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from Assiettes végétariennes

proposée par Anne-Marie Laurent et Marie-Agnès Floury

Paroisse Notre Dame de la Baie – 22 Yffiniac

Assiettes végétariennes” comme porte d'entrée dans une démarche de conversion écologique intégrale à la suite de l'appel du Pape François dans son encyclique Laudato Si. Les paragraphes évoqués sont les suivants : 5-6-11-89-90-91-92-142-161-206-210-222-223-225-226-227-237.

Nous avons abordé les thèmes de la sobriété, du choix d'un style de vie simple, du respect de la nature, de la vie, de tous les êtres vivants (dont les animaux, et les plantes...) et bien sûr de Dieu, créateur. Nous sommes informés de la nécessité de végétaliser nos assiettes pour vivre concrètement dans une démarche écologique, en tant que citoyen chrétien. À partir d'une assiette végétarienne standard, nous avons évolué dans la dimension éthique et locale, puis solidaire pour finir avec la dimension biblique de l'alimentation.

Merci à Marie-Agnès et à tous les participants.


Voici les assiettes réalisées au cours de nos 5 rencontres, et leurs recettes.


 
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from Assiettes végétariennes

houmous, sarrasin, cuit, pois chiches et chou rouge

Houmous sur tranche de pain avec graines de cumin Sarrasin cuit à l'eau avec un morceau de Kombu (algue séchée) Poêlée de chou rouge à l'huile d'olive avec raisins secs Pois chiches cuits à l'eau Radis roses Salade verte Sauce à base de bouillon de chou rouge, crème de coco et tahin (crème de sésame)

Recette Houmous : 300 g pois chiches, 3 à 4 càs de tahin (crème de sésame), jus d'un demi citron, huile d'olive, 1 càc de sel, 2 gousses d'ail, 1 càs de cumin, huile de sésame.

Mettre les pois chiches cuits égouttés dans un mixeur. Mixer légèrement en ajoutant un peu d'eau de cuisson. Ajouter le tahin, le jus de citron, l'ail, le cumin et le sel, et continuer de mixer en incorporant l'huile d'olive petit à petit jusqu'à obtenir une texture homogène et crémeuse. Pour finir, on peut couvrir l'houmous d'huile de sésame et de cumin.


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from MickaelAz

La nuit était claire. À travers la vitre de la chambre 133, on pouvait voir le faible éclairage nocturne de la rue principale. La pluie s'abattait lentement, faible et silencieuse. Sans les traces laissées sur les vitres, il aurait été difficile, même pour un œil averti, d'affirmer qu'il pleuvait.

La chambre était modeste à l'opposé des somptueuses suites situées au dernier étage de l'Hôtel Hospik. Cependant, elle possédait le nécessaire pour qui souhaite profiter d'un séjour à moindre coût. On pouvait y trouver, une petite entrée permettant d'y entreposer veste et chaussure, avant d'enfiler de chaudes pantoufles au nom de l'hôtel. Une fois les pieds bien au chaud, on pouvait entrer dans une chambre, ni trop grande, ni trop petite, où se trouvait un lit double, une armoire et un bureau en bois rattacher au lit. Enfin, une porte discrète cachait une petite salle de bain qui offrait tout le confort nécessaire pour prendre soin de soi.

Gilt, comme à son habitude, était assis au bureau. Éclairé seulement d'une bougie, il tenait sa plume de sa main droite. Le vacillement de la bougie permettait de savoir qu'il ne s'agissait nullement d'un arrêt sur image. Non, Gilt, était en pleine réflexion, lui qui arrivait à la fin de son histoire, on pouvait presque entendre l'agitation de sa réflexion.

Tapie dans l'ombre, une silhouette fine et encapuchonnée attendait patiemment le moment opportun pour agir. Immobile, elle semblait irréelle, plus proche de la statue que de l'humain. Elle est Gilt bougèrent en même temps. Elle plaça sa main droite devant elle, murmura une incantation et on pu apercevoir une légère flamme bleutée apparaitre dans le creux de sa main.

Gilt ne repris pas l'écriture, non, il dépose délicatement la plume sur le bureau et demanda tranquillement : – Qu'attends-tu ?

D'une voix qui se voulait ferme et sûre, l'intrus répondit : – tu vas enfin payer pour tes crimes !

Mais en y prêtant bien attention, on pouvait ressentir la frustration, la colère et l'impatience dont était remplie cette ombre mystérieuse. Gilt qui était alerte comprit qu'il n'aurait que peu d'occasions pour retourner cette situation qui lui était pour l'instant défavorable. Alors que l'ombre s'apprêtait à parler de nouveau pour invectiver Gilt, celui-ci se retourna d'un geste rapide et sans hésitation se saisit d'une minuscule lame, pointue et tranchante, attachée à sa cuisse. La lame fendit l'air pour toucher son objectif et l'ombre, dans un réflexe qui paraissait inhumain, esquiva de justesse le projectile qui vint s'enfoncer dans le portant de la fenêtre.

Les guerriers de la guilde des voleurs étaient réputés pour leur agilité et leur précision aux lancées. Très peu pouvez se vanter d'être une cible manquée. L'ombre n'avait pas le temps de se demander si c'était son car, elle se ressaisit rapidement pour faire face à son adversaire. Elle fut d'abord surprise que celui-ci eût disparu. Toutefois, elle connaissait bien son adversaire et la plupart de ces principaux pouvoirs. Elle focalisa son attention sur les mouvements de l'air et put deviner la silhouette de son adversaire lui fonçant dessus. Elle parvint à esquiver le premier coup, mais ...

 
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from Un Spicilège

Atlas inutile de Paris

Trouvé sur la table de la librairie du musée de la BNF (dont je recommande vivement la visite, en passant) l'Atlas inutile de Paris m'a tout de suite tapé dans l'œil. Son format, sa couverture, son titre avant tout. En effet, et je ne m'en cache pas : j'adore Paris. J'adore cette ville, j'aime son histoire, j'aime sa richesse, j'aime sa taille humaine, je n'ai que faire de ses mauvais côtés (il faut dire que, si je ne m'en suis guère éloignée, je n'y vis tout de même plus), j'aime les gens que j'y croise, leur éclectisme, leur excentricité, et même leur mauvaise humeur et leur mauvaise foi. Avant tout, j'aime Paris pour toutes les facettes différentes qu'elle offre. On peut passer une vie entière à découvrir Paris, et c'est bien ce que semble avoir fait Vincent Périat.

J'ai eu un coup de cœur absolu pour ce qu'il a décidé de faire de sa passion et de sa curiosité : un atlas qui, en déclinant le même fond de carte (celui tiré de l'ouvrage issu de l'exposition Paris Haussmann) une centaine de fois, nous raconte le Paris que j'adore. Celui qui est multiple. Le Paris historique, le Paris moderne, le Paris bucolique, le Paris administratif.... Une carte est souvent bien plus parlante que des dizaines de lignes, et à travers un petit bout de la lorgnette (la carte des rues pavées en bois en 1893, la carte des parcours les plus empruntés par les coureurs, la carte du parcours de la visite éclair d'Hitler en 1940, la carte du périmètre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco...) on en apprend plus qu'en ayant lu des dizaines d'ouvrages. J'ai décortiqué chaque carte minutieusement, je me suis émerveillée 100 fois, je ne me lasserai jamais, je crois de le parcourir.

C'est très simple, cet Atlas inutile de Paris, j'aurais aimé l'avoir écrit...


Atlas inutile de Paris | Vincent Périat | Le Tripode

 
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from Sing it out loud, who made us this way?

Dragon rieur, brusque bonheur, quand s’entortillent Les venelles alcoolisées, à ta venue, La nuit chatoie, ta fumée musquée s’insinue Dans le cœur des femmes, et les promesses vacillent.

Tu es mort ; tu revis ; au fond de ta pupille, Entre ces deux mondes la ligne s’atténue ; Avec elle, toute sagesse ou retenue S’évanouit sous ton souffle comme une brindille.

Je me croyais vivante et je me croyais saine Avant que ta tête penche contre la mienne, Mon ami, ma chimère brûlée, mon rêveur ;

Et me voilà comme tant d’autres avant, qui nage Dans l’aube éparpillée, recherchant la lueur D’une écaille, un seul signe de toi, mon mirage.

 
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from Niavy se (dé)livre

Les 12 coups de Redmi, épisode IX : Modifications en plein cœur

Mascotte Bugdroid allongée ouverte, sur un fond noir de code informatique type DOS

Après avoir modifié les applications que vous utilisez (voir post précédent principalement), je vous propose d'aller plus loin : désactiver les applications devenues inutiles.

Je vous propose pour cela deux méthodes, dont l'une déverrouille littéralement la porte pour un futur changement complet de système Android :)...

Méthode 1, plus simple, moins approfondie

Allez dans les Paramètres ⚙️ de votre smartphone, section “Applis” ou “Applications” (tapez “appli” dans la barre de recherche supérieure).

En fonction des versions d'Android, vous devrez peut-être chercher la liste des applications dans un sous-menu (par exemple, sur MIUI, “Gérer les applications”) Repérez toutes les applications que vous avez “doublé” avec un équivalent FOSS*. Cliquez sur chacune d'elles, puis dans le menu en bas de la page de l'application, cliquez sur “🚫 Désactiver”

Pour rappel, vous pouvez notamment désactiver presque toutes les applications Google : Contacts, Chrome, GBoard, Google Play Store, Messages. Cela empêchera totalement les applications de fonctionner et de collecter des données. Malheureusement, certaines applications ne peuvent pas être désactivées pour le moment, par exemple la “Reconnaissance et synthèse vocale Google” ou “Téléphone”.

Méthode 2, plus longue et plus approfondie.

> Nécessite un ordinateur sous Windows ou Linux

  1. Suivez les instructions présentées sur cette page GitHub pour installer Universal Android Debloater sur votre ordinateur (Linux ou Windows)
  2. Sur votre smartphone :

    • Allez dans les Paramètres ⚙️, puis dans la section “À propos de l'appareil” (ou “À propos du téléphone”, par exemple sur Xiaomi).
    • Cliquez sur “Numéro de build” (ou “version de l'OS”, par exemple sur Xiaomi) plusieurs fois jusqu'à voir un pop-up disant “Encore X étapes pour devenir un développeur”, puis “Vous êtes maintenant un développeur”.
    • Revenez en arrière, puis allez dans “Paramètres supplémentaires” (ou “Options supplémentaires”), ou bien cherchez dans la barre supérieure “développeur”.
    • Cochez “Déverrouillage OEM” puis “Débogage USB”
    • Vérifiez que la “Configuration USB par défaut” est bien configurée en “Transfert de fichiers” (ça permettra la connexion complète à l'ordinateur)
  3. Connectez votre smartphone à votre PC avec le câble USB de charge et données que vous utilisez.

  4. Vérifiez que le smartphone est bien détecté par l'ordinateur.

  5. Lancez “Universal Android Debloater”

  6. Choisissez une section en haut à droite (principalement “Carrier” (opérateur), “OEM” (constructeur) et/ou Google)

  7. Désactivez (“Uninstall) tous les “packages” indiqués. Si vous n'êtes pas à l'aise avec ce que vous faites, cliquez sur le nom du package indiqué, vous trouverez une courte description en bas de la fenêtre.

À titre personnel par exemple, je garde le package “Wellbeing” de Google (le “Bien-Être numérique”), pour lequel je ne trouve pas d'équivalent qui me convienne, notamment pour le mode “Sans Distractions.

Si par la suite, vous pensez avoir fait une fausse manip ou avoir retiré un package que vous jugiez nécessaire, sachez que Universal Android Debloater garde la liste des packages actifs, inactifs et installés ou désinstallés sur le smartphone connecté ! Vous pouvez à tout moment revenir en arrière.

And voilà, votre smartphone est nettoyé, et même prêt pour l'étape finale du changement de ROM Android si vous avez suivi l'étape 2, et si vous le souhaitez évidemment ^^.

Vous souhaitez commenter ce post ? Rendez-vous sur Mastodon et mentionnez mon compte @niavy@masto.bike :)

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(*) FOSS : Free and Open Source Software (Logiciel libre et à code informatique ouvert), pour rappel.

#Android #Debloat #TutoAndroid

 
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from LegalizeBrain

Étymol. et Hist. : Vous connaissez le verbe tarquouader ?

Ce vocable familial a été créé dans le Queyras, lors d'un séjour où les enfants écoutaient un podcast sur l'espace. Dans ce podcast une jeune fille emploie le mot darkweb à la place de Deneb. Ça fascinait les enfants qui disaient darkweb tout le temps, sans raison. Descendance[1], encore bien jeune à l'époque, avait déformé le mot pour dire (à peu près 100 fois par heure) “tarquouade”.

Ce qui finissait par me saouler un poil, je l'avoue.

Arriva le jour de l'épreuve : chaque année, on se fixe une randonnée un peu plus dure que celle fixée l'an passé, à faire l'an prochain (vous suivez). C'est toujours plus facile, psychologiquement, de décider de faire un truc dur la prochaine fois, quand on est en haut d'un truc où certes, on en a bavé, mais où on constate qu'on est pas tout à fait au bout de ses forces et que, donc, on devrait pouvoir donner un peu plus l'an prochain.

Là, l'épreuve, décidée d'un commun accord l'année d'avant, à l'occasion de la montée au lac Sainte Anne, était le col Bramousse.

La montée au col Bramousse, c'est en gros deux séquences très différentes mais demandant à peu près le même effort : une montée courte mais hyper raide dans une forêt ombragée, puis la remontée d'un vallon, autrefois herbu mais que la forêt colonise doucement, moins pentue mais qui semble interminable.

À la fin de la première séquence, les enfants n'en pouvaient déjà plus : ça trainait la patte, ça râlait.

Avisant des promeneurs qui sortaient de la forêt et allaient nous rattraper, puis nous dépasser dans le vallon, j'ai lancé : “Attention, si ça continue, on va se faire tarquouader !”.

Et c'est resté.

Dans mon noyau familial, tarquouader veut donc dire “dépasser lors d'une randonnée”.

 
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from LegalizeBrain

Je passe chez mon oncle : ce jour là il va mieux, il a recouvré (temporairement) ses capacités cognitives. En plus ma tante Yvonne, que je croyais décédée, est là aussi ! On ne sait pas si ça va durer, alors on se dit qu'on va en profiter pour sortir à Paris, genre voir une expo, un truc comme ça.

On prend le métro, mais ça va être long, il va y avoir des changements. A mi-trajet, mon oncle dit qu'on ferait mieux d'aller voir un autre truc, alors on sort à la station suivante et on prend une correspondance.

Le trajet dure... Au bout de 20 minutes, aucun de nous ne se rappelle où on allait, alors on change de plan, on change de ligne, on repart... La scène se reproduit au moins deux fois avant que je n'arrive à faire cesser ce rêve.

Je me réveille.

Je replonge dans le sommeil, les détails sont moins clairs, mais de nouveau mon oncle, ma tante et moi, dans les transports. Cette fois ma sœur cadette est là aussi.

Sur le quai d'une gare, qui ressemble à une station de métro aérien, elle insiste pour poinçonner nos 4 billets, mais elle s'y prend mal, s'empêtre, le train manque de partir sans nous. Nous entrons in-extremis, et alors que le train s'élève en courbe sur les rails aériens, je vois que ma sœur a oublié son appareil photo reflex sur une table sur le quai.

Je ne peux m'empêcher de grogner intérieurement : “Tu aurais dû nous laisser nous occuper de nos billets, et faire un peu attention à tes affaires”.

 
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from Depuis les Gorces

Quitter Facebook et Instagram, c'est un peu comme prendre moins sa voiture. Beaucoup aimeraient le faire, mais beaucoup culpabilisent de ne pas y arriver. La France compte environ 42 millions adultes de plus de 20 ans, 66 millions d'humains en tout, dont 30 millions sont sur Facebook. Près de la moitié des êtres humains vivant en France sont sur Facebook.

Qu'est-ce qui nous attire dans Facebook et Instagram ?

C’est compliqué de se passer de voiture dans un monde qui est pensé pour la voiture. Et de la même manière, c'est compliqué de se passer de ces réseaux pour trois raisons principales :

1. Tout le monde est sur Facebook, ou presque

Ma mère n'est pas geek du tout, mais elle a un compte Facebook et un compte WhatsApp. Mon frère est un geek snob ; il a un compte Facebook qu'il utilise peu, mais il en a un. J'ai résisté jusqu'en 2016, mais quand j'ai créé l'association Sciences Équines, j'ai créé un compte Facebook pour notre com'.

Tout le monde est sur Facebook, et parfois, Facebook (ou Instagram) nous apparaissent comme notre seul moyen de rester en contact avec certaines personnes, notre famille, proche ou éloignée, nos client·e ou nos électeurices, etc.

2. Il y a des infos que je ne trouve que sur Facebook

Ma mairie ne communique quasiment que par Facebook. L'éducatrice canine qui nous accompagne met régulièrement des infos uniquement sur Facebook. Le groupe féministe en libournais que je veux suivre ne communique que sur Instagram. Il y a des infos que l'on trouve difficilement hors de Facebook.

3. C'est addictif, et ça bouche les trous

Sur Facebook et Instagram, je scrolle sans fin. La majorité des contenus ne m'intéressent pas beaucoup, mais des fois il y a une pépite. Alors je continue de scroller 10 minutes de plus. J'avoue que ça me donne l'impression de me reposer et de décompresser un peu. Et puis ça occupe mes minutes d'attente chez le médecin ou à la gare. Facebook et Instagram nous servent à boucher les petits trous de notre emploi du temps. Ou à se distraire d'une tâche difficile.

Toujours plus de raisons de quitter Facebook

Ces temps-ci, je n'ai plus trop de discussions sur pourquoi quitter Facebook et Instagram. Tout le monde a au moins une bonne raison.

1. Ne pas soutenir Trump et ses petits copains

C'est LA raison récente de quitter ces réseaux. Ça fait quand même un peu plus mal chaque jour de se dire qu'on soutient des entreprises qui enrichissent des fascistes qui menacent notre pays.

Mais évidemment, ça n'est pas la seule raison !

2. Perdre moins de temps

Ces réseaux sociaux ont développé des stratégies sophistiquées pour qu'on y passe plusieurs heures par jour. C'est intéressant de regarder sur son téléphone combien de fois on a ouvert ces applis chaque jour, et combien de temps on y a passé. Moi ça m'a fait un peu peur et ça m'a motivé à commencer par mettre un minuteur pour ne pas y passer plus d'une demi heure par jour. Une demi heure sur Facebook, une demi heure sur Insta : ça va vite !

3. Voir moins de merdes

Ces réseaux sont en fait de géantes régies publicitaires. Le service est gratuit parce qu'avec toutes les données qu'on y laisse, Meta peut vendre des publicités ultra ciblées. Et avec les années, le fil d'actualités est devenu un fil publicitaire (de posts sponsorisés contre lesquels les bloqueurs de pubs ne peuvent rien) avec quelques posts d'humains au milieu.

Mais en plus de la pub, les algorithmes de ces réseaux favorisent le clash et les idées d'extrême-droite. C'est vraiment pas facile d'avoir un fil d'actualités qui soient reposant et bienveillant. L'information intéressante, celle pour laquelle on ouvre encore ces réseaux, est noyée dans un flot de merde. J'ai une copines qui m'a dit qu'elle a réussi à dresser l'algorithme, elles est trop forte !

4. Nous protéger

Ces réseaux stockent énormément de nos données, ils savent tout ou presque de nous. J'ai écouté récemment un podcast qui parlait d'une étude qui avait montré que les traces qu'on laisse sur internet permet d'en savoir plus sur nous que ce que nos proches savent 😱.

Avant on pouvait dire (et ça n'était pas très malin) : « Moi je n'ai rien à cacher, et je suis contente d'avoir des pubs ciblées ». Mais aujourd'hui ça n'est plus possible. Des données qui pouvaient sembler aussi anodines que la date où j'ai mes règles peuvent devenir des données sensibles. Des femmes aux États-Unis sont aujourd'hui menacées car ces données peuvent laisser penser qu'elles ont avorté. Et qui sait de quoi l'avenir est fait chez nous ? C'est dur d'être optimiste.

Est-ce que c'est possible de quitter Facebook et Instagram ?

Aujourd'hui, c'est difficile. Mais une fois qu'on a fait la liste de ce qui nous rend dépendant·e à ces réseaux, on peut commencer à agir, un pas après l'autre.

Alors on fait comment ?

Voici quelques pistes pour diminuer progressivement notre dépendance à ces réseaux et pouvoir, un jour peut-être, s'en passer.

Dupliquer l’information

C’est super dur de mettre un pied hors de ces réseaux parce que tout se passe sur ces réseaux. La première action à mettre en place, c’est de rendre disponible ce que vous partagez sur ces réseaux hors de ces réseaux. De dupliquer l’information pour qu’elle soit accessible aux personnes qui ont fait le pas, ou qui essaient de quitter ces réseaux. Et on fait ça comment ?

1. Si vous publiez régulièrement : ouvrez un blog !

On peut avoir un blog, on peut avoir plusieurs blogs, comme dans les années 2010 ! Pour moi, la difficulté a été (est toujours) de m'autoriser à y poster des articles courts et un peu moins fouillés que ce dont j'avais l'habitude. J'ai appris les règles pour qu'un post soit bien référencé sur Google, mais en fait, là ce n'est pas (plus) l'objectif. Par exemple, je ne me force plus à trouver des images d'illustration.

En pratique, je continue à publier sur les réseaux sociaux (Mastodon et Linkedin). Et quand je trouve que c'est un contenu un poil intéressant, j'essaie d'en faire rapidement un petit post de blog.

2. Pour les contacts, changer de messagerie

J'avais quelques contacts avec qui je n'échangeais que par Facebook et Messenger. Je leur ai demandé une par une par quel autre canal on pouvait communiquer et maintenant, je n'ai plus personne qui me contacte par ce biais 💪. On est passées par le mail, les SMS ou WhatsApp.

Peut-être que certaines personnes vous répondront que c'est le seul endroit où elles veulent être. C'est OK. Cela n'empêche pas que chaque conversation que vous déplacez hors de Facebook diminue votre dépendance à ce réseau. Par exemple, j’ai installé Signal, mais je n’ai pas encore désinstallé les autres messageries.

3. Retrouver une communauté sur un forum, ou sur mastodon, ou même sur BlueSky

Une partie du plaisir de ces réseaux sociaux est / était l'échange avec des gens qui s'intéressent aux mêmes choses que nous. Mon conseil serait de goûter l'eau en dehors de Facebook. Essayer d'autres endroits. Ça prend du temps de s'intégrer dans une nouvelle communauté, donc il faut commencer bien avant de devoir (ou de décider) de fermer son compte sur Facebook et Instagram.

  • Forum : Pour les copines cheval, je suis retournée sur notre bon vieux forum. Mais ça n'est pas le plus actif et le plus dynamique pour quelqu'un qui n'y aurait pas déjà passé du temps à son âge d'or il y a 5 ou 10 ans. Je crois que le forum jaune, equinéthique, est encore bien actif pour la communauté qui s'intéresse à l'équitation dite éthologique.
  • Mastodon : Pour les discussions sur tous les autres sujets, je n'avais jamais vraiment développé de relations sur Facebook. Pour moi tout se passait sur Twitter. J'ai quitté Twitter, et j'ai tout reconstruit sur Mastodon lors de la migration de 2022. Aujourd'hui j'y ai une vie sociale que je trouve très chouette !

  • Signal : Et les bavardages avec les copines et les militant·es se passent sur WhatsApp ou Signal.

  • Lien vers mon compte Mastodon

4. S'informer ailleurs

Avec Facebook, j'ai surtout perdu les infos locales. J'ai donc décidé d'acheter le Haute-Gironde une fois par mois. J’ai encore du mal à me motiver à le lire (je n’ai pas le réflexe de l’ouvrir, c’est encombrant par rapport à un téléphone), mais c’est là que j’ai découvert une conférence intéressante dans le village d’à côté.

Pour l'info non locale, ça fait plusieurs années que je suis abonnée à un média indépendant. Je tourne d'une année sur l'autre. J'ai commencé avec Arrêt sur images pendant plusieurs années, ensuite Le Monde, et en ce moment on est abonnés à Médiapart. J’ai aussi envie de soutenir Reporterre.

Pour les infos sur mes centres d'intérêt sur lesquels j'ai juste envie de lire, et pas de partager, j'ai deux canaux :

  • Les blogs écrits par des vraies personnes que je lis via un aggrégateur de flux RSS. C'est une application sur mon téléphone (et sur mon ordi) qui fait le tour de tous les blogs que je suis, et qui récupère les nouveaux articles.
  • Mastodon, sur lequel je suis quelques hashtags. Ce sont des mots clés que les gens mettent dans leurs messages, et moi, dès qu'il y a ces mots clés, ça apparait dans mon fil. Je trouve des recommandations de lecture sur #VendrediLecture, #JardinierDuDimanche pour des infos jardinage, #LesEcologistes et #Féminisme, pour des infos politiques, #vegan pour des nouvelles recettes, et #Bordeaux pour des infos locales.

5. S’éloigner des réseaux sociaux propriétaires

Quand on a commencé à dupliquer ses contenus ailleurs, quand on a commencé à goûter l’eau ailleurs, alors on peut commencer à s’éloigner doucement des outils numériques de la big tech. Moi, j’y suis allée en plusieurs étapes :

  • J’ai commencé par mettre un minuteur d’utilisation des applications pour limiter mon temps passé sur ces réseaux. J’ai progressivement baissé le temps que je m’autorisais sur facebook et linkedin pour augmenter celui dévoué à Mastodon.
  • Puis j’ai désinstallé Facebook, Instagram et Linkedin de mon téléphone et je n’y accède plus que depuis mon ordinateur.
  • J’ai coupé toutes les notifications de ces plateformes sur mon téléphone, et la plupart des notifications par mail (Je n’ai gardé que celles pour les messages privés)
  • J’ai créé un compte Mastodon que j’ai utilisé pendant 2 ans sans retourner sur Twitter sauf pour récupérer des liens ou des photos que j’avais partagées. Puis j’ai téléchargé mes données, et j’ai fermé mon compte. Mais c’était 2 ans plus tard…

Et aujourd’hui je suis prête à fermer mes comptes Facebook et Instagram 🎉 !

Mais il n'y a pas que Facebook et instagram... Il y a aussi Whatsapp, Telegram, Messenger, Linkedin… Bref, affaire à suivre.

#QuitMeta

 
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