de lui, ou d'amour, ou des deux.

[Cela fait quelques semaines que je mûris cette note, ce n'est pas facile de parler de ça parce que cela paraît tellement incongru. Mais j'ai décidé de le faire parce que je pense que justement, on n'en parle pas souvent, c'est un peu tabou. Voilà.]

 
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from irisdessine

Projets du moment

  • J'ai quitté O2switch ! Après quelques années où j'y étais venu parce que plus souple, plus efficace et moins cher qu'OVH, c'est au tour d'O2switch d'être devenu incroyablement cher (presque 200 balles à l'année pour leur offre d'hébergement unique). Je suis donc passée à Infomaniak, me permettant ainsi de réduire un peu les coûts (~100€ l'année), mais aussi d'aller vers un hébergement un peu plus éthique. Il n'y a plus qu'à prendre le temps de recréer mon blog. (Notamment, mon blog à dessins toujours hébergé sur un blogspot pour le moment...)
  • Halloween/Samhain est passé, on peut commencer à se préparer pour fêter Noël ! 🎄

Veille Technologique

Veille personnelle

Mes joies

  • J'ai découvert que certaines douleurs qui deviennent chroniques, le deviennent parce que le centre de la douleur du cerveau débloque un peu et voit de la grosse douleur au lieu de voir de la douleur modérée. (je schématise, hein) Et du coup, mon dos est beaucoup moins douloureux chaque matin, maintenant que je sais ça. De la respiration profonde quand je sens de la douleur la nuit, ça s'éloigne et je peux me rendormir (un peu) plus facilement :)

  • On a bien réussi à faire flipper les enfants et les parents pour Halloween ! C'était une franche réussite cette année ! 😈

  • On a assisté à des spectacles de feu le soir du 1er novembre pour marquer la fin de l'année celtique/païenne, avec des spectacles qui ressemblaient à des cérémonies rituelles pour réchauffer nos maisons et éloigner les mauvais esprits. C'était très chouette. Ça a terminé sur l'allumage de grands bûchers pour se purifier. L'ambiance était vraiment top et c'était une chouette aventure ! 😊

Lu, vu ou écouté

  • En train de découvrir la série Nobody Wants This. Une série qui parle d'amour avec une podcasteuse dont le thème principal de son podcast est de parler de plans culs foireux, et plus généralement, de sexualité et de libération de la parole autour des tabous du sexe, et un rabbin et dont les 2 forment un couple improbable, mais amoureux. La saison 2 est (beaucoup) moins bonne que la 1, mais ça reste une série très drôle que je conseille à qui veut passer un bon moment. (Dispo sur Netflix)

Et le jeu vidéo ?

  • On approche du 7e jour de 7 days to die, jour important, puisque c'est lors de la 7e nuit que les zombies sont particulièrement actifs et violents ! Il faut donc qu'on soit préparés à défendre notre base et à ne pas mourir ! On a d'abord repéré une grande base bien sécurisée, mais elle sera longue à nettoyer et surtout compliquée à défendre ! Une petite maison avec un étage sera donc notre choix préféré, nous permettant ainsi de nous défendre plus facilement, puisqu'il ne faudra sécuriser qu'une seule entrée.
  • Ma petite vie dans Portal Knights avance tranquillement. J'ai acheté une petite île forestière féerique, et je compte bien y établir ma base, ma maison, mes champs, etc. Des quêtes me permettent de débloquer les îles suivantes au fur et à mesure du jeu, c'est toujours très chouette d'incarner ce petit perso. En plus, j'adore le fake langage développé (un peu comme la langue des Sims), c'est très rigolo et mignon !
 
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from Un rat bleu

A life without some mystery is a life without imagination.“ En français: “Une vie sans un peu de mystère est une vie sans imagination.

Herbert S. Sinclair, du jeu Blue Prince, extrait de sa lettre adressée à son héritier sur un mystère familial non élucidé.

Une existence

La vie ne serait-elle pas plus simple sans inconnu, sans mystère ? Les peurs associées n'existeraient pas. Celles de l'ombre, de ce qui s'y cache, de ce qu'elle renferme, de ce qui peut être déverrouillé. Il n'y aurait pas de vide. Aucune trame vierge à colorier, aucun silence à rythmer, aucun récipient à remplir, aucune abysse dans lequel plonger, aucun calice pour accueillir le fruit de l'imagination. L'imaginaire est vaste, même débordant. Des simples histoires aux légendes, en passant par les mythes, les fantaisies, les contes, les fictions, les fantasmes, les rumeurs, les murmures... Tous sont sujets à l'adaptation et la déformation à travers l'espace et le temps. Des vérités plus ou moins teintées, des mensonges plus ou moins déguisés, ou un mélange troublant des deux.

Il n'y aurait pas d'artifices, de leurres, de mirages et de pièges. Aucun moyen de tromper, de se tromper, de s'égarer. Aucune tentation. Ça simplifierait les relations avec soi-même et avec l'altérité. Moins de frictions, de conflits et de souffrance. Les symphonies seraient plus faciles à composer seul comme à plusieurs.

Une présence

Et pourtant, le mystère est là, présent dans la vie de chacun. Certains passeront à côté sans l'apercevoir, telle l'entrée d'une ruelle coincée entre deux immeubles. D'autres le verront du coin de l'œil, sans s'arrêter. D'autres encore le regarderont à distance, en évitant de s'y engouffrer, au risque de s'y perdre. D'autres enfin oseront s'y frotter et plonger dedans, malgré le manque de garantie d'en ressortir vivant et intègre.

Ainsi a évolué ma relation avec le mystère au fil du temps. Il change de visage sans prévenir, déstabilise mes fondations, me met à l'épreuve constamment. De la peur des ténèbres nocturnes, en passant par la rationalisation, le mutisme de mon imagination, jusqu'au retour de l'art dans ma vie. Ça a déjà été un long voyage, ne serait-ce que pour comprendre la raison d'être du mystère.

Je ne suis pas parti les mains vides. La loupe 🔎 a été ma boussole et continue de l'être. J'ai appris à m'en servir, à en tirer le meilleur parti. Je n'étais pas seul non plus. L'esprit de ses utilisateurs les plus aguerris m'a accompagné dans mon aventure. Ils ont tous exercé le même métier, bien que les titres aient été différents:

  • détective
  • inspecteur
  • investigateur
  • enquêteur

Une perception

La rencontre avec un mystère commence par le détecter. Utiliser ses sens pour trouver des indices et des pistes. Voir à travers les apparences, entendre l'appel du vide, flairer les subtilités, toucher les spectres, goûter au fruit défendu, se sentir attiré ou repoussé par l'inconnu.

La peur peut bloquer ou altérer la perception du mystère. Elle m'a fait le fuir, l'ignorer et le faire taire pendant longtemps. Le noyer dans un lac d'assertions, sous une cascade de croyances. Pourtant, il a continué de me brûler d'envie de plonger en lui.

J'ai essayé, encore et encore. Je me suis brûlé les doigts à chaque fois. Et les ailes aussi. Quand le mystère me touche, il peut me blesser. Et il vise bien. Pile entre les gouttes de la cascade. En plein dans les blessures encore ouvertes mais parfois oubliées. Les étincelles se faufilent dans les failles de l'armure. Je suis forcé de l'ôter et de me révéler vulnérable.

Peu importe la sécurité avec laquelle je viens, il parvient à s'infiltrer, la percer et à me voir mieux que je me vois. Que voit-il ? Qu'entend-il ? Que pense-t-il de moi, de ce que je suis, de ce que je pense être ? Qu'attend-il de moi ? Me juge-t-il ? Que sait-il ? Que cache-t-il ? Parle-t-il ? En quel(s) langage(s) ? Comment le comprendre ?

Plongé dans l'obscurité, la loupe est inutilisable. Il y a besoin d'éclairage. Se frotter au mystère sans détour est nécessaire pour générer des étincelles et allumer une torche. C'est douloureux et souffrant. L'agitation provoquée fait souvent déborder mes barrages. Les fleuves d'émotions se déversent. Le feu est brusquement étouffé.

Une direction

De temps à autre, je parviens à maintenir la flamme en vie. Je vois enfin où je me trouve. Un brouillard épais et froid, enveloppant des silhouettes d'arbres. Ils m'entourent de tous les côtés. Entre eux, des bouts de chemin se montrent timidement. Ils s'enfoncent plus loin dans la forêt. Tous les coins se ressemblent. Ça semble sans fin. Perdu. C'est la sensation qui me vient. Dans un labyrinthe de brume, de béton, de bitume et de brouhaha.

Quand la peur et l'effroi mènent la danse, la perte invite l'abandon, le rejet, la trahison, l'injustice, l'humiliation ou un peloton de ces derniers, à la valse. De quoi perdre l'équilibre, être désorienté et tourmenté. Raisonner, argumenter, hausser le ton avec eux ne mènent à rien. Ces fantômes sont inlassables. Ils me distraient de ma destination: m'en sortir, de préférence, intègre.

Mais où est la sortie ? Y en a-t-il une ? Où mènent toutes ces voies ? Laquelle choisir ? Le besoin de trouver des indices se fait sentir. La loupe s'avère utile. Elle me permet d'inspecter les lieux. Une vue détaillée peut révéler des traces, des indications sur ce qui m'attend plus loin, et peut-être même des directives à suivre. À moins que ce ne soit l'œuvre de ces fantômes. Leurs voix me souffleraient à l'oreille ce que j'aimerais secrètement entendre. Leurs emprises me pousseraient dans des directions toujours plus obscures.

Peut-être que ce sont des marques laissées par d'autres avant moi. Sont-ils encore là ? Ont-ils réussi ? Ont-ils résigné ? Sont-ils devenus fous ? Leurs travers les ont-ils faits se perdre ? Comme moi ? Ces travers qui dévient la lumière de la flamme. Les couleurs passent par ces prismes. Ma perception de la réalité s'en retrouve teintée et réfractée. Des illusions. Alors, comment être certain du chemin pris ? Serait-ce un piège ?

Tout ce que je perçois peut être des mirages. Et ces fantômes qui me hantent ? Aussi ? Mes sensations de l'extérieur sont douteuses. Je ne peux pas me fier au premier coup d'œil. Ce qui semble être un raccourci peut s'avérer sans issue. La forêt change et bouge constamment. Impossible de reconnaître le chemin en arrière. Il ne me reste qu'une seule direction à suivre. Vers l'intérieur.

Une destination

Que sont ces fantômes, exactement ? Leurs attentes ? Leurs jugements ? Leurs accusations ? Leurs critiques ? Leurs ordres ? Viennent-ils de moi ? Des autres avant moi ? Comment les faire taire ? Ils m'empêchent de me concentrer sur mon objectif. Ce but. D'où vient-il ? Est-ce le bon ? Ou une idée pré-conçue ? Colportée par ces spectres du passé ? Suis-je vraiment censé sortir de là ? Emprunter les sentiers battus par d'autres ?

Quand le feu est suffisamment fort, les draps des fantômes restés trop près partent en fumée, ainsi que leurs paroles. Les autres me laissent tranquille et s'éloignent dans la forêt. Tous empruntent ces voies déblayées et laissent derrière eux un écho :

Reste sur les chemins sûrs et connus. Suis nos recettes. Répète notre histoire. Toujours.

Gare à toi si tu sors de nos parcours. Tu seras découragé, réprimandé, réprimé, moqué, ridiculisé, exclu, laissé, oublié.

Est-ce ce qui m'est arrivé ? J'aurais essayé de m'engager dans le bois au lieu de rester, de poursuivre mon investigation du mystère, malgré les mises en garde. Ils m'auraient attrapé pour me remettre à ma place. Ma mémoire est vide. J'ai oublié. C'est tout ce dont je suis certain. Sont-ils là pour m'aider ? Ou pour m'embourber ?

Que savent-ils réellement de ce que je dois faire dans cette forêt ? Et s'ils n'ont fait que tourner en rond ? Se piéger éternellement en dehors de l'inconnu ? Forcer les autres à rester avec eux ? Ont-ils peur d'être seuls ? Seuls, avec leurs propres fantômes internes ? Et s'il s'agit non pas de sortir mais d'entrer ? Pénétrer dans la forêt, toujours plus loin ? De trouver ma propre voie, libre du poids des fantômes et de leur emprise ?

Mais pour aller où ? Quelle direction prendre ? Y arriverai-je ? À briser le cycle ?

Une signification

Devrais-je savoir tout ça ? En fin de compte, ai-je à m'encombrer de tous ces doutes ? Tout ce que je sais est que le feu éloigne les fantômes et que les pièces de l'armure doivent être consumées. Ça devrait suffire pour me lancer. J'ai juste besoin du courage d'oser brûler l'ancien moi, pour en faire un nouveau. Encore et encore. Et d'idées lumineuses aussi. À la clé: la liberté. Peut-être. Rien ne me le garantit. Mais je peux toujours essayer. M'y engager corps et âme. Je pourrais même finir par aimer ça plus que la compagnie des fantômes.

Toutes ces perturbations. Toutes ces distractions. Sont-elles là pour me faire éviter de découvrir quelque chose ? Apprendre quelque chose d'important ? Apprendre à aimer ? Vraiment ? La seule chose qui persiste à travers l'espace et le temps ?

“Inutile ! Futile !” “Naïf ! Niais !” “Ridicule ! Grotesque !” “Honteux ! Indigne !” “Irréaliste ! Pas vrai !”

Je les entends à nouveau, ces vieux fantômes. À essayer de me dissuader, de me décourager. J'ignore s'ils disent vrai ou mentent. Il n'y a qu'un seul moyen d'en avoir le cœur net: entrer dans la forêt, explorer ce mystère. Je détache une pièce de l'armure. Je la brûle. Je m'avance vers une ouverture, entre des arbres. Je regarde l'un d'eux, à la loupe. Une gravure. Un indice.

Don't go where the path leads. Abandon the path and go where you want it to lead.“ En français: “Ne va pas où le chemin mène. Abandonne le chemin et va où tu veux qu'il mène.

Clara Epsen, grand-mère de l'héritier de Herbert S. Sinclair, citée dans la lettre de ce dernier pour son héritier à l'entrée du manoir.

Suis-je prêt à mener cette quête ? La forêt change chaque jour. J'ignore les épreuves qui m'attendent.

Suis-je à la hauteur ? Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. Je sais où je veux que ça me mène: vers le mystère de l'amour. Je me fraierai mon propre chemin. Je passerai par tous les recoins, les plus sombres comme les plus clairs.

Quand cela cessera-t-il ? Je ne sais pas. Devrais-je m'encombrer de cette pièce d'armure supplémentaire ? Je préfère m'alléger pour ce voyage.

En avant.


#Réflexion #Mystère #Essence

 
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from Un Spicilège

Knit’s Island, l’île sans fin

Film documentaire insolite, Knit's Island se passe en immersion totale dans un jeu vidéo open world survivaliste plein de zombies (DayZ, pour ne pas le nommer). Dans ce monde qui se joue en ligne, de nombreux individus connectés tentent de survivre. Pour cela, certains s'organisent en véritables communautés. Les trois réalisateurs ont choisi de pénétrer ce lieu sous les avatars d'une équipe de tournage et de passer par ce médium (y passant des centaines d'heures et pas moins de 4 années) pour interviewer les joueurs de ces différents groupes et interroger leur rapport au jeu et au réel.

Ce qui frappe en premier lieu dans ce dispositif, c'est l'humilité et le respect avec lequel les réalisateurs sont allés à la rencontre des joueurs. Sur leur terrain, selon leurs règles, avec patience, discrétion et sans jugement. La profonde désolation qui caractérise l'univers du jeu contribue à rendre cette immersion profonde et troublante. Les paysages sont magnifiquement désolés, l'animation des personnages est parfois hasardeuse... tout cela nous entraîne dans un trouble diffus, que les paroles des différents interviewés ne font que renforcer. Quand on les laisse libres de s'exprimer, les joueurs sont particulièrement surprenants. Les avatars leur permettent de se dévoiler avec une sincérité parfois désarmante, toujours fascinante. Les chemins qu'ils prennent pour survivre dans le monde virtuel s'avèrent extrêmement différents, permettant l'émergence de véritables organisations.

Le parti pris esthétique fort du film doublé par le véritable engagement des réalisateurs font de Knit's Island une réussite à bien des niveaux, véritable passerelle qui gomme complètement la frontière entre le virtuel et le réel, prouvant par là même à quel point elle est mince, presque résorbable.


Knit’s Island, l’île sans fin | Ekiem Barbier, Guilhem Causse et Quentin L’Helgoualc’h | 2022

 
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from Trucs de fous

une femme et un homme sortent de l’hôpital avec des valises. La femme dit « Enfin sortie de cette prison pourrie, c’est nul l’hôpital ! » L’homme répond « tu sais que tu serais morte sans l’hôpital ? » La femme répond « c’est vrai… Merci l’hôpital »

L’hôpital sauve des vies, l’hôpital fait souffrir, l’hôpital diagnostique, trouve des traitements adaptés, attache des patients à leur lit, impose des traitements de force… Le mieux dans l’hôpital c’est le fait d’en sortir.

Est-ce qu’on pourrait faire mieux ? Est-ce qu’on pourrait éviter à certains patients d’arriver à l’hôpital ? Probablement

 
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