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from Ma vie sans lui

Retour de bâton

Je suis dans une drôle de période. Enfin, “drôle” n'est pas le mot, je suis une période bizarre et qui me met dans l'inconfort. Je ne sais pas si c'est le fait de n'avoir eu que très peu de “vacances” (je veux dire par là du temps de vrai repos, de détente, de temps hors de chez moi) cet été ou bien si c'est un retour du bâton du deuil mais j'ai l'impression d'être dans le creux d'une vague qui roule sans cesse et m'essore complètement.

Autant l'année scolaire dernière, le boulot m'avait sérieusement aidée à tenir un cap, voire à tenir debout, autant cette rentrée, je n'y arrive plus. Je suis dépassée par la somme de choses à résoudre, de tâches à accomplir (il faut dire que cette année, c'est particulièrement rude), je ne trouve pas mon rythme, je suis agacée par les élèves, je suis excédée par ma cheffe et je suis enragée contre la maltraitance globale de mon employeur.

Bref, je suis en colère. C'est l'une des étapes du deuil, parait-il. Je l'ai déjà ressentie par bouffées au cours des derniers mois mais cette fois, elle est installée et entretenue par un contexte général peu propice à l'apaisement.

Certaines personnes ne peuvent pas vivre sans colère, c'est leur moteur. Pas moi. Je suis quelqu'un de calme, de pacifique, de diplomate, j'ai presque envie de dire “de tiède”, malgré bon nombre de valeurs auxquelles je suis accrochée depuis si longtemps qu'elles font partie de moi. Alors cette colère sourde et permanente me déroute complètement, je ne sais pas la gérer et j'ai peur de me laisser déborder.

J'ai plein de raisons objectives d'être en colère, dans mon travail surtout. Et je ne suis pas la seule, mes collègues (d'ici ou d'ailleurs) font le même constat, que c'est particulièrement difficile, cette rentrée. Pour autant, je me demande si cette colère-là n'est pas aussi liée à l'injustice de la perte de mon amoureux, à ce sentiment de vide qu'il laisse.

Il y a eu quelques temps pendant lesquels j'ai moins pensé à lui, ou alors de manière apaisée. Depuis la rentrée, sa mort est là tous les jours, dans un coin de ma tête.

La douleur est comme une bulle qui remonte parfois à la surface, parfois pour une broutille, comme tomber sur une photo de lui que j'aime bien et où l'on voit son bras, dont la couleur, la texture, l'odeur me reviennent en pleine face et me manquent soudain terriblement.

Je parle toute seule, dans cette maison qu'il n'a jamais connue, je pleure en me lamentant sur ce que son absence fait peser sur moi, la charge mentale d'une personne adulte qui doit désormais tout gérer seule (ce qui ne m'était jamais arrivé), je l'interpelle, je le prends à témoin quand je fais une boulette; tout cela est ridicule, je suis ridicule.

Je suis fatiguée (physiquement mais surtout nerveusement), je suis triste, je me sens profondément seule malgré le tourbillon d'activités sociales dans lequel je suis plongée et je suis en colère. Je n'aime pas ce cocktail.

Je sais aussi que depuis un an, mon moral est très fluctuant et qu'il y a toutes les chances que je remonte bientôt la pente, alors je ne suis pas inquiète. Mais cette fois, je vais peut-être aller chercher de l'aide.

 
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from Médiathèque Saint-Paul Cap de Joux

Pour aller plus loin sur l'exposition

« Être actif face à la violence »

(Médiathèque de Saint Paul Cap de Joux 81, automne 2025)

Sélection de ressources

Livres, Essais

Livres, Essais (Disponibles sur le catalogue de la médiathèque CCLPA)

Documents graphiques, Bandes dessinées (Disponibles sur le catalogue de la médiathèque CCLPA)

Livres enfants et jeunesse (Disponibles sur le catalogue de la médiathèque CCLPA)

Revues

Podcasts

Épisodes de podcasts

Films et documentaires

Musique

  • 99 Luftballons, Nena (1983)
  • Bella Ciao (1944)
  • Biko, Peter Gabriel (1980)
  • Blowin' in the wind, Bob Dylan (1963)
  • Bread and roses, John Denver (1989)
  • Earth, Lil Dicky (2019)
  • Get Up, Stand Up, Bob Marley and the Wailers (1973)
  • Gracias a la vida, Violeta Parra (1966)
  • Imagine, John Lennon (1971)
  • L'Estaca, Luís Llach (1968)
  • La colombe, Jacques Brel (1959)
  • Le déserteur, Boris Vian (1954)
  • Luka, Suzanne Vega (1987)
  • Malo, Bebe (2004)
  • Mississippi goddam, Nina Simone (1964)
  • Respect, Aretha Franklin (1965)
  • Sans haine, sans armes et sans violence, HK et les Saltimbanks (2015)
  • Strange Fruit, Billie Holiday (1939)
  • Sunday Bloody Sunday, U2 (1983)
  • The altar boy and the thief, Joan Baez (1977)
  • The revolution will not be televised, Gil Scott-Heron (1970)
  • We shall overcome, Pete Seeger (1959)
  • Zombie, The Cranberries (1994)

Livres enfants sur les émotions

  • 30 activités pour gérer ses émotions 3-10 ans, Gilles Diederichs
  • A l'intérieur de moi, Aurélia Gaud
  • A quoi penses-tu ?, Laurent Moreau
  • Adélidélo : le bonheur c'est son boulot ! Au pied du cauchemar, Marie-Agnès Gaudrat
  • Adélidélo : le bonheur c'est son boulot ! Fiche-moi la paix, ronchonnade, Marie-Agnès Gaudrat
  • Adélidélo : le bonheur c'est son boulot ! Savez-vous planter la joie ?, Marie-Agnès Gaudrat
  • Aujourd'hui je suis..., Mies Van Hout
  • Beurk !, André Bouchard
  • Billy se bile, Anthony Browne
  • Bonjour bonheur, Eva Eland
  • Dans mon petit cœur, Jo Witek
  • Des larmes aux rires, Claire d'Harcourt
  • Et toi, comment tu te sens ?, Didier Jean
  • Grosse colère, Mireille d'Allancé
  • J'apprivoise mes émotions, Elisabeth Jouanne
  • Je dessine mes émotions, Anne Baudier
  • L'abécédaire des émotions, Madalena Moniz
  • La couleur des émotions, Anna Llenas
  • Le livre amoureux, Cédric Ramadier
  • Le livre qui a peur, Cédric Ramadier
  • Le loup qui apprivoisait ses émotions, Orianne Lallemand
  • Les émotions de Léo, Louison Nielman
  • Les émotions, Emmanuelle Houdart
  • Les émotions, Xavier Deneux
  • Ma petite bibliothèque des émotions — le livre de mes émotions, Stéphanie Couturier
  • Ma peur et moi, Francesca Sanna
  • Mes émotions, l'imagier des signes, Isabelle Jacqué
  • Mes premières émotions dans l'art, Vincent Péghaire
  • Moi et mes émotions, Cémence Sabbagh
  • Ne mords pas, petit loup !, Amandine Laprun
  • Ne pleure pas, je reviens, Amandine Laprun
  • Parfois je me sens..., Anthony Browne
  • Petit fier
  • Petit tigre est content
  • Petit-Bond est triste, Max Velthuijs
  • Petite colère, petit doux, Nadine Brun-Cosme
  • Qui veut ma petite sœur ?, Ursel Scheffler
  • Rouge comme une tomate, Saxton Freymann
  • Trop la honte, Ludovic Flamant
  • Tu pleures ou tu ris ?
  • Une colère de tigre, Tom Percival
  • Vivre mieux les émotions de son enfant, Aurélien Crétin
  • Vous êtes tous mes préférés, Sam McBratney
 
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from Trucs de fous

Personnellement j’ai entendu cette expression souvent dans ma vie mais je n’ai jamais vraiment compris ce qu’elle signifie

un patient et une patiente font un atelier d’escalade pour apprendre à gérer la peur. Le patient demande « si je monte le pied où est-ce que je mets la main », la femme lui répond « grimpe et arrête de réfléchir ! Avec ton autisme tu veux tout contrôler, lâche prise ». Le patient tombe. La patiente demande « qu’est- ce qu’il s’est passé ? ». Il répond « tu m’as dis de lâcher prise alors j’ai lâché la prise

 
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from FAUT L'FER

13/09/2025

robinssonnades_2025

LES ROBINSSONNADES 2025 !

Le festival de la cabane du domaine provincial de Chevetogne se réinvente et souhaite revenir au concept de ses débuts.

Soit mettre en avant les créateurs de… rêve. Ces dernières années, la manifestation accueillait principalement des vans aménagés, des tiny houses de grand luxe, des vendeurs de matériel de glamping.

Bref, le concept de la cabane bricolée au fond du jardin, victime de son succès, vit lui aussi son phénomène de gentrification.

Cette année, la manifestation commencera par une nocturne. Illuminations, braseros et feux de camp seront au rendez-vous pour enflammer nos imaginaires.

https://www.domainedechevetogne.be/evenements/robinsonnades/

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Billet précédant

#cabanes #Blog

 
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from Les mondes de Zagul

Tout d'abord parce que j'en avais envie (ce n'est pas une bonne raison ?) et que l'idée me trotte dans la tête depuis plusieurs années. Depuis des années je navigue dans le milieu du jdr (à mon petit niveau), je picore des idées un peu partout pour mes créations. Je me dis que je devrais donner aussi un peu, partager, pour peut-être inspirer d'autres.

 
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from Retrofit

Da un paio d'anni ho deciso di andare al lavoro tutti i giorni in bicicletta.

Non è tanto facile qui nel profondo nord della Francia: piove tanto ed è spesso nuvoloso, e d'inverno può far freddo.

Il campus sta a sud-est di Lille e io abito a nord-ovest. Ogni mattina faccio 10 km attraverso la città per arrivare al lavoro, e altri 10 km la sera per rientrare. Ci metto circa 35 minuti, che è circa lo stesso tempo che ci metto in metro.

Quindi mi sono attrezzato: bicicletta a pedalata assistita; copri pantaloni e giacca impermeabile quando piove; casco con visiera; sacchi portaoggetti impermeabili; ecc.

Il percorso è quasi tutto in pista ciclabile. Stanno finendo di rifare rue Solferino, il grande asse per attraversare la città, con alberi, pista ciclabile “vera”, ampi marciapiedi, ed è un vero piacere da fare.

Ad un certo punto devo attraversare un ponte sulla ferrovia. Anche li c'è una bella pista ciclabile molto comoda. Inoltre, il municipio ha piazzato sul ponte un tabellone elettronico che mostra il numero di bici che attraversano nelle due direzioni ogni giorno. Non so che tipo di sensore utilizzino e quanto sia accurato, ma mi fa molto piacere osservare il contatore ad ogni mio passaggio, soprattutto al ritorno la sera, per vedere se il conteggio aumenta: se ogni giorno aumentasse un pochino, vorrebbe dire che più gente si è convertita all'utilizzo della bici come mezzo di trasporto.

Come potete immaginare, non vi posso proporre uno studio scientifico del fenomeno perché non ho i dati (spero che il comune li conservi da qualche parte e magari li renda pubblici un giorno). Inoltre, ogni giorno passo da li ad un orario diverso, quindi anche se prendessi nota non sarebbe un granché come misurazione. Diciamo che vi sto raccontando le mie sensazioni.

Ebbene, prima dell'estate il contatore sulla via del ritorno oscillava tra 1600 e 1800 passaggi circa. L'inverno è stato ovviamente più basso e raramente ha superato le 1400. Dopo il.mio rientro invece l'ho visto spesso superare di poco i 1800.

Ma oggi, e solo oggi, alle 17h55 ho registrato la fantasmagorica cifra di 2285 passaggi !

Che è successo? La mia ipotesi che oggi era giornata di agitazione sindacale e sciopero che poteva impattare i servizi pubblici, e quindi molta gente abbia preferito fare uno sforzo in bici piuttosto che restare bloccata alla stazione della metro.

Oppure un sacco di gente ha improvvisamente deciso di lasciare la macchina nel garage e fare un po di sport che non fa mai male. Voi che ne dite?

Comunque sia andata, spero che i nuovi arrivati abbiano apprezzato a pieno i vantaggi della bici come mezzo di trasporto giornaliero e che vogliano ripetere l'esperienza.

Ma si, voglio crederci!

 
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from adventices

forte pente verte ou vertige dans le brouillard sur le tranchant des rochers

chemin escarpé hier demain l'incertain

le ciel est blanc pourtant

tenter d'autres versants


Photo © @LailaT


 
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from admin@

Cette histoire est vraiment abjecte ! Franchement, c’est le moins qu’on puisse dire… C’était un homme vulnérable, influençable, qui est tombé sur des « amis » qui n’avaient aucun respect pour lui — et c’est un euphémisme. C’était quelqu’un de fragile, qui n’avait jamais connu l’amour, n’avait pas d’enfants, et souffrait d’un manque affectif évident. Apparemment, il est resté vierge jusqu’à la quarantaine et a perdu sa virginité avec une escorte. Évidemment, on peut facilement s’identifier : un homme vierge tardif, psychologiquement fragile, en manque d’affection, etc. Et dis-toi qu'il n'était pas seul ! il y avait un autre homme fragile, et lui était officiellement diagnostiqué avec un handicap sous curatelle.

Je ne suis pas surpris que Naruto (l'un des protagonistes) et sa clique se dégonflent et qu’ils nient tout en bloc, malgré les images, malgré les sévices dont ils sont auteurs.

C’est l’excuse facile de dire qu’il était consentant, qu’il ne souffrait pas et que ce n’était qu’un simple jeu d’acteur. En gros, à les entendre, ça se résume à : « Circulez, il n’y a rien à voir. »

J’espère que justice sera rendue, j’espère que la justice fait actuellement son travail, peut-être en sous-marin pour éviter que des informations cruciales ne soient divulguées au public. Mais ce qui s’est passé ne peut pas rester impuni : ils l’ont usé jusqu’à la corde, ils ont profité de sa fragilité, de sa vulnérabilité. Et dire qu’ils se disent attristés par sa mort… À mon avis, l’empathie et la compassion, ça fait belle lurette que ces « amis » les ont perdues. Ils doivent surtout être attristés que la poule aux œufs d’or ne puisse plus leur rapporter des sommes astronomiques chaque mois. Sa mort ? Très probablement qu’ils s’en contrefoutent.

Un youtuber avait déjà tiré la sonnette d’alarme il y a sept mois. Il avait mené une enquête approfondie sur le sujet, mais sa vidéo n’avait pas eu assez de visibilité.

Voir la vidéo sur YouTube

 
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from 𝐋🅦🆄𝐢𝖇-ᖆ_🐧

🚧 Article et orthographe en travaux. MAJ 05/11/25

Je suis partis début Mai 2025, 20 jours au Japon, De Tokyo à Osaka, en passant par Hiroshima, Kyoto, Hakone et retour à Tokyo. Cet article fait partis de ceux consacré à cet expérience.

Les autres articles 0. Japon, un rêve oublié 1. Japon, ma préparation 2. Japon, les vols 3. Japon, premier contact 4. Japon, Osaka et Nara 5. Japon, Hiroshima et Myajima 6. Japon, Kyoto 7. Japon, Hakone 8. Japon, retour à Tokyo 9. Japon, retour en Europe


Le 09 mai

L'aéroport et les formalités passées, nous voilà dans le train pour la gare de #Ueno.

Pour nous chaque détails est un émerveillement, le quai avec ses portiques et les signes au sol et en japonais sur les panneaux, le calme et la propreté. Les annonces de train en japonais et avec les musique de notifications. L'intérieur du train, vaste et lumineux, encore une fois, calme et propre, avec son grand espace pour stocker les bagages. Et ce qu'on découvre par la fenêtre, urbanisme japonais de banlieue, à la fois connue mais vraiment différent de chez nous dans les panneaux, les intersections, les enseignes, l'architecture... Nous voilà arrivé à la gare, il faut sortir.

A l'intérieur des bâtiments et dans les étages en surface ou aux sous-sol, il faut se faire une raison, Google maps ne sera que très peu pertinent. Heureusement on a des yeux reliés à un cerveau donc LES sorties sont facile à trouver. Le souci c'est de savoir si elles nous feront sortir vers la rue où on voudra aller. Parfois même elles font sortir à l'intérieur d'un autre bâtiment.

Donc nous voilà sortie à l'intérieur d'une galerie marchande, avec le dehors en vue. Mais il va falloir pour aller vers la rue au bout de laquelle se situe notre premier hôtel, traverser un boulevard routier. Là multiples choix labyrinthiques, en dessous (mais nombreux passages piétons) ou par dessus des passerelles (mais escaliers). de toutes façon la valise avec le sac cabine posé dessus, que je pensais pouvoir faire rouler debout sur ses 4 roues, va se bloquer tout les 5m dans les énormes bandes et cheminements dédiés aux personnes mal-voyantes. J'en avait déjà eu un échantillon dans la gare. Donc ce fut galère et sueur (pendant tout le séjour).

2 kms plus tard (sur papier ça paraissait facile), nous voilà arrivé au KIN Hotel. Entrée moins majestueuse que sur Booking, mais classe et pro qu'on n'est pas habitué aux hôtels. 17100¥ pour une nuit pour 2 en lit jumeaux. Petite chambre mais confortable, salle de bain standard hôtel japonais1. Le +, une laverie et un Onsen2 sur le toit. Le + comme dans tout les hôtels japonais (qu'on a fait), les petits nécessaires comme les produits d’hygiène individuels, à écrire, portes-manteaux et spray genre febreeze, et les produits de douches étaient qualitatifs. Et classique une bouilloire avec stick café ou thé Matcha.

Un petit rafraichissement et on repart pour découvrir le quartier de la gare d'Ueno, aussi grand mais plus dense que le centre ville de #Lille.

1er constant, le Japon à beau être dans la même hémisphère que la France le soir tombe vite en mai, 18h la luminosité baisse vite. Cette fois-ci on fait un peu le tour du centre commercial de la gare, et C qui connaissait cette marque de lunette locale JᴉNS m'y emmènes pour faire réparer mes lunettes (cf chap2). Évidement nous sommes accueillis et servis avec toute la politesse, le tact et le service que l'on pouvait attendre des Japonais. Réparé en un instant. J'ai demandé si je pouvais payer en montrant ma CB et en disant “ii desu ka ?”. Mais non. Whaou! “arigato gozaimasu”+inclinaison au moins à 45°😊. Direction en suite le parc d'Ueno. Tout de suite je suis envahie d'odeurs jamais senties en vrai dans la nature comme celles des Camphriers. Merveilleux souvenir olfactif. Nous sommes pour la première fois devant l'architecture de temples et sanctuaires avec dans ce crépuscules toutes ces lanternes en papier allumées. Puis nous sommes arrivé devant le lac, avec les reflets des building illuminés au loin se reflétant dedans. Et en fond sonores les centaines de grenouilles croassantes.

Retour à l’hôtel par la ville. Passage dans un 7Eleven pour quelques onigiri apéro bon et bon marché et un retrait de liquide (10000¥ > 110¥ de frais, mais les moins élevés que vous trouverez) Premier contact avec des rues étroites, surchargées de boutiques et d’enseignes à foison, des japonais plus exubérants que la journées sur les grandes avenue. Y compris des rabatteurs en costards et des soubrettes, pour vous faire rentrer dans leur établissements.

On cherche un resto à vue pour manger, chaque façade est dépaysante, tout est alléchant en photo, certains sont vide, d'autres trop plein, et après avoir déambulé un moment toujours en direction de l’hôtel, on voit sur un coin une enseigne au graphisme qui retient notre attention. En plus c'est un resto de ramen, et quand on à vu les plats de l'extérieur, notre choix était fait.

Menya Musashi, avec son petit cordon pour patienter dehors comme des VIP ou plutôt à la Japonaise, est un restaurant minuscule de ramen, où l'on attends son tour avant de pouvoir s’assoir au comptoir qui entoure la cuisine. Pour nous européen le spectacle est partout, le lieu, les 3 cuistots qui s'agitent dans la cuisine, et dans le bol. La commande se fait en amont, dans le coin de l'entrée sur une borne à écran tactile, comprenant une version anglaise et visuelle, une fois payé, on attends avec son ticket de pouvoir s’assoir (ça tourne en 15 minutes env.). Là on s'assoir au comptoir, devant le show cooking (pour nous), on donne son ticket et on attends d’être servis. Rien quand écrivant ce récit, je salive encore. La cuisine fume, bouillonne, crépite, les instructions volent entre cuistots. On a commandé chacun son ramen avec plus ou moins d’ingrédients, un bouillon plus ou moins épicé, mais la pièce de dingue c'est le porc. Pas des tranches rondes, plates et grisâtres comme partout ailleurs. chaque part est un énorme morceau de 5cm d’épaisseur, mariné, grillé, doré et moelleux. Servis à autant de pièce que vous pourrez en manger. On savait déjà qu'on remangerait jamais plus au retour un tel ramen, on n'en n'a pas non plus particulièrement revus ailleurs pendant notre voyage. Et aussi premier contact avec la façon de boire de la bière des japonais: rien en dessous de 50cl. Repus et émerveillé nous somme rentré à l’hôtel, encore par des petites rues désertes et des grands boulevards calmes.

L'incident Onsen. Crevé par autant d’émerveillement, le voyage, et le repas, on n'avait hâte de se doucher rapidement et d'aller dormir dans nos lits jumeaux mais confortables. Je m’écroule sur mon lit mais on continu à discuter, au bout d'un moment je me rends compte que C s'est endormis et que je lui parlais dans le vide. une demi-heure après, il se réveille et me dit qu'il va quand même aller jeter un coup d'oeil au Osen, situé au dernier étage. Moi je m’endors. 2h après je me réveille, et pas de C. Je me dis je vais aller voir comment à se passe le onsen. Je monte à l’étage, passe ma carte mais ça ne s'ouvre pas!? On est pourtant bien dans les horaires réservés aux hommes. Je frappe à la porte, pas de réponse. Je retourne à la chambre, essaye de contacter C. Pas de réponse, son portable est ici dans la chambre. Je m’inquiète un peu. Une demi-heure passe, je retourne voir la porte de onsen, toujours close. Je descends à l'accueil pour demander au réceptionniste comment on accès au onsen, ouvert jusqu'à 2h du mat, et il est déjà pas loin de minuit. En fait il faut échanger sa carte de chambre contre une carte d'accès onsen. Je retourne au l'étage et là la porte s'ouvre, sur un vestiaire et les douches, apparemment un seul ensemble de chaussures et vêtement, et une personne dans la partie onsen proprement dite derrière une porte vitrée embuée à partir de laquelle les gens sont lavés et à poils. J'essaye de l'ouvrir mais je n'y arrive pas, j'appelle C à travers la porte, mais ce n'est pas lui qui me réponds. Ok, je laisse tomber il est pas là, je retour à l'accueil pour faire part de ma maintenant grande inquiétude au réceptionniste. Il décide de m'accompagner, lui évidement arrive à ouvrir la porte. Le gars de tout à l'heure y est, mais C aussi. Je viens de me taper la honte de ma vie. Je retourne à la chambre. Un heure encore plus tard, C revient tranquille et détendu (tu m'étonnes +2h dans l'eau chaude), je lui fait part de mon inquiétude (plutôt angoisse), et lui nonchalant, me raconte qu'il avait décidé de réellement prendre le bain, qu'il a rencontré un autre gars, francophone, qu'ils ont papoté dans l'eau tout ce temps là, et à aucun moment il ne m'a entendu frapper ou l'appeler de vive voix. Dire que j'étais déjà crevé en rentrant à l’hôtel, moi de mon coté de je ne me suis pas du tout détendu. Heureusement le confort du lit et la nuit fut bons.

Le 10 mai

Au programme Sanctuaire d'Asakusa et dans le prolongement la Sky Tree (ce pourquoi notre première étape était le quartier d'Ueno: gare+hôtel).

Le tout en transite pour un autre hôtel à Ginza car nous n’avions pu garder le chambre pour le weekend plus et nous voulions nous rapprocher de la gare de Tokyo pour le départ vers le Kansaï.

Le petit déj fut composé de pains au lait qu'il me restait du voyage et du café en stick (bon) à disposition dans le chambre. Le temps était aux averses, on a annuler notre réservation pour la Sky Tree car elle avait la tête dans les nuages (1300¥ de pénalité). On a donc fait quelques kilomètres avec les bagages se bloquants dans chaque lignes pour malvoyant sur les trottoirs et sous une pluie fines (pas de station de métro optimale à proximité). On avait aussi prévu de laisser les bagages dans un Coin Locker (consignes self-service à pièces) mais ça s'est mal goupillé, on les a finalement laissé dans une boutique via le service Bounce et son application, tarif un peu plus élevé qu'un Coin Locker, mais pour la matinée.

Nous sommes d'abord arrivé dans le quartier d'Asakusa par les rues commerçantes (en fait tout le Sanctuaire est cerné de commerces, comme tout les sanctuaires au Japon). Et là “c'est le drame” nous passons devant un Don Quijote, enseigne de magasins dont nous ignorions jusque là l'existence. Comment résumer cette expérience? Imaginez les Galeries Lafayette, gros bâtiment sur plusieurs étages, mais remplis de tous ce que vous auriez vu, comme objets utiles de la vie courantes, gadgets, des geekeries et délire pour Otaku, snacks en tous genres, des gatchapons, des vêtements merchandising, des souvenirs pour touristes...sur Amazon ou Aliexpress. Et bien c'est un peu plus que ça, avec même de la nourriture au rez-de-chaussée. La plupart des objets sont made in China, évidement. Bref, on a passé au moins 1 heure là dedans, à l'improviste, les yeux écarquillés, à lâchant un “whaou!” tous les 2 mètres. Mais on a rien acheté car ce n’était que le début de notre voyage.

Quelques centaines de mètre plus loin, nous sommes arrivé sur le sanctuaire Shinto de Akasuka, la météo était à la grisaille, mais nous voilà confronté pour la 1ère fois à un sanctuaire, de jour, avec ses torii rouges aux entrées, sa pagode à 5 étages, ses énormes temples en bois et portes aux énormes lanternes, aux décoration somptueuses, la végétation domptée, et les allés bourrées de monde (en parapluie). Chaque détails étaient aussi beaux et incroyables, que cryptiques à nos yeux occidentaux. L'adage des touristes étrangers, quelque soit le pays d'origine et celui de destination, est en cas de doutes, de faire comme les autochtones, dans la mesure du raisonnable, pour ne pas faire d'impaires et ou créer d'incidents. On a donc parcourus le site et les bâtiments comme le faisait des japonais, ou l’ensemble des autres touristes. Pour les prières et actes de dévotion, on a juste fait preuve de respect car le moindre acte et détails nous étaient abscons. Nous avons aussi visité le temple bouddhiste Sensō-ji dans le même sanctuaire...Shinto!? J'y ai acheté un “porte bonheur” en papier pour la famille (un Omamori?)

Direction à pieds la Sky Tree, de l'autre coté du fleuve, une fois arrivé, elle à la tête dans le brouillard. J'ai donc annulé en ligne la réservation que j'avais fait la veuille, et perdu 1300¥ en frais d'annulation. On a décidé qu'on reverrais sur place le lendemain, sans réservation. Cette déconvenue météorologique nous a permis de découvrir l’incroyable et gigantesque centre commercial qui forme la base de la tour.

[Mode Geek activé] Tout d'abord nous sommes (encore) tombé sur des gachapons, mais cette fois-ci dans une boutique Bandaï dédiée et avec ses licences comme Gundam, One Piece ou Dragon Ball, et plein d’autres sur tout les thèmes qu'on ne pouvait même pas imaginer. Ce qui nous a bien retenu une heure, et impossible de ne pas céder. En plus il y a même la machine qui transforme votre billet de 10000¥ en monnaie. Suivi de la découvert de la boutique officielle Shōnen Jump, le Pokemon Center avec ses Pokemon à taille réelle et sa queue de caisse interminable... Et une centaines d'autres boutiques sur 4 niveaux. Mais mes préférée, la boutique officielle Ghibli, sur les terrasses extérieures, encore 1 heure de passée, avec son Totoro à taille réel, et un Neko Bus géant en vitrine, mais les achats de goodies de folie remis à plus tard, et la boutiques geek la plus intéressantes dans laquelle les Yens ont flambés: Tree Village, qui regroupe énormément de corners dédiés à chaque licence d'animé (mais pas que). Encore 1 heure de passé dans une boutique. On m'avait demandé de ramener des booster Pokémon pour un enfant, j'en ai trouvé sans faire la queue, dans la boutiques BIC (enseigne d'électronique) du centre commercial. Évidement on a passé du temps dans d'autres boutiques en tout genre, et notamment une Daiso (genre de GiFi japonais avec des trucs inconnus et pas cher) et un énorme Uniqlo avec des séries de Tee Shirt inédits, aux prix dingues, par exemple imaginez en France une tee Shirt 19€90, se vend là 1990¥, voir 1500¥...9€. Manger, enfin. L'étage épicerie, snack et resto est immense, comment choisir, 12h était déjà passé depuis un moment, on voulait du rapide et bon marché, toutes façon tout est bon et qualitatif. Et au centre il y avait un espace table et chaises type Food Corner de chez nous, on a donc pris plein de petits plats aux alentours pour en gouter un maximum.

Il était temps de récupérer nos bagages, donc on repasse par Asakusa et maintenant les rues étaient noires de monde, nous sommes arrivé par l'axe central sur la porte Kaminarimon, avec une densité de boutiques et de personnes au m² jamais vue. Sur le chemin, à pieds, de reprise de nos bagages, nous sommes tombé sur un restaurant aux malheureux Fugu en vitrine, dans leur aquarium étriqué, un gachapon à l'arrache, bingo! 3 belles figurines Gundam d'un coup, et 1ère expérience de supermarché pour des fruits, qui contrairement à ce que l'on dit, ne nous ont pas paru exorbitants. Et donc 1ère expérience de caisses japonaises. On pose son panier, une personne les passes comme vous feriez vous même à une caisse automatique en France, et tout est remis dans autre panier pour libérer la place, et que vous puissiez prendre vos articles tranquillement sur le coté. Bagages récupérés, direction Ginza où nous attendait notre prochain hôtel. Avant d'y arriver, bonnes galères avec le valises et les roulettes qui se prennent encore dans toute les bandes pour mal-voyant, galères sportives et transpirantes dans le métro. Galères à la station d'arrivée pour trouver le bonne sortie et encore quelques centaines de metres pour arriver au Ginza Capital Hotel Moegi pour cette fois-ci, 2 nuits. Ouf.

On se pose, on se rafraichis, et on repart pour un balade dans “Ginza by night” avec ses building impressionnants et leurs lumières et cette quiétude du fait de la grandeur mais assez vide de gens. L’ambiance , les sons étouffés, de cette déambulation nocturne donnait une impression ralentissement du temps. Direction un restaurant de curry que nous avions repéré. Entrée très discrète, par un escalier menant au sous-sol. Le décors? Vous voyez la pièce principale du château ambulant et le style vieille Europe à la Miyazaki? Ben ça mais avec dans un coin des instruments de musique et une table de mixage DJ, et dans un autre, une équipe en train de faire du shooting photos de plats avec tout les accessoires dignes d'un studio photo. En plus du reste de la pièce avec ses tables, aucunes fenêtres et ses murs de briques. Donc on commande un menu curry, servis un caquelon bouillant mais avec son petit manchon sur la poignée, avec une petite salade à l'assaisonnement étonnant, une cuillère en forme de petite pelle. La cuisine était familiale, bonne mais pas transcendante pour notre 1er curry japonais. Déambulation digestive où chaque coin de rue était dépaysant pour nous. Avec des building toujours plus impressionnants, l’enchevêtrement des routes, rails, chemins, certains bâtiments qui dénotent avec leur style européen du 19ième siècle, comme au bout de notre promenade: la gare de Tokyo de brique et de pierre, pour laquelle, en fait, tout se passe en sous-sol, mais nous avions pas trouvé la vraie entrée ce soir là. Retour à l’hôtel, et bonne nuit.

Le 11 mai

Ce matin on retourne direct à la Sky Tree avec une météo dégagée au beau fixe. Activation de notre ticket de métro one-day. Arrivé au pied de la tour de 450m, un petit incident banane écrasée dans le sac de C, 20 minutes de perdues le temps qu'il aille nettoyer ça aux toilettes pas facile à trouver dans cet immense centre commercial. Moi j’étais au soleil, observant le foule. Donc cette fois ci on a pris nos billets directement à l'entrée puis direction un labyrinthe de chicanes à la Disney, jusqu'aux “ascenseurs”. Ascenseurs du genre qui vont monter +20 personnes jusqu’à 400m en quelques instants. Dépression des oreilles assurées...

[1]: Les sdb des hôtels étaient une sorte de cabine en plastique avec tout intégré: toilettes japonais, lavabo et baignoire/douche. Le sol auto-drainant. Petites mais super fonctionnelles.

[2]: Ici le onsen, donc une petite piscine/bain chaud en dur dans lequel on va à plusieurs (non-mixité) et à poils, avec pièce pour se changer et se laver avant. Le tout à l'air libre sur le toit de l'immeuble.

🚧 Article En Travaux


#Japon #Tokyo #Resto

 
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from 𝐋🅦🆄𝐢𝖇-ᖆ_🐧

Il faut que je vous parle de PDF Arranger💖

C'est un logiciel1 de manipulation de PDF, OpenSource et Gratuit. Il est léger et permet en local de: – ouvrir un PDF et bouger visuellement à la volée les pages dans l'ordre souhaité – supprimer des pages – ajouter et fusionner des PDF – tourner des pages – extraire une ou plusieurs pages – ajouter des images comme des pages – rogner les marges ou des parties de pages – séparer ou assembler plusieurs page en une

Sans faire avec ce logiciel, des formulaires ou des annotations de PDF, c'est LE👑 logiciel comme son nom l'indique pour arranger les pages d'un PDF, sans usinage à gaz, pub et gratuitement.

[1]: et une interface graphique de PikePdf, une bibliothèque Python

 
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from LeDandyGourmet

J'y vais mais j'ai peur

Journal d'une navigatrice

de Clarisse Cremer et Maud Bénézit

Bd sympa à la Marion Montaigne (en plus consensuel) et bourrée d'infos passionnantes sur la navigation en mer durant un Vendée Globe. On note toutefois une évacuation très rapide de trois choses : l'argent, le collectif et l'écologie au profit d'un roman autocentré à la sauce développement personnel.

Ainsi, comme par magie, Clarisse trouve ses premiers sponsors. Ainsi, comme par magie, la Banque Postale la contacte pour lui proposer le Vendée Globe. Il s'agit de trouver des millions mais finalement, en trois cases, c'est résolu. Fascinant. Pourtant il aurait été pertinent de parler des accointances entre la banque et cette fille d'école de commerce. Une des leurs qui part en mer. Le narratif est parfait et contente les clients les plus importants.

De la même façon, le collectif est évacué très rapidement. Une page ou deux au début de la BD et on oublie vite l'équipe restée à terre ainsi que le conjoint. Tout ne tourne qu'autour de l'héroïne, ses doutes internes, ses échecs et ses réussites.

Comme une lueur d'espoir, p167, il y a, avec le passage du Cap Horn, une critique de l'idéalisme mais une fois le “nuage noir” passé, le retour de l'individualisme est total et c'est avec ahurissement que je suis arrivé p180. Ici, commence un chapitre sur l'écologie. Sur une case, tout est évoqué en minuscule : réchauffement, acidification, perte de la biodiversité,... Une des premières réflexion est : “Je me sens perdue face à tout ça.” La page suivante se résume à : “Pas d’autoflagellation”. Et p182, c'est déjà terminé. Ciel bleu. On passe à autre chose. Deux pages, deux petites pages sur la tragédie du 21ème siècle. Hallucinant mais est-ce étonnant ? Sûrement qu'à la troisième page, il aurait fallu critiquer le responsable du désastre : le capitalisme et ainsi son propre sponsor, la Banque Postale. Difficile grand écart.

Nouvelle lueur d'espoir p201 : “ Je n'étais pas si seule finalement.” Comme un aveu d'une individualité qui a oublié tout le collectif humain qui la soutient depuis tant de mois. Mais je suis de mauvaise foi. L'évocation de l'équipe et les remerciement reviennent régulièrement. Cependant, il y a ce perpétuel questionnement sur soi, sur sa légitimité, sur son dialogue interne qui noie complètement la question du groupe. Il y a même une célébration de l'individu pur qui n'a pas besoin des autres, qui pourrait bien resté seul ad vitam. Après tout, le capitalisme n'est-il pas l'enfant des marins commerçants ? Sans attache, fluide, libre, liquide, loin du paysan bourru et réfractaire.

Heureusement, de la p207 à la p211, la question féministe est abordée plus longuement. C'est nécessaire mais sûrement insuffisant. Encore une fois, je trouve ça très autocentré et dépolitisé mais c'est déjà ça.

Pour résumé, J'y vais mais j'ai peur est un chouette roman bourgeois que j'ai lu d'une traite avec beaucoup d'intérêts mais qui m'a laissé un goût amer (salé ?) dans la bouche.

 
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