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from Depuis les Gorces

Cet exercice est issu des tests d'Equifeel et je l'aime bien car il permet de travailler un geste du quotidien (mettre le licol) en combinant plusieurs comportements. J'avais travaillé cet exercice avec Néli il y a 15 ans, et je m'y suis mise récemment avec Amalhia et comme je n'avais pas de plan, c'était bof. Je prends donc le temps de rédiger un petit guide sur cet exercice pour remettre mes idées au clair, et les partager avec vous ! (vidéos à venir)

Le comportement final

Comme pour tout exercice que l'on veut enseigner à son animal, il faut commencer par décrire le comportement final que l'on veut enseigner. Ici, je veux donc :

  • Code : je m'accroupis à la gauche de la tête du cheval et je montre le licol
  • Comportement :
    • Le cheval baisse la tête, le nez à une dizaine de centimètres du sol.
      • Je mets le licol autour de son nez,
      • puis soit je passe la têtière par dessus les oreilles, soit je la passe en la « jetant » par dessus l'encolure,
      • Puis, je ferme le licol.
    • Je me relève, le cheval relève sa tête.
  • Critères de réussite :
    • La jument réussit à le faire avec une autre personne que moi

Cet exercice n'est pas très utile dans la vie quotidienne sauf si on veut apprendre à un cheval à se laisser licoler par un enfant ou par une personne en fauteuil roulant. J'ai appris cet exo à Néli car c'était une partie du jeu du licol, le premier test des concours d'Equifeel. Et je l'apprends en ce moment à Amalhia car je retravaille sur des choses simples en faisant attention à ses émotions (frustration – inquiétude). Et puis, c'était aussi l'occasion de faire un tuto pour une copine qui n'est pas très grande hihihi.

Décomposer le comportement final

Pour ce comportement, j'ai donc besoin de travailler séparément :

  1. (Prérequis) Le cheval reste avec la tête à sa hauteur naturelle sans bouger pendant que mes mains bougent autour de sa tête, ou que le licol ou une corde tourne autour de sa tête → Distraction sur le comportement statue.
  2. Le cheval baisse la tête quand je me mets accroupie à sa tête avec le licol → Nouveau code
  3. Le cheval peut rester la tête près du sol pendant une quinzaine de secondes → Duration sur le comportement 2
  4. Le cheval peut rester la tête près du sol pendant que je mes mains bougent autour de sa tête, ou que le licol ou une corde tourne autour de sa tête → Distraction sur le comportement 2
  5. Le cheval remonte sa tête quand je me relève → Nouveau code

Plan d'entraînement

1. Vérifier la désensibilisation au licol en position normale

C'est plus simple si la jument a déjà compris que quand je bouge le licol autour de sa tête, que ça la touche ou pas, même les oreilles, elle ne doit pas bouger.

Dans mon cas, je pars de la position « statue », et j'alterne :

  • La statue toute simple (la jument reste en position quand je suis parallèle à son épaule)
  • Le fait d'être touchée quelque part (la jument ne bouge pas quand je la touche)
  • Le fait que je bouge un peu autour d'elle (et la jument ne bouge pas, la tête reste dans l'axe. Je peux ajouter le code « pas bouger » si besoin)

Amalhia met les oreilles légèrement en arrière en signe d'inconfort dans le travail au clicker. Je vais donc chercher à avoir 2 ou 3 clic sur 4 qui se font sur des mouvements où elle garde les oreilles en avant, l'encolure à l'horizontale, décontractée. C'est pour ça que je garde ++ le travail de statue toute simple.

2. Baisser la tête

Pour Néli : transfert de code depuis le R-

Je ne suis plus trop sure de comment j'avais enseigné ce comportement à Néli. Probablement par un transfert de code dont le schéma est :

Nouveau code → Ancien code → Comportement → Clic → Récompense !

Dans notre cas, ça donne : Néli a un licol de mis avec la longe.

  1. Je me baisse → Il ne se passe rien
  2. J'exerce une légère pression sur la longe → Elle descend la tête
  3. Clic et récompense.

Pour Amalhia

Pour Amalhia, je crois que je l'avais travaillé en free shaping. Ça veut dire que j'avais juste capturé le comportement quand il se produisait. L'avantage c'est que c'est marrant à faire. L'inconvénient c'est que quand le cheval perd le comportement, c'est plus dur de le récupérer qu'avec un shaping classique.

J'ai donc voulu le reprendre entièrement en R+ en utilisant un comportement qu'elle connait très bien : la cible de main (hand targeting). J'ai donc fait le même schéma que pour Néli de transfert de code, mais pour l'ancien code j'ai utilisé « touche » + mettre mon poing en cible vers le sol.

Petite subtilité sur le transfert de code. L'idée est en fait pas juste de transférer le code, mais de façonner un nouveau comportement. Je vais donc utiliser la cible pour déclencher le mouvement vers le bas.

  • Je vais donc cliquer quand la jument enclenche le mouvement de descendre la tête, et pas quand elle touche la cible.
  • Par contre, je vais récompenser là où j'attends qu'elle ait sa tête à la fin du mouvement, c'est à dire à 10 cm du sol (et je peux leurrer au besoin).

Click the behavior, feed the position

3. Durée et distraction

C'est l'étape où je suis allée trop vite avec Amalhia dans les premières séances sur cet exercice car, vu qu'elle maîtrise à hauteur normale, elle doit pouvoir faire facilement le nez près du sol, non ?

Durée et renforcement de la position

Je reprends donc en commençant d'abord par rajouter de la durée et du confort dans la position tête très proche du sol et moi accroupie.

Pour ça, je m'accroupis, je lui demande de descendre, puis je récompense +++ cette position quasiment en nourrissant en continu. L'objectif est qu'elle se dise que cette position est géniale, que ça rapporte beaucoup et qu'elle a envie d'y rester. Même si les chevaux passent des heures à brouter le nez au ras du sol, ce n'est pas une position naturelle pour eux quand ils ne broutent pas. Dans mes premières séances j'ai négligé cet aspect 😔.

Distraction

Quand la jument tient largement ses 15 secondes en étant beaucoup nourrie et que je vois qu'elle est vraiment contente de descendre en position basse, je commence à rajouter de la distraction. Je vais toucher la tête rapidement avec ma main, clic bonbon. Et continuer l'exercice de duration en nourrissant pas mal entre deux demandes distraction

Et progressivement, il y aura plus de mouvements de toucher, avec le licol, et moins de nourriture gratuite. Jusqu'à ce que j'ai le mouvement complet de mettre le licol + attendre une ou deux secondes immobiles le nez par terre.

4. Remonter la tête

Au départ, le cheval ne veut pas garder la tête au niveau du sol, donc dès qu'on bouge il relève la tête. Ensuite, la position le nez proche du sol devient beaucoup renforcée, et donc quand on se lève le cheval hésite sur ce qu'il faut faire. Je vais alors faire encore une fois un transfert de code en utilisant une cible de main à hauteur et cliquer non pas le fait de toucher la cible, mais le fait de relever la tête. Et je nourrirais à la hauteur recherchée.

Séances de travail

Quelques vidéos pas parfaites... Mais qui ont le mérite de montrer comment je mets ça en œuvre. Je ne les poste pas pour recevoir des conseils ou des commentaires négatifs, mais juste pour illustrer.

Révisions avec Néli

Néli connait déjà cet exercice, j'avais donc prévu de le réviser rapidement. Quand je descends en position basse, elle baisse sa tête. Mais elle la remonte dès que je lui touche le nez avec le licol.

Je lui redemande de baisser la tête en utilisant le code « touche » qu'elle connait très bien. Et ensuite en quelques clics c'est bon.

Mettre le filet avec Amalhia

Cet exercice est proche de celui qu'on veut travailler, et c'est l'un des exos préférés d'Amalhia qui le fait très très bien.

Augmenter la durée près du sol avec Amalhia

À la fin d'une séance trop brouillon (qui me décide à rédiger cet article), je me rends compte qu'il faut d'abord qu'on assure la durée avec le nez près du sol. Je récompense donc énormément dans cette position.

#ClickerTraining #RenforcementPositif #Cheval #Horse #Licol

 
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from les mondes d'ilanthar

Carte d'Agartha

Voici la carte refaite et finalisée d'Agartha, le monde ancien et majeur d'un ensemble de mondes baptisées Égishirgal (ce qui signifie “demeure de la lumière fabuleuse”).

Agartha se trouve en position centrale et comprend 12 contrées, vénérant toutes traditionnellement un panthéon de 12 divinités majeures, accompagnées de leurs enfants (soit 12 panthéons mineurs en quelque sorte). Ces dieux et déesses majeures se trouvent en haut de la carte.

Étant donné qu'ils ne font plus guère parler d'eux depuis quelques siècles, les contrées ont adopté chacune pour emblème la créature mythique associée à leur divinité favorite. Elles sont indiquées avec la légende et les contrées au bas de la carte.

Je parle de contrées à dessin, du fait d'une histoire mouvementée et parce que certaines d'entre elles sont loin d'être stables ou fortement structurées politiquement.

Agartha se trouve au centre donc, à la croisée des chemins vers les mondes voisins dit “élémentaires” et associés aux quatre éléments (au sens occidental) : Arceä pour le feu, Énumæl pour l'air, Hyérune pour l'eau et Valdemyr pour la terre. Plus loin et très difficiles d'accès se trouvent les Champs Élyséens, demeure des dieux et Pandémonium, celle des démons (qui sont vus avec méfiance pour leur étrangeté, mais rien de plus).

Il convient aussi de noter la présence de l'archipel des îles du rêve, à l'Est d'Agartha, qui semble être apparu récemment et facilite le voyage vers les mondes élémentaires bien qu'on ne sache trop comment le procédé fonctionne. Encore mal exploré, ces îles sont pour l'heure une sorte de terrain neutre non revendiqué par aucune contrée.

#egishirgal #agartha

 
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from Ma vie sans lui

Le manque

Il y a eu un grand creux, cet automne, entre la dernière fois que j'ai écrit ici et aujourd'hui. Je n'en suis pas encore tout à fait sortie mais ça va mieux. Je m'étais dit que la première année sans lui serait horrible, elle l'a été, avec son cortège de premières fois qui poignardent le ventre et tabassent le coeur.

La seconde année n'est pas tellement mieux, dans un autre genre. C'est l'installation du deuil dans la durée. Deuxième rentrée sans lui, deuxième Toussaint sans lui et c'est toujours aussi difficile. Il est encore très présent, pas toujours avec la même intensité mais c'est incontestable, il me manque toujours affreusement, au point qu'y penser me fait monter les larmes aux yeux, encore et toujours et qu'il y a des jours où je me dis que continuer à vivre dans ce manque est une torture inutile à m'infliger.

Mais je suis toujours là et je suis -je dis parfois “hélas”– toujours vivante. Et mon corps est vivant, lui aussi. Et je ne sais pas trop que faire de ça.

Mon corps est en manque de mon amoureux. Pendant quelques semaines, j'ai été anesthésiée par la douleur, au point même que ma maladie de peau chronique s'est presque effacée. Et puis au coeur de l'hiver dernier, mon corps s'est réveillé et j'ai à nouveau eu envie de sexe. C'était désarçonnant, déconcertant, et gênant, et énervant, aussi. Pourquoi avoir à nouveau du désir alors que je venais de traverser un tel tsunami de chagrin ? Du désir alors que je venais de répandre les cendres de mon amoureux dans la forêt ? Incompréhensible. Alors, j'ai serré les dents et j'ai tenté de penser à autre chose pendant un temps. Mais le désir est revenu, insidieux et toujours par surprise. J'ai fini par céder et mes doigts m'ont procuré ce que je cherchais, chaque orgasme solitaire se terminant dans une crise de sanglots. A chaque fois, j'ai pleuré sur la perte de cet homme, de notre amour, de notre rencontre parfaite et puis aussi de dégoût, de colère, de culpabilité, de honte, de tristesse et surtout, je me suis trouvée ridicule. A chaque fois.

C'est en faisant récemment des recherches sur le sujet que j'ai compris que cette libido qui se réveillait était juste la preuve que la vie frayait son chemin en moi et que c'était normal et plutôt bon signe, sur le chemin du deuil, que de ressentir à nouveau du désir, du plaisir.

En ce moment, il me manque beaucoup, et physiquement, surtout. Peut-être pour compenser le froid qui s'installe, pour contrer la dépression saisonnière qui va pointer son nez, j'ai envie de câlins, de quelqu'un à serrer contre moi, de baisers torrides, de siestes crapuleuses. J'y pense souvent, je m'échauffe toute seule rien que de l'imaginer. Mes doigts parcourent mon corps, pleins de regrets et de tristesse mais de douceur, aussi. Je lis en braille ce que lui, lisait à chaque fois en me caressant. Je ne vais pas vous raconter d'histoires, ce sont des moments très tristes, tristes à pleurer.

Mais c'est la vie qui est en train de gagner. Même la psy à qui je n'ai pas encore parlé de cet aspect du deuil me le dit : la vie est là, dans ce que j'entreprends, dans les combats que je mène. Oui, je suis un peu dans le creux de la vague mais la vie est là, elle palpite, y compris au creux de mon ventre.

Mon corps est en manque de lui, ou d'amour, ou des deux.

[Cela fait quelques semaines que je mûris cette note, ce n'est pas facile de parler de ça parce que cela paraît tellement incongru. Mais j'ai décidé de le faire parce que je pense que justement, on n'en parle pas souvent, c'est un peu tabou. Voilà.]

 
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from irisdessine

Projets du moment

  • J'ai quitté O2switch ! Après quelques années où j'y étais venu parce que plus souple, plus efficace et moins cher qu'OVH, c'est au tour d'O2switch d'être devenu incroyablement cher (presque 200 balles à l'année pour leur offre d'hébergement unique). Je suis donc passée à Infomaniak, me permettant ainsi de réduire un peu les coûts (~100€ l'année), mais aussi d'aller vers un hébergement un peu plus éthique. Il n'y a plus qu'à prendre le temps de recréer mon blog. (Notamment, mon blog à dessins toujours hébergé sur un blogspot pour le moment...)
  • Halloween/Samhain est passé, on peut commencer à se préparer pour fêter Noël ! 🎄

Veille Technologique

Veille personnelle

Mes joies

  • J'ai découvert que certaines douleurs qui deviennent chroniques, le deviennent parce que le centre de la douleur du cerveau débloque un peu et voit de la grosse douleur au lieu de voir de la douleur modérée. (je schématise, hein) Et du coup, mon dos est beaucoup moins douloureux chaque matin, maintenant que je sais ça. De la respiration profonde quand je sens de la douleur la nuit, ça s'éloigne et je peux me rendormir (un peu) plus facilement :)

  • On a bien réussi à faire flipper les enfants et les parents pour Halloween ! C'était une franche réussite cette année ! 😈

  • On a assisté à des spectacles de feu le soir du 1er novembre pour marquer la fin de l'année celtique/païenne, avec des spectacles qui ressemblaient à des cérémonies rituelles pour réchauffer nos maisons et éloigner les mauvais esprits. C'était très chouette. Ça a terminé sur l'allumage de grands bûchers pour se purifier. L'ambiance était vraiment top et c'était une chouette aventure ! 😊

Lu, vu ou écouté

  • En train de découvrir la série Nobody Wants This. Une série qui parle d'amour avec une podcasteuse dont le thème principal de son podcast est de parler de plans culs foireux, et plus généralement, de sexualité et de libération de la parole autour des tabous du sexe, et un rabbin et dont les 2 forment un couple improbable, mais amoureux. La saison 2 est (beaucoup) moins bonne que la 1, mais ça reste une série très drôle que je conseille à qui veut passer un bon moment. (Dispo sur Netflix)

Et le jeu vidéo ?

  • On approche du 7e jour de 7 days to die, jour important, puisque c'est lors de la 7e nuit que les zombies sont particulièrement actifs et violents ! Il faut donc qu'on soit préparés à défendre notre base et à ne pas mourir ! On a d'abord repéré une grande base bien sécurisée, mais elle sera longue à nettoyer et surtout compliquée à défendre ! Une petite maison avec un étage sera donc notre choix préféré, nous permettant ainsi de nous défendre plus facilement, puisqu'il ne faudra sécuriser qu'une seule entrée.
  • Ma petite vie dans Portal Knights avance tranquillement. J'ai acheté une petite île forestière féerique, et je compte bien y établir ma base, ma maison, mes champs, etc. Des quêtes me permettent de débloquer les îles suivantes au fur et à mesure du jeu, c'est toujours très chouette d'incarner ce petit perso. En plus, j'adore le fake langage développé (un peu comme la langue des Sims), c'est très rigolo et mignon !
 
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from Un rat bleu

A life without some mystery is a life without imagination.“ En français: “Une vie sans un peu de mystère est une vie sans imagination.

Herbert S. Sinclair, du jeu Blue Prince, extrait de sa lettre adressée à son héritier sur un mystère familial non élucidé.

Une existence

La vie ne serait-elle pas plus simple sans inconnu, sans mystère ? Les peurs associées n'existeraient pas. Celles de l'ombre, de ce qui s'y cache, de ce qu'elle renferme, de ce qui peut être déverrouillé. Il n'y aurait pas de vide. Aucune trame vierge à colorier, aucun silence à rythmer, aucun récipient à remplir, aucune abysse dans lequel plonger, aucun calice pour accueillir le fruit de l'imagination. L'imaginaire est vaste, même débordant. Des simples histoires aux légendes, en passant par les mythes, les fantaisies, les contes, les fictions, les fantasmes, les rumeurs, les murmures... Tous sont sujets à l'adaptation et la déformation à travers l'espace et le temps. Des vérités plus ou moins teintées, des mensonges plus ou moins déguisés, ou un mélange troublant des deux.

Il n'y aurait pas d'artifices, de leurres, de mirages et de pièges. Aucun moyen de tromper, de se tromper, de s'égarer. Aucune tentation. Ça simplifierait les relations avec soi-même et avec l'altérité. Moins de frictions, de conflits et de souffrance. Les symphonies seraient plus faciles à composer seul comme à plusieurs.

Une présence

Et pourtant, le mystère est là, présent dans la vie de chacun. Certains passeront à côté sans l'apercevoir, telle l'entrée d'une ruelle coincée entre deux immeubles. D'autres le verront du coin de l'œil, sans s'arrêter. D'autres encore le regarderont à distance, en évitant de s'y engouffrer, au risque de s'y perdre. D'autres enfin oseront s'y frotter et plonger dedans, malgré le manque de garantie d'en ressortir vivant et intègre.

Ainsi a évolué ma relation avec le mystère au fil du temps. Il change de visage sans prévenir, déstabilise mes fondations, me met à l'épreuve constamment. De la peur des ténèbres nocturnes, en passant par la rationalisation, le mutisme de mon imagination, jusqu'au retour de l'art dans ma vie. Ça a déjà été un long voyage, ne serait-ce que pour comprendre la raison d'être du mystère.

Je ne suis pas parti les mains vides. La loupe 🔎 a été ma boussole et continue de l'être. J'ai appris à m'en servir, à en tirer le meilleur parti. Je n'étais pas seul non plus. L'esprit de ses utilisateurs les plus aguerris m'a accompagné dans mon aventure. Ils ont tous exercé le même métier, bien que les titres aient été différents:

  • détective
  • inspecteur
  • investigateur
  • enquêteur

Une perception

La rencontre avec un mystère commence par le détecter. Utiliser ses sens pour trouver des indices et des pistes. Voir à travers les apparences, entendre l'appel du vide, flairer les subtilités, toucher les spectres, goûter au fruit défendu, se sentir attiré ou repoussé par l'inconnu.

La peur peut bloquer ou altérer la perception du mystère. Elle m'a fait le fuir, l'ignorer et le faire taire pendant longtemps. Le noyer dans un lac d'assertions, sous une cascade de croyances. Pourtant, il a continué de me brûler d'envie de plonger en lui.

J'ai essayé, encore et encore. Je me suis brûlé les doigts à chaque fois. Et les ailes aussi. Quand le mystère me touche, il peut me blesser. Et il vise bien. Pile entre les gouttes de la cascade. En plein dans les blessures encore ouvertes mais parfois oubliées. Les étincelles se faufilent dans les failles de l'armure. Je suis forcé de l'ôter et de me révéler vulnérable.

Peu importe la sécurité avec laquelle je viens, il parvient à s'infiltrer, la percer et à me voir mieux que je me vois. Que voit-il ? Qu'entend-il ? Que pense-t-il de moi, de ce que je suis, de ce que je pense être ? Qu'attend-il de moi ? Me juge-t-il ? Que sait-il ? Que cache-t-il ? Parle-t-il ? En quel(s) langage(s) ? Comment le comprendre ?

Plongé dans l'obscurité, la loupe est inutilisable. Il y a besoin d'éclairage. Se frotter au mystère sans détour est nécessaire pour générer des étincelles et allumer une torche. C'est douloureux et souffrant. L'agitation provoquée fait souvent déborder mes barrages. Les fleuves d'émotions se déversent. Le feu est brusquement étouffé.

Une direction

De temps à autre, je parviens à maintenir la flamme en vie. Je vois enfin où je me trouve. Un brouillard épais et froid, enveloppant des silhouettes d'arbres. Ils m'entourent de tous les côtés. Entre eux, des bouts de chemin se montrent timidement. Ils s'enfoncent plus loin dans la forêt. Tous les coins se ressemblent. Ça semble sans fin. Perdu. C'est la sensation qui me vient. Dans un labyrinthe de brume, de béton, de bitume et de brouhaha.

Quand la peur et l'effroi mènent la danse, la perte invite l'abandon, le rejet, la trahison, l'injustice, l'humiliation ou un peloton de ces derniers, à la valse. De quoi perdre l'équilibre, être désorienté et tourmenté. Raisonner, argumenter, hausser le ton avec eux ne mènent à rien. Ces fantômes sont inlassables. Ils me distraient de ma destination: m'en sortir, de préférence, intègre.

Mais où est la sortie ? Y en a-t-il une ? Où mènent toutes ces voies ? Laquelle choisir ? Le besoin de trouver des indices se fait sentir. La loupe s'avère utile. Elle me permet d'inspecter les lieux. Une vue détaillée peut révéler des traces, des indications sur ce qui m'attend plus loin, et peut-être même des directives à suivre. À moins que ce ne soit l'œuvre de ces fantômes. Leurs voix me souffleraient à l'oreille ce que j'aimerais secrètement entendre. Leurs emprises me pousseraient dans des directions toujours plus obscures.

Peut-être que ce sont des marques laissées par d'autres avant moi. Sont-ils encore là ? Ont-ils réussi ? Ont-ils résigné ? Sont-ils devenus fous ? Leurs travers les ont-ils faits se perdre ? Comme moi ? Ces travers qui dévient la lumière de la flamme. Les couleurs passent par ces prismes. Ma perception de la réalité s'en retrouve teintée et réfractée. Des illusions. Alors, comment être certain du chemin pris ? Serait-ce un piège ?

Tout ce que je perçois peut être des mirages. Et ces fantômes qui me hantent ? Aussi ? Mes sensations de l'extérieur sont douteuses. Je ne peux pas me fier au premier coup d'œil. Ce qui semble être un raccourci peut s'avérer sans issue. La forêt change et bouge constamment. Impossible de reconnaître le chemin en arrière. Il ne me reste qu'une seule direction à suivre. Vers l'intérieur.

Une destination

Que sont ces fantômes, exactement ? Leurs attentes ? Leurs jugements ? Leurs accusations ? Leurs critiques ? Leurs ordres ? Viennent-ils de moi ? Des autres avant moi ? Comment les faire taire ? Ils m'empêchent de me concentrer sur mon objectif. Ce but. D'où vient-il ? Est-ce le bon ? Ou une idée pré-conçue ? Colportée par ces spectres du passé ? Suis-je vraiment censé sortir de là ? Emprunter les sentiers battus par d'autres ?

Quand le feu est suffisamment fort, les draps des fantômes restés trop près partent en fumée, ainsi que leurs paroles. Les autres me laissent tranquille et s'éloignent dans la forêt. Tous empruntent ces voies déblayées et laissent derrière eux un écho :

Reste sur les chemins sûrs et connus. Suis nos recettes. Répète notre histoire. Toujours.

Gare à toi si tu sors de nos parcours. Tu seras découragé, réprimandé, réprimé, moqué, ridiculisé, exclu, laissé, oublié.

Est-ce ce qui m'est arrivé ? J'aurais essayé de m'engager dans le bois au lieu de rester, de poursuivre mon investigation du mystère, malgré les mises en garde. Ils m'auraient attrapé pour me remettre à ma place. Ma mémoire est vide. J'ai oublié. C'est tout ce dont je suis certain. Sont-ils là pour m'aider ? Ou pour m'embourber ?

Que savent-ils réellement de ce que je dois faire dans cette forêt ? Et s'ils n'ont fait que tourner en rond ? Se piéger éternellement en dehors de l'inconnu ? Forcer les autres à rester avec eux ? Ont-ils peur d'être seuls ? Seuls, avec leurs propres fantômes internes ? Et s'il s'agit non pas de sortir mais d'entrer ? Pénétrer dans la forêt, toujours plus loin ? De trouver ma propre voie, libre du poids des fantômes et de leur emprise ?

Mais pour aller où ? Quelle direction prendre ? Y arriverai-je ? À briser le cycle ?

Une signification

Devrais-je savoir tout ça ? En fin de compte, ai-je à m'encombrer de tous ces doutes ? Tout ce que je sais est que le feu éloigne les fantômes et que les pièces de l'armure doivent être consumées. Ça devrait suffire pour me lancer. J'ai juste besoin du courage d'oser brûler l'ancien moi, pour en faire un nouveau. Encore et encore. Et d'idées lumineuses aussi. À la clé: la liberté. Peut-être. Rien ne me le garantit. Mais je peux toujours essayer. M'y engager corps et âme. Je pourrais même finir par aimer ça plus que la compagnie des fantômes.

Toutes ces perturbations. Toutes ces distractions. Sont-elles là pour me faire éviter de découvrir quelque chose ? Apprendre quelque chose d'important ? Apprendre à aimer ? Vraiment ? La seule chose qui persiste à travers l'espace et le temps ?

“Inutile ! Futile !” “Naïf ! Niais !” “Ridicule ! Grotesque !” “Honteux ! Indigne !” “Irréaliste ! Pas vrai !”

Je les entends à nouveau, ces vieux fantômes. À essayer de me dissuader, de me décourager. J'ignore s'ils disent vrai ou mentent. Il n'y a qu'un seul moyen d'en avoir le cœur net: entrer dans la forêt, explorer ce mystère. Je détache une pièce de l'armure. Je la brûle. Je m'avance vers une ouverture, entre des arbres. Je regarde l'un d'eux, à la loupe. Une gravure. Un indice.

Don't go where the path leads. Abandon the path and go where you want it to lead.“ En français: “Ne va pas où le chemin mène. Abandonne le chemin et va où tu veux qu'il mène.

Clara Epsen, grand-mère de l'héritier de Herbert S. Sinclair, citée dans la lettre de ce dernier pour son héritier à l'entrée du manoir.

Suis-je prêt à mener cette quête ? La forêt change chaque jour. J'ignore les épreuves qui m'attendent.

Suis-je à la hauteur ? Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. Je sais où je veux que ça me mène: vers le mystère de l'amour. Je me fraierai mon propre chemin. Je passerai par tous les recoins, les plus sombres comme les plus clairs.

Quand cela cessera-t-il ? Je ne sais pas. Devrais-je m'encombrer de cette pièce d'armure supplémentaire ? Je préfère m'alléger pour ce voyage.

En avant.


#Réflexion #Mystère #Essence

 
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from Un Spicilège

Knit’s Island, l’île sans fin

Film documentaire insolite, Knit's Island se passe en immersion totale dans un jeu vidéo open world survivaliste plein de zombies (DayZ, pour ne pas le nommer). Dans ce monde qui se joue en ligne, de nombreux individus connectés tentent de survivre. Pour cela, certains s'organisent en véritables communautés. Les trois réalisateurs ont choisi de pénétrer ce lieu sous les avatars d'une équipe de tournage et de passer par ce médium (y passant des centaines d'heures et pas moins de 4 années) pour interviewer les joueurs de ces différents groupes et interroger leur rapport au jeu et au réel.

Ce qui frappe en premier lieu dans ce dispositif, c'est l'humilité et le respect avec lequel les réalisateurs sont allés à la rencontre des joueurs. Sur leur terrain, selon leurs règles, avec patience, discrétion et sans jugement. La profonde désolation qui caractérise l'univers du jeu contribue à rendre cette immersion profonde et troublante. Les paysages sont magnifiquement désolés, l'animation des personnages est parfois hasardeuse... tout cela nous entraîne dans un trouble diffus, que les paroles des différents interviewés ne font que renforcer. Quand on les laisse libres de s'exprimer, les joueurs sont particulièrement surprenants. Les avatars leur permettent de se dévoiler avec une sincérité parfois désarmante, toujours fascinante. Les chemins qu'ils prennent pour survivre dans le monde virtuel s'avèrent extrêmement différents, permettant l'émergence de véritables organisations.

Le parti pris esthétique fort du film doublé par le véritable engagement des réalisateurs font de Knit's Island une réussite à bien des niveaux, véritable passerelle qui gomme complètement la frontière entre le virtuel et le réel, prouvant par là même à quel point elle est mince, presque résorbable.


Knit’s Island, l’île sans fin | Ekiem Barbier, Guilhem Causse et Quentin L’Helgoualc’h | 2022

 
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from Trucs de fous

une femme et un homme sortent de l’hôpital avec des valises. La femme dit « Enfin sortie de cette prison pourrie, c’est nul l’hôpital ! » L’homme répond « tu sais que tu serais morte sans l’hôpital ? » La femme répond « c’est vrai… Merci l’hôpital »

L’hôpital sauve des vies, l’hôpital fait souffrir, l’hôpital diagnostique, trouve des traitements adaptés, attache des patients à leur lit, impose des traitements de force… Le mieux dans l’hôpital c’est le fait d’en sortir.

Est-ce qu’on pourrait faire mieux ? Est-ce qu’on pourrait éviter à certains patients d’arriver à l’hôpital ? Probablement

 
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from Un rat bleu

Un poème inspiré par deux contes et deux personnages de l'univers du jeu Blue Prince.

SPOILERS Ci-dessous sont divulgués des éléments majeurs pour la progression et l'histoire dans le jeu.

Swim Bird The Red Prince

Les deux faces d'un ruban

La première est teintée du bleu de la mère, La seconde de rouge, inspiré par son fils. L'une enfila la couleur de la vérité à taire, L'autre, à son insu, propageait le ton de l'artifice.

Le bleu, arboraient elle et le domaine Au sein duquel était raconté le passé noir. Le rouge habillait lui et la scène Dont le rideau cachait la réelle histoire.

Elle préparait son vol secrètement Dans l'ombre de la plume et de l'encre. Il ne se doutait aucunement Qu'elle lèverait sans appel l'ancre.

Elle refusait d'abandonner ses objectifs. Elle dût fuir le fief d'un pas furtif. Il n'avait d'yeux que pour les rubis. Il revint pour l'héritage de l'esprit.

L'une laissa derrière des indices Dans les dédales de la demeure. Venait le jour de la sacrée heure, Où l'autre ouvrirait la salle 46.

Les corps physiques se séparèrent, L'un au manoir, l'autre vers le désert. Un trône attendait pour chacun, Une fois arrivé au bout du chemin.

Après mille mystères, Au bout de leurs peines, Les deux ascensionnèrent Et devinrent roi et reine.

#Poème #BluePrince

 
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from Impulsion Végé

Le lundi soir, chez moi, le repas c'est tartines, sandwich, wrap ou burger. Fait maison ! Depuis que je suis devenue végétarienne, j'ai découvert que les burgers, c'est en fait facile à faire. Et le burger végétalien, non seulement c'est facile, mais c'est super bon. En ce moment, j'ai une passion burger à l'aubergine. Donc ce soir, après une journée bien bien remplie, j'ai préparé des burgers à l'aubergine !

burger à l'aubergine

La recette (pour 4)

Ingrédients : – 4 buns – 1 grosse aubergine – 1 tomate – des cornichons – Sauce barbecue (ou autre) – Huile d'olive, sel, herbes de provences

Instructions : 1. Préchauffer le four à 180°. 2. Couper l'aubergine en tranches épaisses. 3. Disposer les tranches d'aubergine sur une plaque , badigeonner d'huile d'olive, saler et parsemer d'herbes de provence. 4. Enfourner pour environ 40 minutes. 5. Couper la tomate en fines rondelles. 6. Lorsque les tranches d'aubergine sont cuites, assembler le burger : bun, sauce, aubergine, tomate, aubergine, cornichon, sauce, bun. 7. A déguster seul ou accompagné de salade et/ou frites !

#cuisinevégétalienne #burgervégétalien

 
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from irisdessine

Projets du moment

  • Le rythme de croisière continue avec Friends et mon podcast. On a toujours 3 semaines d'avance sur la diffusion (https://creators.spotify.com/pod/profile/pivotfriends/episodes/)
  • Le projet qui nous occupe l'esprit en ce moment, c'est comment faire peur aux enfants à Halloween ! C'est devenu un principe, presque, chaque année, on décore la maison, on se déguise et on a une petite mise en scène faite pour effrayer les gamins qui viennent chercher des bonbons. Ça se sait dans le quartier, et on est même attendus pour ça 😄

Veille Technologique / personnelle

C'est là où ça pêche un peu. J'ai lu beaucoup d'articles, mais ils sont souvent dans les mêmes thèmes (anti IA notamment), et j'ai rarement de la vraie veille. Il faut que j'améliore mon système de veille tech.

En veille perso, je peux tout de même partager un article qui m'a amusé tellement il a visé dans le mille en ce qui me concerne : ça parle de la couleur préférée de chaque génération. https://theconversation.com/millennial-pink-gen-z-yellow-brat-green-decris-moi-tes-couleurs-preferees-je-devinerai-ta-generation-260366

Mes joies

  • J'ai fait une fondue savoyarde avec mes parents dont mon père qui a vécu une bonne partie de sa jeunesse en Savoie. Le tout avec du pain sans gluten. Et bien ça a été une franche réussite ! Une fondue et même le pain adorés par tout le monde !
  • L'air de rien, j'approche de mes vacances, et ça va faire du bien !

Mes peines

  • Le changement d'heure. 😰 Il va bien falloir 2 semaines pour m'en remettre.

Lu, vu ou écouté

  • Je revois avec grand plaisir la série “Zoey's extraordinary playslit”, que je ne qualifierais pas de série doudou, parce qu'elle est douce-amère, mais elle reste excellente et cool à regarder. Dispo sur Netflix.

Et le jeu vidéo ?

  • Les sessions du mardi 7 days to die avancent tranquillement. On prend le rythme et on s'amuse en ayant peur :)
  • J'ai découvert un peu par hasard (pendant une discussion avec ma cousine sur discord, qui jouait à ce jeu-là) Portal Knights. Ce jeu est devenu ma petite pépite du moment ! C'est une sorte de mix entre Enshrouded, Minecraft et Animal Crossing. On peut construire et détruire absolument tout sur la map. On a des quêtes pour évoluer en tant que mage ou archer, ou écuyer ou etc. On peut crafter pleeeeeein de choses. Il y a des monstres à combattre, mais ce n'est pas le plus intéressant du jeu à la limite, vu que c'est assez facile de les annihiler, c'est vraiment tout un monde super choupinou dans lequel seule ton imagination est la limite. C'est dispo sur Steam et à un tarif dérisoire (moins cher qu'un café à Paris) sur Instant Gaming.
 
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from ~ T.S.I. ~

DJ Set – Krimo X Romu

Vendredi 14 novembre dès 20h dj set Aux copains d'abord place du castel à Aire-sur-la-Lys.

Rencontre entre Krimo de “Tribu Sans Issue” et Romu de “Moby Disk” pour une soirée musicale des plus hétéroclite!

Plus d'infos !

 
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from ~ T.S.I. ~

Jam d'Halloween 2025

Battle Halloween 2025 – Édition Call Out The Game

L’association Tribu Sans Issue, en partenariat avec la Ville de Lillers, a le plaisir de vous convier à la nouvelle édition de son événement phare : 🎃 Battle Halloween 2025 – Édition Call Out The Game 🎃 📅 Mercredi 29 Octobre 2025 📍 Salle de spectacle Le Palace, rue d’Aire à Lillers Cette année, l’événement évolue pour offrir une expérience unique, destinée en priorité aux danseurs et danseuses hip-hop/BreakDance débutants. En plus du traditionnel battle, nous vous proposons un tournoi de cartes “Call Out The Game”, inspiré du breakdance et spécialement conçu pour développer la créativité et l’esprit de jeu (calloutthegame.com).

💥 Participation au tournoi Call Out • 15 € pour les joueurs sans deck de cartes (un deck d’une valeur de 30€ leur sera fourni). • Gratuit pour ceux et celles possédant déjà un deck Call Out The Game • Les préventes sont disponibles sur : 👉 Boutique Helloasso • De nombreux lots à gagner • Les cartes seront remises lors des cours de danse ou le jour même de l’évènement pour les inscriptions sur place.

🕒 Déroulé de la journée • 15h00 – 16h30 : Tournoi Call Out (système de poules, 1vs1 → sélection des 2 finalistes). • 16h30 – 18h00 : Jam ouvert à toutes et tous + qualifications pour le Seven to Smoke. • 18h30 – 19h15 : Grande Finale du tournoi Call Out + Battle Seven to Smoke.

Ambiance & Animation • L’événement sera animé par Madya, speaker reconnu et créateur de la chaîne YouTube @Madya, qui saura mettre le feu pendant le tournoi et le battle. • Aux platines, c’est bien évidemment DJ Pétondji, pour un mix hip-hop en continu et une ambiance garantie du début à la fin.

💡 Informations pratiques • Entrée en prix libre : l’événement, comme l’association Tribu Sans Issue, est en auto-financement. Les fonds récoltés permettront de rémunérer les intervenants et de soutenir nos actions culturelles et pédagogiques. • 🎭 Un ticket boisson sans alcool sera offert à chaque enfant déguisé pour Halloween.

Un moment convivial, festif et intergénérationnel, à partager en famille ou entre amis, où la danse et le jeu se rencontrent dans l’esprit du hip-hop : Peace, Love, Unity & Having Fun.

Nous espérons vivement votre présence pour célébrer ensemble cette nouvelle édition pleine d’énergie et de créativité.

 
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from Un rat bleu

Voici une traduction depuis l'anglais d'un conte tiré du livre éponyme existant dans l'univers du jeu Blue Prince. Comme pour Swim Bird, la traduction est plus sémantique qu'artistique.


Couverture

Pages 1 et 2

Le Prince Rouge

Par Marion Marigold

Pages 3 et 4

Il était une fois un prince rouge,
Qui siégeait sur un trône rouge.
Il avait une couronne rouge faite de rubis,
Et un château rouge fait de pierre.

Pages 5 et 6

Le prince avait un amour,
Pour toutes les choses rouges.
"C'est la seule vraie couleur."
Le prince disait souvent.

Pages 7 et 8

Il ne pouvait pas supporter la vue,
D'un canari ou d'un corbeau.
Il ne pouvait pas supporter le blanc,
D'un cygne dans la neige.

Pages 9 et 10

Et il ne regardait jamais en haut...
Par peur de la vue.
Il avait entendu que le ciel,
n'était pas d'une teinte rouge !

Pages 11 et 12

Alors il avait toujours un livre,
Pour tourner ses yeux vers le bas.
Si jamais il était dehors,
Quand les nuages n'étaient pas autour.

Pages 13 et 14

Et savez-vous quel livre,
Le prince avait toujours ?
Celui qui le rendait heureux,
Chaque fois qu'il était triste ?

Pages 15 et 16

Une histoire qu'il avait lue
dans la baignoire et le lit,
Et vous pouvez peut-être deviner,
Avec les indices que nous avons dit.

Pages 17 et 18

C'était l'histoire d'un garçon,
Qui portait aussi du rouge !
Et il ressemblait à notre prince,
De ses pieds à sa tête.

Pages 19 et 20

Et comme vous mon lecteur,
Pourriez déjà présumer ;
Ce livre est assez proche de vous,
En fait, dans la même pièce !

Pages 21 et 22

Une histoire sur vous,
S'il y a besoin de le dire.
Sur un prince rouge et son livre.
Le livre rouge, que nous venons juste de lire.

Merci (à nouveau) à toutes les âmes liées de près comme de loin à la création et la diffusion du jeu et de l'univers Blue Prince.


Les images utilisées dans cet article proviennent de la page The Red Prince dans le wiki de Blue Prince et sont placées sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike. Elles ont été remises en ligne telles quelles ici pour les pouvoir les afficher correctement dans l'article.


#Conte #TheRedPrince #BluePrince






































































































SPOILERS !

Ce qui se trouve ci-dessous révèle des secrets-clés pour l'avancée dans le jeu.


Couverture

Pages 1 et 2

Le Prince Rouge

Pages 3 et 4

Il était une fois un prince rouge,
Qui siégeait sur un trône rouge.
Il avait une couronne rouge de rubis,
Et un château rouge fait de pierre.

Pages 5 et 6

Le prince avait un amour,
Pour tout ce qui est toutes les choses rouges.
"C'est la seule vraie couleur."
Le prince disait souvent.

Pages 7 et 8

Il ne pouvait pas supporter la vue,
D'un canari ou d'un corbeau.
Il ne pouvait pas supporter le blanc,
D'un cygne dans la neige.

Pages 9 et 10

Et il ne regardait jamais en haut...
Par peur de la vue.
Il avait entendu que le ciel,
n'était pas d'une teinte rouge !

Pages 11 et 12

Il ne voyait pas les oiseaux,
Ou le changement des feuilles,
Et il ne voyait jamais les spectacles,
Des nombreuses symphonies de la vie.

Pages 13 et 14

Il ne pouvait pas voir au-delà
du ton rouge dont il était conscient.
Il n'entrevoyait jamais,
le monde que j'avais à partager.

Pages 15 et 16

Mais un jour,
le prince vit quelque chose de nouveau,
Et si vous regardez de près,
vous pourriez le voir aussi

Pages 17 et 18

Les cieux s'ouvrirent
Et les nuages se retirèrent.
Le prince avait une nouvelle couleur favorite...

Pages 19 et 20

la couleur bleue.


Les images utilisées dans la section ci-dessus proviennent de la page The Red Prince Manuscript dans le wiki de Blue Prince et sont placées sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike. Elles ont été remises en ligne telles quelles ici pour les pouvoir les afficher correctement dans l'article.






































































































Encore plus de SPOILERS !

Le conte vécu par son autrice.

 
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from Un Spicilège

Le prince des profondeurs

Même si je suis très intéressée par l'étude du comportement animal, je ne me serais pas jetée sans réfléchir sur un livre dont le sujet principal est l'intelligence du poulpe. Pourtant, quelques avis et notamment celui de Christophe/Post Tenebras Lire et celui de Stéphanie Chaptal/De l'autre côté des livres ont tout à fait réussis à me convaincre de me lancer dans la lecture de ce livre du philosophe des sciences Peter Godfrey-Smith. Comme d'habitude, je peux leur faire confiance les yeux fermés : ce livre m'a emballée !

Le coup de génie de l'auteur, c'est d'avoir réussi à élever un contenu de vulgarisation scientifique (issu d'une part de ses propres observations en tant que plongeur et d'autre part de la littérature scientifique sur le sujet) vers des réflexions hautement philosophiques sur la nature même de l'intelligence, la conscience de soi et autres notions abstraites. Si les poulpes (ou les céphalopodes en général) sont les plus indiqués pour aborder ces concepts quand leur forme d'intelligence s'est développée parallèlement à celle des hominidés, l'auteur n'hésite pas à étendre le périmètre des formes animales étudiées jusqu'aux être unicellulaires.

Le style très fluide et abordable de Peter Godfrey-Smith, sa grande capacité de vulgarisation et la simplicité de certains des médiums qu'il emploie nous embarquent sans difficulté dans son épopée. Toutes les audaces étant alors permises, on se prend à imaginer avec lui quelle civilisation pourrait émerger si les poulpes avaient le temps et l'espace nécessaire pour la développer.

Comme toujours, aller à la rencontre de l'autre, surtout s'il est très différent, est le meilleur moyen de remettre en question ses propres croyances et certitudes, et on ressort de cette lecture empli d'idées nouvelles, un bon paquet de préjugés en moins.


Le prince des profondeurs | Peter Godfrey-Smith | traduit par Sophie Lem | Flammarion / Champs sciences

 
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