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from đŸ–€

Une Juge des libertés et de la détention, le 16 avril 2025 :

“MAIS COMMENT?! ON ATTEND DE L'ADMINISTRATION DE LA LOYAUTÉ ET LE RESPECT DE LA DIGNITÉ DE LA PERSONNE!”

Monsieur, je vous prĂ©sente nos excuses. Je m'engage Ă  intervenir auprĂšs du greffe du centre de rĂ©tention pour que cela ne se produise plus”.

Depuis 60 jours, Monsieur est au centre de rétention dans l'attente d'un laisser passer que doit délivrer son consulat et d'un vol.

Ils sont au dossier à l'appui de la demande de troisiÚme prolongation en rétention que sollicite la Préfecture.

Le LP a été délivré le 2 avril et le vol a été réservé le 3.

C'est en entretien avocat ce matin, que j'annonce à Monsieur que son vol est prévu pour ..demain. Personne ne l'en avait informé.

En audience, je balance Ă  la juge et lui rapporte qu'il s'agit d'une pratique de l'administration qui s'installe.

L'Office français de l'immigration et de l'intégration a en charge d'aider les gens à récupérer leurs affaires, mais jamais trop à l'avance parce qu'il n'y a pas de place au centre pour stocker et ni trop proche du vol parce que çà demande de l'organisation.

Voilà pour le cÎté matériel.

Et il y a le cĂŽtĂ© humain aussi (ha ben oui, des humains c'est vrai). Ne pas informer quelqu'un – qui attend depuis 60 jours dans un lieu terrible (avec l'espoir qu'il ne sera pas reconnu par son pays d'origine dans les 90 jours et qu'il devra en consĂ©quence ĂȘtre libĂ©rĂ©), qui s'est Ă©tabli ici, en France depuis des annĂ©es (sans le morceau de papier qui va bien), qui va devoir rentrer au pays sans rien – qu'un vol est prĂ©vu le lendemain, c'est dĂ©loyal et violent.

(On ajoute à la lùcheté que l'administration laisse aux avocat.es la charge de porter leur saloperie)

Alors je vois dĂ©jĂ  les sales langues dirent “ben çà lui fait une belle jambe tiens que la juge s'en saisisse et lui prĂ©sente des excuses”

Et bien si, çà ramĂšne un peu d'humanitĂ© et de considĂ©ration dans des lieux oĂč il n'y en a pas.

 
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from irisdessine

Aujourd'hui, je vais vous parler d'une de mes lĂ©gĂšres obsessions : Miyazaki et son univers. Et vous savez pourquoi j'aime l'univers de Miyazaki ? C'est parce qu'il parle Ă  mon cƓur. Depuis toujours, l'imagination est une part importante de ma vie. A tel point qu'elle est encrĂ©e en moi. Je me souviens encore maintenant que, petite, je prĂ©fĂ©rais les films animĂ©s plutĂŽt que les films en prises de vue rĂ©elles. Je me souviens de plusieurs dĂ©ceptions quand je tombais sur un gĂ©nĂ©rique animĂ© qui me plongeait dans un autre monde, clairement identifiĂ© par un style bien dĂ©fini, et qu'une fois le gĂ©nĂ©rique fini, on arrivait sur un film en prises de vue rĂ©elles. (Je crois me souvenir que c'Ă©tait “La PanthĂšre rose”, le film en question).

J'ai toujours adorĂ© les histoires qui m'Ă©loignaient du monde rĂ©elle. Hors de question de voir des films trop rĂ©alistes, la rĂ©alitĂ© en est suffisamment Ă©quipĂ©e (de rĂ©alisme) ! À moi les fĂ©es, les sorciĂšres et autres dragons et mondes parallĂšles ! Vivent les aventures folles d'enfant capables de fabriquer des outils ingĂ©nieux, les petits ĂȘtres qui vivent cachĂ©s dans le sous-sol de ta maison, les jouets qui prennent vie quand tu ne regardes pas, tout ce qui est loin de la vie rĂ©elle, c'est ma came. Je peux aussi parler de la SF et les sabres laser, les vaisseaux qui voyagent Ă  la vitesse de la lumiĂšre, etc. C'est aussi un univers assez Ă©loignĂ© pour me faire rĂȘver/voyager mĂȘme si souvent, la SF sert de terreau pour expliciter notre monde rĂ©el. D'ailleurs, ça n'est pas un souci. J'aime l'imaginaire, j'aime des histoires inventĂ©es de toutes piĂšces. Si derriĂšre, il y a une forme de message ou d'avertissement, ou de conceptualisation de ce qu'est notre monde, ou de ce qu'il pourra devenir si on n'y prends pas garde, ça me va aussi. C'est d'ailleurs l'une des forces des films les plus sombres de Miyazaki, comme Princesse MononokĂ© par exemple (oui, ouf, on y arrive enfin, Ă  mon Miyazaki chouchou)

Je vous parle de lui parce qu'au cours de scrolls infinis sur des vidéos idiotes, je tombe sur l'interview d'une harpiste française (Cécile Corbel), qui raconte son aventure incroyable avec le studio Ghibli pour finir par créer toute la bande originale du film Arrietty, le petit monde des chapardeurs Si vous ne connaissez pas ce film, c'est basé sur des romans fantasy intitulés Les Chapardeurs créés par Mary Norton, et dont les Minipouss, série animée de l'enfance des boomers que nous sommes, sont également inspirés. (Et d'ailleurs, c'est dispo sur Netflix, courez voir ce film, voyons !) Et donc, en tombant sur cette vidéo, je tombe sur cette rousse aux cheveux trÚs longs qui raconte l'univers magique celte qui se rapproche assez de celui des japonais (et du Studio Ghibli, aussi).

Deux choses me frappent avec cette interview :

1/ Cette femme sait parler Ă  mon cƓur, avec l'histoire un peu dingue de sa rencontre avec les membres du studio (qui part vraiment d'un coup de chance unique et extraordinaire). D'ailleurs, elle aime se dire que c'est une petite fĂ©e qui a remis l'enveloppe contenant son CD pour remercier le Studio Ghibli d'exister entre les mains du producteur Toshio Suzuki.

2/ Comment ça a pu m'Ă©chapper cette inspiration celtique dans la musique de ce film ? Peut-ĂȘtre que c'est pour ça que je l'aime autant d'ailleurs. Il a des racines de notre continent, tout en Ă©tant conçu par l'un des artistes les plus japonais qu'il soit (pas seulement par sa naissance, mais aussi ses acquis, sa vie et ses croyances).

Les touches magiques apportĂ©es par les kami, Ă  la fois dieux et esprits que l'on retrouve dans beaucoup des films de Miyazaki, Ă  commencer par Totoro, mais aussi les noiraudes, ou les warawara
 les mondes et personnages dĂ©peints qui ne sont ni complĂštement les gentils, ni totalement les mĂ©chants, mais des teintes variĂ©es en fonction de l'expĂ©rience vĂ©cue. Ça m'a particuliĂšrement marquĂ© lorsque dans Princesse MononokĂ©, le jeune Ashitaka va tour Ă  tour dĂ©fendre les humains, puis les kami fĂ©rocement protĂ©gĂ©s par San, l'humaine qui dĂ©teste les humains. Pas qu'Ashitaka soit une girouette, non. Il va dĂ©fendre les personnes qui sont en position de faiblesse. Ces mondes de Miyazaki sont profondĂ©ment humanistes, parfois dĂ©faitistes, comme Princesse MononokĂ© qui s'achĂšve sur la mort du dieu-cerf, mais souvent teintĂ©s d'optimisme malgrĂ© tout comme Totoro.

Ce que j'aime aussi, c'est que pour les gens qui travaillent au Studio Ghibli, rĂ©aliser un film, c'est comme s'ils devaient tout donner. Les quelques documentaires que j'ai pu voir montrent une Ă©quipe dĂ©terminĂ©e Ă  achever leur film coĂ»te que coĂ»te, pour le public, pour les aider Ă  surmonter les Ă©preuves (on le voit dans le documentaire “10 ans avec Miyazaki” proposĂ© par NHK, aprĂšs la catastrophe de Fukushima, ils dĂ©cident de continuer Ă  travailler pour terminer leur film Le vent se lĂšve). Ce que je trouve important Ă  retenir ici, ce n'est pas de continuer Ă  faire travailler les gens, mais plutĂŽt de considĂ©rer que le travail d'artiste a une valeur aussi importante que des secouristes qui viendraient en aide aux sinistrĂ©s. Que Miyazaki pense que ses films aideront les gens Ă  se relever, Ă  continuer, Ă  les aider Ă  tourner la page. C'est probablement un peu prĂ©somptueux, mais je trouve ça trĂšs vrai, aussi. Il existe beaucoup de gens qui ont dĂ©jĂ  dit Ă  leur artiste favori que leur art (musique, film, spectacle, peu importe) leur a sauvĂ© la vie. C'est de ce point de vue-lĂ  que je trouve beau cette façon de voir son travail.

Évidemment, comme il s'agit en plus de dessins animĂ©s, c'est une touche de magie en plus de la magie ! J'ai Ă©tĂ© nourrie aux anime (qu'on appelait encore “manga” Ă  l'Ă©poque, on confondait un peu tout) du Club DorothĂ©e, des animations parfois bĂąclĂ©es, pas tant parce qu'il s'agissait d'animations japonaises mais putĂŽt parce qu'il s'agissait de conditions de travail rudes imposant de bĂącler le rĂ©sultat. Que du coup, mes parents trouvaient moche. Alors, le jour oĂč Princesse MononokĂ© est arrivĂ© en France, j'ai fait dĂ©couvrir ça Ă  mes parents. Avec succĂšs, je dois dire.

Plus tard, dans mon ancienne vie professionnelle, je me suis prise de passion pour la crĂ©ation animĂ©e. Alors j'ai commencĂ© Ă  apprendre les techniques d'animation, et surtout celles qui sont utilisĂ©es par les studios Disney, parce qu'ils les ont inventĂ©s : les fameux 12 principes de l'animation. Et puis, en voyant les rĂšgles d'animation de marche et de course proposĂ©es par Miyazaki, j'ai aussi dĂ©couvert qu'en rĂ©alitĂ©, il existait d'autres techniques et que, habituĂ©s Ă  Disney, ce qui pouvait passer pour une animation trop saccadĂ©e (ou speed, ou autre) est en rĂ©alitĂ© un choix artistique. Ça paraĂźt Ă©vident Ă  dire comme ça, mais en rĂ©alitĂ©, l'univers proposĂ© par le Studio Ghibli en gĂ©nĂ©ral et par Hayao Miyazaki en particulier fourmille de milles choses incroyables qui me mĂšnent de dĂ©couvertes en dĂ©couvertes.

Rien que par ce texte improvisé, on a traversé la culture shintoïste (bien que Miyazaki ne se déclare pas shintoïste en tant que religion, mais par le cÎté animiste, surtout), on a découvert une harpiste française, l'univers des principes de l'animation américaine ET japonaise, et l'univers magique japonais ET celtique.

Et c'est exactement pour ça que j'aime autant l'Ɠuvre de Miyazaki san.

 
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from Ma vie sans lui

8 mois

Ce matin, cela fait 8 mois que mon amoureux est mort. C'est Ă©trange comme je me suis attachĂ©e Ă  cette date, dont je n'oublie aucune occurrence depuis 8 mois, un peu comme un bĂ©bĂ© dont on fĂȘte les “moisiversaires”. Je crois que c'est liĂ© Ă  cette idĂ©e lue ici et lĂ  qu'un deuil dure Ă  peu prĂšs un an, 12 mois donc, et je fais mon dĂ©compte, l'air de rien. C'est d'autant plus stupide que je sais qu'il n'en sera rien, que parfois c'est moins et souvent aussi beaucoup plus. Et que par consĂ©quent rien ne sert de compter, il me suffit de vivre et c'est dĂ©jĂ  pas mal.

Il y a donc 8 mois qu'il est mort et cette semaine, j'ai fait une offre pour acheter une maison, qui a Ă©tĂ© acceptĂ©e. Je ne peux m'empĂȘcher de me demander ce qu'en penserait mon amoureux, de la maison, de l'achat, du fait que je veuille quitter cet appartement oĂč nous avons Ă©tĂ© si heureux (et moi, si malheureuse depuis qu'il est mort dans la cuisine). Je pense qu'il aurait Ă©tĂ© terrifiĂ© par l'ampleur du projet, qu'il temporiserait au maximum parce que c'est une sacrĂ©e dĂ©pense. Mais je pense aussi qu'il aurait aimĂ© cette maison, avec ses vieilles pierres, son jardin, sa vue surplombante (il aurait dit “LĂ , on peut bien ĂȘtre confinĂ©, hein ?”). Je ne peux m'empĂȘcher de me demander s'il m'en voudrait de partir, de tourner une nouvelle page, de construire un nouveau nid.

8 mois aprĂšs, il est toujours lĂ , dans l'air que je respire, dans les notes de musique du concert d'hier, dans le goĂ»t de cette crĂȘpe au chocolat, dans le parfum du lilas, dans mes pensĂ©es, tout le temps et mĂȘme sur le mur du hall de mon collĂšge oĂč les Ă©lĂšves ont graffĂ© cette semaine le titre du journal scolaire dont mon amoureux m'avait soufflĂ© la graphie, pour faire plus moderne.

8 mois aprĂšs, il est toujours dans mon cƓur, dans la forĂȘt de sapins, dans le souvenir de cet amour extraordinaire que nous avons eu la chance de vivre et qui a Ă©tĂ© si court, putain, c'est pas juste que cela ait Ă©tĂ© si court.

8 mois aprĂšs, je pleure toujours sa disparition mais je chĂ©ris aussi le souvenir de ce que nous avons eu. Et puis je guette inconsciemment un signe de sa part qui me donnerait sa bĂ©nĂ©diction pour les projets que je forme, pour ce que j'ai envie de construire, sans lui dĂ©sormais. Signe qui peut-ĂȘtre ne viendra jamais, comment, de toute façon ?

Et puis je me dis qu'il n'est plus là pour donner son avis mais qu'il serait sûrement heureux de voir que je me bats et que je suis toujours debout, et qu'il m'a d'ailleurs laissé un peu de bien pour que je poursuive la route sans lui.

Hier, j'ai croisĂ© plusieurs personnes pas vues depuis quelques mois. Toutes m'ont trouvĂ©e “rayonnante” (alors que sincĂšrement, je suis vraiment crevĂ©e). Et toutes se sont rĂ©jouies que j'aille mieux et que j'aille de l'avant. N'est-ce pas plutĂŽt lĂ  le signe que j'attends, la route Ă  suivre ?

 
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from irisdessine

C'est quoi, déjà, le solarpunk ? Et pourquoi on en cause ici ? Et bien parce qu'en me baladant sur Mastodon, mon nouveau réseau préféré (pas d'algo, quel kiff ! Pas de recherche du like, bref, je m'égare), je tombe sur ce terme et une définition large. Et je réalise avec stupéfaction que c'est la vision que j'ai dans ma BD Les Mondes Quantiques sur laquelle je travaille depuis quelques années.

Petite définition du mouvement solarpunk

Alors, déjà, c'est quoi ? Petits morceaux choisis issus du wikipedia sur le sujet : __Le solarpunk propose une anticipation optimiste d'un avenir désirable, durable, interconnecté avec la nature et la communauté, [
] Technologiquement, il se concentre sur les énergies renouvelables et les moyens low-tech de réduire l'empreinte écologique (et en particulier les émissions de gaz à effet de serre), par l'écomobilité, le recyclage, le bricolage et le jardinage ; politiquement, il envisage un avenir positif pour l'humanité par un usage modéré et responsable de la technologie, accompagné de changements sociétaux radicaux. __ Ce mouvement est en opposition aux autres mouvements punk plus dystopiques (comme le cyberpunk) ou à tendances réactionnaires par le cÎté rétrofuturiste (le steampunk, mouvement que, visuellement, et artistiquement j'adore, par ailleurs)

Tout à fait le monde que je tente de construire dans ma BD : Zoé vient de notre monde et elle va faire la connaissance de Clara et Adir qui, eux, vivent dans un monde qui utilise la technologie de façon vertueuse et raisonnée, tout en intégrant la Nature, et le respect de la faune et la flore dans les constructions humaines et ses interactions avec lesdits humains.

Dans à peu prÚs toutes les histoires que j'imagine, on a fait fi de notre monde ultra connecté, débilisant et capitaliste à outrance, et on revient à un monde plus coopératif avec la Nature. Sans passer par du passéisme, j'aime l'idée qu'on puisse allier une technologie respectueuse (et surtout raisonnée, ça me paraßt indispensable) avec une connaissance profonde et intime de la nature et toutes ses composantes.

Et puis, Ă  peine quelques jours aprĂšs, toujours sur ce mĂȘme rĂ©seau, je tombe sur des gens qui considĂšrent ce mouvement comme du greenwashing et du nĂ©olibĂ©ralisme et qui sont mĂȘme en colĂšre avec ce mouvement.

Ah.

Bon, pourquoi pas. On peut avoir un avis sur un mouvement (bien que pour moi, il s'inscrit dans un genre artistique avant tout, mĂȘme si certaines de ses idĂ©es sont sĂ©duisantes Ă  transcrire dans notre monde rĂ©el). Mais, le problĂšme, c'est que ça s'accompagnait du sempiternelle et malheureusement trĂšs connu “si t'es pas contre ce mouvement, comme moi, alors tu es contre moi”, sans prendre la peine d'expliquer ledit point de vue.

Un mouvement, oui, une étiquette, non !

Mais j'ai aussi (re)pris conscience d'une chose qui m'est revenue aprĂšs avoir quittĂ© twitter, il y a de cela plusieurs mois maintenant : En fait, on peut ĂȘtre pour quelque chose, une idĂ©e, un mouvement, quelque chose de sĂ©duisant, et l'adapter Ă  ses idĂ©es persos, ses propres envies. Le mouvement solarpunk, tel que je le comprends, et que je visualise, me paraĂźt une idĂ©e chouette Ă  mettre en Ɠuvre ou a minima, Ă  rĂ©aliser sous forme de projet artistique. Et c'est d'ailleurs pour ça que je n'ai jamais voulu officiellement militer pour quoique ce soit : ni parti politique, ni mouvement de type fĂ©minisme, ou autre. Quand bien mĂȘme j'ai une tendance naturelle Ă  ĂȘtre de gauche et Ă  ĂȘtre une fĂ©ministe convaincue. Parce que catĂ©goriser quelque chose tend Ă  le rendre trop rigide et Ă  rigidifier les opinions de chacun autour de ça. “Tu aimes bien l'idĂ©e d'une low-tech ? Alors, tu es un sale capitaliste qui fait du greenwashing !”. Je schĂ©matise, mais finalement, c'est Ă  peine Ă©loignĂ© de ce que j'ai connu sur twitter, et qu'il m'arrive d'apercevoir parfois sur Mastodon (par sur mon fil, il est sain et remplie de petits oiseaux et de jolies fleurs, j'en prends soin ^^).

Alors, voilĂ , le mouvement solarpunk parle Ă  mon cƓur d'animal de la Nature lĂ©gĂšrement technophile, c'est mĂȘme une forme lĂ©gĂšre de ce mouvement que je tente de pratiquer au quotidien, Ă  la fois dans la rĂ©daction de mes histoires (pour moi-mĂȘme ou pour le monde extĂ©rieur, c'est important de se raconter des histoires pour soi, aussi !) et dans ma vie de tous les jours.

Dans ma BD, les forĂȘts et fleurs sont partout dans la “ville”, qui n'est pas seulement une ville vĂ©gĂ©talisĂ©e, mais une coopĂ©ration inter-espĂšces entre la flore et l'humanitĂ©. Et pourtant, Clara et Adir, qui vivent dans ce monde, sont aussi des petits gĂ©nies de technologie, qui voyagent sur des moyens de transports qu'ils ont eux-mĂȘmes conçu ! Evidemment, comme je fais ce que je veux, cette histoire inclus aussi une forme de magie (mais avec une sorte d'explication rationnelle sur le fonctionnement mĂȘme de cette magie), qui pourra cohabiter le temps de l'aventure entre ZoĂ© et ses 2 nouveaux amis Clara et Adir.

Et puis, un jour, j'arriverais à créer quelque chose de vraiment convaincant pour enfin montrer des éléments tangibles de cette fameuse BD dont vous commencez à entendre parler (et c'est pas fini
)

 
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from cedval

Vaste question !

Et elle m'a occupĂ©e un moment lorsque j'ai commencĂ© Ă  vouloir acquĂ©rir un vĂ©lo. Et apparemment je ne suis pas tout seul dans ce cas vu tout ce que j'ai pu lire sur le sujet depuis 😁.

N'y connaissant pas grand-chose, cela a Ă©tĂ© long entre le moment oĂč l'idĂ©e a germĂ©e et le dĂ©clic de l'achat.

C'est pour ça que j'ai trouvĂ© intĂ©ressant d'Ă©crire sur le sujet quelques mois aprĂšs ce choix. Si cela peut inspirer d'autres personnes, c'est top 😊.

Mon premier vélo ? Pas tout à fait

Ce n'était pas vraiment mon premier vélo !

En effet, comme beaucoup de personnes, j'en faisais en Ă©tant plus jeune. Je possĂ©dais toujours mon vieux VTT que j'avais eu Ă  l'Ă©poque, quelques dĂ©cennies auparavant 🙈.

Je suis revenu sur l'historique dans mon article précédent sur Comment j'ai repris le vélo si cela vous intéresse.

Essayer de définir le besoin

C'est toujours le cƓur du problĂšme d'arriver Ă  dĂ©finir son besoin !

C'est pourtant l'Ă©lĂ©ment dĂ©terminant pour effectuer le bon choix et savoir s'exprimer auprĂšs d'un vendeur, par exemple. Cela Ă©vite aussi qu'il essaye de vous vendre n'importe quoi 🙈.

Pour ma part, l'idée de base était de pouvoir faire plus de choses à vélo que seulement du #velotaf pour lequel le Vélib, à Paris, convenait bien à mon usage.

Pas suffisant comme dĂ©finition de besoin, j'en conviens 😁.

La premiĂšre chose qui Ă©tait sĂ»r c'est que je ne voulais pas un vĂ©lo de route pur, je cherchais quelque chose de plus polyvalent. Je me suis donc rapidement intĂ©ressĂ© au monde des Gravel qui m'a rapidement semblĂ© ĂȘtre ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme polyvalent.

Ensuite, en réfléchissant aux premiers usages que je voudrais faire de ce vélo, il est vite apparu qu'il pourrait remplacer mes trajets domicile/gare en province : un trajet semi urbain de 10 kilomÚtres.

Trajet qui peut Ă©galement se faire en empruntant une section en forĂȘt si la mĂ©tĂ©o rĂ©cente le permet.

La partie du trajet en forĂȘt qui est vite boueuse s'il a plu rĂ©cemment

A Ă©viter en cas de pluie rĂ©cente, rendant une petite partie de cette section trop boueuse. C'est quand mieux de ne pas avoir Ă  laver le vĂ©lo aprĂšs, surtout si c'est pour aller prendre le train pour Paris 😅.

Une raison de plus est que, depuis 2024, les nouveaux trains dans lesquels la rĂ©gion Centre Val de Loire a investi 🙏ont Ă©tĂ© livrĂ©s progressivement : des RĂ©gio2N OmnĂ©o Premium 😍😍 pour remplacer les vieux trains Corail (pour les amateurs de #train, les dĂ©tails sont dans ce PDF) !!

Il y a donc maintenant des vrais emplacements vélos en nombre plus importants !

Passons maintenant Ă  la phase recherche !

La prospection

Etant de nature curieuse, je n'ai pas pu m'empĂȘcher d'ingurgiter une quantitĂ© phĂ©nomĂ©nale d'information pour dĂ©couvrir ce qui se faisait comme type de vĂ©lo, marque, etc...

J'ai envisagĂ© plusieurs marques dont Origine, marque française qui fait de superbe vĂ©lo personnalisable. J'ai passĂ© beaucoup trop de temps sur leur configurateur, le modĂšle Graxx me tentait beaucoup 😍.

Le Nakamura All Road de chez Intersport Ă©tait aussi un candidat sĂ©rieux, il Ă©tait sorti depuis peu de temps Ă©tait trĂšs accessible et assemblĂ© en France. Les quelques articles que j'ai lu dessus dont celui de Bike CafĂ©, donnait bien envie. Cela aurait Ă©tĂ© un choix plus rationnel, moins coup de cƓur je dirais.

J'ai aussi beaucoup aimé le concept des vélos Compagnon, une autre marque française, que j'ai eu l'occasion de voir ensuite au Festival International du Voyage à vélo, j'en parle dans mon premier post ici.

Et puis est venu, par hasard, la version Gravel de chez Brompton : le G Line. J'ai Ă©tĂ© surpris par cette proposition et j'ai eu un coup de cƓur sur le style.
Il s'avĂšre qu'il cochait beaucoup de cases.

Un choix atypique : le G Line de chez Brompton

Vous le savez déjà si vous me suivez sur Mastodon, j'ai choisi le G Line de chez Brompton !

Il m'a fallu un moment pour en arriver à ce choix, surtout qu'il n'était pas encore sorti quand j'ai commencé à regarder.

Brompton ne faisait d'ailleurs pas parti des marques que je convoitais, c'est pour dire 😅. Et je n'en avais pas forcĂ©ment une image flatteuse non plus Ă  la base 🙈.

Je ne me rappelle plus exactement comment j'ai connu le G Line mais il est sĂ»r que le post de Tristan (@nitot@framapiaf.org) sur son blog ne doit pas y ĂȘtre Ă©tranger 😁.

Le passage, rue de Rivoli, devant la Brompton Store Junction Ă  fait le reste. Pouvoir tester un vĂ©lo avant de l'acheter est vraiment une bonne chose 😊.

Le choix de la simplicité

Découvrir un nouveau milieu c'est toujours intimidant. Beaucoup de nouveaux termes et nouvelles pratiques à appréhender : le monde du cycle n'en fait pas exception.

Etant adepte de la progression étape par étape, le choix du G Line a été finalement un choix qui a permis l'apprentissage en douceur :

  • Choix simplifiĂ© : modĂšle unique, disponible en boutique et testable sur place. Pas de modĂšle de transmission Ă  choisir, ni de type de route ou autre options possibles.
  • Transmission avec vitesses intĂ©grĂ©s dans le moyeu arriĂšre (Shimano Alfine 8) qui signifie moins de maintenance et aucun risque de dĂ©raillement. Toujours bon Ă  prendre.
  • Polyvalence avec sa taille et ses pneus qui le rend stable et confortable, quelque soit le type de route.
  • Plus facile Ă  transporter et Ă  stocker chez soi : moins de stress sur la partie vol (Ă  Paris ce n'est pas nĂ©gligeable 😅).

TrÚs pratique le cÎté pliant quand la place est limitée : Vélo plié stocké dans mon appart avec le casque posé dessus

Merci à @Mithiriath@mamot.fr pour ce beau sticker Mayo Jaune 😍.

Mon retour aprÚs 3 mois d'usages variés

Pendant plusieurs mois, je n'ai pas croisĂ© d'autre G Line. Je me sentais un peu seul 😅.

Le cÎté positif c'est que la nouveauté a tendance à intriguer.

Que cela soit au feu rouge, dans le train ou mĂȘme sur un quai de gare, l'allure du G Line attirait les curieux et les questions. Et ça, c'est toujours agrĂ©able de pouvoir Ă©changer avec des inconnu(e)s, simplement !

Pareil lors des social ride, comme à Mayo Jaune que je fais réguliÚrement, beaucoup de questions sur le vélo, surtout de la part des possesseurs de Brompton classique.

Sinon niveau usage, en 3 mois, j'ai roulé 1800 kilomÚtres avec ce vélo.

Cela inclus (non exhaustif) :

  • Beaucoup de trajets gares/domicile.
  • Un premier voyage Ă  vĂ©lo OrlĂ©ans/Le Mans (et mon premier 100km).
  • Une superbe sortie Desertus Bacchus organisĂ© par Charbon Cycling que j'avais dĂ©jĂ  racontĂ© ici.
  • Des sorties le week-end avec diffĂ©rents groupes comme le Big Fat Ride (Instagram) oĂč j'ai failli faire mon premier 200km : notre petit groupe a dĂ©cidĂ© de couper pour ne faire que 150km 😅.
  • Et beaucoup d'autres sorties solos pour rouler et dĂ©couvrir de nouveaux coins.

J'ai également eu l'occasion d'effectuer une livraison de pùtisserie !

Un bon prĂ©texte pour faire une sortie vĂ©lo un jour de #MardiPatisserie sur #Mastodon et aussi faire tester mon G Line Ă  @emeline@piaille.fr pour l'occasion 😊. Il me semble qu'elle a Ă©tĂ© surprise par l'expĂ©rience mais elle m'a toute de mĂȘme dit : “je ne sais pas comment tu fais pour rouler avec ça” 😅.

J'imagine que quand on est habitué à un vélo roulant comme elle peut avoir (Specialized Diverge), cela doit faire drÎle de rouler sur un vélo plus lourd avec des plus gros pneus.

Il faudrait que je teste un vĂ©lo de route ou Gravel pour voir ce que cela donne aussi. J'aurais surement le mĂȘme effet waouh que quand je suis passĂ© d'un VĂ©lib' au G Line 😁.

J'en suis pleinement satisfait 😊.

Le positionnement du G Line

Les différents tests que j'ai pu lire avait du mal à catégoriser le G Line, il fait un peu figure de bizarreté.

Son coté polyvalent est indéniable.

D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé le test du G Line dans le numéro 43 du magazine 200. Il résume bien mon impression : un vrai vélo Gravel, stable et confortable, qui peut faire de la longue distance tout en gardant les qualités d'un Brompton.

De mon point de vue, son point faible c'est la route, difficile de l'emmener Ă  plus de 30 km/h, sauf Ă  avoir le vent dans le dos sur du plat.

Pour avoir fait plusieurs sorties route en groupe avec d'autres personnes qui étaient en vélo route ou Gravel, je peux difficilement tenir la distance sur la durée.
Il faut en avoir conscience dans le choix des sorties en groupe sinon cela pourrait ĂȘtre frustrant.

Malgré cela, j'ai toujours réussi à trouver d'autres personnes pour rouler à mon allure dans les sorties que j'ai choisie.

Pour conclure

VoilĂ , maintenant vous savez comment j'ai fait pour acquĂ©rir mon premier vĂ©lo đŸšČ.

Mon processus de rĂ©flexion a pu vous paraĂźtre long mais c'est ma façon de fonctionner, j'aime bien rĂ©flĂ©chir avant d'acheter quelque chose, je ne suis pas trop dans l'achat compulsif, et cela me va trĂšs bien comme ça 😁.

Chaque personne fonctionne diffĂ©remment, l'important c'est que vous arriviez Ă  trouver ce qui fonctionne pour vous. La raison d'ĂȘtre de cet article est de vous donner des idĂ©es.

Il faut se lancer pour pouvoir commencer Ă  rouler Ă  votre rythme !

D'ailleurs, en parlant de rouler, je vous ai toujours pas parlé de mon premier voyage à vélo ! J'en parlais déjà dans mon premier post sur la destination de ce voyage, Le Mans.

En attendant, voilĂ  Ă  quoi ressemblait ma monture pour ce premier voyage :

Mon vélo chargé pour mon premier voyage à vélo direction Le mans

Promis, je prendrais le temps de le raconter dans un autre post 😉.

Bonne route !

#Velo #Brompton #NewBikeDay

 
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from Assiettes végétariennes

proposée par Anne-Marie Laurent et Marie-AgnÚs Floury

Paroisse Notre Dame de la Baie – 22 Yffiniac

“Assiettes vĂ©gĂ©tariennes” comme porte d'entrĂ©e dans une dĂ©marche de conversion Ă©cologique intĂ©grale Ă  la suite de l'appel du Pape François dans son encyclique Laudato Si. Les paragraphes Ă©voquĂ©s sont les suivants : 5-6-11-89-90-91-92-142-161-206-210-222-223-225-226-227-237.

Nous avons abordĂ© les thĂšmes de la sobriĂ©tĂ©, du choix d'un style de vie simple, du respect de la nature, de la vie, de tous les ĂȘtres vivants (dont les animaux, et les plantes...) et bien sĂ»r de Dieu, crĂ©ateur. Nous sommes informĂ©s de la nĂ©cessitĂ© de vĂ©gĂ©taliser nos assiettes pour vivre concrĂštement dans une dĂ©marche Ă©cologique, en tant que citoyen chrĂ©tien. À partir d'une assiette vĂ©gĂ©tarienne standard, nous avons Ă©voluĂ© dans la dimension Ă©thique et locale, puis solidaire pour finir avec la dimension biblique de l'alimentation.

Merci Ă  Marie-AgnĂšs et Ă  tous les participants.


Voici les assiettes réalisées au cours de nos 5 rencontres, et leurs recettes.


 
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from Assiettes végétariennes

houmous, sarrasin, cuit, pois chiches et chou rouge

Houmous sur tranche de pain avec graines de cumin Sarrasin cuit Ă  l'eau avec un morceau de Kombu (algue sĂ©chĂ©e) PoĂȘlĂ©e de chou rouge Ă  l'huile d'olive avec raisins secs Pois chiches cuits Ă  l'eau Radis roses Salade verte Sauce Ă  base de bouillon de chou rouge, crĂšme de coco et tahin (crĂšme de sĂ©same)

Recette Houmous : 300 g pois chiches, 3 à 4 càs de tahin (crÚme de sésame), jus d'un demi citron, huile d'olive, 1 càc de sel, 2 gousses d'ail, 1 càs de cumin, huile de sésame.

Mettre les pois chiches cuits égouttés dans un mixeur. Mixer légÚrement en ajoutant un peu d'eau de cuisson. Ajouter le tahin, le jus de citron, l'ail, le cumin et le sel, et continuer de mixer en incorporant l'huile d'olive petit à petit jusqu'à obtenir une texture homogÚne et crémeuse. Pour finir, on peut couvrir l'houmous d'huile de sésame et de cumin.


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from MickaelAz

La nuit Ă©tait claire. À travers la vitre de la chambre 133, on pouvait voir le faible Ă©clairage nocturne de la rue principale. La pluie s'abattait lentement, faible et silencieuse. Sans les traces laissĂ©es sur les vitres, il aurait Ă©tĂ© difficile, mĂȘme pour un Ɠil averti, d'affirmer qu'il pleuvait.

La chambre Ă©tait modeste Ă  l'opposĂ© des somptueuses suites situĂ©es au dernier Ă©tage de l'HĂŽtel Hospik. Cependant, elle possĂ©dait le nĂ©cessaire pour qui souhaite profiter d'un sĂ©jour Ă  moindre coĂ»t. On pouvait y trouver, une petite entrĂ©e permettant d'y entreposer veste et chaussure, avant d'enfiler de chaudes pantoufles au nom de l'hĂŽtel. Une fois les pieds bien au chaud, on pouvait entrer dans une chambre, ni trop grande, ni trop petite, oĂč se trouvait un lit double, une armoire et un bureau en bois rattacher au lit. Enfin, une porte discrĂšte cachait une petite salle de bain qui offrait tout le confort nĂ©cessaire pour prendre soin de soi.

Gilt, comme Ă  son habitude, Ă©tait assis au bureau. ÉclairĂ© seulement d'une bougie, il tenait sa plume de sa main droite. Le vacillement de la bougie permettait de savoir qu'il ne s'agissait nullement d'un arrĂȘt sur image. Non, Gilt, Ă©tait en pleine rĂ©flexion, lui qui arrivait Ă  la fin de son histoire, on pouvait presque entendre l'agitation de sa rĂ©flexion.

Tapie dans l'ombre, une silhouette fine et encapuchonnĂ©e attendait patiemment le moment opportun pour agir. Immobile, elle semblait irrĂ©elle, plus proche de la statue que de l'humain. Elle est Gilt bougĂšrent en mĂȘme temps. Elle plaça sa main droite devant elle, murmura une incantation et on pu apercevoir une lĂ©gĂšre flamme bleutĂ©e apparaitre dans le creux de sa main.

Gilt ne repris pas l'Ă©criture, non, il dĂ©pose dĂ©licatement la plume sur le bureau et demanda tranquillement : – Qu'attends-tu ?

D'une voix qui se voulait ferme et sĂ»re, l'intrus rĂ©pondit : – tu vas enfin payer pour tes crimes !

Mais en y prĂȘtant bien attention, on pouvait ressentir la frustration, la colĂšre et l'impatience dont Ă©tait remplie cette ombre mystĂ©rieuse. Gilt qui Ă©tait alerte comprit qu'il n'aurait que peu d'occasions pour retourner cette situation qui lui Ă©tait pour l'instant dĂ©favorable. Alors que l'ombre s'apprĂȘtait Ă  parler de nouveau pour invectiver Gilt, celui-ci se retourna d'un geste rapide et sans hĂ©sitation se saisit d'une minuscule lame, pointue et tranchante, attachĂ©e Ă  sa cuisse. La lame fendit l'air pour toucher son objectif et l'ombre, dans un rĂ©flexe qui paraissait inhumain, esquiva de justesse le projectile qui vint s'enfoncer dans le portant de la fenĂȘtre.

Les guerriers de la guilde des voleurs Ă©taient rĂ©putĂ©s pour leur agilitĂ© et leur prĂ©cision aux lancĂ©es. TrĂšs peu pouvez se vanter d'ĂȘtre une cible manquĂ©e. L'ombre n'avait pas le temps de se demander si c'Ă©tait son car, elle se ressaisit rapidement pour faire face Ă  son adversaire. Elle fut d'abord surprise que celui-ci eĂ»t disparu. Toutefois, elle connaissait bien son adversaire et la plupart de ces principaux pouvoirs. Elle focalisa son attention sur les mouvements de l'air et put deviner la silhouette de son adversaire lui fonçant dessus. Elle parvint Ă  esquiver le premier coup, mais ...

 
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from Un SpicilĂšge

Atlas inutile de Paris

TrouvĂ© sur la table de la librairie du musĂ©e de la BNF (dont je recommande vivement la visite, en passant) l'Atlas inutile de Paris m'a tout de suite tapĂ© dans l'Ɠil. Son format, sa couverture, son titre avant tout. En effet, et je ne m'en cache pas : j'adore Paris. J'adore cette ville, j'aime son histoire, j'aime sa richesse, j'aime sa taille humaine, je n'ai que faire de ses mauvais cĂŽtĂ©s (il faut dire que, si je ne m'en suis guĂšre Ă©loignĂ©e, je n'y vis tout de mĂȘme plus), j'aime les gens que j'y croise, leur Ă©clectisme, leur excentricitĂ©, et mĂȘme leur mauvaise humeur et leur mauvaise foi. Avant tout, j'aime Paris pour toutes les facettes diffĂ©rentes qu'elle offre. On peut passer une vie entiĂšre Ă  dĂ©couvrir Paris, et c'est bien ce que semble avoir fait Vincent PĂ©riat.

J'ai eu un coup de cƓur absolu pour ce qu'il a dĂ©cidĂ© de faire de sa passion et de sa curiositĂ© : un atlas qui, en dĂ©clinant le mĂȘme fond de carte (celui tirĂ© de l'ouvrage issu de l'exposition Paris Haussmann) une centaine de fois, nous raconte le Paris que j'adore. Celui qui est multiple. Le Paris historique, le Paris moderne, le Paris bucolique, le Paris administratif.... Une carte est souvent bien plus parlante que des dizaines de lignes, et Ă  travers un petit bout de la lorgnette (la carte des rues pavĂ©es en bois en 1893, la carte des parcours les plus empruntĂ©s par les coureurs, la carte du parcours de la visite Ă©clair d'Hitler en 1940, la carte du pĂ©rimĂštre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco...) on en apprend plus qu'en ayant lu des dizaines d'ouvrages. J'ai dĂ©cortiquĂ© chaque carte minutieusement, je me suis Ă©merveillĂ©e 100 fois, je ne me lasserai jamais, je crois de le parcourir.

C'est trÚs simple, cet Atlas inutile de Paris, j'aurais aimé l'avoir écrit...


Atlas inutile de Paris | Vincent Périat | Le Tripode

 
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from Sing it out loud, who made us this way?

Dragon rieur, brusque bonheur, quand s’entortillent Les venelles alcoolisĂ©es, Ă  ta venue, La nuit chatoie, ta fumĂ©e musquĂ©e s’insinue Dans le cƓur des femmes, et les promesses vacillent.

Tu es mort ; tu revis ; au fond de ta pupille, Entre ces deux mondes la ligne s’attĂ©nue ; Avec elle, toute sagesse ou retenue S’évanouit sous ton souffle comme une brindille.

Je me croyais vivante et je me croyais saine Avant que ta tĂȘte penche contre la mienne, Mon ami, ma chimĂšre brĂ»lĂ©e, mon rĂȘveur ;

Et me voilĂ  comme tant d’autres avant, qui nage Dans l’aube Ă©parpillĂ©e, recherchant la lueur D’une Ă©caille, un seul signe de toi, mon mirage.

 
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