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from Ma vie sans lui

Le manque

Il y a eu un grand creux, cet automne, entre la dernière fois que j'ai écrit ici et aujourd'hui. Je n'en suis pas encore tout à fait sortie mais ça va mieux. Je m'étais dit que la première année sans lui serait horrible, elle l'a été, avec son cortège de premières fois qui poignardent le ventre et tabassent le coeur.

La seconde année n'est pas tellement mieux, dans un autre genre. C'est l'installation du deuil dans la durée. Deuxième rentrée sans lui, deuxième Toussaint sans lui et c'est toujours aussi difficile. Il est encore très présent, pas toujours avec la même intensité mais c'est incontestable, il me manque toujours affreusement, au point qu'y penser me fait monter les larmes aux yeux, encore et toujours et qu'il y a des jours où je me dis que continuer à vivre dans ce manque est une torture inutile à m'infliger.

Mais je suis toujours là et je suis -je dis parfois “hélas”– toujours vivante. Et mon corps est vivant, lui aussi. Et je ne sais pas trop que faire de ça.

Mon corps est en manque de mon amoureux. Pendant quelques semaines, j'ai été anesthésiée par la douleur, au point même que ma maladie de peau chronique s'est presque effacée. Et puis au coeur de l'hiver dernier, mon corps s'est réveillé et j'ai à nouveau eu envie de sexe. C'était désarçonnant, déconcertant, et gênant, et énervant, aussi. Pourquoi avoir à nouveau du désir alors que je venais de traverser un tel tsunami de chagrin ? Du désir alors que je venais de répandre les cendres de mon amoureux dans la forêt ? Incompréhensible. Alors, j'ai serré les dents et j'ai tenté de penser à autre chose pendant un temps. Mais le désir est revenu, insidieux et toujours par surprise. J'ai fini par céder et mes doigts m'ont procuré ce que je cherchais, chaque orgasme solitaire se terminant dans une crise de sanglots. A chaque fois, j'ai pleuré sur la perte de cet homme, de notre amour, de notre rencontre parfaite et puis aussi de dégoût, de colère, de culpabilité, de honte, de tristesse et surtout, je me suis trouvée ridicule. A chaque fois.

C'est en faisant récemment des recherches sur le sujet que j'ai compris que cette libido qui se réveillait était juste la preuve que la vie frayait son chemin en moi et que c'était normal et plutôt bon signe, sur le chemin du deuil, que de ressentir à nouveau du désir, du plaisir.

En ce moment, il me manque beaucoup, et physiquement, surtout. Peut-être pour compenser le froid qui s'installe, pour contrer la dépression saisonnière qui va pointer son nez, j'ai envie de câlins, de quelqu'un à serrer contre moi, de baisers torrides, de siestes crapuleuses. J'y pense souvent, je m'échauffe toute seule rien que de l'imaginer. Mes doigts parcourent mon corps, pleins de regrets et de tristesse mais de douceur, aussi. Je lis en braille ce que lui, lisait à chaque fois en me caressant. Je ne vais pas vous raconter d'histoires, ce sont des moments très tristes, tristes à pleurer.

Mais c'est la vie qui est en train de gagner. Même la psy à qui je n'ai pas encore parlé de cet aspect du deuil me le dit : la vie est là, dans ce que j'entreprends, dans les combats que je mène. Oui, je suis un peu dans le creux de la vague mais la vie est là, elle palpite, y compris au creux de mon ventre.

Mon corps est en manque de lui, ou d'amour, ou des deux.

[Cela fait quelques semaines que je mûris cette note, ce n'est pas facile de parler de ça parce que cela paraît tellement incongru. Mais j'ai décidé de le faire parce que je pense que justement, on n'en parle pas souvent, c'est un peu tabou. Voilà.]

 
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from irisdessine

Projets du moment

  • J'ai quitté O2switch ! Après quelques années où j'y étais venu parce que plus souple, plus efficace et moins cher qu'OVH, c'est au tour d'O2switch d'être devenu incroyablement cher (presque 200 balles à l'année pour leur offre d'hébergement unique). Je suis donc passée à Infomaniak, me permettant ainsi de réduire un peu les coûts (~100€ l'année), mais aussi d'aller vers un hébergement un peu plus éthique. Il n'y a plus qu'à prendre le temps de recréer mon blog. (Notamment, mon blog à dessins toujours hébergé sur un blogspot pour le moment...)
  • Halloween/Samhain est passé, on peut commencer à se préparer pour fêter Noël ! 🎄

Veille Technologique

Veille personnelle

Mes joies

  • J'ai découvert que certaines douleurs qui deviennent chroniques, le deviennent parce que le centre de la douleur du cerveau débloque un peu et voit de la grosse douleur au lieu de voir de la douleur modérée. (je schématise, hein) Et du coup, mon dos est beaucoup moins douloureux chaque matin, maintenant que je sais ça. De la respiration profonde quand je sens de la douleur la nuit, ça s'éloigne et je peux me rendormir (un peu) plus facilement :)

  • On a bien réussi à faire flipper les enfants et les parents pour Halloween ! C'était une franche réussite cette année ! 😈

  • On a assisté à des spectacles de feu le soir du 1er novembre pour marquer la fin de l'année celtique/païenne, avec des spectacles qui ressemblaient à des cérémonies rituelles pour réchauffer nos maisons et éloigner les mauvais esprits. C'était très chouette. Ça a terminé sur l'allumage de grands bûchers pour se purifier. L'ambiance était vraiment top et c'était une chouette aventure ! 😊

Lu, vu ou écouté

  • En train de découvrir la série Nobody Wants This. Une série qui parle d'amour avec une podcasteuse dont le thème principal de son podcast est de parler de plans culs foireux, et plus généralement, de sexualité et de libération de la parole autour des tabous du sexe, et un rabbin et dont les 2 forment un couple improbable, mais amoureux. La saison 2 est (beaucoup) moins bonne que la 1, mais ça reste une série très drôle que je conseille à qui veut passer un bon moment. (Dispo sur Netflix)

Et le jeu vidéo ?

  • On approche du 7e jour de 7 days to die, jour important, puisque c'est lors de la 7e nuit que les zombies sont particulièrement actifs et violents ! Il faut donc qu'on soit préparés à défendre notre base et à ne pas mourir ! On a d'abord repéré une grande base bien sécurisée, mais elle sera longue à nettoyer et surtout compliquée à défendre ! Une petite maison avec un étage sera donc notre choix préféré, nous permettant ainsi de nous défendre plus facilement, puisqu'il ne faudra sécuriser qu'une seule entrée.
  • Ma petite vie dans Portal Knights avance tranquillement. J'ai acheté une petite île forestière féerique, et je compte bien y établir ma base, ma maison, mes champs, etc. Des quêtes me permettent de débloquer les îles suivantes au fur et à mesure du jeu, c'est toujours très chouette d'incarner ce petit perso. En plus, j'adore le fake langage développé (un peu comme la langue des Sims), c'est très rigolo et mignon !
 
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from Un rat bleu

A life without some mystery is a life without imagination.“ En français: “Une vie sans un peu de mystère est une vie sans imagination.

Herbert S. Sinclair, du jeu Blue Prince, extrait de sa lettre adressée à son héritier sur un mystère familial non élucidé.

Une existence

La vie ne serait-elle pas plus simple sans inconnu, sans mystère ? Les peurs associées n'existeraient pas. Celles de l'ombre, de ce qui s'y cache, de ce qu'elle renferme, de ce qui peut être déverrouillé. Il n'y aurait pas de vide. Aucune trame vierge à colorier, aucun silence à rythmer, aucun récipient à remplir, aucune abysse dans lequel plonger, aucun calice pour accueillir le fruit de l'imagination. L'imaginaire est vaste, même débordant. Des simples histoires aux légendes, en passant par les mythes, les fantaisies, les contes, les fictions, les fantasmes, les rumeurs, les murmures... Tous sont sujets à l'adaptation et la déformation à travers l'espace et le temps. Des vérités plus ou moins teintées, des mensonges plus ou moins déguisés, ou un mélange troublant des deux.

Il n'y aurait pas d'artifices, de leurres, de mirages et de pièges. Aucun moyen de tromper, de se tromper, de s'égarer. Aucune tentation. Ça simplifierait les relations avec soi-même et avec l'altérité. Moins de frictions, de conflits et de souffrance. Les symphonies seraient plus faciles à composer seul comme à plusieurs.

Une présence

Et pourtant, le mystère est là, présent dans la vie de chacun. Certains passeront à côté sans l'apercevoir, telle l'entrée d'une ruelle coincée entre deux immeubles. D'autres le verront du coin de l'œil, sans s'arrêter. D'autres encore le regarderont à distance, en évitant de s'y engouffrer, au risque de s'y perdre. D'autres enfin oseront s'y frotter et plonger dedans, malgré le manque de garantie d'en ressortir vivant et intègre.

Ainsi a évolué ma relation avec le mystère au fil du temps. Il change de visage sans prévenir, déstabilise mes fondations, me met à l'épreuve constamment. De la peur des ténèbres nocturnes, en passant par la rationalisation, le mutisme de mon imagination, jusqu'au retour de l'art dans ma vie. Ça a déjà été un long voyage, ne serait-ce que pour comprendre la raison d'être du mystère.

Je ne suis pas parti les mains vides. La loupe 🔎 a été ma boussole et continue de l'être. J'ai appris à m'en servir, à en tirer le meilleur parti. Je n'étais pas seul non plus. L'esprit de ses utilisateurs les plus aguerris m'a accompagné dans mon aventure. Ils ont tous exercé le même métier, bien que les titres aient été différents:

  • détective
  • inspecteur
  • investigateur
  • enquêteur

Une perception

La rencontre avec un mystère commence par le détecter. Utiliser ses sens pour trouver des indices et des pistes. Voir à travers les apparences, entendre l'appel du vide, flairer les subtilités, toucher les spectres, goûter au fruit défendu, se sentir attiré ou repoussé par l'inconnu.

La peur peut bloquer ou altérer la perception du mystère. Elle m'a fait le fuir, l'ignorer et le faire taire pendant longtemps. Le noyer dans un lac d'assertions, sous une cascade de croyances. Pourtant, il a continué de me brûler d'envie de plonger en lui.

J'ai essayé, encore et encore. Je me suis brûlé les doigts à chaque fois. Et les ailes aussi. Quand le mystère me touche, il peut me blesser. Et il vise bien. Pile entre les gouttes de la cascade. En plein dans les blessures encore ouvertes mais parfois oubliées. Les étincelles se faufilent dans les failles de l'armure. Je suis forcé de l'ôter et de me révéler vulnérable.

Peu importe la sécurité avec laquelle je viens, il parvient à s'infiltrer, la percer et à me voir mieux que je me vois. Que voit-il ? Qu'entend-il ? Que pense-t-il de moi, de ce que je suis, de ce que je pense être ? Qu'attend-il de moi ? Me juge-t-il ? Que sait-il ? Que cache-t-il ? Parle-t-il ? En quel(s) langage(s) ? Comment le comprendre ?

Plongé dans l'obscurité, la loupe est inutilisable. Il y a besoin d'éclairage. Se frotter au mystère sans détour est nécessaire pour générer des étincelles et allumer une torche. C'est douloureux et souffrant. L'agitation provoquée fait souvent déborder mes barrages. Les fleuves d'émotions se déversent. Le feu est brusquement étouffé.

Une direction

De temps à autre, je parviens à maintenir la flamme en vie. Je vois enfin où je me trouve. Un brouillard épais et froid, enveloppant des silhouettes d'arbres. Ils m'entourent de tous les côtés. Entre eux, des bouts de chemin se montrent timidement. Ils s'enfoncent plus loin dans la forêt. Tous les coins se ressemblent. Ça semble sans fin. Perdu. C'est la sensation qui me vient. Dans un labyrinthe de brume, de béton, de bitume et de brouhaha.

Quand la peur et l'effroi mènent la danse, la perte invite l'abandon, le rejet, la trahison, l'injustice, l'humiliation ou un peloton de ces derniers, à la valse. De quoi perdre l'équilibre, être désorienté et tourmenté. Raisonner, argumenter, hausser le ton avec eux ne mènent à rien. Ces fantômes sont inlassables. Ils me distraient de ma destination: m'en sortir, de préférence, intègre.

Mais où est la sortie ? Y en a-t-il une ? Où mènent toutes ces voies ? Laquelle choisir ? Le besoin de trouver des indices se fait sentir. La loupe s'avère utile. Elle me permet d'inspecter les lieux. Une vue détaillée peut révéler des traces, des indications sur ce qui m'attend plus loin, et peut-être même des directives à suivre. À moins que ce ne soit l'œuvre de ces fantômes. Leurs voix me souffleraient à l'oreille ce que j'aimerais secrètement entendre. Leurs emprises me pousseraient dans des directions toujours plus obscures.

Peut-être que ce sont des marques laissées par d'autres avant moi. Sont-ils encore là ? Ont-ils réussi ? Ont-ils résigné ? Sont-ils devenus fous ? Leurs travers les ont-ils faits se perdre ? Comme moi ? Ces travers qui dévient la lumière de la flamme. Les couleurs passent par ces prismes. Ma perception de la réalité s'en retrouve teintée et réfractée. Des illusions. Alors, comment être certain du chemin pris ? Serait-ce un piège ?

Tout ce que je perçois peut être des mirages. Et ces fantômes qui me hantent ? Aussi ? Mes sensations de l'extérieur sont douteuses. Je ne peux pas me fier au premier coup d'œil. Ce qui semble être un raccourci peut s'avérer sans issue. La forêt change et bouge constamment. Impossible de reconnaître le chemin en arrière. Il ne me reste qu'une seule direction à suivre. Vers l'intérieur.

Une destination

Que sont ces fantômes, exactement ? Leurs attentes ? Leurs jugements ? Leurs accusations ? Leurs critiques ? Leurs ordres ? Viennent-ils de moi ? Des autres avant moi ? Comment les faire taire ? Ils m'empêchent de me concentrer sur mon objectif. Ce but. D'où vient-il ? Est-ce le bon ? Ou une idée pré-conçue ? Colportée par ces spectres du passé ? Suis-je vraiment censé sortir de là ? Emprunter les sentiers battus par d'autres ?

Quand le feu est suffisamment fort, les draps des fantômes restés trop près partent en fumée, ainsi que leurs paroles. Les autres me laissent tranquille et s'éloignent dans la forêt. Tous empruntent ces voies déblayées et laissent derrière eux un écho :

Reste sur les chemins sûrs et connus. Suis nos recettes. Répète notre histoire. Toujours.

Gare à toi si tu sors de nos parcours. Tu seras découragé, réprimandé, réprimé, moqué, ridiculisé, exclu, laissé, oublié.

Est-ce ce qui m'est arrivé ? J'aurais essayé de m'engager dans le bois au lieu de rester, de poursuivre mon investigation du mystère, malgré les mises en garde. Ils m'auraient attrapé pour me remettre à ma place. Ma mémoire est vide. J'ai oublié. C'est tout ce dont je suis certain. Sont-ils là pour m'aider ? Ou pour m'embourber ?

Que savent-ils réellement de ce que je dois faire dans cette forêt ? Et s'ils n'ont fait que tourner en rond ? Se piéger éternellement en dehors de l'inconnu ? Forcer les autres à rester avec eux ? Ont-ils peur d'être seuls ? Seuls, avec leurs propres fantômes internes ? Et s'il s'agit non pas de sortir mais d'entrer ? Pénétrer dans la forêt, toujours plus loin ? De trouver ma propre voie, libre du poids des fantômes et de leur emprise ?

Mais pour aller où ? Quelle direction prendre ? Y arriverai-je ? À briser le cycle ?

Une signification

Devrais-je savoir tout ça ? En fin de compte, ai-je à m'encombrer de tous ces doutes ? Tout ce que je sais est que le feu éloigne les fantômes et que les pièces de l'armure doivent être consumées. Ça devrait suffire pour me lancer. J'ai juste besoin du courage d'oser brûler l'ancien moi, pour en faire un nouveau. Encore et encore. Et d'idées lumineuses aussi. À la clé: la liberté. Peut-être. Rien ne me le garantit. Mais je peux toujours essayer. M'y engager corps et âme. Je pourrais même finir par aimer ça plus que la compagnie des fantômes.

Toutes ces perturbations. Toutes ces distractions. Sont-elles là pour me faire éviter de découvrir quelque chose ? Apprendre quelque chose d'important ? Apprendre à aimer ? Vraiment ? La seule chose qui persiste à travers l'espace et le temps ?

“Inutile ! Futile !” “Naïf ! Niais !” “Ridicule ! Grotesque !” “Honteux ! Indigne !” “Irréaliste ! Pas vrai !”

Je les entends à nouveau, ces vieux fantômes. À essayer de me dissuader, de me décourager. J'ignore s'ils disent vrai ou mentent. Il n'y a qu'un seul moyen d'en avoir le cœur net: entrer dans la forêt, explorer ce mystère. Je détache une pièce de l'armure. Je la brûle. Je m'avance vers une ouverture, entre des arbres. Je regarde l'un d'eux, à la loupe. Une gravure. Un indice.

Don't go where the path leads. Abandon the path and go where you want it to lead.“ En français: “Ne va pas où le chemin mène. Abandonne le chemin et va où tu veux qu'il mène.

Clara Epsen, grand-mère de l'héritier de Herbert S. Sinclair, citée dans la lettre de ce dernier pour son héritier à l'entrée du manoir.

Suis-je prêt à mener cette quête ? La forêt change chaque jour. J'ignore les épreuves qui m'attendent.

Suis-je à la hauteur ? Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. Je sais où je veux que ça me mène: vers le mystère de l'amour. Je me fraierai mon propre chemin. Je passerai par tous les recoins, les plus sombres comme les plus clairs.

Quand cela cessera-t-il ? Je ne sais pas. Devrais-je m'encombrer de cette pièce d'armure supplémentaire ? Je préfère m'alléger pour ce voyage.

En avant.


#Réflexion #Mystère #Essence

 
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from Un Spicilège

Knit’s Island, l’île sans fin

Film documentaire insolite, Knit's Island se passe en immersion totale dans un jeu vidéo open world survivaliste plein de zombies (DayZ, pour ne pas le nommer). Dans ce monde qui se joue en ligne, de nombreux individus connectés tentent de survivre. Pour cela, certains s'organisent en véritables communautés. Les trois réalisateurs ont choisi de pénétrer ce lieu sous les avatars d'une équipe de tournage et de passer par ce médium (y passant des centaines d'heures et pas moins de 4 années) pour interviewer les joueurs de ces différents groupes et interroger leur rapport au jeu et au réel.

Ce qui frappe en premier lieu dans ce dispositif, c'est l'humilité et le respect avec lequel les réalisateurs sont allés à la rencontre des joueurs. Sur leur terrain, selon leurs règles, avec patience, discrétion et sans jugement. La profonde désolation qui caractérise l'univers du jeu contribue à rendre cette immersion profonde et troublante. Les paysages sont magnifiquement désolés, l'animation des personnages est parfois hasardeuse... tout cela nous entraîne dans un trouble diffus, que les paroles des différents interviewés ne font que renforcer. Quand on les laisse libres de s'exprimer, les joueurs sont particulièrement surprenants. Les avatars leur permettent de se dévoiler avec une sincérité parfois désarmante, toujours fascinante. Les chemins qu'ils prennent pour survivre dans le monde virtuel s'avèrent extrêmement différents, permettant l'émergence de véritables organisations.

Le parti pris esthétique fort du film doublé par le véritable engagement des réalisateurs font de Knit's Island une réussite à bien des niveaux, véritable passerelle qui gomme complètement la frontière entre le virtuel et le réel, prouvant par là même à quel point elle est mince, presque résorbable.


Knit’s Island, l’île sans fin | Ekiem Barbier, Guilhem Causse et Quentin L’Helgoualc’h | 2022

 
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from Trucs de fous

une femme et un homme sortent de l’hôpital avec des valises. La femme dit « Enfin sortie de cette prison pourrie, c’est nul l’hôpital ! » L’homme répond « tu sais que tu serais morte sans l’hôpital ? » La femme répond « c’est vrai… Merci l’hôpital »

L’hôpital sauve des vies, l’hôpital fait souffrir, l’hôpital diagnostique, trouve des traitements adaptés, attache des patients à leur lit, impose des traitements de force… Le mieux dans l’hôpital c’est le fait d’en sortir.

Est-ce qu’on pourrait faire mieux ? Est-ce qu’on pourrait éviter à certains patients d’arriver à l’hôpital ? Probablement

 
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from Un rat bleu

Un poème inspiré par deux contes et deux personnages de l'univers du jeu Blue Prince.

SPOILERS Ci-dessous sont divulgués des éléments majeurs pour la progression et l'histoire dans le jeu.

Swim Bird The Red Prince

Les deux faces d'un ruban

La première est teintée du bleu de la mère, La seconde de rouge, inspiré par son fils. L'une enfila la couleur de la vérité à taire, L'autre, à son insu, propageait le ton de l'artifice.

Le bleu, arboraient elle et le domaine Au sein duquel était raconté le passé noir. Le rouge habillait lui et la scène Dont le rideau cachait la réelle histoire.

Elle préparait son vol secrètement Dans l'ombre de la plume et de l'encre. Il ne se doutait aucunement Qu'elle lèverait sans appel l'ancre.

Elle refusait d'abandonner ses objectifs. Elle dût fuir le fief d'un pas furtif. Il n'avait d'yeux que pour les rubis. Il revint pour l'héritage de l'esprit.

L'une laissa derrière des indices Dans les dédales de la demeure. Venait le jour de la sacrée heure, Où l'autre ouvrirait la salle 46.

Les corps physiques se séparèrent, L'un au manoir, l'autre vers le désert. Un trône attendait pour chacun, Une fois arrivé au bout du chemin.

Après mille mystères, Au bout de leurs peines, Les deux ascensionnèrent Et devinrent roi et reine.

#Poème #BluePrince

 
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from Impulsion Végé

Le lundi soir, chez moi, le repas c'est tartines, sandwich, wrap ou burger. Fait maison ! Depuis que je suis devenue végétarienne, j'ai découvert que les burgers, c'est en fait facile à faire. Et le burger végétalien, non seulement c'est facile, mais c'est super bon. En ce moment, j'ai une passion burger à l'aubergine. Donc ce soir, après une journée bien bien remplie, j'ai préparé des burgers à l'aubergine !

burger à l'aubergine

La recette (pour 4)

Ingrédients : – 4 buns – 1 grosse aubergine – 1 tomate – des cornichons – Sauce barbecue (ou autre) – Huile d'olive, sel, herbes de provences

Instructions : 1. Préchauffer le four à 180°. 2. Couper l'aubergine en tranches épaisses. 3. Disposer les tranches d'aubergine sur une plaque , badigeonner d'huile d'olive, saler et parsemer d'herbes de provence. 4. Enfourner pour environ 40 minutes. 5. Couper la tomate en fines rondelles. 6. Lorsque les tranches d'aubergine sont cuites, assembler le burger : bun, sauce, aubergine, tomate, aubergine, cornichon, sauce, bun. 7. A déguster seul ou accompagné de salade et/ou frites !

#cuisinevégétalienne #burgervégétalien

 
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from irisdessine

Projets du moment

  • Le rythme de croisière continue avec Friends et mon podcast. On a toujours 3 semaines d'avance sur la diffusion (https://creators.spotify.com/pod/profile/pivotfriends/episodes/)
  • Le projet qui nous occupe l'esprit en ce moment, c'est comment faire peur aux enfants à Halloween ! C'est devenu un principe, presque, chaque année, on décore la maison, on se déguise et on a une petite mise en scène faite pour effrayer les gamins qui viennent chercher des bonbons. Ça se sait dans le quartier, et on est même attendus pour ça 😄

Veille Technologique / personnelle

C'est là où ça pêche un peu. J'ai lu beaucoup d'articles, mais ils sont souvent dans les mêmes thèmes (anti IA notamment), et j'ai rarement de la vraie veille. Il faut que j'améliore mon système de veille tech.

En veille perso, je peux tout de même partager un article qui m'a amusé tellement il a visé dans le mille en ce qui me concerne : ça parle de la couleur préférée de chaque génération. https://theconversation.com/millennial-pink-gen-z-yellow-brat-green-decris-moi-tes-couleurs-preferees-je-devinerai-ta-generation-260366

Mes joies

  • J'ai fait une fondue savoyarde avec mes parents dont mon père qui a vécu une bonne partie de sa jeunesse en Savoie. Le tout avec du pain sans gluten. Et bien ça a été une franche réussite ! Une fondue et même le pain adorés par tout le monde !
  • L'air de rien, j'approche de mes vacances, et ça va faire du bien !

Mes peines

  • Le changement d'heure. 😰 Il va bien falloir 2 semaines pour m'en remettre.

Lu, vu ou écouté

  • Je revois avec grand plaisir la série “Zoey's extraordinary playslit”, que je ne qualifierais pas de série doudou, parce qu'elle est douce-amère, mais elle reste excellente et cool à regarder. Dispo sur Netflix.

Et le jeu vidéo ?

  • Les sessions du mardi 7 days to die avancent tranquillement. On prend le rythme et on s'amuse en ayant peur :)
  • J'ai découvert un peu par hasard (pendant une discussion avec ma cousine sur discord, qui jouait à ce jeu-là) Portal Knights. Ce jeu est devenu ma petite pépite du moment ! C'est une sorte de mix entre Enshrouded, Minecraft et Animal Crossing. On peut construire et détruire absolument tout sur la map. On a des quêtes pour évoluer en tant que mage ou archer, ou écuyer ou etc. On peut crafter pleeeeeein de choses. Il y a des monstres à combattre, mais ce n'est pas le plus intéressant du jeu à la limite, vu que c'est assez facile de les annihiler, c'est vraiment tout un monde super choupinou dans lequel seule ton imagination est la limite. C'est dispo sur Steam et à un tarif dérisoire (moins cher qu'un café à Paris) sur Instant Gaming.
 
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from ~ T.S.I. ~

DJ Set – Krimo X Romu

Vendredi 14 novembre dès 20h dj set Aux copains d'abord place du castel à Aire-sur-la-Lys.

Rencontre entre Krimo de “Tribu Sans Issue” et Romu de “Moby Disk” pour une soirée musicale des plus hétéroclite!

Plus d'infos !

 
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from ~ T.S.I. ~

Jam d'Halloween 2025

Battle Halloween 2025 – Édition Call Out The Game

L’association Tribu Sans Issue, en partenariat avec la Ville de Lillers, a le plaisir de vous convier à la nouvelle édition de son événement phare : 🎃 Battle Halloween 2025 – Édition Call Out The Game 🎃 📅 Mercredi 29 Octobre 2025 📍 Salle de spectacle Le Palace, rue d’Aire à Lillers Cette année, l’événement évolue pour offrir une expérience unique, destinée en priorité aux danseurs et danseuses hip-hop/BreakDance débutants. En plus du traditionnel battle, nous vous proposons un tournoi de cartes “Call Out The Game”, inspiré du breakdance et spécialement conçu pour développer la créativité et l’esprit de jeu (calloutthegame.com).

💥 Participation au tournoi Call Out • 15 € pour les joueurs sans deck de cartes (un deck d’une valeur de 30€ leur sera fourni). • Gratuit pour ceux et celles possédant déjà un deck Call Out The Game • Les préventes sont disponibles sur : 👉 Boutique Helloasso • De nombreux lots à gagner • Les cartes seront remises lors des cours de danse ou le jour même de l’évènement pour les inscriptions sur place.

🕒 Déroulé de la journée • 15h00 – 16h30 : Tournoi Call Out (système de poules, 1vs1 → sélection des 2 finalistes). • 16h30 – 18h00 : Jam ouvert à toutes et tous + qualifications pour le Seven to Smoke. • 18h30 – 19h15 : Grande Finale du tournoi Call Out + Battle Seven to Smoke.

Ambiance & Animation • L’événement sera animé par Madya, speaker reconnu et créateur de la chaîne YouTube @Madya, qui saura mettre le feu pendant le tournoi et le battle. • Aux platines, c’est bien évidemment DJ Pétondji, pour un mix hip-hop en continu et une ambiance garantie du début à la fin.

💡 Informations pratiques • Entrée en prix libre : l’événement, comme l’association Tribu Sans Issue, est en auto-financement. Les fonds récoltés permettront de rémunérer les intervenants et de soutenir nos actions culturelles et pédagogiques. • 🎭 Un ticket boisson sans alcool sera offert à chaque enfant déguisé pour Halloween.

Un moment convivial, festif et intergénérationnel, à partager en famille ou entre amis, où la danse et le jeu se rencontrent dans l’esprit du hip-hop : Peace, Love, Unity & Having Fun.

Nous espérons vivement votre présence pour célébrer ensemble cette nouvelle édition pleine d’énergie et de créativité.

 
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from Un rat bleu

Voici une traduction depuis l'anglais d'un conte tiré du livre éponyme existant dans l'univers du jeu Blue Prince. Comme pour Swim Bird, la traduction est plus sémantique qu'artistique.


Couverture

Pages 1 et 2

Le Prince Rouge

Par Marion Marigold

Pages 3 et 4

Il était une fois un prince rouge,
Qui siégeait sur un trône rouge.
Il avait une couronne rouge faite de rubis,
Et un château rouge fait de pierre.

Pages 5 et 6

Le prince avait un amour,
Pour toutes les choses rouges.
"C'est la seule vraie couleur."
Le prince disait souvent.

Pages 7 et 8

Il ne pouvait pas supporter la vue,
D'un canari ou d'un corbeau.
Il ne pouvait pas supporter le blanc,
D'un cygne dans la neige.

Pages 9 et 10

Et il ne regardait jamais en haut...
Par peur de la vue.
Il avait entendu que le ciel,
n'était pas d'une teinte rouge !

Pages 11 et 12

Alors il avait toujours un livre,
Pour tourner ses yeux vers le bas.
Si jamais il était dehors,
Quand les nuages n'étaient pas autour.

Pages 13 et 14

Et savez-vous quel livre,
Le prince avait toujours ?
Celui qui le rendait heureux,
Chaque fois qu'il était triste ?

Pages 15 et 16

Une histoire qu'il avait lue
dans la baignoire et le lit,
Et vous pouvez peut-être deviner,
Avec les indices que nous avons dit.

Pages 17 et 18

C'était l'histoire d'un garçon,
Qui portait aussi du rouge !
Et il ressemblait à notre prince,
De ses pieds à sa tête.

Pages 19 et 20

Et comme vous mon lecteur,
Pourriez déjà présumer ;
Ce livre est assez proche de vous,
En fait, dans la même pièce !

Pages 21 et 22

Une histoire sur vous,
S'il y a besoin de le dire.
Sur un prince rouge et son livre.
Le livre rouge, que nous venons juste de lire.

Merci (à nouveau) à toutes les âmes liées de près comme de loin à la création et la diffusion du jeu et de l'univers Blue Prince.


Les images utilisées dans cet article proviennent de la page The Red Prince dans le wiki de Blue Prince et sont placées sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike. Elles ont été remises en ligne telles quelles ici pour les pouvoir les afficher correctement dans l'article.


#Conte #TheRedPrince #BluePrince






































































































SPOILERS !

Ce qui se trouve ci-dessous révèle des secrets-clés pour l'avancée dans le jeu.


Couverture

Pages 1 et 2

Le Prince Rouge

Pages 3 et 4

Il était une fois un prince rouge,
Qui siégeait sur un trône rouge.
Il avait une couronne rouge de rubis,
Et un château rouge fait de pierre.

Pages 5 et 6

Le prince avait un amour,
Pour tout ce qui est toutes les choses rouges.
"C'est la seule vraie couleur."
Le prince disait souvent.

Pages 7 et 8

Il ne pouvait pas supporter la vue,
D'un canari ou d'un corbeau.
Il ne pouvait pas supporter le blanc,
D'un cygne dans la neige.

Pages 9 et 10

Et il ne regardait jamais en haut...
Par peur de la vue.
Il avait entendu que le ciel,
n'était pas d'une teinte rouge !

Pages 11 et 12

Il ne voyait pas les oiseaux,
Ou le changement des feuilles,
Et il ne voyait jamais les spectacles,
Des nombreuses symphonies de la vie.

Pages 13 et 14

Il ne pouvait pas voir au-delà
du ton rouge dont il était conscient.
Il n'entrevoyait jamais,
le monde que j'avais à partager.

Pages 15 et 16

Mais un jour,
le prince vit quelque chose de nouveau,
Et si vous regardez de près,
vous pourriez le voir aussi

Pages 17 et 18

Les cieux s'ouvrirent
Et les nuages se retirèrent.
Le prince avait une nouvelle couleur favorite...

Pages 19 et 20

la couleur bleue.


Les images utilisées dans la section ci-dessus proviennent de la page The Red Prince Manuscript dans le wiki de Blue Prince et sont placées sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike. Elles ont été remises en ligne telles quelles ici pour les pouvoir les afficher correctement dans l'article.






































































































Encore plus de SPOILERS !

Le conte vécu par son autrice.

 
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from Un Spicilège

Le prince des profondeurs

Même si je suis très intéressée par l'étude du comportement animal, je ne me serais pas jetée sans réfléchir sur un livre dont le sujet principal est l'intelligence du poulpe. Pourtant, quelques avis et notamment celui de Christophe/Post Tenebras Lire et celui de Stéphanie Chaptal/De l'autre côté des livres ont tout à fait réussis à me convaincre de me lancer dans la lecture de ce livre du philosophe des sciences Peter Godfrey-Smith. Comme d'habitude, je peux leur faire confiance les yeux fermés : ce livre m'a emballée !

Le coup de génie de l'auteur, c'est d'avoir réussi à élever un contenu de vulgarisation scientifique (issu d'une part de ses propres observations en tant que plongeur et d'autre part de la littérature scientifique sur le sujet) vers des réflexions hautement philosophiques sur la nature même de l'intelligence, la conscience de soi et autres notions abstraites. Si les poulpes (ou les céphalopodes en général) sont les plus indiqués pour aborder ces concepts quand leur forme d'intelligence s'est développée parallèlement à celle des hominidés, l'auteur n'hésite pas à étendre le périmètre des formes animales étudiées jusqu'aux être unicellulaires.

Le style très fluide et abordable de Peter Godfrey-Smith, sa grande capacité de vulgarisation et la simplicité de certains des médiums qu'il emploie nous embarquent sans difficulté dans son épopée. Toutes les audaces étant alors permises, on se prend à imaginer avec lui quelle civilisation pourrait émerger si les poulpes avaient le temps et l'espace nécessaire pour la développer.

Comme toujours, aller à la rencontre de l'autre, surtout s'il est très différent, est le meilleur moyen de remettre en question ses propres croyances et certitudes, et on ressort de cette lecture empli d'idées nouvelles, un bon paquet de préjugés en moins.


Le prince des profondeurs | Peter Godfrey-Smith | traduit par Sophie Lem | Flammarion / Champs sciences

 
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from mael

Proposition d'habitude d'usage pour les messageries comme Signal

Le numérique prend une place importante dans nos vies et notre quotidien, et les messageries comme Signal occupent elles-même une place centrale dans nos usages.

Que ce soit pour s'informer et s'organiser dans différents cercles, discuter et partager des nouvelles en familles ou échanger avec ses amies ; la messagerie peut rapidement devenir un espace fouilli, surchargé, rempli d'alertes et d'agitation.

Toutefois, bien que les applications soient configurées par défaut avec la vision des développeureuses les ayant conçu, nous pouvons aussi les reconfigurer pour qu'elles correspondent davantage à nos besoins individuels et collectifs.

Sommaire – Limiter le stress — Ajuster les notifications — Regrouper par onglet — Envisager l'archivage — Masquer les accusés de lecture — Supprimer le compteur – Bonnes pratiques — Grouper ses messages — Utiliser les réponses — Se saisir de la mise en forme — Limiter les doublons — Éviter les hors-sujet — Se saisir des réactions — Modifier plutôt que multiplie

Limiter le stress

Dans cette première partie je présenterai quelques astuces pour se préserver soi et limiter le stress que peut générer une application de messagerie comme Signal.
De manière générale ces astuces vont consister à limiter les sollicitations directes et indirectes.

1) Ajuster les notifications

La première chose qu'il est possible de faire et selon moi nécessaire, est d'ajuster les notifications.

Les notifications sont des signaux qui nous indiquent que “maintenant il se passe quelque chose ici”.

Toutefois il ne semble pas nécessaire que chaque conversation, individuelle ou de groupe, puisse perturber notre quotidien et notre attention pour nous informer qu'un nouveau message est apparu (que ce soit par une notification visuelle ou sonore).

Chaque message n'est pas urgent, et nous pouvons en prendre connaissance plus tard en ouvrant l'application.

Recommandations

  • Supprimer les notifications de toutes les conversations de groupe ;
  • Supprimer les notifications de la majeuse partie des conversations individuelles, ne les conserver que pour les personnes essentielles.

Mode d'emploi

  1. Depuis la liste des conversation, faire un appuie long sur la conversation ;
  2. Appuyer sur Mettre les conversations en sourdine ;
  3. Choisir la durée Toujours en sourdine.

Remarque

À savoir qu'il est toujours possible de modifier ponctuellement les notifications par conversation, pour les activer si nous avons besoin une journée par exemple d'être prévenu dès la réception d'un message.

2) Regrouper par onglet

Les conversations, les boucles, les groupes, les canaux d'informations... s'ajoutent, se cumulent et se multiplient avec le temps.

On peut alors avoir le besoin de mettre un peu d'ordre dans les conversations, que ce soit par priorité ou par thématique.

Une fonctionnalité répond à ce besoin directement : créer des dossiers/onglets pour ranger les conversation.

Recommandations

  • Grouper les conversations par onglet ;
  • Séparer les conversations individuelles des conversations de groupe ;
  • Regrouper les conversations par thématique.

Mode d'emploi

  1. Appuie long sur une conversation ;
  2. Appuyer sur Ajouter à un dossier ;
  3. Choisir un dossier ou créer un Nouveau dossier.

Remarques

  • Quelques exemples d'onglets : Perso 🏡 , Activités 💪, Club 🚲, Passif 🗨️, Temporaire ⏲️
  • L'onglet Passif peut permettre d'y ranger les groupes qui se rapprochent plus de canaux d'information que de discussions, et l'onglet Temporaire peut permettre d'y ranger les groupes qui n'ont pas vocations à perdurer ;
  • Ranger les dossiers de gauche à droite : des plus importants (personnelles, activités) vers les moins importantes (passif). Pour ranger les dossier, aller dans Paramètres > Conversations > Créer ou modifier des dossiers > Glisser déposer les dossier pour les réorganiser.
  • Mettre le dossier Toutes les conversations à la toutes fin.

3) Envisager l'archivage

Il peut arriver qu'il y ait des conversations auxquelles on ne participe que peu et qui servent davantage de canaux d'information.

Celles-ci peuvent être rangées dans un dossier dédié Passif, mais cela ne nous préserve pas totalement, puisque tout nouveau message fera apparaître une bulle rouge avec le compteur de messages manqués dans l'application.

Peut alors se poser la question d'archiver la conversation.
Cela permet que les nouveaux messages ne soient plus comptabilisés dans les messages à lire (et nous préserver), tout en permettant d'accéder à la conversation si cela est nécessaire.

Recommandation

  • Archiver les discussions de groupes avec de nombreux messages mais auxquelles on participe peu et qu'on souhaite conserver ;

Mode d'emploi

1 .Appui long sur la conversation ; 2. Appuyer sur Archiver.

Remarque

  • Pour retrouver les conversations archivées : aller tout en bas de la liste de toutes les conversations puis appuyer sur Conversations archivées.

4) Masquer les accusés de lecture

Toutes les messageries activent par défaut la fonctionnalité des accusés de lecture. Cela correspond au petit symbole en bas à droite d'une bulle qui indique lorsque le message a été envoyé, reçu, puis lu.

C'est une fonctionnalité qui peut être très pratique et attrayante, mais qui peut aussi être source de stress.

Un message lu attend une réponse. Savoir que notre interlocuteurice à vu que nous avons lu son message a tendance à nous inciter à y répondre.
Nous pouvons alors préférer lever cette charge sociale : la charge de réponse, en supprimant les accusés de lecture.

Recommandation

  • Supprimer les accusés de lecture pour se préserver de la charge de réponse.

Mode d'emploi

  1. Aller dans les Paramètres ;
  2. Aller dans Confidentialité ;
  3. Désactiver les Accusés de lecture.

Remarques

  • À savoir que lorsque sont supprimé les accusé de lecture pour soi, il n'est pas possible non plus de voir si les autres ont bien lu nos messages ;
  • Dans la même dynamique, il est aussi possible de désactiver l'Indicateur de saisi, fonctionnalité qui participe elle aussi à générer de l'engagement dans l'application et des attentes des autres.

5) Supprimer le compteur

Un autre élément qui est très largement incitatif et source de stress est le compteur de messages manqués sur l'icone de l'application.

Cette fois-ci cela ne se gère pas dans l'application, mais à l'échelle des paramètres du téléphone.

Recommandations

  • Supprimer le compteur de notification et la bulle rouge sur l'icone de l'application.

Mode d'emploi

  • Cela dépend du système d'exploitation de votre téléphone. Mais de manière générale, ce paramètre se retrouve dans l'application Paramètres/Réglages de votre téléphone, puis dans la section Notifications.

Remarques

  • C'est peut-être le moment aussi de profiter pour supprimer les notifications pour d'autres applications que Signal.

B – Bonnes pratiques

Dans cette deuxième partie, je voulais présenter quelques bonnes pratiques qui nous permettent cette fois-ci à une échelle collective de se préserver entre nous en adoptant des pratiques qui vont limiter les sollicitations pour les autres.

1) Grouper ses messages

Lorsque nous envoyons plusieurs informations, on peut avoir pris l'habitude d'envoyer un message par idée ou propos pour présenter les choses plus clairement.
Toutefois cela démultiplie aussi les notifications.

Il est alors préférable d'envoyer toutes les idées et informations en un seul et unique message.

Recommandation

  • Grouper plusieurs message dans un seul.

Remarque

  • Utiliser la mise en forme et les saut à la ligne pour structure son message.

2) Utiliser les réponses

Il est possible dans Signal de faire Répondre à un message reçu. Cela permet de citer le message auquel on répond et aussi de plus facilement retrouver le message d'origine (en appuyant dessus).

Cette fonctionnalité, lorsque chaque interlocuteurice prend soin de faire répondre au précédent message auquel iel répond directement, permet aussi d'organiser un fil de discussion.

Dans de large groupe où plusieurs sujets sont abordés parfois simultanément, le fait d'utiliser les réponses pour avoir des fils de discussion permet à chacun et chacune de pouvoir suivre les discussion plus facilement en affichant le fil de discussion.

Recommandation

  • Utiliser la fonctionnalité répondre à un message.

Mode d'emploi

Première méthode :
1. Appuie long sur le message auquel on veut répondre ;
2. Appuyer sur répondre.

Deuxième méthode :
1. Glisser le message auquel on veut répondre vers la droite.

Pour afficher un fil de discussion :
– Lorsque plusieurs messages se répondent, un fil de discussion se construit automatiquement et cela est représenté (sur Android) par l'icone d'une bulle de discussion à droite d'un message. Il suffit alors d'appuyer dessus pour ne voir que les message du fil qui se répondent entre eux.

3) Se saisir de la mise en forme

Afin de simplifier la lecture d'un message ou de le rendre plus attrayant, il est possible d'utiliser de la mise en forme comme le gras ou l'italique.

Un autre type de formatage existe et peut avoir plusieurs usage : le floutage. Il s'agit de flouter le contenu du texte derrière ce formatage.

Cela peut avoir plusieurs objectif : – Réduire la charge informationnelle d'un long message ; – Masquer du contenu violent ou autre, et permettre à chaque personne de choisir si elle souhaite lire ou non.

Recommandations

  • Utiliser le floutage pour cacher du contenu sensible ou saturant.

Mode d'emploi

  1. Lors de la rédaction d'un message, sélectionner le texte à formater ;
  2. Sélectionner Floutage (qui n'est pas dans les première mise en forme, faire défiler la liste ou appuyer sur les trois petits points pour tous les afficher).

4) Limiter les doublons interboucles

Il existe de nombreuses boucles/groupe de discussions portant sur des sujets différents dans lesquels nous pouvons être.

Lorsque nous avons besoin de communiquer un message largement, nous pouvons prioriser les boucles larges, plutôt que de l'envoyer sur chacune des boucles sur lesquels nous sommes, ce qui notifie de nombreuses fois les même personnes et de crée du bruit.

Recommandations

  • Préférer envoyer un message d'information sur un nombre limité de boucles larges (voir une seule), plutôt que de nombreuses boucles.

5) Éviter les hors-sujets

Dans la même dynamique que le point précédent, sachant qu'il existe de nombreuses boucle avec des thématiques parfois bien défini, il est préférable de ne pas utiliser les boucles thématiques pour diffuser de l'information qui serait partiellement ou totalement hors sujet.

De manière générale, envoyer un message et une notification à des centaines de personnes n'est pas la manière la plus appropriée pour seulement informer de la parution d'un article – à moins que cela soit l'objet d'une boucle dédiée (actualité, papotage, générale, etc.) ou qu'il y ait un caractère urgent et important.

Recommandation

  • Éviter de partager des articles ou lien d'actualité qui sont partiellement hors-sujet ou dans des boucles qui ont des objectifs précis.

Remarques

  • Un moyen plus approprié de communiquer de l'actualité ou sa veille est d'utiliser un réseau social (ex : Mastodon) où les personnes ont le choix de s'abonner à votre contenu ou non ;
  • Si on souhaite toutefois utiliser Signal pour communiquer sa veille, il est alors préférable d'utilise les Stories pour cela. ;
  • Les Stories ont l'avantage d'être éphémères, séparés des messages, et aussi désactivables pour celleux qui ne souhaiteraient pas les voir.

D'autant qu'il est possible de partager des Stories à tous ces contacts, ou de choisir certaines boucles seulement.
Il est donc possible de cibler avec qui on souhaite partager sa veille.

Mode d'emploi

  1. Appuyer sur l'onglet Stories en bas de l'écran (l'icone avec les deux rectangles) ;
  2. Appuyer sur sa photo de profil en haut à gauche avec un + ;
  3. Choisir en bas de l'écran de partager un photo ou du texte ;
  4. bis – Si tu choisis du texte, c'est là qu'il est possible d'ajouter un lien en appuyant sur le bouton avec deux maillons de chaine 🔗
  5. Une fois l'image ou le texte choisi et ajouté, appuyer sur la flèche en bas à droite ;
  6. Choisir l'audience (Ma story pour tous ses contacts, ou + Nouvelle story pour choisir une autre audience qui peut être une sélection de contact ou une boucle). Plus d'info ici.

6) Se saisir des réactions

Une autre manière efficace de limiter les notifications pour les autres et soi-même, c'est d'utiliser des réactions à la place d'envoyer un message pour répondre ou réagir au message de quelqu'un ou une d'autre.

Comme mettre un 👍 plutôt que d'envoyer une notification avec “Oui” à toutes les personnes sur la boucle.

Plusieurs habitudes sont déjà existantes, et il est possible de continuer d'élargir la signification de ses réactions. Quelques idées :

  • 👍 pour donner son approbation ;
  • 👌 pour “d'accord / j'ai compris” ;
  • 🫶 pour “merci” ;
  • 🤷‍♀️ pour “je ne sais pas” ;
  • 💬 pour dire qu'on répond à la question en message privé.

Recommandations

  • Utiliser des réactions aux messages quand cela est possible.

Mode d'emploi

  1. Appuyer longtemps sur le message
  2. Choisir une des 6 réactions rapides proposées ou appuyer sur les “trois petits points” pour pouvoir choisir parmi tous les émojis.

Remarques

  • Il est possible de changer les 6 réactions rapides de base par d'autres emojis qu'on utilise plus souvent : appuie long sur un message, appuyer sur les trois petits points pour avoir accès à tous les emojis, appuyer sur l'engrenage ⚙️ en bas à gauche (sur Android).

7) Modifier plutôt que multiplier

Il peut arriver qu'après l'envoi d'un message on se rende compte qu'il manque une information, ou que finalement on préfère dire les chose autrement.

Plutôt que d'envoyer un nouveau message (avec une nouvelle notification), il est préférable de modifier le message déjà envoyé. Cela évitera de notifier une nouvelle fois les personnes.

Recommandation

  • Modifier un message plutôt que d'en écrire un autre pour se corriger.

Mode d'emploi

  1. Appuyer longtemps sur le message ;
  2. Appuyer sur Modifier.

#astuce #signal

 
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from mael

Pour mener à bien un objectif, mieux vaut avoir une bonne motivation.

Une question d’identité

Le temps est important, et la manière dont nous donnons de notre temps à nos différentes activités reflète l’importance qu’elles ont pour nous. Ou du moins, cela devrait.

Le temps que nous passons pour chacune de nos activités défini aussi notre identité. *Chacune des expériences que nous vivons au quotidien participe à transformer à la fois notre appréhension du monde et nos capacités d’interaction avec celui-ci.*

Plus nous donnons de temps à une activité, plus cette activité participera à construire notre identité, et ce parce que :

  • Nous développerons de nouvelles connaissances, restreintes ;
  • Nous rencontrerons de nouvelles personnes, d’un certain milieu ;
  • Nous vivrons de nouvelles choses, que d’autres ne vivront pas ;
  • Nous lirons de nouvelles choses, qu’encore d’autres ne liront jamais.

Notre identité est ce qui nous rend unique, ce qui nous distingue d’autrui. C’est pourquoi mieux contrôler là où nous dédions notre temps est capital pour la construction de soi et de la personne que nous souhaitons devenir.

Ce que nous faisons aujourd’hui de nos journées construit ce que nous serons demain, autant (bien) choisir.

Ce que l’on veut de nous

Aujourd’hui les services et applications utilisées sur nos différents appareils (smartphone, tablette, ordinateur, TV, smartwatch, etc.) sont pleines de ce que nous pouvons appeler des recommandations.

Ces recommandations sont là pour nous présenter du contenu auquel il est vraisemblable que nous portions un intérêt pour que nous interagissions avec. Ce type de recommandation n’est pas une simple information, c’est un déclencheur d’action.

Nous pouvons alors comparer ces recommandations à des sollicitations puisqu’elles nous présentent un certain type de contenu dans l’objectif de générer chez nous un certain type de réaction.

Nous sommes des humains et nous sommes vulnérables, mais surtout ces sollicitations sont bien construites, alors il est parfois difficile de ne pas succomber à la tentation et de ne pas réaliser la réaction attendu de nous :

  • Cliquer sur le lien d’une publicité ciblée Facebook ;
  • Regarder une vidéo des recommandations YouTube ;
  • Suivre un sujet d’actualité parce qu’il est dans les tendances Twitter ;
  • Dérouler le flux dans la zone ‘explorer’ d’Instagram ;
  • Lire les gros titres de Google Actualité.

Le temps que nous passons suite à une seule sollicitation n’est finalement pas dramatique, mais parce que ces sollicitations ne sont pas isolées et surviennent de nombreuses fois dans une seule journée, cela n’est plus marginal.

Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année, nous donnons de notre temps à ces sollicitations. Depuis combien d’années avons-nous un compte Facebook ? Et YouTube ?

Nous passons en moyenne trois heures par jour sur les réseaux sociaux, soit à peu près 45 jours cumulés par an. Plus de temps que je ne passe pour ma part à faire du sport ou à lire un roman.

Mais surtout trois heures par jour c’est plus de temps que nous passons chaque nuit à rêver. Plus de temps est désormais passé sur ces outils pleins de sollicitations, qu’à nos rêves, leur créativité et leurs fantasmes.

C’est pourquoi chaque parcelle de temps consacrée suite à l’une de ces sollicitations peut avec le temps, changer concrètement notre appréhension du monde, nos connaissances, notre identité.

Ces changements qui surviennent petit à petit sont le fruit de sollicitations, elles-mêmes basées sur des algorithmes de recommandation sur lesquels nous n’avons pas de contrôle, et dont il est même difficile de comprendre leur fonctionnement.

À qui devrai-je faire confiance ?


Je ne crois pas que les recommandations de manière générale soient mauvaises en soit. Il faut distinguer au moins trois types de recommandations :

  • Les recommandations faites par des amis, de la famille, ou tout individus auxquels nous pouvons apporter une estime affective ;
  • Les recommandations faites par des personnes sachantes dans leur domaine ;
  • Les recommandations faites par des algorithmes (dont nous n’avons pas la maitrise).

C’est cette dernière catégorie que je vise, puisque celle-ci cadre et restreint l’expression et la construction de l’identité d’un individu.

En effet ces recommandations par algorithme n’empêchent pas la construction d’une identité, bien au contraire, elles sont tout aussi performantes pour construire une identité. Leur problème c’est qu’elles ne reposent pas sur les choix de l’individu.

Il est tout à fait normal de suivre les recommandations d’amies lorsqu’il s’agit de choisir une série à regarder, avoir un avis sur son dernier rencard, ou encore choisir un quartier ou habiter.

De la même manière il est tout à fait pertinent de suivre les recommandations de personnes sachantes lorsqu’il s’agit de choisir son prochain ordinateur, un prêt bancaire ou des soins à suivre.

La difficulté avec les recommandations par algorithme, et principalement sur les réseaux sociaux, c’est que celles-ci n’ont pas nécessairement vocation à nous informer, mais à nous encourager à passer davantage de temps encore sur la plateforme – consommer toujours plus de contenu.

Ces recommandations ne nous permettent alors plus de nous construire exclusivement à partir de nos désirs, de nos préférences, de l’estime que nous apportons à nos proches, ou de la pertinence des recommandations d’experts et expertes. Ces recommandations et sollicitations vont parfois même se substituer à celles d’amies, de la famille, ou d’experts et expertes ; pour générer chez nous certains désires, certaines connaissances, certaines habitudes.

Notre identité ne se construit alors plus autour de nos choix et de nos cercles affinitaires, mais à partir d’algorithmes méconnus et sans aucune vocation salutaire.

C’est pourquoi pour ma part je ne souhaite pas laisser ces services que j’utilise impacter mon identité sur le long-terme d’une manière que je ne contrôle pas.

Mon temps, mon identité ; comment la récupérer ?

Nous allons donc nous intéresser ensemble dans cet article à quelques exemples simples et drastique que nous pouvons mettre en place pour réduire le nombre de sollicitations quotidiennes. En commençant par son smartphone avec son écran d’accueil, les notifications, puis quelques astuces pour éviter les recommandations sur les réseaux sociaux quand cela est possible et changer leur usage.

Les exemples qui suivront chercheront donc à répondre à deux objectifs principaux :

  • Réduire l’usage et la consultation de certains services et applications à un usage délibéré, et donc pour cela : limiter les sollicitations directes et discrètes à ouvrir une application. Ces modification se feront directement sur notre smartphone.
  • Se réapproprier le choix du contenu des applications, et donc pour cela : restreindre ou éviter les recommandations de certains contenus d’applications. Ces modifications se feront en altérant l’usage de certains réseaux sociaux.

#reflexion #smartphone #temps

 
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from Strafanici

La politica delle maestre

Frugando in un mio vecchio blog quasi dimenticato ho ritrovato questo testo di Cristina Mecenero tratto dal sito ormai scomparso di Retescuole un movimento di genitori e insegnanti che è stato al centro negli anni 2000 delle lotte per la difesa della scuola pubblica a Milano e dintorni.

Retescuole

Cristina Mecenero è una maestra e una delle autrici del bellissimo film documentario L'amore che non scordo. Storie di comuni maestre (2008). Il testo, che ha più di 15 anni mi sembra ancora attualissimo.

“Oggi alla manifestazione ho camminato per un po' a fianco degli studenti, prima della Statale, poi dei licei. Si pensa bene a fianco di queste ragazze e ragazzi che marciano e protestano. Ho fatto delle scoperte: la prima è che io sono una donna d’azione. Una militante. L’ho capito lì vicino a loro: sono 25 anni che milito. Tutti i giorni ascolto, ricompongo conflitti, metto in ordine l’aula, assegno compiti, controllo compiti, preparo avvisi, invento proposte, le sperimento, capisco che qualcosa non va e allora aggiusto il tiro, a volte non lo capisco e faccio dei disastri non gravi, ma gravi per me che mi sento così responsabile. Tutti i giorni mi sento molto responsabile per le bambine e i bambini della mia classe, cerco di capire come stanno, cosa posso fare. Guadagno non molto e sempre quello. Come i veri militanti lavoro oltre l’orario, coinvolgo amiche, amici e parenti nelle mie azioni e convinco chi ho intorno a credere in quello che faccio. E a dare una mano E non voglio premi, non voglio differenze salariali dalle mie colleghe. La responsabilità è la cosa più importante del nostro mestiere e non la puoi misurare. Non lo avevo inteso così bene finora. Non è un partito quello in cui milito. Non è un’organizzazione. Ma è politica quella che faccio. E la faccio insieme a tante altre. Maestre, come me. E’ questa la politica, non quella. Questa: tutti i giorni seguire le storie di tante bambine di tanti bambini, stare e essere con loro, cercando e inventando forme e modi per imparare e per insegnare, sentendosi convinte di ciò che si fa e a posto con la coscienza. Per crescere “

L'amore che non scordo

#scuola #maestre #politica #militanti #Retescuole #ScuolaPrimaria #istruzione

 
Continua...