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from FAUT L'FER

04/10/2025

Affiche_atelier

ATELIER LUMINAIRE !

Je vous propose de venir réaliser un abat-jour en osier lors d'un atelier au Cellier du Baudet, le 08 novembre dès 9h00.

Après une petite explication de la technique de tressage aléatoire sur support métallique, nous commencerons directement le remplissage de notre carcasse.

De l'osier brut (avec écorce) préalablement trempé sera à votre disposition pour la séance qui durera jusqu'à 13h00.

Le modèle d'abat-jour proposé est adapté pour que des débutants puissent le terminer sur la durée prévue de l'atelier. Si vous n'avez pas terminé votre abat-jour, vous pourrez reprendre l'osier nécessaire pour le terminer plus tard.

Si vous en avez la possibilité, prenez un sécateur avec vous.

Si vous avez déjà suivi l'atelier d'initiation, vous souhaiterez peut-être réaliser un autre modèle d'abat-jour. Vous pouvez voir différents exemples à la 'Vitrine des artisans'. Prenez contact avec moi dès que possible pour que je puisse prévoir le matériel adéquat (carcasse et osier).

Vous pouvez vous inscrire par téléphone, par mail, messagerie ou via le formulaire en ligne. Le montant de l'inscription (65€) sera réglé sur place le jour-même. Paiement par carte bancaire disponible. Paiement partiel en G1 possible.

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Billet précédant

#luminaires #Blog

 
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from Depuis les Gorces

Ça fait des années que j’ai envie de courir à pied. Je crois que j’ai enfin trouvé comment aider mon corps en carton à réaliser ce miracle.

La motivation

Il y a 10 ans, je voulais courir parce que tout le monde faisait ça autour de moi. Ça me semblait aussi un bon moyen de perdre du poids à une époque où, franchement, je n’en avais pas du tout besoin. Mais bon, on vit dans une société grossophobe, je ne suis pas épargnée. Ensuite, j’ai voulu courir parce que je vivais à la cambrousse, et que c’était le seul sport ultra-pratique où tu n’as pas de contraintes d’horaire, de matériel ou que sais-je.

Mais depuis 10 ans, à chaque fois que je me mets à courir, je me blesse à une cheville, ou j’ai d’énormes douleurs aux releveurs du pieds. J’ai testé plusieurs programmes d’entraînement que j’ai respectés scrupuleusement, échec sur échec.

Grâce au monsieur qui fait de la kiné spectacle sur Youtube et à un livre de la clinique du coureur, et suite à une énième rechute-blessure, j’ai eu envie de me faire accompagner par un·e kiné·e.

La période kiné (3 mois)

S'y mettre

Rendez-vous chez la médecin qui est super compréhensive contrairement à mon super médecin d'il y a 10 ans qui m'avait dit : « Mais pourquoi vous voulez absolument courir ? ». Elle me recommande de la kiné, et me fait une ordonnance radio-écho pour vérifier que tout va bien.

(il se passe 2 mois)

Or donc, tout va bien à la radio écho, ce qui me déçoit un peu. J’avais espoir d’un problème bien identifié qu’on pourrait soigner.

(Il se passe 1 mois encore... Oui je suis pas super réactive, mais je suis bonne élève une fois que je m'y suis mise)

Je contacte les kinés de ma campagne. Petit 1, iels sont débordé·es (pas de place avant 2 mois), petit 2, iels sont pas kinés du sport, et adepte de kiné-magie (posturologie bizarre, ostéo, …). Je recherche donc sur GrandeVille avec quelques critères : pas trop loin de la gare, kiné du sport, avec un site internet qui dit que les praticien·nes suivent des formations, et des formations pas ésotériques.

Je trouve un cabinet à cinq minutes à pied de la gare. Je suis un peu rebutée par le nom « kiné performance » (est-ce que je vais y avoir de la place, moi grande larve très éloignée de la performance ?) et par le fait que ça soit que des hommes (ouais, maintenant je suis sensible à ça, je trouve que c’est un peu moins risqué que ça soit ambiance viriliste quand ya des femmes, même si c’est pas systématique). Ils ont de la place rapidement, c’est l’été qui arrive, donc le bon moment pour moi car je vais avoir du temps pour faire les exos.

La prise en charge

Première rencontre : bonne pioche ! Je ne me sens pas jugée, l’approche du kiné est très analytique (= on fait des tests), il me fait pas des électrodes qui font des chatouilles, et il me donne des exos. Pour lui, une hypothèse est que je manque de force dans les muscles qui stabilisent la cheville, et que c’est ce qui cause mes douleurs car du coup le ligament des entorses est trop sollicité.

Exos : • Mollets (montée sur les pointes, descente en ralentissant) • Releveurs (relever le pied, descendre doucement) • Rotateur (ou je sais plus son nom exact) avec un élastique (tourner le pied, revenir en ralentissant) • Et … Squat avec une charge en dynamique genre descendre, rester quelques secondes et remonter (je sais plus exactement car après on a changé de squat)

Je commence les exos, ça douille. Surtout les releveurs du pied. Quelques jours après avoir commencé j'ai une énorme contracture du releveur du pied gauche alors que je suis en vacances pour visiter une ville. La loose. En vrai, je comprends que ouais, je suis pas ultra-musclée (euphémisme). Et je regrette en fait de ne pas avoir eu une prescription d’exercices encore plus progressive. Je pars vraiment de loin.

Je continue la course aussi, en partant de là où j’étais : 3 x 5 minutes je crois. Oui c'est un peu la honte, mais si tu lis ce billet et que tu en es là, ou un peu moins, ou un peu plus, je te comprends. Been there, done that. La bonne nouvelle : ce n'est pas définitif !

« Les progrès »

Avec les exos de renforcement en parallèle, j’augmente les durées de course gentiment. Ce n’est toujours pas agréable de courir. J’ai toujours mal à la cheville, et en plus j’ai des contractures un peu partout (probablement à cause du renforcement). Mais le kiné voit ça positivement : « Pour le même niveau de douleur, tu en fais plus. » Pas hyper vendeur, mais c’est vrai.

À chaque séance de kiné (toutes les 2-3 semaines), on fait le bilan, et il me rajoute des exos ou augmente l’intensité des exos (plus long, plus chargé, …)

La rechute

J’ai une rechute à un moment (régression) après avoir marché sur un sol très inégal en début de course. Je suis super déçue. Le kiné dit que c’est normal, dans la majorité des cas il y a des rechutes, et en général c’est dû à un peu plus de fatigue, ou de stress… « Il faut persévérer. »

Re les progrès

Je persévère, des nouveaux exos. Les squats dynamiques sont remplacés par un squat super nul : talons légèrement surélevés, je dois tenir en statique le plus longtemps possible avec un chrono, je me relève quand c’est trop et je coupe le chrono, je dois faire 2 minutes en tout. Je déteste, c’est horrible et super dur. C’est mon exo détesté. On rajoute un exo pour le dos.

La re-rechute

Ça fait 2 mois. Je cours maintenant 30’ d’affilée avec toujours des douleurs, mais c’est « sous contrôle ». Et en déplacement, alors que ma courbe de progression était bonne, grosse régression, attaque de sciatique. Pour moi, la cause c’est qu’on a rajouté des exos de renforcement au niveau des fessiers / hanches et que c’est une zone molle proche de ma hernie discale. Pour le kiné, la cause c’est que j’ai du être fatiguée ou stressée. Chuis pas convaincue, petit coup de mou, je fais une pause d’une semaine dans les exos.

La première course sans douleur !

Je reprends doucement la course sur 25 minutes. Grosse surprise : je n’ai mal nulle part ! C’est la première fois que je cours plus de 3 minutes en n’ayant mal nulle part. C’est fou ça.

Je continue, et avec le renforcement et l’allongement des durées, j’ai de nouveau des douleurs, mais qui ne flambent pas.

La dernière séance de kiné

Un jour, ça fait 3 mois que j'ai commencé la kiné. Je cours 50 minutes, et les 35 premières minutes sont sans douleurs. Ensuite j’ai mal au genou, ou aux psoas, ou … Comme j’aime dire : si c’est une douleur qui bouge (pas la même d’une séance à l’autre), c’est bon signe. Mais je n’ai plus mal à la cheville maudite. 50 minutes, 6 km, je suis impressionnée.

Lors de la dernière séance de kiné, on a fait le point sur la suite Mon objectif, c’était de courir 2 fois par semaine 45 minutes. J’y suis presque et j'ai les outils en main pour gérer la suite.

La suite

Pour prévenir les blessures

Il faudra toujours maintenir un peu de renforcement à côté de la course. Dans mon cas, deux fois par semaine serait l’idéal. Comme mon point faible ce sont les chevilles, je dois prioriser les exos comme suit :

1. Le squat (je le déteste, mais je sais bien que c'est aussi parce que c'est mon plus gros point faible. Est-ce que qq aime les squats ?? ) 2. Les mollets 3. Les rotations 4. Les extenseurs

Aujourd’hui, je souffre un peu des genoux au bout de 30 minutes. Pour prévenir ces blessures, je dois : • Travailler la chaîne latérale extérieure (pas sure des mots) en gainage pour prévenir les blessures à l’extérieur du genou • Et continuer squat vont aider à prévenir les blessures sur la face interne du genou (que j’avais aussi en général quand je reprenais l’équitation).

Pour progresser

Si je veux monter la charge en course, pour éviter des blessures en préventif, je peux augmenter l’intensité de ces exos de renforcement en augmentant le poids (haltère, sac à dos, mini haltère de pied…)

Pour avoir un peu plus de performance, et surtout de proprioception, continuer les exos de pliométrie (que j’appelle le « tap tap »).

Pour le dos, prévoir de travailler avec un kiné spécialisé.

Conclusion ?

D'abord, je suis bien contente d'aller courir 40 minutes avec mon chien et mon conjoint. C'est sympa, ça nous fait une activité tous les 3, comme je le voulais au départ. Par contre, je ne me sens pas encore sportive, je sens bien que mon corps se plaint, et ça fait mal. Mais la cheville : je gère. Le reste, je pense que ça va venir dans les mois qui viennent. J'espère réussir à stabiliser ce niveau d'exercice. Je pense que c'est faisable, à suivre.

Ensuite, ça n'a rien à voir de courir quand on n'a pas mal. Je crois que les personnes sportives sont très éloignées du vécu des personnes qui ne le sont pas... Il ne faut vraiment pas les écouter sur ce qui marche pour elleux. ça n'a rien à voir avec ce qu'il faut faire quand on a un corps en carton. Et oui, avec un corps en carton, 2 fois 3 minutes de course ça peut être trop. Mais je suis vraiment contente d'avoir appris que ça peut changer, et c'est pas en achetant des chaussures chères, mais en allant chez un·e bon·ne kiné·e.

#Running #CourseAPied #Kine

 
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from Strafanici

Testo originale: https://framablog.org/2025/10/01/fin-de-windows-10-faisons-le-point/ Distribuito con licenza Creative Commons by-sa/4.0

Per scaricare l'articolo in formato .pdf: https://framadrive.org/s/FcNj4jDjfcYe4jn

Framablog Intestazione articolo originale

Forse avete sentito parlare della fine del supporto di Windows 10 senza prestare particolare attenzione, oppure vi state chiedendo se questo vi riguarda. Facciamo il punto della situazione.

​ Di cosa si tratta?

Microsoft ha annunciato la fine del supporto per Windows 10 per il 14 ottobre 2025. Il sistema non riceverà più aggiornamenti.

Microsoft sta quindi spingendo i suoi utenti a passare alla versione superiore, Windows 11. Recentemente è stata annunciata un “rinvio” (chiamiamolo con il suo nome) di un anno, ottenuta dopo pressioni popolari e valida solo per i cittadini dell'Unione Europea (vedi https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/09/26/fin-du-support-de-windows-10-microsoft-ouvre-la-possibilite-d-obtenir-une-prolongation-des-mises-a-jour_6643073_4408996.html)

Microsoft ha fatto un comunicato sull’argomento senza entusiasmo, come nota l'associazione Halte à l'Obsolescence Programmée.

Secondo le ultime notizie, questo anno supplementare sarà gratuito, mentre inizialmente era previsto un costo di 30 dollari (circa 28 euro). Tuttavia, sarà gratuito solo se creerai il tuo account sui server di Microsoft, consentendo loro l'accesso completo ai tuoi dati e alle tue apparecchiature. Ma in ogni caso, se hai un computer un po' vecchio (risalente a prima del 2017), non potrà passare a Windows 11 e diventerà quindi rapidamente obsoleto dal punto di vista del software. Vedi: https://fr.wikipedia.org/wiki/Windows_11#Mise_%C3%A0_niveau_et_configuration_minimale_requise

Per completezza, esistono soluzioni alternative che consentono di installare Windows 11 su un PC privo del famoso chip di sicurezza TPM 2.0 (installato sui PC a partire dal 2016). Tuttavia, queste soluzioni compromettono la sicurezza e persino la stabilità del sistema. È pericoloso.

​ Ma allora cosa devo fare con il mio computer?

Non scoraggiarti! Continua a leggere! Non è una fatalità!

​ Il mio computer smetterà di funzionare?

Il tuo computer continuerà a funzionare. I suoi componenti hardware sono ancora in buone condizioni e progettati per durare molto più a lungo. Ma in assenza di aggiornamenti, in particolare quelli di sicurezza, il sistema Windows 10 diventerà vulnerabile. Virus e persone disoneste potranno introdursi nel computer. I rischi sono reali, anche nel mondo fisico: monitoraggio della tua attività a fini di furto d'identità, ricatto con blocco del computer (ransomware), utilizzo della tua casella di posta elettronica per inviare e-mail trappola (phishing). Non è fantascienza per spaventare, è la quotidianità degli specialisti della sicurezza informatica.

E se ti stai chiedendo “perché dovrebbero attaccare me, che sono una persona anonima nella folla?”, sappi che gli hacker setacciano ogni possibile bersaglio, migliaia di volte all'ora. Se il tuo computer è esposto, è solo questione di tempo prima che arrivino i guai.

​ Devo cambiare PC?

Se il tuo PC è precedente al 2017 e desideri continuare a utilizzare Windows, allora sì, devi cambiare computer. Ciò significa rottamare un dispositivo che funziona perfettamente e che potrebbe durare ancora per anni.

Dal punto di vista ambientale, è un vero e proprio disastro. Si stima che 240 milioni di computer finiranno nella spazzatura (ti abbiamo dato la stima più bassa, le cifre variano a seconda delle fonti, ma sono comunque enormi, un'altra stima parla di 400 milioni). Tuttavia, è stato dimostrato da tempo che è la produzione di un dispositivo elettronico a inquinare maggiormente nel suo ciclo di vita. È quindi un comportamento virtuoso conservare un dispositivo il più a lungo possibile se si vuole ridurre al minimo il suo impatto sul mondo.

Anche dal punto di vista economico è una pessima notizia. Il prezzo dei computer nuovi, che sono certamente sempre più potenti, non varia molto nel tempo. Si tratta quindi di un investimento importante. E soprattutto fatti la domanda: il tuo utilizzo giustifica l'acquisto di un computer ultra potente per la tua scrivania?

Sappi che il problema è lo stesso per le amministrazioni, le associazioni, le aziende. Questa storia costerà una fortuna all'intera comunità e quindi, di riflesso, a ciascuno di noi: il tuo comune, la tua scuola, il tuo datore di lavoro, i ministeri, ecc. Tutto questo per una decisione presa negli Stati Uniti da una sola azienda.

​ Ma perché Microsoft lo fa?

Microsoft è un'azienda capitalista che esiste per fare soldi. Mi dirai: anche il mio idraulico. Ma il mio idraulico non mi obbliga a comprare una nuova casa perché il mio rubinetto è troppo vecchio.

Microsoft integra la sua tecnologia di intelligenza artificiale (Copilot) in Windows 11. Ci sono persino computer commercializzati con il nome “Copilot+”. Tuttavia, lo sviluppo di questa intelligenza artificiale è costato una fortuna e continuerà a costare. Ad esempio, Microsoft si è impegnata a investire 25 miliardi di euro nel Regno Unito durante la visita di Trump.

Ma l'adozione è più lenta del previsto. Le persone non sanno bene cosa fare con Copilot. A parte battute e resoconti di riunioni (abbiamo una soluzione per te: prova Lokas).

Il 27 settembre 2025 la Deutsche Bank ha pubblicato un'analisi secondo cui l'intera economia degli Stati Uniti dipende dagli investimenti nell'intelligenza artificiale.

Per Microsoft, si tratta di rendere tutto questo redditizio aumentando il prezzo delle licenze (all'acquisto, Windows 11 costerà più di Windows 10, si parla di 145 € per una licenza “famiglia” contro i 50 €, tre volte di più). Anche a costo di forzare un po' la mano alla clientela, ma certo. Da notare: è stato dimostrato che Windows 11 ti spia fin dalla sua installazione.

​ Esiste un'alternativa al cambio di computer?

È il momento giusto per provare qualcosa di diverso. Il pinguino, mascotte di Linux, al centro dell'attenzione. Licenza CC By David Revoy

Puoi conservare il tuo attuale computer e passare a un altro sistema che ha dato buona prova di sé: GNU Linux.

Un buon modo, tra parentesi (militanti), per spiegare a Microsoft che non vogliamo il suo mondo.

È una scelta sempre più diffusa: la quota di sistemi Linux nelle case è in costante aumento, anche se ancora modesta rispetto al dominio di Microsoft su questo mercato. Pensa che, sebbene sia illegale, non hai ancora una vera scelta del sistema quando acquisti un nuovo computer, perché Microsoft ha firmato accordi con i produttori. Apri la scatola e Windows è già lì. Si tratta di vendita abbinata, che è vietata, ma ti spiegheranno che un computer senza sistema operativo, che dovrai installare tu stesso, non si venderebbe.

Tuttavia, sempre più fornitori di PC offrono computer senza sistema preinstallato o lasciano a te la scelta.

Per quanto riguarda la questione che ci interessa oggi: installare Linux su un computer che già possiedi è diventato molto semplice. Paradossalmente, è quasi più semplice che per Windows, che ti obbliga a essere connesso a Internet, a creare un account Microsoft, ecc. Un vicolo cieco, Windows? Non preoccuparti, abbiamo altre soluzioni da proporti! – Licenza CC By David Revoy

Tuttavia, può sembrare una sfida insormontabile quando si è un semplice utente. Chiedi aiuto. Pensa a quanto è fastidioso cambiare una lampadina della tua auto: bisogna avere dita di ferro, lavorare a tentoni, con il rischio di tagliarsi, quindi preferisci chiedere a qualcuno che l'ha già fatto e tutto diventa subito più semplice. Se vuoi davvero imparare come si fa, puoi sempre cercare la documentazione in un momento più adatto. Ma l'idea, qui e ora, è quella di avere la luce sull'auto.

​ Vuoi passare a Linux? Fatti aiutare

​ Innanzitutto, cos'è Linux?

È un termine semplificato. Linux è il nome del motore che si trova al centro del sistema. I puristi ti correggeranno dicendo “GNU/Linux”, ma la prima parte, che è altrettanto importante, è uscita dal linguaggio comune. Per semplificare al massimo, si tratta di un sistema informatico nato nel mondo accademico che permette di far funzionare computer grandi e piccoli (il tuo smartphone Android, il tuo router Internet e il GPS della tua auto funzionano con una versione di Linux) e che consente di utilizzare tutta una serie di software, per lo più comunitari e gratuiti. Questa definizione è davvero molto semplicistica, ma la preciserai col tempo.

​ Quale distribuzione scegliere?

La domanda non è essenziale, ma è necessario porsela. Infatti, i sistemi che funzionano con un kernel Linux fanno parte, a differenza di quelli più monolitici di Apple e Microsoft, di una famiglia molto ampia. Una «distribuzione» è un insieme costituito da un sistema, un ambiente desktop e software assemblati in modo da funzionare armoniosamente. Alcune distribuzioni sono destinate a usi molto specifici; altre sono state pensate per essere di facile accesso. Un sistema GNU/Linux è installato con dei software per poter lavorare immediatamente. Licenza CC By David Revoy

I geek passano il loro tempo a testare le distribuzioni e a confrontare i loro pregi e difetti. Ognuno ha la propria opinione e ognuno è pronto a difenderla. Forse un giorno anche tu ti appassionerai. In definitiva, le cose sono abbastanza semplici se sei alle prime armi: scegli distribuzioni orientate al “grande pubblico”, in modo da trovare facilmente documentazione e assistenza. Non lasciarti incastrare in soluzioni esotiche che ti daranno del filo da torcere. Citiamo ad esempio Emmabuntüs, Ubuntu o Fedora, che sono progettate per facilitarne l'adozione e sono dotate di un'abbondante documentazione in francese.

​ Ho paura di non capire nulla di Linux

Sai davvero come funziona il tuo attuale Windows? O il tuo smartphone? O anche il tuo router Internet?

All'inizio non avrai bisogno di sapere tutto su Linux per utilizzarlo. Bastano poche spiegazioni. Imparerai man mano e non saprai mai tutto, ma non importa. Personalmente considero ancora la frizione una cosa magica, non ci capisco niente. Ma parto comunque al semaforo verde.

La maggior parte dei geek, stanchi di passare le vacanze di fine anno o le serate a riparare i dispositivi Windows della famiglia, hanno fatto migrare tutti a Linux. E indovina un po'? Riceviamo molte meno richieste di assistenza rispetto a prima!

​ Funziona bene come Windows?

Se fai questa domanda a una persona che usa Linux, la risposta sarà probabilmente “funziona meglio”, con un sorriso leggermente condiscendente.

I sistemi Linux hanno enormi vantaggi: sono progettati sia per essere connessi che per essere ben difesi, perché le loro origini sono proprio lì. La maggior parte dei computer che fanno funzionare Internet utilizzano Linux, quindi è stato necessario garantire la sicurezza e l'interoperabilità. Le distribuzioni destinate ai nostri dispositivi personali sono varianti di sistemi progettati per preservarne l'integrità di fronte ad attacchi, aumento del carico di lavoro, guasti e interruzioni di rete. In sostanza, far funzionare Linux sul tuo PC è come chiedere alla direttrice di un ipermercato di gestire il minimarket all'angolo. Farà perfettamente il suo lavoro, anzi, si annoierà un po'.

Attenzione però (eh sì, c'è un ma) se esci dai sentieri battuti dell'informatica domestica e utilizzi applicazioni professionali o specializzate. Verifica che esista un equivalente in Linux, cosa molto probabile, ma aspettati di dover imparare nuove abitudini. Si tratterà di un equivalente, di un'alternativa, non della stessa applicazione. Quindi, se un'attività per te essenziale che svolgi col tuo computer è al di fuori della consultazione di Internet, delle tue e-mail, dei social network, in breve degli usi più classici, tieni presente che ciò richiederà uno sforzo più o meno grande, come per qualsiasi cambiamento.

Passare da Windows a Linux è un po' come traslocare: non si prendono più le stesse strade per tornare a casa, le chiavi non funzionano allo stesso modo, il panificio è diverso, bisogna memorizzare il nuovo codice dell'edificio, ma alla fine si dorme sempre nel proprio letto e si è in grado di prepararsi un piatto di pasta nella nuova cucina.

Anche una passione abbastanza diffusa come la fotografia richiederà un po' di lavoro: le applicazioni di elaborazione delle foto (DarkTable, Gimp, RawTherapee) sono potenti ed efficaci su Linux, ma richiedono un po' di tempo per essere padroneggiate. Perché non provarle oggi stesso? Esistono anche su Windows! Quante ore hai passato su LightRoom e Photoshop prima di imparare a usarli?

​ Quanto costa?

Abbiamo una buona notizia per te: la maggior parte delle distribuzioni Linux sono completamente gratuite. Ciò non significa che non devi dare nulla in cambio. Puoi contribuire allo sforzo collettivo versando il tuo contributo a un'associazione, al team che si occupa della manutenzione del tuo software preferito, o dando una mano a tua volta alle persone che ti circondano.

​ Ho un PC DAVVERO vecchio; esiste una versione di Linux adatta a me?

Esistono distribuzioni Linux “leggere” che possono funzionare su hardware vecchio. Per spiegarmi meglio, sempre semplificando un po', la base rimane la stessa (in particolare il “kernel”, sviluppato 34 anni fa da Linus Torvalds, il che spiega perché si chiama così), ma vengono utilizzate applicazioni meno esigenti e un ambiente desktop più economico. Si sacrifica l'eleganza per dare respiro al PC. Le icone sono meno belle e non ci sono effetti grafici mozzafiato, ma funziona. Questo articolo è stato scritto su un dispositivo che ha più di 15 anni ed è il mio computer principale.

Un altro vantaggio: la struttura compartimentata del sistema lo rende più robusto; ad esempio, si può fare completamente a meno di un antivirus (che, per essere onesti, richiedono meno risorse rispetto al passato).

È anche possibile migliorare le prestazioni di un vecchio computer aggiungendo memoria supplementare e un disco rigido moderno (SSD), il che costa molto meno che comprarne uno nuovo (circa 200 euro). Ma la versione 11 di Windows richiede un componente hardware che non potrete aggiungere al vostro vecchio PC.

È fatto apposta. È per venderne di nuovi.

​ Come posso farmi aiutare?

Insieme possiamo spostare le montagne – Licenza CC By David Revoy

Cimentarsi da soli in questa impresa è complicato, anche se fattibile. Su Internet si trovano tutorial ovunque.

L'April, l'associazione per la promozione e la difesa del software libero (di cui Framasoft è membro), ha lanciato il primo ottobre 2025 (e per un anno) l'operazione Adieu Windows, bonjour le Libre ! Trovi tutti gli eventi organizzati dai Gruppi di Utenti di Software Libero (GULL) sul sito https://adieuwindows.april.org o su l’Agenda du Libre.

Install-party, incontri digitali, punti informazioni o repair café: c'è sicuramente un evento organizzato vicino a te. Vieni con il tuo computer, i volontari ti aiuteranno a installare una distribuzione libera (non dimenticare di salvare i tuoi dati prima, ad esempio acquistando un disco rigido esterno per poche decine di euro). Aide Linux è un'iniziativa costituita da volontari che intervengono a titolo individuale. Li trovi su https://aidelinux.gogocarto.fr/map#/

La mappa Aide Linux

​ In conclusione

È il momento giusto. È il momento di fare il grande passo, di mandare al diavolo Microsoft e passare a un sistema elegante, libero e rispettoso, conservando al contempo il tuo hardware.

Il tuo computer manterrà le sue possibilità di evoluzione, senza ricatti, senza costi aggiuntivi, per anni.

Non ti spierà e ne avrai il controllo.

Non ti rifilerà pubblicità ogni cinque minuti. Anzi, se ben configurato, ti proteggerà da essa. Non aspettare di trovarti con le spalle al muro l'anno prossimo.

È il momento di riprenderti la tua libertà!

​ Per saperne di più

La petizione: https://www.halteobsolescence.org/non-taxe-windows-coalition-22-organisations-maintien-mises-a-jour-de-securite-windows-10/

Reportage « L’œil du 20H »: https://youtu.be/76T8oubek-c?si=NYCcDMHfrHJx9_R3 Ammira la maestria dei giornalisti nell'evitare di parlare di Linux.

Un sito dedicato alla fine di Windows 10: https://endof10.org/it/

Rinvio della fine del supporto: https://www.presse-citron.net/microsoft-windows-10-sursis-un-an/

Articolo recente di Next: https://next.ink/201908/fin-de-windows-10-que-faire/

Distribuzioni: • https://www.ubuntu-it.org/https://emmabuntus.org/https://fedoraproject.org/it/

Il problema per le istituzioni: https://www.lesnumeriques.com/appli-logiciel/une-gabegie-de-ressources-pour-le-public-l-environnement-et-les-finances-publiques-une-petition-s-erige-contre-la-fin-de-vie-programmee-de-windows-10-n242395.html

E la soluzione: https://www.cio-online.com/actualites/lire-jean-marie-seguret-dsi-de-lyon–se-soustraire-de-microsoft-impose-un-travail-de-fond-16527.html

I sistemi basati su Linux sono ormai alla portata di tutti: https://abilian.com/fr/news/2-millions-utilisateurs-linux-france/ https://cnll.fr/news/linux-en-france-2-millions-utilisateurs/

Grazie a David Revoy che ha realizzato i disegni che illustrano questo articolo. Anche lo sfondo delmio schermo è un disegno di David.

 
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from Un Spicilège

Hitler à Hollywood

Avec un titre pareil et datant de 2011, Hitler à Hollywood ne pouvait être qu'un film belge. Assez inclassable, il s'agit d'un faux documentaire racontant comment, au moment où l'actrice Maria de Medeiros est en train d'élaborer un (autre) documentaire hommage à Micheline Presle, celle-ci lui explique avoir tourné pendant la guerre un film qui n'est jamais sorti d'un réalisateur ayant complètement disparu. S'en suivra une véritable enquête bientôt entravée par des personnages mystérieux, suggérant l'existence d'un drôle de complot.

Il fallait tout de même la trouver, cette idée ! Sur cette trame, Frédéric Sojcher signe un film hors norme, mêlant une réalisation qui se veut immersive avec un traitement de l'image très artificiel, saturant la couleur de ses actrices principales, notamment les tenues chatoyantes de Maria de Medeiros. Celle-ci porte d'ailleurs une bonne partie du long métrage sur ses seules épaules et s'en tire plutôt bien. Sur le fond le film présente une réflexion opposant cinéma hollywoodien et cinéma européen qui aurait pu être mieux traitée. Dommage qu'au-delà de certains poncifs, le réalisateur n'aille pas plus loin dans son propos. Dommage aussi que le manque de naturel de certains dialogues nous sorte vite de l'illusion d'un documentaire.

Hitler à Hollywood vaut quand même son visionnage pour l'objet filmique complètement improbable qu'il est. Pour son ton loufoque et ses scènes cocasses. Pour son parti pris esthétique mettant en valeur la lumineuse Maria de Medeiro. Pour le plaisir de retrouver la merveilleuse Micheline Presle.


Hitler à Hollywood | Frédéric Sojcher | 2011

 
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from Histoires d'ancêtres

Gaston Lioret 1863 – 1927

La belle époque ? Françoise Brunelle 2025

C’est plutôt mal parti à la naissance ! Gaston est né le 2 septembre 1863 à Paris (10ème) de père inconnu. Sa mère Justine Hyacinthe REB (1836 – 1899) était une jolie modiste, elle aimait le rappeler et ne cachait pas ses aventures : un prince en Sicile la promenant dans une calèche, acclamée comme une impératrice, un lord qui avait abusé d'elle quand elle était gouvernante en Angleterre. En 1864, un seul “père” paie pour le “petit Gaston”. Justine en a conservé une lettre bleue reçue 4 mois après la naissance de l'enfant d’un négociant juif du nom d'A. Heymann, qu’on disait soyeux lyonnais.

Paris le 27 avril 1864
Ma cher Justine De mon retour d’Elbeuf je suis parti pour Lyon
en entrant J’ai trouvé ta lettre datté de
baumont où tu te trouve actuellement
pour te dire le jour fixe que je pourrai aller a beaumont je ne le peu pour le moment. Je pense sil m’est possible de partir samdi qui sera le 7 mai. Je suis trê presse. Je tenvoi si inclus cent francs embrasse (pour, barré) cest cher petit Gaston pour moi … ma cher ami porte toi bien ton ami devouer A. Heymann réponse desuite

Abraham dit Alfred Heymann (1830 – 1997) était en effet un riche négociant qui avait fait fortune avec son neveu dans le commerce avec le Brésil. Il était encore célibataire à la naissance de Gaston, mais se mariera 2 ans plus tard avec une coreligionnaire. Exit le père biologique.

Lorsque Gaston a 5 ans, le 12 septembre 1868, sa mère se marie avec un jeune garçon coiffeur de 21 ans (10 ans de moins qu’elle) Victor Lioret, un ami de son beau-frère habitant à Issy-les-Moulineaux. Dans l’acte de mariage, Gaston est reconnu et légitimé. Il s’appelle désormais Gaston Lioret. Plus tard, pendant la 2ème guerre mondiale, ses fils remarqueront qu’il valait finalement mieux s’appeler Lioret qu’Heymann. Ça ne s’arrange pas dans l’enfance ! La guerre de 1870 et le siège de Paris Les souvenirs de Gaston se situent donc à Issy : la famine, la queue dans la neige, pour rapporter la ration de 300 g de pain mêlé de son. Il avait sept ans ; il s'est juré alors de devenir épicier pour ne plus manquer de sucre, et il a tenu parole !

Le village d'Issy a été particulièrement éprouvé par le siège et par la Commune ; il était en dehors de l'enceinte fortifiée, sous le fort d'Issy conservé par une garnison française de deux mille hommes ; les troupes qui occupaient les bourgs d'Issy et des Moulineaux en profitèrent pour saccager autour d'elles. Les Prussiens tenaient les hauteurs de Clamart et le fort de Châtillon et, à partir du 27 décembre 70, ils bombardaient Issy et Vanves. Le fort d'Issy a été le plus bombardé des forts défendant Paris : vingt mille projectiles reçus, soit un pour six m2. La garnison de 58 officiers et 1871 hommes eut 18 tués et 80 blessés entre le 5 et le 26 janvier 71. Tous les édifices, église, château, mairie, hospice des Petits Ménages, séminaire, maisons, ont été criblés d'obus, et les habitants n'avaient de refuge que dans les caves. Beaucoup s'enfuirent jusqu'à l'armistice du 28 janvier qui mit fin au siège.

Mais pendant la Commune, ce fut pis encore, à Issy et à Clamart. Du 2 avril 1871 où les fédérés organisent une marche sur Versailles, en occupant à nouveau les forts, au 3 mai où ils repoussent les Versaillais du cimetière d'Issy, les combats ne cessent pas. Clamart vit entre deux feux et brûle vraiment le 4 mai. Une plaque à la mémoire des combattants est apposée place des Marronniers à Issy, des combattants si indisciplinés qu'ils perdent, peu après, le fort d'Issy. Issy retrouve la paix avant Paris et ne connaît pas les derniers combats de la semaine sanglante. Des hauteurs, les habitants sortant de leurs caves, “assistèrent au spectacle grandiose de Paris incendié ; l'armée allemande emplissait l'air de ses hurrahs frénétiques, croyant assister à l'agonie de la France.”

Souffre-douleur

Dans le foyer Lioret naissent une fille Elise Henriette (1869 – 1906) puis un fils mort au bout d’un mois en 1873. C'était un milieu d'artisans pas bien riches, plombiers, couvreurs, serruriers, blanchisseuses, ne fréquentant guère l'Eglise.

Malgré la jolie dot de 2500 F. apportée par Justine, cinq ans avant, pour faire accepter le bâtard, Gaston devient le souffre-douleur de son « père ». Il se souviendra des coups de lanière quand on l'avait attaché au pied du lit à genoux sur ses sabots.

Pour lui, pas d’école, ce qu'il regrettera. Autodidacte, Gaston a pieusement conservé les quelques livres scolaires qu'il a potassés.

Et il est bien sûr mis au travail dès 10 ans. C’est ainsi qu’on le retrouve garçon épicier à Levallois en 1888.

Gaston et Albertine se marient

Gaston est garçon épicier suivant sa promesse de 1870, et loge chez son patron où il travaille dimanches et fêtes, plus de dix heures par jour.

Elle, c’est Lucie, Albertine, Eugénie BEAUVILLARD, dite Albertine, née le 7 octobre 1869 à Laas (Loiret) cinquième et dernière enfant d’une famille d’agriculteurs. L’une de ses sœurs vivait à Levallois et c’est peut-être ainsi qu’elle a rencontré le jeune garçon épicier. bague de fiançailles d'Albertine

Ils se marient à la mairie de Levallois le 5 janvier 1888. Le « père » de Gaston est mort en 1884 et sa mère demeure à Paris, 85 avenue du Maine. Elle assiste au mariage, accompagnée de son frère Henri REB, officier d’administration d’intendance militaire. Elle-même, se remarie le 30 octobre 1890 et finit, relieuse, 17 rue Couesnon ; elle meurt à l'hôpital Broussais, en 1899. Justine connaîtra ses petits-enfants. Elle ne comprenait pas que son fils bien-aimé, ce bel enfant de l'amour, ait épousé une femme quelconque, qu'elle accusait ouvertement d'être plutôt moche et rabat-joie. Gaston était farceur, passablement coureur de jupons (y compris ceux des bonnes) ; Albertine redoutait plus que tout, d'être enceinte et répliquait que “la beauté ne se mange pas en salade !” En 1899, Justine ne roulait pas sur l'or dans son dernier état de relieuse. Henri Reb, oncle de Gaston

Gaston a sûrement aidé sa mère ; il est resté attaché à la famille REB autant qu'Albertine pouvait l'être aux BEAUVILLARD. La demi-sœur Elise a épousé, le 22 mai 1889, Jean Baptiste RAPPENEAU ; leurs enfants ont été établis teinturiers, rue d'Hauteville.

Elise Lioret, son mari et ses filles
Les Chalot : des parents d’adoption La sœur ainée d’Albertine, Marie Louise Adèle BEAUVILLARD, dite Louise (1849 – 1921), avait 20 ans de plus qu’elle. Lorsqu’elle avait été « placée » à Paris dans sa jeunesse, elle avait eu un fils illégitime, né exactement 4 jours avant la petite Albertine. Ce bébé Louis BEAUVILLARD vécut 5 mois en nourrice à Laas (3 octobre 1869 – 5 mars 1870). A sa mort, Louise reporta son affection sur sa petite sœur qu’elle traita comme sa fille, d’autant plus qu’Albertine était orpheline de père.

Et puis, en 1880, Louise épousa un employé de commerce Louis Auguste Albert CHALOT, dit Albert, qui se lança bientôt comme négociant en bois et entrepreneur dans le domaine de la pâte à papier. L’objet de l’entreprise « Chalot et Cie » : « importation et négoce spécialement des pâtes à papier et des rondins pour la fabrication des pâtes à papier ». Il voyageait en Russie et dans les pays scandinaves pour importer du bois et travaillait avec des usines de papier des Vosges. collier d'ambre rapporté de Russie Il était aussi administrateur de nombreuses entreprises : Fabrique rouennaise de cellulose, Société des papeteries espagnoles du Val d’Aran, Société anonyme des usines St Antoine (Ariège) pour la fabrication de la pâte à papier, Société franco-africaine des pâtes d’Alfa, etc… Et, par ailleurs, Administrateur de l’Union des associations des anciens élèves des écoles de commerce de Paris, il fut nommé Officier de l’instruction publique en 1907 en récompense.

Les CHALOT n’avaient pas d’enfants, ils prirent en affection le jeune couple de Gaston et d’Albertine. L'oncle CHALOT, et son appartement du boulevard de Courcelles, représentait, pour les LIORET, richesse et honorabilité. Louise a divorcé mais la famille a continué à fréquenter l'oncle, parrain de Gaston. Pour lui, les LIORET étaient restés sa famille, et il a choisi de se faire enterrer à Pantin, construisant, pour sa seconde femme et lui, une chapelle voisine de la leur.

L’entreprise Humbert et Lioret Après son mariage, Gaston se met à son compte, d’abord à Levallois, 34 rue Chevallier, comme en témoigne ce jugement du tribunal correctionnel le condamnant à 25 francs d’amende :

Puis en 1892 ou 1893, il crée, en association avec Maurice HUMBERT, un commerce d’épicerie et de vente de vin en gros à Pantin, 3 rue Auger et 35 rue de Paris, emplacement stratégique, juste à l’extérieur de la barrière de l’octroi où les marchandises étaient taxées à leur entrée dans Paris.

Ce commerce était très florissant, employant jusqu’à 60 personnes, et Gaston, entreprenant et, selon l’expression du journal local, « un de nos citoyens les plus estimés », est sollicité pour entrer dans la franc-maçonnerie. Il travaille beaucoup et souffre de l’estomac.

tastevin Humbert et Lioret 1894 En 1909, on va installer des cuves de ciment de 2000 hl. Georges, avec son lorgnon, est ici photographié, faisant l'appel, devant les voitures chargées, c'était le rôle du patron. Les voitures partaient, tôt, livrer jusqu'à trente kilomètres de Pantin. En 1914, les livreurs sont revenus de Dammartin-en-Goële en rapportant la nouvelle : “Les boches sont derrière nous !” C'était le 3 septembre 1914, un mois après la déclaration de guerre et le départ pour Berlin, la fleur au fusil !

L’entreprise Lioret

Puis, Gaston vole de ses propres ailes et l’entreprise devient l’entreprise Gaston LIORET. Après la guerre de 1914 – 1918, elle abandonne la partie épicerie pour ne garder que les vins et spiritueux encore rentables.

Après la mort de Gaston en 1927, la maison est reprise par les enfants, Gaston junior et Germaine. C’est Germaine qui assistait au départ, remettant les congés jaunes ou roses, découpés aux ciseaux, dans un registre, en ciselant des crans suivant les quantités d'alcool transportées. Quel travail ! une horloge dessinée à laquelle on ajoutait les aiguilles indiquait le temps de livraison. Après, allez savoir si le livreur s'arrête, si les chevaux glissent….

Le soir, Germaine allait terminer le travail de la journée, sur les nouvelles tireuses, où les femmes, à la chaîne, lavaient et remplissaient les bouteilles, les pieds dans l'eau, risquant le verre qui casse. Cette tireuse, c'était, quand même, une fierté dans les années 20 : un gros investissement, marquant la transformation de la vente du vin ordinaire, en litres, et non plus en fûts, à l'image des magasins à succursales multiples, concurrents. Il fallait vendre moins cher, toujours moins cher que le voisin, comme l'attestaient les tarifs imprimés, roses, de la maison Lioret.
Ils ont conservé l'intégralité des bâtiments du 3 rue Auger et du 35 rue de Paris, partiellement vides, mais la crise de 1929 aura finalement raison de l’entreprise qui fait faillite en 1937.

La belle époque Albertine donne naissance à Georges (1888) puis à Berthe (1890) à Levallois. En 1893, ils habitent à Pantin quand nait Yvonne, très prématurée à sept mois suite à une chute de sa mère : elle est élevée dans du coton, au sens propre, en l'absence de couveuses. Drame provoqué par ce prénom ! La sœur Louise arrive : “Comment ! tu sais que c'est le prénom de la maîtresse de mon mari !” Albertine accommodante la rebaptisera Germaine.

Mais en août 1893 la petite Berthe de 3 ans attrape la rougeole et, pour ne pas contaminer le bébé fragile, on l’envoie chez sa tante Louise, avenue de la Grande Armée où elle décède. C’est pour elle que sera construite la chapelle Lioret au cimetière de Pantin.

Comme toutes les femmes de l'époque, Albertine appréhendera toujours de se trouver enceinte. Peu désiré, Gaston naît à Neuilly Plaisance en 1897. La famille habite toujours Pantin. C'est l'été, les deux aînés, toujours malades, ont eu besoin d'un changement d'air ! Germaine, a déjà manqué mourir d'une méningite. Après ou avant la méningite, il y a eu la diphtérie d'où on l'a tirée grâce au tout nouveau sérum du Dr Roux.

Dans l’appartement du 3 rue Auger à Pantin, la cuisine était grande, avec un évier en pierre de Bourgogne, douce et de jolie couleur, bien plat pour que toute l'eau se répande alentour. Installation moderne, il y avait, là, la chaudière du chauffage central et l'appartement avait une salle de bains aux robinets de cuivre et lavabo encastré dans la table de toilette de marbre rouge avec des garnitures de flacons de toilette, un détail supplémentaire d'aisance et ... de nettoyage.

Le ménage restait la préoccupation constante, malgré le modernisme de l'aspirateur, un birum cylindrique, énorme. Il ne pouvait rien aux détails : les colonnettes de l'inévitable salle à manger Henri II, la cheminée lorraine ajoutée à la salle à manger, les tapis et tentures partout, les housses des sièges rocaille-19e du salon aux pieds si minces que nul ne s'aventurait à s'y asseoir. Paille de fer et encaustique jusqu'au siège des WC.

Une bonne y aidait, sortant seulement le dimanche soir. Au repas de ce soir-là, le pot-au-feu préparé à l'avance évitait le travail de la maîtresse de maison. La bonne était secondée pour le blanchissage et le repassage. Le monceau de linge était impressionnant : nappes blanches damassées, serviettes immenses assorties, chemises d'homme au plastron et col amidonnés sans parler des plis grands ou petits ornant tant le linge d'homme que de femme. Il fallait retourner les longues chemises de nuit arrivant aux pieds, déjà toutes plissées derrière avant d'attaquer les plis de devant. Pas de planche à repasser, pas de fer électrique, surtout, au fil trop gênant ! Les dentelles et les manches n'étaient pas aplaties bêtement, il y avait les fers plats, les fers à tuyauter, les fers à coque, destinés à cet usage. Le temps passé ne comptait pas.

La couturière venait une fois par semaine. On sortait l'encombrante Singer de son débarras, on l'installait tout près de la fenêtre, sur un vieux lino à cause des petits fils à ramasser, Chez les LIORET, la bonne, seule, était logée, au sixième comme il convient, et sa vertu n'était pas garantie contre le maître de maison. Combien sont passées à la porte pour ce motif ?

Qui aurait attendu cette vie bourgeoise et conformiste d'une fille de vignerons de Laas ? Ces vertus ménagères sont pourtant celles des campagnes : à Laas, les filles étaient placées avant leur mariage, garantie de leur apprentissage, car il faut, pour commander, savoir travailler, selon l'avis d'Albertine. Ces petits bourgeois remplissaient leurs armoires de paires et de paires de draps blancs. Chaque année, en janvier, saison du blanc, on faisait venir, de la Samaritaine ou de la Cour Batave, le grand magasin de l'avenue de l'Opéra, des piles de linge de maison, torchons, serviettes, grands tabliers bleus ou blancs, on choisissait à loisir chez soi et non sur catalogue, on renvoyait le surplus. L'amour du très beau linge fin, cousu à points minuscules et brodé est manifeste dans les restes du trousseau de Germaine.

Hors du ménage qui prenait du temps, Albertine s'occupait des enfants. Ils fréquentaient le cours privé des demoiselles Rieu, tout proche. Cours religieux qui les a préparés à une première communion sans émotion : les parents ne pratiquaient pas.

Loisirs

Parents et enfants partageaient les plaisirs de l'automobile. Il y en eut différents modèles, la carrosserie étant fabriquée après achat du châssis. Le dimanche, on allait voir la famille BEAUVILLARD, à St Vrain, à la Ferté Alais, à Milly ou à Magny en Vexin. Quelques photos prises près de Clermont-Ferrand (où vivaient les cousins REB), d'autres au Mont Blanc ou dans les Ardennes belges attestent de voyages plus lointains. Les LIORET ne craignaient ni les routes cahoteuses, les éclatements des pneus, les phares qui n'éclairaient pas, ni les hôtels, pourtant toujours pleins de punaises d'après eux.

Curieusement, ils ne semblent jamais être allés à La Bernerie en voiture. Les malles et les caisses, contenant les encombrants vêtements ou l'épicerie, introuvable sur place paraît-il, exigeaient le train : quel coffre de voiture tiendrait une malle d'osier (pour la légèreté) recouverte de lourd cuir noir (solidité oblige), à deux tiroirs de près d'un mètre de large ?

Gaston lisait beaucoup : les auteurs de l'époque, Zola, Rostand, Daudet, Loti... sans oublier Hansi et Erckman-Chatrian, marquant l'origine lorraine de sa mère. Il aimait sortir, aller au théâtre ou au bal, car, sans être auvergnat, on dansait aussi chez les épiciers et le président de la République était tenu d'assister au bal annuel. Germaine se vantait d'avoir marché sur les pieds de Fallières. Elle avait conservé ses délicieux carnets de bal.

lunette de théâtre télescopique s sac de bal perlé

Les LIORET commencent à aller aux bains de mer, sur le conseil du médecin, sur la Manche, à Luc-sur-mer et à St Aubin où ils louent pour le mois d'août. Il y a eu une religion du climat vivifiant ; les enfants n'auraient pas passé l'hiver s'ils n'avaient pas “pris l'air”, au minimum à 50 km de Paris pendant un bon mois ; la ville était malsaine et l'air alentour, sans bienfait jusqu'à Fontainebleau. Aux bains de mer, on écoute la faculté : pas plus de dix minutes dans l'eau, deux heures après les repas. Les petits parisiens n'allaient à l'eau qu'avec un vieux pêcheur supposé maître-nageur. La Manche, c'est froid ! Aussi, après un ou deux ans, les LIORET ont opté pour l'Atlantique, d'ailleurs leurs associés HUMBERT allaient à La Baule. Ils ont loué à Pornic ; quand Albertine y est arrivée et qu'elle a vu les rochers, elle s'est écriée : “Jamais je ne ramènerai mes enfants vivants d'ici !” Donc, on a recherché, en urgence, une plage plus sûre et trouvé La Bernerie toute proche.

L'habitude s'est prise de retourner à la Bernerie, par sympathie des garçons avec les AUDOUIN qui étaient trois joyeux lurons ne craignant certainement pas plus l'eau que les reproches des parents. Pour éviter les locations précaires, les LIORET ont alors acquis une propriété, rue des Moutiers dont le jardin se prolongeait par un pré jusqu'à la plage Ste Anne. Le sentier des douaniers passait au bout du pré, bordé d'“écumes de mer”. Il y avait une salle de billard, dont Gaston était très féru, qui s’ouvrait largement sur le jardin.

Gaston Audouin et sa petite-fille Josette à la Bernerie en 1926 Fin de vie

Albertine meurt à Pantin en 1923, à l’âge de 54 ans, de septicémie, suite à une brûlure qu'elle s'était faite, à la Bernerie, en sortant du four, un plat de tomates farcies ! Une autre version prétend qu’elle s’était blessée sur le poulailler de Pantin.

Quant à Gaston, il souffrait de l'estomac au point de ne rien pouvoir manger et se nourrissait des seuls bouillons de viande concentrés que lui cuisinait son épouse dans une marmite norvégienne. Il fit des cures à Vichy, sans résultat. On l'a ensuite envoyé à Dax et Lamalou. A la fin de sa vie, en 1927, il était paralysé sans qu’aucun des plus grands spécialistes de l'époque n'en ait diagnostiqué la cause. La dernière année, il n'acceptait de soins que de sa fille. Il avait 63 ans.

Pendant leurs années fastes, en 1911, le couple avait acheté un immeuble de rapport de 2 étages au 203 rue de Paris à Pantin qu’ils ont fait rehausser de 3 étages et qui existe toujours.

3 enfants = 3 vocations contrariées Georges (1889 – 1967) Georges, toujours maladif, est envoyé interne à Fontainebleau pour raison de santé. De Fontainebleau, il reste un rond de serviette et une timbale argentés, marqués à son numéro : 63. Georges a dû y passer péniblement trois ans, en 6e (redoublée) et 5e, entrecoupés de fugues. Si ses parents le reconduisaient le dimanche soir, il leur arrivait de le retrouver rentré à Pantin avant eux ! Sans bac, il a fait l'Ecole de Commerce de Paris. Sa photo en uniforme de collégien le montre avec un lorgnon et une chaîne de montre ; très hypermétrope, il n'était pas comme les autres à l'époque.

Mais sa véritable passion était l’automobile. Georges conduisait, son premier permis date de 1906, et il démontait la voiture le lundi matin, heureux si elle marchait le samedi suivant. A 17 ans, il ne passait pas beaucoup de temps à travailler ! Ce qu’il était pourtant censé faire dans l’entreprise paternelle.

L’affaire ! Fils à Papa, Georges mène la belle vie, sort à Paris et en 1911, tombe fou amoureux d’une demi-mondaine habitant rue de Crimée : Marie Augustine Béatrice PERNOT, qui se fait appeler Mathilde de Belcour ou Mathilde Belcour. Malheureusement pour Georges, Mathilde épouse en février 1913 un homme riche et de 28 ans son ainé. Le 12 septembre 1913, Georges, fou de jalousie, tire 5 balles sur le mari de sa belle et se constitue prisonnier. Après quelques mois de prison, Georges sera jugé aux assises à Evreux le 13 janvier 1914, pour tentative de meurtre seulement, bien que le mari soit mort entre temps. Tous les journaux se sont évidemment emparés de cette affaire de crime passionnel : le Petit journal, le Petit Parisien, le Journal de St Denis, Gil Blas, l’Aurore, le Droit, le Journal, le Matin, le Temps. Sur tous les tons et prenant partie pour ou contre l’accusé, mais dans l’ensemble plutôt favorables à celui-ci qui fut acquitté sous les applaudissements de la salle, grâce au très bon avocat payé par les parents LIORET.

En 1914, Georges n'est pas mobilisable, réformé à cause de sa vue. Il s'engage aussitôt et fera la guerre dans les bureaux de l'intendance au château de Vincennes dans le même bureau que le peintre Raul Dufy.

Après la guerre, il épouse sa chère Mathilde que la famille LIORET adopte malgré le scandale et qui est choisie comme marraine pour sa nièce Josette. Mathilde, après son mariage avec Georges, avait monté une maison de haute couture, 12 rue Vignon. Ce n'était pas une femme ordinaire pour réussir à se créer une riche clientèle sud-américaine, un tant soit peu excentrique. Les clientes arrivaient pour un tour en Europe, accompagnées d'un nombre impressionnant de malles qu'elles déposaient parfois rue Vignon, en attendant de les remplir. “J'ai oublié mon collier de perles”, disait l'une d'elles, débarquant en coup de vent de Genève ou de Londres et elle repartait aussitôt.

Mais Mathilde meurt en 1926, victime d’un cancer du sein, malgré les rayons. Georges n’a pas été capable de gérer la maison de couture qui a sombré, la “première d’atelier” emmenant la clientèle, d'ailleurs touchée par la crise. La « Maison Mathilde Lioret » a fait faillite le 16 avril 1931 et Georges a tout perdu, son ravissant vieux moulin à Paley, le mobilier, engageant même des titres qu'il ne possédait pas encore, car ils faisaient partie de la succession de son père, et laissaient ses frère et sœur dans une situation difficile au magasin de vins, sans trésorerie.

Difficile pour lui de retrouver une situation en pleine crise et il n’a survécu à cette période que grâce à l’aide de sa sœur et de son frère. Il a ensuite travaillé pour les premiers magasins Monoprix qui s'installaient en province. Il s'occupait des implantations et des achats, un métier qu'il connaissait. C'est au même titre d'acheteur, qu'il est passé à la coopérative Renault. Et au lendemain de la seconde guerre mondiale, Gaston ayant monté une entreprise de récupération d'accus, a embauché Georges, sans plus de soucis l'un que l'autre des risques encourus par le plomb et l'acide.

A la retraite, logé par sa sœur dans l’immeuble familial du 203 rue de Paris à Pantin, il restait très actif, bricolant dans son atelier, vadrouillant chez les brocanteurs, intarissable collectionneur de timbres et de disques de chanteurs anciens. Germaine (1893 – 1973)

Elle aurait voulu être médecin, d’ailleurs elle s’est inscrite aux cours d’infirmière de la Croix rouge pendant la première guerre mondiale, mais il n’en était pas question dans son milieu.

Après le certificat d'études chez les demoiselles Rieu, et le brevet élémentaire au cours complémentaire de Pantin, on avait renvoyé la bonne pour initier la fille aux travaux ménagers, un an durant. Un an passé à obtenir l'autorisation de continuer jusqu’au brevet supérieur, peut-être grâce à l'aide de son amie Marguerite Garry qui fut inscrite, avec elle, à un cours situé place de la République où enseignaient ... des professeurs hommes venus de Chaptal ! Une surveillante trônait au fond de la classe qui frappait sa table, d'une règle si le monsieur outrepassait la correction !

Germaine n'était pas révoltée ; elle aurait pu, brevet en poche, être institutrice ou demoiselle des postes et échapper au milieu familial et macho. Elle s'est contentée de s'amuser des prétendants qui ne manquaient pas et qu'elle refusait.

Mais il y en a un qui lui plaisait beaucoup, c’était Léon AUDOUIN, le fils ainé des épiciers de la Bernerie avec lequel ses frères avaient tant sympathisé. Les parents n’étaient pas favorables à ce mariage car il n'y avait aucune commune mesure de richesse entre les épiceries de Pantin et de la Bernerie.

C’est elle qui a gagné et ils se sont mariés à Pantin le 23 juin 1914, juste avant la guerre. Léon est blessé par un éclat d’obus dès le mois de septembre, il est rejoint par sa femme pour sa convalescence à Nantes, leurs seuls vrais mois d’amour. Lieutenant sorti du rang, il est fait prisonnier en 1915 et passera 3 ans en captivité en Allemagne.

repas de mariage à l'Elysée Palace

Ces trois ans de séparation forcée, le caractère volage et dépensier de Léon, la mainmise de la famille LIORET sur le jeune ménage furent surement des facteurs de leur séparation rapide après la naissance non désirée de leur fille Josette en 1920. Exit le gendre …

Séparée mais non divorcée, Germaine reste donc à Pantin avec sa fille, dans un appartement sur le même palier que celui de ses parents au 3 rue Auger. Elle travaille très dur dans l’entreprise familiale, davantage que ses frères, plus intéressés par la mécanique, le tennis ou la photographie. Gaston disait : “Je n'ai qu'un garçon, c'est ma fille.”

A la mort de son père en 1927, elle reprend l’affaire familiale déclinante avec son frère Gaston jusqu’à la faillite de 1937.

Puis elle a repris le magasin de chaussures d’un locataire impécunieux de l’immeuble du 203 rue de Paris à la veille de la guerre et elle l’a gardé jusqu’en 1960, disant encore que c’était une bêtise de l’avoir cédé, tant elle s’ennuyait ensuite.

Inconsciemment coupable de la mort de sa sœur à sa naissance, soutien de ses parents dans leur vieillesse, de ses frères, il fallait qu’il lui en coutât de les aider, mais elle ne pouvait se passer de ce sacrifice. Mère célibataire à une époque où ce n’était pas si courant, elle aimait sa fille tyranniquement en se plaignant sans cesse d’être délaissée. C’était une mère courage en même temps qu’une terrible pessimiste.

Gaston (1897 – 1974)

Le petit Nono était le préféré de sa mère, Albertine. Celui-là avait eu droit au lycée Chaptal, mais c’était surtout un fou de toutes les inventions de l’époque. Dès 1913, à l’âge de 16 ans, il expose au Salon de l’aéronautique un modèle d’aviette (hélice arrière) de son invention.

Il s’engage volontairement dans l’aviation le 15 juillet 1915 et fait ses classes à Pau. Nommé sergent, breveté pilote militaire, il vole en escadrilles au Crotoy ou dans les Vosges et gagne la Croix du combattant volontaire.

Puis, il est rayé du personnel navigant pour vertiges et surdité avec une invalidité à 10%, invalidité qu’il gardera toute sa vie.

Dans l’aviation, il a rencontré des jeunes fortunés et libres, les Gaumont, qui l’invitent à Sainte Maxime, l’entraînent dans des sorties où les filles ne résistaient pas à ces beaux aviateurs.

Comme beaucoup de pilotes, Gaston aurait voulu rester dans l'aviation après la guerre mais Albertine a repris son autorité et s'est opposée à ce désir. “Tu seras épicier, mon fils”. On reste étonné de la soumission de ses enfants. Il aurait fallu se battre pour faire une carrière difficile dans l'aviation. Gaston a renoncé, mais il n'a jamais aimé que la mécanique, la photo, le cinéma, tout ce qui évoluait si vite alors. Il a eu son petit laboratoire hors du magasin, sa voiture, il a continué à mener une vie insouciante, dissimulant sa raquette quand il partait visiter la clientèle. Sa joie aura toujours été de voler avec “les vieilles tiges”, et peut-être a-t-il accueilli la fin du magasin de vins, en 1937, comme une libération !

Il s’est marié le 18 juin 1928 aux Pavillons-sous-bois avec Léone Germaine VERGNE, mariage mal accepté par sa sœur si possessive, et est venu habiter dans l’ancien appartement de ses parents 3 rue Auger à Pantin où ils eurent un fils unique, Jean, en 1930.

Plus tard, ils ont ouvert une blanchisserie à Pantin avant une calme retraite de vieux monsieur placide et rassurant comme son frère.

Alors belle époque ?

Oui, sans doute pendant la vingtaine d’années très prospères avant la première guerre mondiale, obtenues au prix d’un travail acharné et de sévères maux d’estomac par un homme qui n’était pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Mais le désir de perpétuer et transmettre à tout prix l’entreprise familiale a rogné les ailes de ses trois enfants solidaires.

Ecrit d’après les souvenirs personnels et objets conservés par Josette, la petite-fille de Gaston et Albertine.

 
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from Un rat bleu

Un poème rédigé le soir du samedi 20 septembre 2025.

Qui es-tu, chère dragonne ? Tu émets une aura violette, enveloppante, Aux reflets clairs et au toucher caressant ; À l'odeur suave ; douce, voluptueuse et émoustillante.

Tes yeux sont bleus étincelants. Un regard enflammé, étoilé. Notre foyer est là-haut, Sirius appelant. Un système binaire, un duo de volée.

Ton apparence est volatile. Le style change, l'essence persiste. Tu nourris ce feu indélébile. Malgré ta fuite, tu insistes.

L'humanité t'a un jour rejetée. J'ai couvert ta traversée. J'ai croisé l'épée. J'y suis resté.

Nous nous sommes promis. Nous nous retrouverons. Nos alliances l'ont écrit. L'humanité et la Terre changeront.

J'ai promis de préparer le terrain. Donner une seconde chance à l'humanité. Apprendre, sur Terre, à aimer. Fusionner avec toi, au bord du Rhin.

Tu as le sens créatif. J'entends tes gloussements de rire de joie et d'excitation. Tu m'accompagnes à chacun de mes moments de création. Tu m'as écrasé de ton corps à répétition. Se frotter à toi est jouissif.

Tu chatouilles mon chakra sacré. Mon corps s'enflamme par tes étincelles. Tout se fait dans le silence de l'intimité. Mais tes paroles sont bien réelles.

Tu es ma dyade. C'est ton message relayé par un dragon d'eau. Tu m'as transmis un flambeau : Le feu artistique des Pléiades.

Tu es mon plus grand mystère. Un doute, un mirage, un fantasme. Une histoire, une enquête, un questionnaire. Une expérience, une épreuve, un chiasme.

Tu es vivante, sur Terre. Tu es Lumière. Avec moi, tu danses dans les airs. Où que j'aille, tu es ma partenaire.

#poème #dragons

 
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from irisdessine

Projets du moment

  • Le rythme commence à s'installer sur l'enregistrement des épisodes de notre podcast Pivot ! dédié à Friends. Si vous souhaitez écouter les premiers épisodes, d'ailleurs, ça se passe par là : https://creators.spotify.com/pod/profile/pivotfriends (C'est le lien vers la page de profil, on avait fait ça sur Spotify, mais c'est dispo sur plusieurs autres plateformes :)) Il y a les 8 premières saisons disponibles et une partie de la saison 9. La suite arrivera sous peu, le temps qu'on engrange plusieurs enregistrements d'avance.
  • Un week-end un peu plus calme qui fait que je n'ai toujours pas pris le temps de reprendre Les Mondes Quantiques, mais je ne doute pas que ça reviendra.

Veille Technologique / personnelle

Mes joies

  • Mon taf reste toujours agréable et j'apprends toujours. Ça me change très nettement de mon ancienne vie !
  • J'ai contacté un tatoueur (ou une tatoueuse, c'est un pseudo qui n'indique rien ^^') pour parler de mon prochain projet de tatouage 🎉

Mes peines

  • Je vais éviter de radoter sur les petits soucis de santé pas grave mais pénibles. Donc, pas de peines ici ! :)

Lu, vu ou écouté

  • J'ai oublié d'en parler la semaine dernière, mais un peu par hasard, je suis tombée sur le film “Premier contact” de Denis Villeneuve. Des vaisseaux extraterrestres en forme de galet géant se “posent” (ou plutôt restent en lévitation) à plusieurs endroits de la planète. On va suivre une équipe de spécialistes, et tout particulièrement une linguiste, pour essayer d'établir un contact avec les extra-terrestres afin de savoir pourquoi ils sont là. Le film est sympa et a le mérite d'être assez original dans le traitement de ce thème très classique de SF, même s'il m'a un peu laissé sur ma faim. Ce film est adapté du livre “L'histoire de ta vie” de Ted Chiang. Que j'ai du coup envie de lire. ^^

Et le jeu vidéo ?

  • Chaque mardi soir se joue une aventure avec mon chéri sur un serveur local et privé du jeu Enshrouded. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce jeu, c'est un jeu entre du survival, – on commence à poil, on doit ramasser du bois et de la pierre pour construire des trucs, on doit faire gaffe aux créatures de la nuit, mais sans le stress de crever de faim ou de soif –, et de l'aventure à la Elder Scroll ou Zelda, – On a des tours/donjons à visiter pour y gagner des zones dégagées où on peut se téléporter facilement, on choisit d'être plutôt healer, tank ou combattant –, avec des possibilités de faire du housing (fabriquer et décorer ta maison)
 
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from ~ T.S.I. ~

Association Tribu Sans Issue en partenariat avec la Ville de Lillers

Objet : Invitation – Battle Halloween 2025 – Édition Call Out The Game

Madame, Monsieur, L’association Tribu Sans Issue, en partenariat avec la Ville de Lillers, a le plaisir de vous convier à la nouvelle édition de son événement phare : 🎃 Battle Halloween 2025 – Édition Call Out The Game 🎃 📅 Mercredi 29 Octobre 2025 📍 Salle de spectacle Le Palace, rue d’Aire à Lillers

Cette année, l’événement évolue pour offrir une expérience unique, destinée en priorité aux danseurs et danseuses hip-hop/BreakDance débutants. En plus du traditionnel battle, nous vous proposons un tournoi de cartes “Call Out The Game”, inspiré du breakdance et spécialement conçu pour développer la créativité et l’esprit de jeu (calloutthegame.com).

💥 Participation au tournoi Call Out • 15 € pour les joueurs sans deck de cartes (un deck d’une valeur de 30€ leur sera fourni). • Gratuit pour ceux et celles possédant déjà un deck Call Out The Game • Les préventes sont disponibles sur : 👉 https://www.helloasso.com/associations/association-t-s-i • De nombreux lots à gagner • Les cartes seront remises lors des cours de danse ou le jour même de l’évènement pour les inscriptions sur place.

🕒 Déroulé de la journée • 15h00 – 16h30 : Tournoi Call Out (système de poules, 1vs1 → sélection des 2 finalistes). • 16h30 – 18h00 : Jam ouvert à toutes et tous + qualifications pour le Seven to Smoke. • 18h30 – 19h15 : Grande Finale du tournoi Call Out + Battle Seven to Smoke.

Ambiance & Animation • L’événement sera animé par Madya, speaker reconnu et créateur de la chaîne YouTube @Madya, qui saura mettre le feu pendant le tournoi et le battle. • Aux platines, c’est bien évidemment DJ Pétondji, pour un mix hip-hop en continu et une ambiance garantie du début à la fin.

💡 Informations pratiques • Entrée en prix libre : l’événement, comme l’association Tribu Sans Issue, est en auto-financement. Les fonds récoltés permettront de rémunérer les intervenants et de soutenir nos actions culturelles et pédagogiques. • 🎭 Un ticket boisson sans alcool sera offert à chaque enfant déguisé pour Halloween.

Un moment convivial, festif et intergénérationnel, à partager en famille ou entre amis, où la danse et le jeu se rencontrent dans l’esprit du hip-hop : Peace, Love, Unity & Having Fun.

Nous espérons vivement votre présence pour célébrer ensemble cette nouvelle édition pleine d’énergie et de créativité.

Artistiquement,

Pour l’association Tribu Sans Issue Le Président, Maxence DECLERCK

 
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from Un Spicilège

L'anthropologie n'est pas un sport dangereux

L’intérêt que je porte à l'anthropologie n'a cessé de croître avec les années. Quand j'ai entendu parler de Nigel Barley, un anthropologue qui vulgarise sa pratique sous la forme d'essai qui s'avèrent en plus très drôles, je ne pouvais que craquer. L'anthropologie n'est pas un sport dangereux est loin d'être son premier ouvrage, mais c'est le premier de sa série consacrée à l'Indonésie. Il y raconte son séjour sur l'île isolée de Sulawesi et tout ce qui en a découlé (notamment la visite de certains des habitants à Londres).

On suit donc l'auteur dans ses périgrinations, alors qu'il ne nous cache rien de ses galères matérielles. Entre deux tirades fustigeant le tourisme, il nous dira tout de ses interactions avec les Torajas, ceux qui peuplent cette île reculée.

C'était ma première phrase en indonésien adressée à un Indonésien. Est-ce que ça marcherait ? Vue de l'extérieur, une langue ressemble toujours à une fiction peu plausible.

L’anthropologie, vue de l’intérieur, est aussi passionnante que je l’imaginais. Tout du moins présentée de la manière dont le fait Nigel Barley. En effet, il nous plonge dans les aspects les plus pratiques de la discipline avec nonchalance et un humour détaché qui m'a tout de suite séduite et son écriture très directe donne un dynamisme fou à l'histoire. Au delà d'un récit de voyage ou d'un compte rendu d'étude, ce livre est avant tout le récit de rencontres, celle qui permettent au chercheur d'analyser et d'interpréter les différences, comme le disait Lévi-Strauss. Je ne sais pas si c'est son statut d'anthropologue qui veut ça, mais l'humanité avec laquelle Nigel Barley évoque toute ses aventures est palpable à la lecture et la rend d'autant plus plaisante. La curiosité, si elle est dépourvue de jugement, est une qualité rare que ce livre met particulièrement en avant.


L'anthropologie n'est pas un sport dangereux | Nigel Barley | Traduit par Bernard Blanc | Payot

 
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from Ma vie sans lui

Retour de bâton

Je suis dans une drôle de période. Enfin, “drôle” n'est pas le mot, je suis une période bizarre et qui me met dans l'inconfort. Je ne sais pas si c'est le fait de n'avoir eu que très peu de “vacances” (je veux dire par là du temps de vrai repos, de détente, de temps hors de chez moi) cet été ou bien si c'est un retour du bâton du deuil mais j'ai l'impression d'être dans le creux d'une vague qui roule sans cesse et m'essore complètement.

Autant l'année scolaire dernière, le boulot m'avait sérieusement aidée à tenir un cap, voire à tenir debout, autant cette rentrée, je n'y arrive plus. Je suis dépassée par la somme de choses à résoudre, de tâches à accomplir (il faut dire que cette année, c'est particulièrement rude), je ne trouve pas mon rythme, je suis agacée par les élèves, je suis excédée par ma cheffe et je suis enragée contre la maltraitance globale de mon employeur.

Bref, je suis en colère. C'est l'une des étapes du deuil, parait-il. Je l'ai déjà ressentie par bouffées au cours des derniers mois mais cette fois, elle est installée et entretenue par un contexte général peu propice à l'apaisement.

Certaines personnes ne peuvent pas vivre sans colère, c'est leur moteur. Pas moi. Je suis quelqu'un de calme, de pacifique, de diplomate, j'ai presque envie de dire “de tiède”, malgré bon nombre de valeurs auxquelles je suis accrochée depuis si longtemps qu'elles font partie de moi. Alors cette colère sourde et permanente me déroute complètement, je ne sais pas la gérer et j'ai peur de me laisser déborder.

J'ai plein de raisons objectives d'être en colère, dans mon travail surtout. Et je ne suis pas la seule, mes collègues (d'ici ou d'ailleurs) font le même constat, que c'est particulièrement difficile, cette rentrée. Pour autant, je me demande si cette colère-là n'est pas aussi liée à l'injustice de la perte de mon amoureux, à ce sentiment de vide qu'il laisse.

Il y a eu quelques temps pendant lesquels j'ai moins pensé à lui, ou alors de manière apaisée. Depuis la rentrée, sa mort est là tous les jours, dans un coin de ma tête.

La douleur est comme une bulle qui remonte parfois à la surface, parfois pour une broutille, comme tomber sur une photo de lui que j'aime bien et où l'on voit son bras, dont la couleur, la texture, l'odeur me reviennent en pleine face et me manquent soudain terriblement.

Je parle toute seule, dans cette maison qu'il n'a jamais connue, je pleure en me lamentant sur ce que son absence fait peser sur moi, la charge mentale d'une personne adulte qui doit désormais tout gérer seule (ce qui ne m'était jamais arrivé), je l'interpelle, je le prends à témoin quand je fais une boulette; tout cela est ridicule, je suis ridicule.

Je suis fatiguée (physiquement mais surtout nerveusement), je suis triste, je me sens profondément seule malgré le tourbillon d'activités sociales dans lequel je suis plongée et je suis en colère. Je n'aime pas ce cocktail.

Je sais aussi que depuis un an, mon moral est très fluctuant et qu'il y a toutes les chances que je remonte bientôt la pente, alors je ne suis pas inquiète. Mais cette fois, je vais peut-être aller chercher de l'aide.

 
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from Médiathèque Saint-Paul Cap de Joux

Pour aller plus loin sur l'exposition

« Être actif face à la violence »

(Médiathèque de Saint Paul Cap de Joux 81, automne 2025)

Sélection de ressources

Livres, Essais

Livres, Essais (Disponibles sur le catalogue de la médiathèque CCLPA)

Documents graphiques, Bandes dessinées (Disponibles sur le catalogue de la médiathèque CCLPA)

Livres enfants et jeunesse (Disponibles sur le catalogue de la médiathèque CCLPA)

Revues

Podcasts

Épisodes de podcasts

Films et documentaires

Musique

  • 99 Luftballons, Nena (1983)
  • Bella Ciao (1944)
  • Biko, Peter Gabriel (1980)
  • Blowin' in the wind, Bob Dylan (1963)
  • Bread and roses, John Denver (1989)
  • Earth, Lil Dicky (2019)
  • Get Up, Stand Up, Bob Marley and the Wailers (1973)
  • Gracias a la vida, Violeta Parra (1966)
  • Imagine, John Lennon (1971)
  • L'Estaca, Luís Llach (1968)
  • La colombe, Jacques Brel (1959)
  • Le déserteur, Boris Vian (1954)
  • Luka, Suzanne Vega (1987)
  • Malo, Bebe (2004)
  • Mississippi goddam, Nina Simone (1964)
  • Respect, Aretha Franklin (1965)
  • Sans haine, sans armes et sans violence, HK et les Saltimbanks (2015)
  • Strange Fruit, Billie Holiday (1939)
  • Sunday Bloody Sunday, U2 (1983)
  • The altar boy and the thief, Joan Baez (1977)
  • The revolution will not be televised, Gil Scott-Heron (1970)
  • We shall overcome, Pete Seeger (1959)
  • Zombie, The Cranberries (1994)

Livres enfants sur les émotions

  • 30 activités pour gérer ses émotions 3-10 ans, Gilles Diederichs
  • A l'intérieur de moi, Aurélia Gaud
  • A quoi penses-tu ?, Laurent Moreau
  • Adélidélo : le bonheur c'est son boulot ! Au pied du cauchemar, Marie-Agnès Gaudrat
  • Adélidélo : le bonheur c'est son boulot ! Fiche-moi la paix, ronchonnade, Marie-Agnès Gaudrat
  • Adélidélo : le bonheur c'est son boulot ! Savez-vous planter la joie ?, Marie-Agnès Gaudrat
  • Aujourd'hui je suis..., Mies Van Hout
  • Beurk !, André Bouchard
  • Billy se bile, Anthony Browne
  • Bonjour bonheur, Eva Eland
  • Dans mon petit cœur, Jo Witek
  • Des larmes aux rires, Claire d'Harcourt
  • Et toi, comment tu te sens ?, Didier Jean
  • Grosse colère, Mireille d'Allancé
  • J'apprivoise mes émotions, Elisabeth Jouanne
  • Je dessine mes émotions, Anne Baudier
  • L'abécédaire des émotions, Madalena Moniz
  • La couleur des émotions, Anna Llenas
  • Le livre amoureux, Cédric Ramadier
  • Le livre qui a peur, Cédric Ramadier
  • Le loup qui apprivoisait ses émotions, Orianne Lallemand
  • Les émotions de Léo, Louison Nielman
  • Les émotions, Emmanuelle Houdart
  • Les émotions, Xavier Deneux
  • Ma petite bibliothèque des émotions — le livre de mes émotions, Stéphanie Couturier
  • Ma peur et moi, Francesca Sanna
  • Mes émotions, l'imagier des signes, Isabelle Jacqué
  • Mes premières émotions dans l'art, Vincent Péghaire
  • Moi et mes émotions, Cémence Sabbagh
  • Ne mords pas, petit loup !, Amandine Laprun
  • Ne pleure pas, je reviens, Amandine Laprun
  • Parfois je me sens..., Anthony Browne
  • Petit fier
  • Petit tigre est content
  • Petit-Bond est triste, Max Velthuijs
  • Petite colère, petit doux, Nadine Brun-Cosme
  • Qui veut ma petite sœur ?, Ursel Scheffler
  • Rouge comme une tomate, Saxton Freymann
  • Trop la honte, Ludovic Flamant
  • Tu pleures ou tu ris ?
  • Une colère de tigre, Tom Percival
  • Vivre mieux les émotions de son enfant, Aurélien Crétin
  • Vous êtes tous mes préférés, Sam McBratney
 
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from Trucs de fous

Personnellement j’ai entendu cette expression souvent dans ma vie mais je n’ai jamais vraiment compris ce qu’elle signifie

un patient et une patiente font un atelier d’escalade pour apprendre à gérer la peur. Le patient demande « si je monte le pied où est-ce que je mets la main », la femme lui répond « grimpe et arrête de réfléchir ! Avec ton autisme tu veux tout contrôler, lâche prise ». Le patient tombe. La patiente demande « qu’est- ce qu’il s’est passé ? ». Il répond « tu m’as dis de lâcher prise alors j’ai lâché la prise

 
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from irisdessine

Un peu raccourci, le week-end ayant sérieusement écourté mes temps de veille, de créativité et de repos :D

Projets du moment

  • Le podcast Pivot ! sur Friends toujours en travail d'enregistrement pour avoir de la marge avant de relancer la diffusion officielle.
  • Encore à l'état d'idée dans la tête, je songe à réutiliser ma machine à coudre pour me lancer dans des vrais projets de couture (pour faire mes propres cosplays).
  • En ce qui concerne Les Mondes Quantiques, la pause s'est installée, je dois reprendre le rythme pour me replonger sérieusement dedans.

Veille Technologique / personnelle

Mes joies

  • Un week-end au festival Cidre & Dragon où j'ai pu profiter de ma robe en lin sans me sentir jugée. Nous étions entourés de méduses, de fauns, de sorcières, de hobbits et autres êtres fantastiques. Beaucoup de choses chouettes durant ce week-end fantastique partagé avec mon chéri :)
  • Ce week-end a vu aussi les noces d'orchidée de mes parents avec une cérémonie de renouvellement de voeux en compagnie de la famille. C'était vraiment cool. C'est pas tout le monde qui peut se targuer d'avoir assisté au (re)mariage de ses parents <3
  • Un petit tour chez l'ostéo vendredi qui a calmé la flamme ravivée de Calcifer. Ouf, je respire !

Mes peines

  • Le week-end, bien que passionnant, a été chargé, rendant le lundi matin un peu compliqué ^^'
  • Légère migraine matinale le lundi, mais bon, au vu de tout ce que j'ai vécu, c'est pas cher payé.

Lu, vu ou écouté

  • Petite session d'écoute d'un podcast de fiction, pas spécialement humoristique, celui-là, mais néanmoins très intéressant à écouter : Hôtel Gorgias. https://www.podcastics.com/podcast/hotel-gorgias/
    L'histoire est dans un univers fantastique et me rappelle que les hôtels, dans la fiction, sont souvent les acteurs principaux ^^ C'est intrigant et bien joué. Dispo sur beaucoup de plateformes de podcasts.
 
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from Un Spicilège

Le Maître du Haut Château

Beaucoup de choses ont déjà été dites sur Le Maître du Haut Château, une des œuvres les plus connues de Philip K. Dick, classique parmi les classiques de la science-fiction et de l'uchronie. Adapté en série il y a quelques années, tout le monde ou presque connaît le postulat de base : l'intrigue se déroule dans un monde alternatif dans lequel les Allemands et les Japonais ont gagné la Seconde Guerre mondiale.

Je ne l'avais jamais lu, je n'ai toujours pas vu l'adaptation, mais j'en connaissais suffisamment l'intrigue, et j'ai déjà lu suffisamment de Philip K. Dick pour me retrouver en terrain familier.

Il a pourtant de quoi surprendre, voire déstabiliser, ce roman. Avec un tel postulat, on pourrait s'attendre à lire une fresque politique ou militaire. Au contraire, Philip K. Dick s'attache à centrer son intrigue sur les actions et les réflexions d'une poignée de personnages, la plupart situés dans la partie ouest des États-Unis, sous domination japonaise. C'est ce qui fait tout l'intérêt du roman : il ne décrit pas comment l'occupation a lieu mais quel impact elle a sur l'existence et sur les états d'âme des protagonistes : comment ils perçoivent et intériorisent cette soumission forcée. Hautement philosophique, Le Maître du Haut Château est également un livre qui questionne sans cesse le réel. Par l'omniprésence du Yi King, ou Livre des transformation, véritable oracle qui guide spirituellement les personnages, et qui rappelle que la réalité peut basculer à tout instant, et par celle d'un autre livre, la Sauterelle pèse lourd écrit par le fameux maître, qui imagine un monde dans lequel les alliés auraient gagné la seconde guerre mondiale, et qui finit par brouiller les pistes entre le réel et l'imaginaire.

Loin d'être une épopée épique, Le Maître du Haut Château est un roman au rythme choisi, à la complexité intime, dont l'uchronie est le parfait prétexte à questionner l'identité et la réalité elle-même.


Le Maître du Haut Château | Philip K. Dick | traduit par Jacques Parsons | J'ai Lu

 
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from irisdessine

Projets du moment

  • On reprend doucement mais sûrement le rythme d'enregistrement des épisodes de notre podcast Pivot ! dédié à la série Friends, et l'air de rien, ça fait plaisir.

  • Les Mondes Quantiques n'a pas beaucoup avancé. Il va falloir que je mette un coup de collier.

Veille Technologique / personnelle

  • Un article de chez Dans les algorithmes qui évoque La grande escroquerie des IA

  • Encore un article de chez Dans Les Agorithmes (oui, bah, ils sont intéressants hein ^^) qui évoquent ce coup-ci l'universalisation des interfaces homme-machine (ce qu'on appelle design de l'interface), rendant l'humain de moins en moins actif dans face à son ordi .Tik tok et tous les services avec des algorithmes qui “personnalisent” notre expérience et qui, au final, rendent tout très uniforme, sans possibilité d'adapter les interfaces comme on le voudrait : Design vs IA, la grande rivalité

Mes joies

  • Cette semaine, ma co-présentatrice du podcast Pivot ! dédié à Friends est passée me voir et c'était vraiment très chouette !

  • 2 fois on a mangé des sushis, parce que 2 fois on est allés à la grand' ville 🎉

  • J'ai repris de zéro le jeu Zelda Breath of the Wild. Je galère mais connaissant un peu mieux les mécaniques de ce type de jeu, j'arrive à m'amuser. Maintenant, il me faut un week-end sans migraine pour en profiter pour de vrai 😅

Mes peines

  • Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je ne reviens pas facilement sur ma BD. La fatigue peut-être.

Lu, vu ou écouté

  • J'avance toujours sur la série Outlander où je trouve parfois quelques longueurs, mais je reste suffisamment accrochée aux persos pour continuer avec plaisir.

  • Côté bouquins, je continue la saga d'Andrea Cort et je me régale. L'héroïne est plutôt du genre asociale, qui n'a aucun problème à mettre les deux pieds dans le plat, pour accomplir son devoir (et accessoirement sauver le monde)

Et le jeu vidéo ?

  • J'ai dû lâcher le jeu de Maliki (Poison of the past). Je suis contente d'avoir soutenu la production de ce jeu, mais vraiment, le principe de suivre une quête (faut aller livrer du pain à 3 persos dans un village que tu connais pas), et d'être interrompue toutes les 3 secondes par des bestioles qui t'attaquent au tour par tour, je ne comprends pas. J'ai eu le temps d'oublier quelles maisons je dois trouver, les noms des persos à livrer et où je suis. Vraiment agaçant. D'autant que les persos repopent et que moi, dans la vie comme dans les jeux, j'ai un sens de l'orientation en mousse, donc je me retape les mêmes combats inutiles, mangeurs de temps et qui m'entravent trop longtemps dans ma quête principale. Par contre, si vous aimez ce genre de mécaniques, n'hésitez quand même pas à acheter le jeu pour soutenir du français, local et artisanal. Ça reste un beau jeu avec un chouette style graphique et une bonne histoire (enfin de ce que j'en ai vu jusque là)

  • Comme indiqué plus haut, j'ai repris de zéro Zelda, Breath of the wild. Je redécouvre ce jeu avec le plaisir d'une noob un peu moins noob. Et c'est en lisant un article sur les soluces du jeu que j'ai réalisé un truc important : même en suivant la quête principale, il faut absolument fouiller les alentours en avançant, même en faisant des détours ! Parce qu'on peut trouver du stuff de meilleure qualité (typiquement, la première fois, je suis restée sur le pantalon de base pendant très longtemps alors que très vite, si on fouille, on trouve un pantalon de meilleure facture). Alors, voilà, ça devient plus plaisant de jouer à Zelda et ce coup-ci, je pourrais enfin le finir (j'étais pas loin du bout, mais j'avais laissé de côté trop longtemps pour y revenir directement)

 
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from FAUT L'FER

13/09/2025

robinssonnades_2025

LES ROBINSSONNADES 2025 !

Le festival de la cabane du domaine provincial de Chevetogne se réinvente et souhaite revenir au concept de ses débuts.

Soit mettre en avant les créateurs de… rêve. Ces dernières années, la manifestation accueillait principalement des vans aménagés, des tiny houses de grand luxe, des vendeurs de matériel de glamping.

Bref, le concept de la cabane bricolée au fond du jardin, victime de son succès, vit lui aussi son phénomène de gentrification.

Cette année, la manifestation commencera par une nocturne. Illuminations, braseros et feux de camp seront au rendez-vous pour enflammer nos imaginaires.

https://www.domainedechevetogne.be/evenements/robinsonnades/

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Billet précédant

#cabanes #Blog

 
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