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from Un Spicilège

Utopiales

Les Utopiales ont commencé pour de bon aujourd'hui et cela se ressent dans la fréquentation. Il a fallu parfois de la patience pour atteindre son but, mais l'énergie positive qui se dégage de ce rassemblement de professionnels et de passionnés est indéniable.

Temps forts de cette journée :

  • La première session de courts-métrages. Une programmation vraiment internationale que je n'ai pas toujours comprise, certains choix m'ont laissée dubitative. Je retiens cependant particulièrement :
  • L'émission Le Book Club de France Culture en direct qui mettait à l'honneur Michael Roch. Ils sont rares les auteurs que je pourrais écouter parler des heures. Michael est de ceux-là, surtout quand il parle de ses inspirations et de ses ouvrages (lisez-les !).
  • Le documentaire Collisions : Sur la route des chasseurs d’astéroïdes, de Thomas Marlier et Guillaume Lenel. Il y a très peu de documentaires programmés aux Utopiales et c'est bien dommage. Ce fut pourtant un plaisir de découvrir celui-ci sur grand écran, en présence des réalisateurs. Une expérience que j'aimerais beaucoup renouveler.
 
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from Depuis les Gorces

Sur les conseils de @BrKloeckner, j'ai lu Ceux qui restent de Benoît Coquard. Je cherchais dans ce livre des éléments pour mieux comprendre le territoire où je vis : la onzième circonscription de Gironde où la candidate RN a été directement élue au premier tour des dernières élections législatives.

Évidemment, on ne peut pas assimiler tous les territoires ruraux français et dire “La ruralité”. Ce n'est pas pareil de vivre dans un territoire désindustrialisé à plus de 2h de la première grosse ville, ou de vivre en presque banlieue de Bordeaux. Pour autant, la lecture de ce livre était super intéressante, et j'y ai trouvé des points communs 😉.

Photo floutée d'un paysage à l'arrière plan et première de couverture du livre "ceux qui restent" au premier plan

L'enquête de Benoît Coquard

Benoît Coquard est un sociologue qui s'est immergé pendant plusieurs années parmi des jeunes de 25 à 35 ans issus des classes populaires d'un territoire rural du grand Est français. L'auteur est en fait revenu là où il a grandi pour réaliser son doctorat. L'enquête s'est terminée juste avant le mouvement des gilets jaunes.

Eux, nous – “déjà nous”

Pour Benoît Coquard, le comportement des jeunes qu'il a suivi s'explique par un repli identitaire. Ces jeunes privilégient leur groupe, leur nous, aux autres : les eux. C'est le sens de la formule “déjà nous” qui a été plusieurs fois utilisée par les enquété·es.

Ce repli identitaire permet de faire équipe dans la bataille pour l'emploi. En effet, l'emploi est une ressource très limitée en territoire rural et il faut se battre pour les rares places qui s'ouvrent.

Ce qui est très intéressant c'est qu'au premier ordre les autres ce ne sont pas les étrangers, ce ne sont pas les néo-ruraux, mais ce sont juste les autres clans, les autres groupes d'amis qui sont en concurrence directe avec nous.

Les “eux” qui ne travaillent pas

Dans la compétition pour les ressources – ici le travail – l'atout principal est sa réputation. Il est ultra important d'avoir une bonne réputation car c'est ce qui permettra d'avoir le job au black, ou le poste à la mairie à la place d'un·e autre.

Et la pire réputation que l'on peut avoir, c'est d'être quelqu'un de pas fiable, ou un·e assisté·e qui vit des aides. Pour les jeunes que Benoît Coquard a suivi, les “cassos” doivent leur échec à leur manque de qualité. Ils ne sont pas travailleurs, ou pas fiables.

Pourtant, cette enquête montre, comme d'autres études, que la stabilité du foyer familial est l'un des plus gros prédicteur de “réussite” des enfants. Comment réussir quand ton père ne t'a pas reconnu et que ta mère galère à avoir un emploi fixe ?

Pour ne pas abîmer leur réputation, ces jeunes qui ont une situation stable cherchent absolument à se distinguer des précaires qui ne travaillent pas et qui sont “en dessous”. Ils ne vont par exemple pas marcher dans les rues du villages : “seuls les cassos font ça”. Se déplacer en voiture fait partie des marqueurs de la réussite. Ça veut dire qu'on a de l'argent, et qu'on n'a pas perdu son permis à cause de l'alcool ou de la drogue.

La valeur travail, mais l'hédonisme.

Il semble donc super important d'avoir un travail stable, quel que soit ce travail. Il faut montrer qu'on est quelqu'un de travailleur sur lequel on peut compter. On voit ici l'importance de la valeur travail.

Et pour autant, ces jeunes coupent avec le travail dès qu'ils débauchent. Ils ne parlent jamais de ce qui se fait au travail entre eux (sauf pour travailler au black), ils ne connaissent pas bien les métiers des autres. Une fois sortis du travail, la priorité, c'est de passer du bon temps avec les amis autour d'un apéro.

Moi, j'ai du mal à avoir un rapport équilibré à mon travail. Je travaille souvent trop, et j'adore parler de mon travail et écouter tout ce qui pourrait nourrir mon travail dans ma sphère privée. Je cherche pourtant un meilleur équilibre travail – vie perso. Et en ce sens, je trouve ces jeunes assez inspirant·es.

Les autochtones et les néo-ruraux

Le concept d'autochtone m'a semblé peu discuté (au sens d'allant de soi) dans ce livre, et pourtant je l'ai trouvé très intéressant.

Dans la lignée des travaux d'anthropologie, l'auteur désigne la population locale qui a grandi sur place par le terme d'autochtone. Dans une île ou un village perdu au fond de la jungle, on imagine que les autochtones, c'est tout le monde sauf le ou la chercheuse en immersion.

Dans les campagnes françaises, ça n'est pas le cas :

  • Un grand nombre des jeunes qui y grandissent s'en vont vivre dans les villes.
  • Et puis des personnes qui travaillent dans les villes les plus proches déménagent à la campagne pour avoir une meilleure qualité de vie.

La seule distinction de ce genre que j'ai repérée est entre les habitant·es des campagnes – ce lieu où tout le monde sait qui est qui – et les habitant·es de la ville – le lieu de l'anonymat et de l'absence d'entraide. Il y a quand même une fierté, ou en tous cas une satisfaction, à pouvoir vivre à sa façon dans les campagnes, dans une nostalgie un peu fantasmée du monde d'autrefois où on pouvait tout faire.

Ainsi, cette enquête ne révèle pas de tension particulière entre les autochtones, et les nouveaux venus. Pourtant, je constate que chez nous le RN construit cette opposition en déployant une rhétorique du choc des cultures, en expliquant que les néo-ruraux – plus à gauche souvent – veulent détruire le mode de vie des autochtones.

Déjà nous, la porte d'entrée pour le RN

Les jeunes enquêté·es votent à droite, voir à l'extrême droite.

Ces jeunes croient à la valeur travail. En travaillant bien, en ayant une bonne réputation, on peut réussir et se hisser au rang des petits patrons. Ils se sentent donc solidaires des petits patrons. Et comme en plus ils redoutent plus que tout au monde d'être assimilés aux assisté·es, ils et elles se sentent proches des idées de la droite.

Au quotidien, les enquêté·es ne sont ni plus ni moins racistes que le reste de la société. Ils ont des ami·es racisé·es qui vivent ici depuis plusieurs générations et qui font partie du groupe sans aucun problème. Et ils usent des clichés racistes pour rire (ou pas).

Mais la rhétorique du “déjà nous” est déjà très forte dans cette population. C'est cet identitarisme à la bande, au clan, qui guide nombre de leurs comportements. Du coup, c'est un petit pas à faire que de passer du :

  • déjà nous – la bande
  • au déjà nous – les français de souche.

Être un homme, être une femme.

Un autre point marquant (mais moins surprenant), c'est la grande différence entre le vécu des hommes et celui des femmes.

Dans l'enfance et jusqu'à l'âge adulte, les jeunes filles et les jeunes garçons font partie des mêmes bandes. Mais ensuite, les trajectoires se séparent. Les bandes restent soudées par les hommes qui continuent à faire la fête, à aller au foot ou à la chasse ensemble. Les filles rejoignent la bande de leur conjoint. Comme il y a moins d'emploi accessibles pour les femmes (souvent plus diplômées, mais pas dans les métiers qui recrutent un peu – BTS maintenance industrielle par exemple), elles sont souvent plus précaires et quittent leur village pour suivre leur compagnon.

Pendant les soirées, les hommes occupent l'espace, les femmes surveillent les hommes pour éviter que ça dérape. Elles ont le rôle de la mégère, eux ont le rôle des mecs cools qui prolongent la jeunesse. Cela s'explique en plus par le fait qu'elles sont souvent plus jeunes, et plus précaires. Elles ont la pression aussi de bien tenir leur maison (puisque les soirées s'y passent souvent, et qu'elles savent qu'elles seront jugées sur l'état du salon et du remplissage du frigo).

Être un homme, ce n'est pas tant être viril comme on pourrait parfois le croire avec les caricatures qu'on retrouve dans les média, c'est être celui sur qui on peut compter : qui va filer un coup de main, qui va inviter à boire un coup, et qui va venir boire un coup, donner du temps, soutenir les copains, tenir l'alcool, s'investir dans la bande.

Conclusion : Qui aller chercher pour combattre le RN dans les urnes ?

Dans les réunions avec les militant·es de gauche, j'entends souvent qu'il faut absolument sortir de notre entre-nous. Mais de qui parle-t-on exactement ? Et comment les toucher ?

Les abimés

J'entends parfois dans nos réunions que les bénéficiaires des aides votent RN contre leurs intérêts. Quand je lis ce livre, je n'en suis plus si sure.

Au début de l'enquête, Benoît Coquard passe un peu de temps avec ceux que les autres appellent les cassos que moi j'ai plutôt envie d'appeler les abimés. Cette population semble en retrait d'un peu tout, et pourtant, ils voteraient probablement à gauche. C'est une population que l'on pourrait accompagner pour l'aider à s'approprier les outils démocratiques dont le vote. C'est un peu notre public naturel, celles et ceux que la société moderne a laissé de côté.

Les jeunes issus de milieu populaire qui se sont stabilisés dans la vie

J'ai l'impression qu'on parle souvent de cette population avec beaucoup de mépris. Et je pense qu'une intervention vers un public qu'on méprise n'a aucune chance de marcher, et qu'en plus, c'est pas vraiment éthique : qui suis-je pour venir t'expliquer que ce que tu fais est méprisable et qu'avec l'éducation populaire que je vais t'apporter tu penseras mieux ??
Bref, ça me gêne.

Alors je pense qu'avant toute chose, il faut humaniser cette population (et c'est ce que fait très bien le livre de Benoît Coquard) et regarder ce que moi je peux apprendre.

Prendre le temps de passer du bon temps avec sa bande

À la lecture de ce livre, j'ai été convaincue qu'il y a une chose que cette population fait très bien, que j'aimerais savoir faire, et que je fais très mal :

Travailler, et après couper, pour passer du bon temps avec ceux qui comptent pour soi.

On parle souvent dans nos mouvements d'une utopie locale, où on aurait ralenti, on prendrait du temps avec nos proches, et on ne se dirait plus qu'on aura passé une vie à trop travailler. Alors leur vie n'est pas l'utopie dont je rêve, mais je dois reconnaître que je suis impressionnée par leur capacité à prioriser les ami·es.

Toucher les femmes ?

Dans cet ouvrage on voit bien que, comme dans le reste de la société, les femmes ont un rôle social un peu nul. Aux hommes la camaraderie, le choix de la bande, le travail valorisé et rémunérateur. Aux femmes les enfants, la maison bien tenue, et le frigo rempli. Et en plus, ces femmes sont souvent plus diplômées que leur conjoints.

Bref, j'ai la sensation qu'un nous les femmes pourrait avoir du sens, mais je me rends bien compte qu'il ne devra pas porter haut et fort le mot féminisme. En effet, c'est un repoussoir pour la bonne réputation si importante dans ces milieux où la norme est la droite et le passé.

Rentrer par la lutte contre les grands patrons

Ces jeunes ont massivement rejoint ou soutenu le mouvement des gilets jaunes. Ils partagent le sentiment qu'il y a une élite et des grands patrons qui s'enrichissent sur le dos du reste de la France. Et sur ce point, nous sommes complètement d'accord. Le seul point où nous divergeons, c'est que nous sommes convaincus que le RN est du côté des grands patrons, et eux croient que le RN est à leurs côtés.

Pour finir

Je ne sais pas encore quelles seront nos actions cette année avec les engagé·es à gauche. L'envie est forte, mais j'ai besoin de me convaincre que l'action est utile... Suis-je encore contaminée par la pensée capitalistique ? Peut être. En tous cas, ce livre m'aura aidé à cheminer et à organiser mes idées, et c'est déjà énorme. Merci la sociologie !

#Lecture #Sociologie #Ruralités

 
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from Claire WXYZ

Quand un service public déraille #1

A Mensonge et Corruption, on répond par On vous a vu et Menace

Est retranscrit un échange de mails entre le conseil des usagers et les services de la Préfecture

23 octobre 2024, le conseil :

“Madame, Monsieur,

Je vous saisis de manière urgente pour Monsieur D qui s'est présenté ce jour avec son partenaire, Monsieur L, pour enregistrement de sa demande de titre de séjour.

Cette demande de RDV a été faite le 21 novembre 2023 et nous avions enfin pu obtenir un RDV ce jour. Le dossier a été préparé par mes soins.

La demande de titre de séjour de Monsieur n'a pas été enregistrée. Monsieur s'est retrouvé face à un agent, guichet 49, qui lui a instamment conseillé de ne pas déposer de demande de titre de séjour car il était certain qu'un refus de séjour avec obligation de quitter le territoire lui serait opposé par la Préfète. Selon l'agent du guichet “la “loi Darmanin” ne permet plus aux étrangers en situation irrégulière de déposer une demande de titre de séjour”.

Je reçois ce couple en ce moment, profondément choqué par ce qu'ils viennent de vivre à un guichet du service public et demande qu'un rendez-vous soit fixé à Monsieur D dans les délais les plus brefs.

Je tiens à votre disposition les coordonnées de l'agent, coordonnées qu'il a proposé à mes clients.

Sans retour de votre part dans des délais très brefs, je saisirai le Défenseur des droits de cette situation.

Dans l'attente”

25 octobre 2024, la Préfecture :

“Bonjour, Suite à votre demande, je vous informe qu'un rendez-vous a été fixé à M. D le 05/11/2024 à 8h30. La convocation, envoyée sur votre adresse mail, est à transmettre à l'intéressé car elle est nécessaire lors de sa présentation à l'accueil. Merci d'informer l'intéressé qu'il doit venir avec toutes les pièces justificatives pour sa demande de titre. La préfecture se réserve le droit de ne pas enregistrer tout dossier incomplet. Vous en remerciant par avance. Cordialement”

A bientôt pour Quand un service public déraille #2 (On n'oublie jamais, on accumule Pierre Bachelet) ((La guerre, c'est la guerre))

 
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from tradjincal

Pour ceux qui n'avaient pas vu, j'avais acheté un Olympus E-PL9 ainsi qu'un 14-42mm f3.5-5.6 et 17mm f2.8 (mon article précédent). J'ai voulu upgrade ce kit en quelque chose de mieux et j'ai essayé deux boitiers: un Fujifilm XT-2 et un OM system OM-5.

Fujifilm XT-2 et objectif 18-55mm f2.8-4

Réflexion

Première réflexion que je me suis faite était est-ce que je restais avec du micro 4/3 ou est-ce que je changeais de marque. Même si le micro 4/3 me plaisait et que je trouvais que les objectifs correspondaient à ce que je voulais faire, j'ai voulu essayer un Fujifilm. Plusieurs choses me plaisaient sur le papier, les simulations de film pour sortir directement des JPEG et ne pas forcément passer par la case retouche, et les nombreuses molettes. J'ai décidé de partir sur XT-2 d'occasion avec un bon objectif zoom. Fujifilm XT-2 monté avec un 18-55

Première impression

L'appareil transpire la solidité. J'aime les nombreuses molettes ainsi que la bague pour régler l'ouverture sur l'objectif. J'aime aussi beaucoup l'écran inclinable dans les 2 sens. Je l'ai assez bien en main même si je trouve le grip un peu faible pour le poids.

Après usage

J'ai pu bien l'utiliser lors de mes vacances à Londres en début d'années. Rue avec des maisons de différrentes couleurs à Londres dans le quartier Notting Hill Les points positifs: – J'aime vraiment l'écran inclinable – même si je switch de plus en plus sur le viseur que je trouve beaucoup plus précis et confortable – J'aime beaucoup le joystick pour régler le focus – J'aime pouvoir régler la vitesse d'ouverture même quand l'appareil est éteint Les points négatifs: – Je ne peux pas régler l'ouverture quand l'appareil est éteint, et je me mets principalement en “priorité à l'ouverture” – Je n'utilise pas tant que ça les simulations de film. J'en ai choisi une et je suis resté dessus. Il y en a 2 ou 3 qui me plaisent sans pour autant me donner cet effet waouh. – Le poids du kit, 817g, qui est au bout d'une journée vraiment lourd.

Finalement, le plus gros point noir que j'ai trouvé à ce kit, est vraiment l'encombrement.

OM system OM-5 et 12-45mm f4

Je ne pouvais pas rester sur ce Fujifilm, l'encombrement me freinait vraiment et il me fallait quelque chose de plus léger. J'ai regardé vers du Sony (a6400), du Nikon (z50) ou du Canon (r10) qui avait des modèles qui auraient pu correspondre mais soit les objectif avait un poids équivalent au 18-55mm de chez Fujifilm, soit le choix d'objectif était plus limité (parfois les deux).

J'ai décidé de revenir sur du micro 4/3. J'ai longtemps hésité avec un Panasonic gx9 (le kit avec les objectifs 12-32mm f3.5-5.6, 35-100mm f4-5.6 et 25mm f1.7 qui malheureusement ne se trouve plus qu'en occasion) mais je me suis tourné avec sur kit OM-5 + 12-45mm f4 avec une bonne promo.

Première impression

Le poids me convenait parfaitement (668g), j'ai moins la sensation d'avoir un tank dans la main même si l'appareil donne une impression de solidité. Le grip semble suffisant. Je ne sais pas quoi penser de l’interrupteur ON/OFF à gauche par rapport au XT-2 et j'ai peur de l'écran sur rotule.

OM-5 monté avec un 1-45mm

Après usage

Le baptême du feu pour l'OM-5 à été un voyage en Belgique. Église Sainte-Marie-Madeleine à Bruxelles Je suis très content de l'encombrement. J'ai même troqué ma bandoulière pour un une dragonne, gardant l'appareil à bout de bras. Je suis très content de ce côté là. Je suis très content des molettes, même si on ne peut donc pas régler ses paramètres l'appareil éteint. J'ai tendance aussi à tourner la molette de devant assez facilement en se baladant mais ça ne m'a pas gêné tant que ça. L’interrupteur ON/OFF ne pas non plus tant gêné que ça même s'il arrive qu'on veuille lève l'appareil en se rendant après coup qu'on doive l'allumer. Pour l'écran sur rotule, je préfère clairement l'écran inclinable et je le trouve par forcement pratique sauf pour des selfies ou certains angles en mode portrait. Je trouve au final pas si dérangeant que ça, utilisant beaucoup le viseur. L'autre truc qui finalement me manque un peu est le joystick pour régler le point de focus.

Au final, je suis très content de mon OM-5, et même s'il n'est pas parfait, me convient. Je prends plus plaisir à prendre des photos avec comparé au XT-2.

#photo, #fujifilm, #olympus, #omsystem

 
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from Tamarin

Rencontre insolite ce matin, en vélo : une chouette a décidé de faire la course avec moi.

Tout le décor était en place : la nuit, le clair de Lune à travers le brouillard, l'absence de vent, des hululements, une route déserte, des sapins dans l'obscurité, une légère odeur de fumier... Une petite dame blanche a surgi de nul part pour se placer juste devant moi, sans bruit, en mode furtif.

C'est la chouette qui a gagné. Finalement, c'était une chouette rencontre.

#Chouette #Insolite #Vélo #A2024

 
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from Claire WXYZ

Avant le début de la trêve hivernale, on vide les squats, on arrête les étrangers, mineurs ou pas.

Alassane a 16 ans.

Il est né à Foungbesso, un village de Côte d’Ivoire.

Ses parents ne sont pas mariés. La mère d'Alassane est chassée alors qu’elle est enceinte.

Alassane ne connaît pas son père, sa mère refuse de lui parler de lui.

Alassane et sa mère rejoignent Abidjan, il est scolarisé à l’école franco-arabe. Il a 7 ans. Pendant les vacances scolaires, il retourne chez Massandie, sa grand-mère, à Foungbesso.

La mère d'Alassane se marie ; il est renvoyé définitivement chez Massandie.

Il assiste aux cours du soir de lecture et d’écriture avec ses amis. Il n'y a pas d'école.

Parce qu'il n'est plus scolarisé, il décide de partir de chez sa grand-mère pour aller à Abidjan et retrouver sa mère, il a 14 ans.

Il se renseigne à la gare, aux marchés et y fait la rencontre de jeunes et d’un adulte de nationalité malienne, Ibrahim.

Il reste avec eux, aide au portage des bagages et reçoit en échange quelques pièces.

Puis Ibrahim propose à Alassane et à un autre jeune de son âge, Moussa, de partir au Mali. Ils acceptent.

D’Abidjan, ils vont à Bouaké puis à Sikasso, en car.

A Sikasso, Ibrahim les emmène chez sa tante, qui les nourrit et les loge durant deux jours.

Ils montent à bord d’un camion pour Tombouctou. A Tombouctou, ils n’ont plus d’argent. Une personne leur propose de l’argent contre de l’aide pour monter une clôture. Cela durera une semaine.

Puis, à la place de l’argent, on leur propose de monter à bord d’un pick-up 4x4 pour rejoindre la frontière algérienne, à Inafra.

Ils rencontrent d’autres migrants dans un « foyer de repos ». Le lendemain, ils marchent de 5h à 11h du matin et arrivent dans un village d’« hommes en turban ». Une personne vient les chercher à la gare du village suivant et les emmène dans une maison. Ils restent un jour.

Alassane veut « retourner » mais les adultes lui expliquent qu’ils doivent continuer.

Le lendemain, une voiture les conduit de nuit à la frontière tunisienne, juste avant Tozeur.

C'est l'été, ils rejoignent Tunis.

A Tunis, ils travaillent sur un chantier pour 2800 dinars.

Janvier, ils tentent une traversée de nuit avec une vingtaine de personnes, des femmes, des enfants.

A 4 heures du matin, ils gonflent le bateau.

Ils naviguent jusque 16h, “le vent est fort, les vagues hautes. A la troisième grande vague, Moussa et d’autres tombent dans l’eau. On appelle « la balise des secours » qui arrivent le lendemain à 9h”

Un bateau de la Croix Rouge les secoure. Le corps de Moussa est repêché.

Ils sont débarqués à Lampedusa.

Alassane est conduit au camps pour mineurs, à Palerme.

Il y reste une semaine et fuit le camp avec un jeune guinéen, Seydou.

Ils prennent le train de Messine à Milan puis à Turin et Oulx.

Ils sont accueillis dans une église et nourris. C’est ici qu’on leur explique comment « passer la montagne ». Ils marchent la nuit, dans la neige, avec deux adultes, un syrien et un algérien.

Ils arrivent le matin à Briançon.

L’« association » à Briançon paie un billet de bus pour Grenoble.

A Grenoble, une personne (« un ancien mineur isolé devenu majeur ») lui paie le bus jusque Lyon.

Il dort à la « gare du métro » et se présente au Centre de mise à l'abri et d'évaluation le lendemain (Le centre de mise à l'abri et d'évaluation est un “lieu d'accueil” mis en place par la Métropole, sa mission est d'évaluer la minorité et l'isolement des jeunes étrangers qui pourraient relever de l'aide sociale à l'enfance)

Il est “déposé” dans un hôtel, seul, sans aide ni soutien, alors que son état physique et psychologique est très préoccupant.

Un mois passe avant qu'il soit entendu par “les évaluateurs” s’agissant de sa minorité et de son isolement.

Intervient la décision des services de la métropole de Lyon qui refusent de l’admettre auprès des services de l’aide sociale à l’enfance.

Il est mis dehors.

Recueilli par un collectif de citoyens, il peut rejoindre un squat, le temps que le juge des enfants soit directement saisi et statue sur sa situation – décide de le confier à l'aide sociale à l'enfance ou pas.

Il va à “l'école du Secours Populaire”, il est pris en charge par Médecins du Monde.

Nous sommes en août.

La juge des enfants décide jeudi 17 octobre de son placement à l'aide sociale à l'enfance. Alassane sourit, oui il sourit, pour la première fois depuis que je l'ai rencontré en août.

On n'a pas encore le jugement entre les mains, la juge est informée de l’imminence de l'évacuation du squat.

Ce matin, 7h le squat est évacué par les forces de l'ordre. 5 personnes sont arrêtés par la Police aux frontières, dont Alassane. Il explique sa situation, montre sa convocation de jeudi chez la juge des enfants, peu importe.

10h, la juge des enfants transmet sa décision de confier Alassane aux services de l'aide sociale à l'enfance.

Alassane sort de chez la police, les bénévoles l'attendent et l'accompagnent à la Métropole forts de la décision judiciaire, fini la rue, fini le squat, refini la rue, Alassane aura ce soir un toit que personne ne pourra lui enlever.

 
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from Tamarin

“Nous devrions toujours faire la distinction entre le bien et le mal et les normes légales et illégales. La loi ne remplace pas la moralité.” Edward Snowden

#Citation #EdwardSnowden #Bien #Loi #Mal #Moralité #A2024

 
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from Depuis les Gorces

Je commence ce blog par une #recette. Quelle drôle d'idée.

Mais ça fait maintenant dix ans que je fais mon pain chaque semaine. C'est une petite charge mentale, un truc de plus à faire chaque semaine. Mais c'est un pain que j'aime, qui se garde une semaine, et que je ne trouve pas chez les boulangers du coin.

Notre gestion du pain

Moi, j'aime le bon pain de campagne un peu dense, avec de la croûte et du goût. T. aime ce pain pour accompagner du fromage et du houmous, mais il préfère la baguette remplie d'air pour le goûter.

Du coup je fais du pain une fois par semaine, et T. achète 3 ou 4 baguettes de pain lors des courses du WE et en congèle les ¾ en demi baguettes. Quand on arrive au bout du pain que j'ai cuit, il n'y a pas d'urgence à en refaire. On peut juste décongeler une demi-baguette.

Je suis contente de ce système car il réduit un peu la pression et la charge mentale de devoir avoir toujours du pain de prêt, et j'ai souvent un ou deux jours de décalage.

Faire le pain

J'utilise une recette qui ne demande pas de pétrissage, mais qui demande de patienter au moins une demi journée entre la réalisation de la pâte et sa cuisson. Je prépare en général la pâte quand on arrive au dernier quignon de pain, je laisse pousser dans la cuisine, et je mets au frigo soit le soir, soit le lendemain matin.

Je cuis ensuite le pain en début d'après-midi, juste après le repas. C'est pratique car il faut attendre que le four chauffe et que la pâte pousse un peu (pile la durée de mon café-sieste), et puis, cerise sur le gâteau, c'est une bonne heure pour la production d'électricité. Déjà parce que s'il y a du soleil, c'est le pic de production pour nos panneaux solaires. Et aussi parce que pour EDF, c'est le moment où il y a un petit creux.

La recette pour faire le pain cocotte

Les ustensiles

Table haute en bois avec dessus tous les ustensiles pour faire le pain Tout ce qui est utile pour faire du pain cocotte maison. Il manque le rouleau de papier sulfurisé.

Les indispensables :

  • Une cocotte qui ferme et qui passe au four avec son couvercle. Sur la photo on peut voir la cocotte bleue, le grand modèle en acier émaillé, et la cocotte orange, plus petit modèle en fonte. Les deux viennent d'un célèbre magasin de meubles suédois 😬.
  • Un grand saladier pour faire pousser la pâte.
  • Un grand couvercle à poser sur le saladier (on peut aussi utiliser un torchon, mais je trouve ça moins pratique).
  • Du papier sulfurisé assez large (le plus grand du magasin ^^) J'ai oublié de le mettre sur la photo 😬.
  • Un saladier propre pour la deuxième pousse (plus petit)

Et les accessoires qui facilitent la vie :

  • Une cuillère en bois pour touiller la pâte
  • Une corne de pâtissier, ou un coupe pâte, enfin un truc qui permet de récupérer la pâte. On peut aussi utiliser un lèche-tout, ou ses doigts, mais c'est beaucoup moins pratique.
  • Un grand verre mesureur ou une bouteille de 75 cL pour transvaser l'eau tiède

Les ingrédients

  • De la farine. Moi j'utilise de la farine grossière, entre T110 et T150, et souvent, je mélange avec de la farine de seigle. J'adore le goût apporté par la farine de seigle.
  • De la levure de boulanger déshydratée en sachet. C'est super pratique, un sachet me fait en gros 3 pains (peut être 4 🤔), je ne vois pas l'intérêt de m'embêter avec de la levure en cube, ou pire avec un levain.
  • Du sel.
  • De l'eau.

Et c'est tout !

La recette

1. Préparer la pâte

  • Verser la farine dans le grand saladier. Je mets 7 verres pour ma grosse cocotte, et 5 pour la petite. Si votre pain est trop plat, c'est peut être que vous n'avez pas mis assez de farine par rapport à la taille de la cocotte.
  • Verser une cuillère à soupe de sel (ou un peu moins, ou un peu plus), touiller un peu.
  • Verser une cuillère à café de levure (ou un peu plus, ou un peu moins), touiller un peu. saladier avec de la farine dedans avec au-dessus une cuillère en bois qui contient un peu de levure de boulanger
  • Remplir le verre mesureur d'eau tiède, et commencer à mettre de l'eau dans le saladier. Touiller. L'objectif est d'atteindre pile la quantité d'eau qui va hydrater toute la farine (plus de farine sèche) mais sans détremper la pâte. Moi j'ajoute l'eau petit à petit, je touille entre, et parfois j'en mets trop. Si j'en mets trop, soit je rajoute un peu de farine, soit j'ai la flegme, ça sera juste un peu plus galère la prochaine étape, mais ça sera aussi bon (et ça fermentera plus facilement). 4 photos du saladier avec la farine avec de plus en plus d'eau jusqu'à avoir la consistance voulue pour la pâte à pain
  • Couvrir avec le couvercle, et laisser pousser dans un coin de chez vous.

2. Mettre au frais

Quand la pousse est faite, votre pâte a vraiment doublé de volume, elle est plus liquide, plus acide, et il y a des bulles dedans. Deux photos du saladier avec la pâte à pain en mode avant-après – Si ce n'est pas le cas, il faut attendre un peu plus longtemps ou dans un endroit plus tiède, ça va venir (sauf si vous avez utilisé de la levure tellement vieille que les bébettes sont mortes). – Et si vous attendez trop longtemps, ça n'est pas grave. Juste ça sera un peu plus acide, et le goût sera plus marqué.

C'est le moment de la mettre au frais au frigo, ou dehors l'hiver. Je ne suis pas sure des raisons de cette étape. De mon point de vue :

  • Ça bloque la fermentation, et donc ça permet d'attendre (jusqu'à plusieurs jours) avant de cuire le pain.
  • Ça raffermit la pâte, qui devient plus facile à manipuler.

Moi j'attends 3 heures, ou plusieurs jours 😅.

3. Préparer la cuisson

Dans toutes les recettes que j'ai lues, il y a une seconde pousse. Moi j'attends quasiment jamais assez longtemps pour ça, et je ne vois pas la différence. Alors j'appelle cette étape : préparer la cuisson.

  • Étaler une grande feuille de papier sulfurisé sur la table
  • Recouvrir le papier sulfurisé d'une couche de farine (comme pour faire une pâte à tarte) Papier sulfurisé ouvert avec de la farine dessus sur une table en bois
  • Vider la pâte sur la couche de farine (avec la corne de pâtissier pour bien décoller la pâte du saladier)
  • Ramener les bords du pâton (qui sont collant) vers le centre du pâton jusqu'à avoir une boule qu'on peut manipuler et là
  • Paf, retourner la boule pour mettre la clé (l'endroit où on a ramené les bords du pâton) en dessous. Si la pâte colle trop, rajouter de la farine. 4 photos pour illustrer les étapes précédentes
  • Prendre les bords du papier sulfurisé pour déposer le pain (avec son papier) dans le saladier. Photo de la pâte à pain dans son papier sulfurisé dans un saladier
  • Mettre la cocotte dans le four, mettre le four à chauffer le plus chaud possible (230 ou 240°C)

4. Cuire le pain

Quand le four est chaud, et que la cocotte est elle aussi super chaude (environ 20-25 minutes dans un four classique) :

  • Sortir la cocotte du four
  • Attraper les bords du papier sulfurisé, et transvaser dans la cocotte
  • Si vous avez l'âme d'un·e artiste, faire des déco avec un couteau sur le sommet du pain, sinon ne rien faire et ça ira très bien
  • Mettre le couvercle, et enfourner.

La durée de cuisson dépend de la taille de la miche et de la puissance du four. Pour ma grande cocotte, à 230°C, je mets 1H10, et souvent, je rajoute 20 ou 25 minutes de cuisson sans le couvercle à la fin pour faire épaissir la croûte.

5. Attendre avant de manger le pain

La cuisson est finie, le pain est tout chaud, et pourtant il faut encore attendre. Monde cruel !

Si on coupe directement le pain, la mie va se déchirer, ça va être un carnage. Il faut attendre que le pain ait refroidit (une heure mini) pour que l'amidon cristallise, que la mie soit moins collante, et que le pain se tienne quand on le coupe.

Et c'est prêt !

Nous on dégomme quasiment la moitié du pain en 24 heures, et après on fait des tranches plus fines, on est moins gourmands, et le reste dure 3 ou 4 jours selon qui reste à la maison 😇.

Qu'est-ce qui peut ne pas marcher ?

Normalement, pas grand chose. Mais voici quand même mes principaux échecs / apprentissages par le passé :

  • La levure de boulanger qui traine depuis des mois / années dans le placard, et le pain qui monte jamais.
  • Utiliser d'autres techniques que le papier sulfurisé pour transporter le pain / le faire cuire. J'ai un souvenir particulièrement douloureux du pain qui avait accroché au fond de la vieille cocotte en fonte 😭.
  • Le classique c'est la pâte trop liquide. Dans ce cas il faut la remettre au frais, voir même au congélo un peu, et puis bien fariner le papier sulfuriser et rabattre la pâte au centre plein de fois. À chaque fois on emmène un peu de farine qui vient assécher le mélange.
  • La texture et le goût sont principalement influencés par la farine qu'on choisit.
  • Si c'est pas assez cuit, ou qu'il n'y a pas assez de croûte, il faut cuire plus longtemps.
  • C'est jamais trop cuit, juste à la fin ça devient une boule de croûte.

#Recette #Autonomie #SavoirFaire

 
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from Depuis les Gorces

Encore un blog, alors que je n'arrive déjà plus à alimenter les blogs en cours. J'ai déjà aujourd'hui, j'ai deux blogs (presque) actifs :

  • Vous avez dit dactique ? Un blog de la galaxie hypothèse.org où je partage mes lectures, mes réflexions et mes travaux en didactique des sciences. C'est le blog académique.
  • Le blog de mon site professionnel. C'est le blog où je parle de mon activité professionnelle : formation, ingénierie didactique ou pédagogique, éducation aux transitions.

Encore un blog alors que j'ai des blogs blogger morts qui polluent internet 😬.

Alors pourquoi ?

Réfléchir aux transitions

Il y a quelques années, nous avons déménagé dans une grande maison à la campagne et j'ai quitté le monde académique. Après une prise de conscience féministe dans ma vie de Lyonnaise, cette transition a été celle du passage à l'action concernant les questions écologiques. Je me pose beaucoup de questions, je lis beaucoup, j'expérimente, je réfléchis...

Alors, j'avais envie d'un blog plus personnel, un peu comme le blog que j'ai longtemps tenu sur mes activités équestres Nel & co, qui me permette :

  • avant tout, d'organiser mes idées, ma réflexion,
  • mais aussi, de garder des traces de mes lectures ailleurs que sur Mastodon ou Linkedin,
  • Et puis aussi de partager nos petites astuces, innovations, habitudes.

Alors nous y voilà, un nouveau blog.

J'espère que j'arriverai à dégager du temps pour écrire. Et si certains billets vous intéressent, vous la lectrice que je connais, ou que je ne connais pas, c'est la cerise sur le gâteau 🎉.

 
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from adventices

une pleine lune dans le soir, surmontée par une branche sombre au premier plan. En bas, la ligne d'un vol d'oiseaux

la nuit s'avance sur la ligne de pointillés que les oiseaux tracent sous la lune

une branche sombre rédige dans le ciel d'une écriture penchée le rapport confus de la journée disparue

 


Photo by AusderPampa


 
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from FAUT L'FER

12/10/2024

Truite Halma

La Truite

La “Truite”, une sculpture à la fois ludique et fonctionnelle, a pris place récemment en bord de Lesse, sur l'aire de la Passerelle Maria à Halma (Wellin).

Truite 01

Le promeneur de passage pourra y faire une pause pour contempler la rivière qui coule à quelques mètres. Peut-être en profitera-t-il pour se restaurer : les nageoires font office de tablettes et accueilleront son pique-nique.

Truite Top

L'installation fait partie du projet “Train et sac à dos” qui propose des randonnées de “gare en gare” entre Famenne, Ardenne et Gaume.

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Billet précédant

#Sculptures #DomainePublic #Blog

 
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from tradjincal

Ca faisait 6 mois que j'étais sur elementary OS, un os que j'aimais bien malgré ses défauts. Il avait l'avantage jusque-là de proposer un thème qui fonctionnait avec les applications GTK et QT. C'est quelque chose que j'aime particulièrement.

Mais j'ai un problème avec libadwaita. De ce que j'ai compris, libadwaita “impose” un thème sur la position des boutons, leurs formes, la taille des barres, etc... même si on peut malgré tout changer les couleurs. En soit, le thème imposé par l’utilisation de cette librairie est plutôt joli et toutes les applications l'utilisant sont de-facto uniformisées mais le thème dénote avec les applications utilisant d'autres librairies (même GTK3). Il existe un thème GTK3 créé par lassekongo83 résolvant une partie de problème. Pour ceux qui ne connaissent pas lassekongo83, c'est une personne très active dans la scène de la customisation (qui à connu www.pixelfuckers.org). J'en suis quand même venu à avoir une réflexion de fond sur l'utilisation de mon environnement de bureau.

Sur elementary, je n'utilise que peu d'application par défaut: l'explorateur de fichier, le calendrier et le gestionnaire de tache. Les 2 principales applications que j'utilise sont firefox et thunderbird. Ce sont des cas particuliers, j'y reviendrai. Ensuite j'ai besoin des outils suivants (je mettrai des applications qui correspondent à ce besoin en exemple): – un lecteur de PDF: evince ou okular – une application de note: il y en a des tonnes disponibles en QT ou GTK – calendrier: Gnome calendar, Korganiseur ou Merkuro – gestionnaire de tache: Endeavour, Planify, Korganiseur ou Merkuro – un traitement de texte: libreoffice et scribus – spotify: pas vraiment d'alternative, un changement dans la manière de s'identifier à casser toutes les app alternative – un gestionnaire de photo: darktable

Finalement, il y a beaucoup d'application qui sont soit en QT ou qui n'utilise pas libadwaita. Beaucoup d'application développer avec libadwaita sont aussi abandonnées par rapport à des applications QT ou de grosse application comme libreoffice.

Les deux applications les plus problématiques sont Firefox et Thunderbird car elles n'utilisens ni QT ni GTK. Pour Firefox, j'ai fini par accepter le fait qu'il ne sera jamais super bien intégré (malgré des thèmes gnome assez convaincant ). Il existe bien Falkon, mais il me manque l’intégration de quelques fonctionnalités pour pouvoir l'adopter pleinement, en particulier celle de Bitwarden Pour le client mail, j'ai réussi à configurer kmail pour avoir un thème correct et une utilisation proche de Thunderbird chose que je n'ai jamais réussi avec geary. La recherche dans kmail me semble plus limitée que celle de Thunderbird mais elle est déjà suffisante

J'ai donc pris la décision de revenir sur KDE (kubuntu dans mon cas). J'ai aussi l'impression que le passage à QT6 a apporté un petit coup de polish à la plupart des applications.

#elementary, #KDE

 
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from FAUT L'FER

10/10/2024

Portail double

Portail double

Les propriétaires de ce terrain voulaient clôturer efficacement leur jardin pour freiner les ardeurs vagabondes de leur compagnon à quatre pattes. Ils souhaitaient toutefois une solution esthétique qui ferait appel à des matériaux naturels. Une frise métallique décorative était envisagée. Madame étant apicultrice, le sujet était tout trouvé. Il fait référence au rucher qui se trouve au fond de la parcelle. Les rayons alvéolés sont stylisés et quelques abeilles animent l'ensemble. Le tout reste léger et aérien.

Ouverture asymétrique

L'accès devait permettre le passage occasionnel d'un gros véhicule. Un portillon plus étroit était souhaité pour une utilisation piétonne régulière aisée. Le portail double est donc asymétrique et l'ouverture des battants se fait en sens opposé pour permettre une ouverture maximale en tenant compte du profil du terrain... Sans gêner l'accès à la terrasse par l'escalier créé pour régler les problèmes de niveau sous le portail... Et sans empiéter sur la parcelle voisine lors de l'ouverture.

Les portails sont réalisés sur mesure. Ils peuvent donc répondre à toutes vos demandes et s'adaptent à toutes les situations. Même les plus complexes.

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Billet précédant

#Portails #PortailsDoubles #PortailsBas #FrisesDéco #Blog

 
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from Café noir

Je suis le monde contre les derviches tourneurs Le piège à loup qui s'ennuie sous la neige Le réacteur atomique qu'on a mal réparé La cellule qui un jour devient cancéreuse et contamine toutes les autres Le pyromane en érection au seuil de l'Éden Je suis l'énième fils non désiré de Zeus Le soldat qui dirige le canon de son fusil sur la foule Le geôlier de Mandela Le barbu hébété ne sachant plus s'il est dieu ou diable Le cauchemar dont on ne s'éveille chaque nuit La photo sur papier glacé qui jamais ne quittera son tiroir Le maquisard dans la nuit Le condamné de Zola dans son cercueil horrifié L'ouragan qui hésite entre Port-au-Prince et Jakarta

Je suis l'immense pénombre de Cyrano Le marin qui vote pour la mutinerie Le Chagossien hagard sur l'île Maurice égaré Le nomade en exil sur la trace de Sion Le prophète prêcheur en son pays Je suis l'action meurtrie de Nougaro et le rire jaune de Diogène Le soleil qui rougit devant la beauté de la nuit La dernière droite de Rubin Carter La poutre dans l'œil du borgne Le papillon paniqué dans son scaphandre Je suis l'ascenseur en panne et j'attends J'attends J'attends que les câbles lâchent

– Mehdi Bayad, dans sa série Multicolore

 
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from FAUT L'FER

04/10/2024

Location 01

!!! PROMO d'hiver !!!

L'hiver s'annonce tout doucement. La période sera plus calme pour moi dans les jardins et me laissera donc plus de temps à consacrer au tressage des cabanes. Comme chaque année, vous bénéficierez d'une remise de 15% sur “La Bulle” pour toute commande avant la fin de l'année.

Les cabanes sont prévues pour résister plus de dix ans en extérieur. N'ayez donc aucune crainte à passer commande dès maintenant. Et si vous ne pouvez pas l'accueillir tout de suite, je peux l'hiverner chez moi jusqu'à ce que vous soyez prêt à l'installer.

N'hésitez plus, prenez contact !

Tarif des cabanes

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Billet précédant

#Cabanes #Promo #Blog

 
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from lkblogue

Régulièrement, je me pose la question de mon écosystème de travail notamment en lien avec le suivi de mes travaux de recherche. Cela concerne autant la question de la gestion de mes fichiers que des outils de travail et de leur sécurité. Dans la liste, Proton Drive et les autres proposés par Proton a été une heureuse et belle surprise.

Dernièrement, j’ai établis une liste d’éléments à prendre en considération et aussi une liste de solutions pouvant correspondre à ces attentes. Dans le lot, il y avait Proton Drive. En y ajoutant les autres services proposés par Proton, cette solution coche à beaucoup de mes attentes. Il me faudra ensuite tester au quotidien le dispositif en situation réelle pour m’assurer de sa viabilité. Cet article présente mon état actuel de la question.

Éléments principaux à prendre en considération

J’ai donc établi empiriquement une série d’éléments que je tenais à prendre en considération. Certains de ceux-ci accompagnent mes réflexions depuis longtemps telle l’importance d’être propriétaire de ses données.

  • être propriétaire de ses données : les solutions suivantes répondent à ce principe kDrive, SwitchDrive, Nextcloud, pCloud et ProtonDrive.
  • Open source : privilégier les solution open source et du monde du libre. Standard Notes, Nextcloud, Proton respectent ces principes.
  • Conformité au RGPD : Nextcloud (suivant le prestataire d’hébergement), pCloud, ProtonDrive, kDrive le sont ou sont hébergées en Suisse (qui est encore plus stricte sur la protection des données personnelles que la législation européenne).
  • Accès local et hors ligne en priorité : DevonThink, Standard Notes, Proton Drive
  • Le recours à la syntaxe Mardkdown et son format de fichier : les outils disponibles suivants sont utilisables BBEdit (uniquement Mac), iA Writer, Typora (uniquement Mac), DevonThink, Bear, NextCloud, Standard Notes, Proton Drive
  • Des standards sécurisés et chiffrés (chiffrement de bout en bout) ou offline (ne nécessitant pas forcément le recours à du Cloud) : les solutions les plus solides semblent être DevonThink (+ BBEdit), Standard Notes, ProtonDrive
  • Compatibles avec les outils de partage et les services Apple : DevonThink (+ BBEdit), Standard Notes
  • Économique : sur le long terme (retraite), il s’agit de disposer d’une solution la plus économique possible.

Acquisition de Standard Notes par Proton

En réalisant ce comparatif, j’ai découvert qu’en juillet Proton a acquis Standard Notes. Si Standard Notes poursuit ses activités, son carnet de notes devrait être intégré également à l’écosystème de Proton. C’est une bonne nouvelle. Deux ans d’abonnement aux services Proton (mail, drive, vpn, calendar, Pass, wallet) revient à un peu moins de 200.– pour 500 gb de stockage. C’est une solution qui permettrait à terme de me passer de kDrive, Nextcloud, Bitwarden et CleanVPN.

Je peux aussi utiliser mon nom de domaine (leblogcafe.ch) avec ProtonMail avec un abonnement à Proton Unlimited.

Il s’avère que l’écosystème de Proton paraît répondre à une majorité des éléments que je souhaite prendre en considération. Les dernières mises à jour présentées sur le site de Proton (https://proton.me/blog/fr/product-updates/proton-drive) semble indiquer déjà une intégration de Standard Notes dans Proton Drive. Ainsi, désormais Proton Drive intègre un chiffrement de bout en bout qui existait déjà avec Standard Notes :

*Aujourd’hui, nous annonçons un nouvel éditeur de documents collaboratif, chiffré de bout en bout qui met votre vie privée en premier. Les documents dans Proton Drive sont construits sur les mêmes principes de confidentialité et de sécurité que tous nos services, à commencer par le chiffrement de bout en bout. Docs vous permettent de collaborer en temps réel, de laisser des commentaires, d’ajouter des photos et de stocker vos fichiers en toute sécurité. Le meilleur de tout, c’est que tout est privé, même les frappes et les mouvements du curseur sont chiffrés.* (https://proton.me/blog/fr/docs-proton-drive, 3 juillet 2024)

Un peu plus bas, la nouvelle confirme cet état de fait :

Nous avons construit des documents dans Proton Drive comme un projet conjoint avec l’équipe de Standard Notes(nouvelle fenêtre), qui partage nos valeurs fondamentales en matière de confidentialité et de sécurité. 

Concrètement, le chiffrement bout à bout

Grâce à notre chiffrement de bout en bout open-source, vous êtes le seul à avoir la clé pour lire et partager vos documents. Même Proton ne peut pas accéder au contenu ou aux métadonnées de vos documents (comme les noms de fichiers). Au lieu de stocker vos données aux États-Unis, où elles peuvent être sujettes à la surveillance gouvernementale, Proton est protégé par les lois suisses strictes sur la confidentialité(nouvelle fenêtre).

ProtonDrive en quelques mots

Source image : proton.me Crédit image: Proton

Finalement en associant aux autres applications de l’écosystème Proton (mail, calendrier, vpn, manager de mot de passe), Proton Drive m’offre un service de gestion/stockage de fichiers et de prise de notes recourant à la syntaxe Markdown (et exportable en tant que tel) répondant très majoritairement au cahier des charges établis.

Voici les principales fonctionnalités de Proton Drive :

  • La création de documents : l’outil propose un éditeur de documents chiffrés de bout en bout. Vous pouvez saisir du texte, ajouter des images, et travailler la mise en forme. Il est possible de collaborer en temps réel sur un document, et d’ajouter des commentaires.
  • Le stockage de fichiers : Proton Drive permet le stockage et l’enregistrement automatique de tous types de fichiers. Vos données sont accessibles 24/24 depuis n’importe quel appareil et restent sécurisées, en cas de perte de votre ordinateur ou de votre téléphone. La mise en page et le thème de votre espace de stockage sont personnalisables.
  • Le partage sécurisé de fichiers : vous pouvez partager vos fichiers gratuitement à vos collègues ou votre entourage, sans limite de taille et quel que soit le navigateur ou l’appareil utilisé par vos destinataires. Pour sécuriser les partages, Proton Drive permet la création de liens qui se désactivent, la révocation d’accès à vos fichiers, l’ajout de mots de passe et le suivi du nombre de téléchargements.
  • La protection des données : les fichiers sauvegardés et transférés sont sécurisés par un chiffrement de bout en bout. Les métadonnées de fichiers (noms des fichiers, taille des dossiers, vignettes, etc.) sont également chiffrées avant d’être stockées sur les serveurs de la solution.

Construit sur la même base que Proton Mail, bien connu pour son cryptage de bout en bout, Proton Drive garantit que vos fichiers restent sécurisés et privés. Le service utilise un cryptage à accès zéro, ce qui signifie que seul l'utilisateur possède les clés de cryptage. Cela garantit que même Proton Mail ne peut pas accéder à vos données. Les violations de données devenant de plus en plus courantes chaque jour, l'accent mis par Proton Drive sur la confidentialité et la sécurité est donc le principal avantage de ce service de stockage par rapport à d'autres solutions.

C’est sur ce dernier point de la protection des données que Proton Drive se distingue probablement des deux autres alternatives Nextcloud et kDrive. L’autre alternative principale, en raison de son caractère open source, que je teste depuis quelque temps est évidemment Nextcloud auquel j’ai consacré un billet (Premiers pas avec NextCloud 3.0). kDrive est une autre alternative relativement à la gestion des mails et de mon calendrier auquel s’ajoute une suite à la manière de Microsoft Office, mais open source, basée sur Office Document, qui elle fait défaut à Proton Drive.

À noter que Proton Drive permet le partage du fichier pour une collaboration à plusieurs sur le même document.

Pour un hébergement de mes données totalement déconnectété du cloud, la seule solution réside dans DevonThink qui permet, dans l’écosystème Apple, de synchroniser ses données entre son ordinateur, sa tablette et son smartphone via le réseau local (Bonjour). Sur Mac, il peut être être associé à BBEdit et à une suite libre tel LibreOffice. C’est un outil puissant pour dans un cadre de travail de chercheur, mais cela reste un logiciel propriétaire.

Enfin pour la sauvegarde de mes données et des mes appareils (tablette, ordinateur), pCloud est une solution qui complète bien Proton Drive ou DevonThink et qui héberge mes données en Europe (RPDG).

J’avoue qu’en me lançant dans cette analyse, je ne pensais pas arriver si rapidement à ce premier résultat.

Le site de Proton : https://proton.me.

A suivre…

Tags : #AuCafé #Lab

 
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