Poltergeist

Un journal personnel

L'année passée j'avais réussi à visiter le Mobilier National, enfin le site qui se trouve à côté de chez moi dans le 13°, à l'occasion des journées du Patrimoine.

Sachez en passant que c'était vraiment trop bien, à la fois marrant, intéressant et complètement décalé -notamment parce que j'ai aussi visité la manufacture nationale des Gobelins qui est au même endroit-, de penser que des gens continuent à travailler comme au moyen-âge en plein Paris et là je pense bien sûr aux tisserandes qui par exemple en 2023 terminaient la tapisserie des JO 2024 dessinée par Marjane Satrapi, sur des métiers à tisser âgés au bas mot de 200 ans.

Lire la suite...

Notre périple retour vers l'ouest commence par un déplacement au sud, et oui nous nous jouons des contraintes de la géographie. Plus prosaïquement en quittant Breb nous nous dirigeons vers Baia Mare en tant que centre urbain des Maramures mais arrivons dans une plaine où il fait chaud et où le paysage est bien moins enchanteur qu'avant. Nous cherchons un camping malgré tout, puis un deuxième mais ils sont nuls alors on zappe tout bonnement la région entière, ce que c'est que d'être rancunier, et commençons le chemin retour.

Lire la suite...

En repartant de notre merveille de camping, nous sommes à mi-chemin entre les montagnes et la plaine de Transylvanie qui nous attend demain, c'est l'heure d'aller voir de plus près les églises et les villages du coin, construits en bois.

En partant on s'arrête sans grand espoir, affamés que nous sommes de n'avoir vu aucune activité artisanale depuis notre arrivée, pour visiter un moulin (à eau) et c'est plutôt cool parce qu'on peut regarder en détail tout le mécanisme qui sert à broyer du blé d'un côté, du maïs de l'autre et par un jeu de courroies entraîne aussi des machines permettant de filer la laine, aussi efficaces aujourd'hui qu'il y a cent ans.

Lire la suite...

Après avoir éclusé les charmes religieux de la Bucovine il est temps de repartir et cette fois-ci ça y est notre chemin nous oriente de nouveau vers l'ouest, signe avant-coureur de fin de vacances, snif. Une petite journée de route donc, et s'il y a peu de kilomètres, comme d'habitude ils représentent une certaine durée en nous confrontant encore à des routes en lacets, des camions, des villages à traverser et mille paysages délicieux à regarder.

Hier encore un gars dans une boutique nous disait que les routes sont en bon état (c'est vrai) mais que cela ne fait que 10 ans, avant... il a fait un signe de la main fort expressif : je m'en doutais ça devait être un véritable calvaire de traverser le pays en bagnole. Et une manne pour les garagistes, enfin surtout pour les vulcanizadora qu'on croise dans chaque bled (beaucoup d'entre eux sont abandonnés les pneus se portent mieux maintenant).

Lire la suite...

Les monastères peints de Bucovine sont une attraction, merci le patrimoine mondial de l'Unesco. Ils ont le bon goût de dater à peu près tous de la même période (grosso modo XV°) et de présenter des fresques géantes situées à l'extérieur, destinées à l'édification des masses.

Je vous passe l'explication historique, facile à retrouver. Les églises suivent le même modèle : souvent au sein d'un couvent fortifié, érigées pour fêter une réussite militaire, souvent à l'instigation d'un saint homme local qui est ensuite devenu abbé (passant ainsi de l'état d'ermite maladif à celui de moine gras). L'une d'entre elles a été construite en trois mois (!!) après avoir battu les turcs. D'ailleurs tous les ennemis des potentats locaux sont représentés sous les traits de turcs on les identifie bien sur les fresques.

Lire la suite...

Nos pérégrinations d'hier nous ont amené à ce qui ne doit être qu'une étape sur la route de la Bucovine, route qui ne cesse de serpenter en déjouant tous nos pronostics de temps de trajet.

Petite suée au moment de choisir le camping car notre objectif initial ne ressemble à rien, pourvu de disposer d'un carré d'herbe il est facile de s'autoproclamer camping en se faisant de la pub sur park4night que TOUS les campeurs itinérants consultent vu comme cette application est devenue hégémonique en l'espace de quelques années.

Lire la suite...

Le moment est venu de faire de la route pour rallier le nord de la Roumanie, c'est pas super intéressant sauf qu'entre-temps pour meubler le trajet nous nous proposons de passer à Viscri, un incontournable de Transylvanie, : c'est un village saxon, très très typique et très restauré. Il a bénéficié de l'appui du Pince de Galles (enfin à l'époque, maintenant c'est le roi Charles, car ce titre de Prince est dévolu au fils aîné du roi / de la reine)

Lire la suite...

Aujourd'hui on quitte les randonnées truffées d'escaliers virtuels et hantés par les fantôme des ours (en plus il va pleuvoir et on n'a toujours pas profité de Decathlon pour acheter un imper à Lucien), pour aller voir les localités du coin en commençant par LE CHÂTEAU, je veux dire le château de Bran qui est tout proche de notre admirable camping, ça tombe bien car on compte bien y être dès potron-minet afin d'éviter l'affluence.

Lire la suite...

Nous passons plusieurs jours à Zarnesti ou autour : c'est du confort psychologique que de ne pas avoir à trouver un nouvel hébergement chaque jour. En plus nous avons installé notre merveilleuse toile décathlon de protection contre le soleil / la pluie et ça tombe bien car il pleut un peu quand il ne fait pas trop chaud. On va quand même pas la ranger tout de suite, il faut rentabiliser.

Bonus, on n'est pas tellement pressés de changer de climat, il fait 15° la nuit, on profite à fond de nos couettes sans transpirer dedans comme si on avait la malaria.

Lire la suite...

Nous voilà donc à Zarnesti, localité sans grâce qui s'étale dans la plaine au pied de reliefs monstrueux, en fait je sais pourquoi les roumains disposent d'autant de parcs naturels : tous les espaces inutilisables autrement sont des parcs naturels et voilà comme disent les anglais !

Piatra Craiului est donc une arrête rocheuse qui sort du sol d'un coup, monte de 1700m et s'étale sur 25 km ; dans le parc qui l'englobe on trouve pas loin d'un tiers des espèces endémiques de Roumanie, seulement une vingtaine d'ours et des sentiers de randonnée. C'est donc une zone prisée des touristes, en plus nous sommes dans la zone des Carpates compatible Dracula, avec des châteaux et des points de vue.

Lire la suite...