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from les mondes d'ilanthar

La voûte céleste d'Égishirgal

“Car je vous le dis en vérité mes frères, celui qui percera les mystères de la nuit, la trajectoire des étoiles, les secrets de Mahelle, celui-là se rapprochera de l’œuvre des dieux. Car celui qui comprendra la mécanique céleste verra la mécanique de notre monde à sa portée.” Orzhan Mediev, Discours à l'Académie des Sciences de Vodya

Voici une représentation de la voûte céleste donc, telle qu'on peut la voir depuis Agartha et des quatre mondes élémentaires. On suppose qu'elle est identique – mais peut-être partiellement visible – depuis les Champs Élyséens et Pandémonium.

Organisation générale

Même dans les cinq mondes centraux, l'ensemble de la voûte céleste n'est pas visible à un instant donné. Pour une raison ou une autre, les constellations situées au bord de celle-ci changent au cours de l'année. C'est d'ailleurs pour cette raison que certaines d'entre elles ont été choisies pour désigner les mois de l'année où elles sont le plus visibles. Ces constellations situées sur le bord de la voûte ont pour sujet la nature (principalement des animaux) et les mythes (créatures mythiques notamment). Les constellations dans la partie centrale ont plutôt pour sujet les humains, leurs outils ou réalisations, ou encore leurs croyances. En plein centre de la voûte se trouve une étoile très brillante, la plus importante de la constellation de la Lanterne.

Emblèmes des contrées

L'ensemble des contrées des cinq mondes ont choisies des constellations du bord de la voûte céleste pour emblèmes. Celles d'Agartha, le “vieux” monde central ont pour emblèmes les 12 créatures mythiques. Dans les contrées des mondes élémentaires, ce sont des animaux plus communs si l'on met de côté la Charybde, le Minotaure, le Dragon et le Sphinx (les trois premier en Hyérune, le monde de l'eau, le dernier en Arceä, monde du feu).

Calendrier

Le Calendrier est identique dans les cinq mondes et repose sur la voûte céleste. Il comporte douze mois qui reprennent le nom donné aux constellations correspondant aux douze créature mythiques. Chaque saison compte trois mois, le premier et le dernier mois ont quatre semaine de 7 jours. Les quatre mois au cœur de chacune des saisons comptent 5 semaines de 7 jours, sauf Irbakis (constellation de l'échidnée) qui compte un jour de plus, et Ilvïn (le prégase) qui compte un jour de plus tous les quatre ans. L'année commence à l'équinoxe de printemps et le mois de Lirina (nom de la constellation de l'hydre) et se termine par Aghrézar (le basilic). Chaque saison et les constellations qui y sont le plus visible est associée à un élément : le printemps est associé à l'eau, l'été au feu, l'automne à l'air et l'hiver à la terre. Bien évidemment, les emblèmes de contrées de Hyérune – le monde de l'eau – sont pleinement visibles durant le printemps. Et il en va de même pour les autres élémentaires.

#egishirgal

 
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from irisdessine

Des notes un peu courtes cette semaine, mais des décisions importantes prises !

Projets du moment

  • Les projets sont en stand-by mais je re réfléchis à me remettre aux activités qui me plaisent (comme écrire de la fiction, dessiner, lancer des projets de dev', coudre, etc.), parce que je réalise que j'ai besoin de ces temps-là un peu plus que jamais, parce que mes problèmes de dos et ma focalisation dessus deviennent de plus en plus envahissants, et il faut que je me ménage des temps de plaisir en dehors de mes routines. Même si ma vie est plaisante, le quotidien et le travail m'empêche de me garder du temps à moi. Donc, c'est une décision prise ici : je me recale des temps pour mes projets persos.

Veille technologique

  • Pas de veille cette semaine-là, beaucoup de travail et de temps très occupé.

Mes joies

  • La semaine qui m'a fait retrouver mes collègues en vrai, c'était vraiment super cool, même si c'était vraiment super crevant !

  • J'ai bien géré le changement (dormir ailleurs que chez moi, ne dormir que 2h, rester loin du chéri pendant 2 jour, Paris,...)

Mes peines

  • Le nerf sciatique qui me titille depuis ce séjour parisien. J'ai attendu ¾ jours avant de réaliser que la douleur s'installait, mais cela fait maintenant 3 jours que je fais des exercices pour enrayer rapidement le souci. On va garder espoir pour que ça parte rapidement.

  • Le dos particulièrement raide les matins en ce moment. J'ai cru que c'était le manque d'exercices à causes des journées parisiennes (même si j'ai énormément marché durant ces journées-là), mais peut-être aussi que c'est le froid ? Bref, heureusement, jusqu'ici, c'est uniquement quelques heures le matin et après, c'est presque comme s'il n'y avait rien du tout.

Lu, vu ou écouté

  • J'ai entamé mon marathon annuel des téléfilms de Noël. Beaucoup de trucs immédiatement oubliables (mais c'est tout l'intérêt), mais je suis retombée sur un film que j'avais déjà vu, un peu hors sujet car beaucoup plus qualitatif “Last Christmas”, co-écrit par Emma Thompson et avec George Michael en bande son. Le film est très chouette à regarder, et l'accent britannique, toujours agréable à écouter ! Dispo sur Netflix !

  • Tome 2 des aventures d'Andrea Cort entamé ! “Les griffes de Dieu”, par Adam-Troy Castro. Toujours aussi original et agréable à lire.

Et le jeu vidéo ?

  • Là encore, la semaine m'a empêché de jouer. Donc pas de 7 days to die, pas de Portal Knights.
 
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from EnrouteverslaventureParent

La maternelle / Lécole Citation de F. Dolto concernant les methodes d'éducations alternatives expérimentés par les gouvernements successifs, et qui n'ont pas données suite. “J'entends les cyniques et les désabusés me dire la même chose “mais l”éducation que vous préconisez dans le petit âge va engendrer des êtres humins qui penseront”; en faites, notre monde veut des êtres humins ne pensent pas et obéissent? “ (La cause des enfants, F. Dolto, Op. cit., p 404

 
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from Depuis les Gorces

#Animaux Réflexion sur l'utilisation du clicker, et sa non utilisation, pour faire des soins, avec quelques exemples avec mes juments.

La révolution de l'éducation aux soins

Les soins en coercitif

Il y a un monde dans lequel on ne prépare pas les animaux aux soins, et c'est nul. Soit les animaux tolèrent les soins, soit on passe en force, avec différentes techniques de contention. Les manipulations deviennent dangereuses pour les humains, et parfois aussi pour les animaux. Les animaux sont souvent paniqués, ils ne comprennent pas ce qu'ils subissent, et parfois on les blesse aussi. Ce n'est satisfaisant pour personne.

Le renforcement négatif

Avec des méthodes comme celles de La Cense (ou de Pat Parelli et consorts), les choses ont commencé à changer dans le monde du cheval. On prenait enfin le temps d'expliquer au cheval ce qu'on attend de lui.

Prenons un exemple très récent dans mon cas, je veux appliquer de la vaseline au coin du naseau de Néli. Elle déteste qu'on lui touche le nez (et ça empire fortement ces dernières années) : elle lève la tête, recule, secoue la tête. Voici la méthode que j'ai utilisée pour l'entraîner à ce soin :

  1. La première étape consiste à décider du comportement souhaité : « Néli garde la tête à la même hauteur sans bouger pendant la durée du soin ».
  2. Ensuite, je décide d'un chemin pour y arriver avec des étapes de plus en plus compliquées en partant de là où elle est déjà en réussite :
    1. Tête immobile quand je lui touche le chanfrein en étant devant elle
    2. Même chose un peu plus longtemps
    3. Même chose pendant que je lui touche le nez
    4. Même chose pendant que je lui touche le nez avec de la vaseline
  3. Ensuite, je décide de la stratégie de renforcement. En renforcement négatif, l'idée est d'enlever l'inconfort au moment où le cheval fait le comportement attendu. Ça va donner :

Je mets la main sur le chanfrein → Elle bouge, je garde la main sur le chanfrein en la « suivant » → Elle arrête de bouger (même une seconde) → J'enlève la main.

Et quand c'est facile, on passe à l'étape suivante.

Le renforcement positif

L'éducation au soin en renforcement positif existe depuis au moins les années 1960 dans les aquariums et dans les zoos. Mais ces techniques sont arrivées beaucoup plus récemment dans le monde du chien ou du cheval.

Pour ma part, j'ai découvert le medical training dans les années 2010. L'idée est que le cheval est toujours libre de dire non, mais quand il dit oui, il est récompensé.

Éthiquement, c'est très satisfaisant. Et les résultats des entraineurs avec les animaux de zoo sont très impressionnants.

L'entrainement simple va être un peu similaire à celui en renforcement négatif du point de vue des étapes de la progression. Mais la manière de renforcer sera très différente.

  • Si je touche le chanfrein de Néli et qu'elle bouge, en R+ c'est son droit, il n'y a pas de problème, j'enlève ma main.
  • À moi de reprendre à une étape moins inconfortable (par exemple approcher ma main du chanfrein sans toucher) pour qu'elle soit en situation de réussite, qu'elle ne bouge pas, et que je puisse récompenser.

Quand on a l'habitude de travailler en renforcement négatif (ou en coercitif), c'est très frustrant de laisser l'animal dire non sans conséquences. En réalité, quand on est dans une séance de renforcement positif, lorsqu'on ne récompense pas, on frustre l'animal car on ne lui donne pas ce qu'il attend. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on essaie d'avoir un entrainement avec le moins d'erreurs possibles en renforcement positif.

Comment faire quand on ne peut pas faire le soin en R+ ?

Ken Ramirez nous a présenté dans son séminaire un cas de travail sur les soins avec des lamas qui avaient été élevés pour la viande, et donc très peu manipulés. Il les a entrainés en R+ à accepter avec enthousiasme des piqures ou des vermifuges. Le résultat est impressionnant, mais l'entrainement a pris plus d'un an. L'une des participantes a donc demandé comment il aurait fait s'il avait fallu les soigner avant que les lamas ne soient prêt.

Ken Ramirez nous a donc expliqué que 6 mois après leur arrivée, il avait fallu tondre les lamas. À ce moment-là, les lamas n'étaient pas du tout prêt pour être tondus en renforcement positif. Il a donc fait le choix de le faire en coercitif, c'est-à-dire par la force, et de ne surtout pas mélanger ça avec une séance de clicker. Il a expliqué que s'il avait eu le choix, il aurait préféré que ça soit un autre entraineur que lui qui le fasse, pour ne pas casser la confiance et le contrat établi avec les lamas.

Il a donc enlevé sa sacoche de nourriture, posé son clicker et attrapé les lamas. Il les a emmené un par un dans le hangar où il ne les travaille jamais au clicker. Par contention, il a pu les tondre. Il les a ensuite relâchés dans leur enclos. Deux heures plus tard, quand il revient pour les nourrir (et leur demander quelque chose qui est plus facile que là où ils en étaient dans l'entrainement), les lamas sont revenus assez facilement et il a pu reprendre l'entraînement.

Le conseil de KR est de ne pas mettre de clicker dans une session où vous savez que vous risquez de devoir passer par la force.

Néli et son nez

Néli a une jolie histoire de travail au clicker. Quand elle a eu la gourme en 2016, j'arrivais à lui faire des soins douloureux en liberté, juste au clicker.

Depuis quasiment un an, Néli a une petite sinusite avec un léger écoulement permanent. Là, avec l'arrivée de l'hiver, elle a un début de gerçure au creux du naseau. J'ai donc décidé de mettre un peu de vaseline pour aider à cicatriser. Mais en fait, depuis quelques années et beaucoup de procédures vétérinaires invasives et pas sympa, néli ne supporte plus qu'on lui touche le nez. J'avais repris le fait de pouvoir lui laver les naseaux au clicker, et c'était OK. Là, j'ai fait quelques essais, et dès que j'utilisais la vaseline (ou pire un autre produit qui avait davantage d'odeur), néli régressait fortement. Elle en était au point où, quand elle avait compris que je venais pour ça, elle partait. Et en R+ c'est OK. Sauf que moi je voulais la soigner.

J'ai donc fini par me résigner à faire ça en renforcement négatif mêlé à du coercitif (je lui ai tenu le chanfrein plusieurs fois pour finir d'étaler la vaseline).

Tant que tu bouges, je garde la main sur ton nez, quand tu arrêtes de bouger, j'enlève ma main. Et à la fin, dès que c'est fini, je te donne ta ration.

En 3 ou 4 sessions, ça a énormément progressé. Ce matin, j'ai filmé pour montrer un peu de R- en fin de travail, mais en fait, elle n'a pas du tout bougé. C'était parfait, j'en étais la première surprise !

Amalhia et les pieds

Amalhia est compliquée depuis le début avec ses pieds. J'y ai mis trop de pression quand elle arrivée à la maison. À ma décharge, elle avait des pieds dans un état atroce, et ça me stressait beaucoup.

Elle voit Charlène notre maréchale depuis 6 ans je crois. Et ça fait 6 ans qu'Amalhia est un peu compliquée. Ça n'est pas super dangereux, mais elle va tirer un peu, être haute en énergie, toute tendue et toute stressée, et souffler un grand coup quand Charlène s'éloigne. Surtout pour l'antérieur droit. Pendant un temps, je l'ai mis sous calmant pendant le parage, et c'était beaucoup mieux, ça l'a bien aidé à progresser. Aujourd'hui elle n'est plus sous calmant, ça se passe OK, mais pour moi ça n'est pas satisfaisant car j'aimerais qu'elle soit vraiment relax.

J'ai travaillé Amalhia à 80% en R+, en général, et pour les pieds. Le problème est que en R+, quand elle tire pour enlever son pied, je dois la laisser faire. Sauf que ça m'agace, et que la maréchale ne la laissera jamais faire. Pour autant, j'ai toujours ma sacoche de friandises, et je récompense en cliquant pendant les sessions de maréchalerie.

J'aime bien la phrase de Luca Moneta :

« n'hésite pas à essayer une autre façon de faire. Tu fais 3 fois, et si au bout de 3 fois ça s'améliore : tant mieux ! Sinon, bah c'est que c'est pas la bonne méthode pour toi et ton cheval, au moins en ce moment ».

Bon, bah là on a clairement fait plus de 3 fois, et clairement ça ne s'améliore plus. Suite au séminaire de KR, je me dis que :

  1. Il faut que je sorte les sessions de maréchalerie de nos sessions d'entrainement en R+. ➡️ Plus de sacoche, plus de clicker pendant les sessions avec la maréchale.
  2. Pour autant, il faut que je continue à la désensibiliser à donner ses pieds à d'autres personnes que moi Il faut que je travaille avec Océane, Charlène en dehors des séances de maréchalerie, avec Thomas... ➡️ Profiter de toute personne qui vient à la maison pour faire un petite séance de clicker avec Amalhia où elle est le droit d'enlever le pied si elle veut.
  3. Pendant la séance de maréchalerie, j'ai envie d'essayer d'ajouter du conditionnement classique avec un jouet à lécher (likit). J'ai commencé à lui apprendre à l'utiliser (pour qu'elle le lèche et qu'elle ne le croque pas), et je pense maintenant le sortir uniquement dans les sessions en coercitif ou R-. ➡️ Utiliser le likit pour aider à Amalhia à faire une association positive avec la séance de maréchalerie

À suivre.... Vidéos et compléments à venir...

Conclusion

Ce que je retiens de cet article, c'est de ne pas mélanger :

  • Séance de clicker, avec un clic et une récompense
  • Séance en coercitif, où il faut faire le soin, et où on va bloquer l'animal si besoin.

Et j'ai beaucoup beaucoup mélangé les deux par le passé 😔.

#MedicalTraining #Animals

 
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from adventices

dans l'entrelacs confus des cordes retorses chercher le fil qui libère

trancher par le sabre ne fera que multiplier les tronçons de serpents

plutôt dénouer avec une rage patiente jusqu’à s'en faire saigner les doigts chaque nœud serré qui nous étrangle



photo “Au port, cordages et filets, Ullapool, Ross and Cromarty, Ecosse, Grande-Bretagne, Royaume-Uni.” by Bernard Blanc is licensed under CC BY-NC-SA 2.0.


 
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from Un Spicilège

Le mensonge suffit

Après avoir découvert Christopher Bouix avec Alfie (que j'ai beaucoup aimé), j’étais curieuse de voir jusqu’où allait aller son exploration de l'univers des robots. Le mensonge suffit confirme bien à quel point il est doué pour transformer un thème classique de science-fiction en le miroir grinçant de notre époque. Dans un futur où la justice est devenue un divertissement retransmis en direct à la télé, un homme affronte un androïde d’interrogatoire. Pendant cent-vingt minutes il peut essayer de convaincre le public de son innocence avant qu'ils ne votent.

Avec ce qui ressemble à un thriller d’anticipation, l'auteur réussit à livrer une satire à la fois d'un monde livré à la machine mais également d'une société régie par le spectacle. Sa grande maîtrise narrative fait une fois de plus merveille : par la description des coupures pub ou des annonces du présentateur, il parvient à faire exister tout un univers sans jamais que l'on quitte le plateau de télé. L'humour noir, omniprésent, fait mouche. On rit souvent mais de ce rire qui finit dans un grincement de dents. Car ce que le livre dit, au fond, c’est qu’il faut se méfier des robots, mais encore plus de ceux qui les dirigent. La fausse légèreté de ton est le rempart parfait pour exposer une vérité grinçante : quel que soit le système mis en place, les puissants trouveront toujours le moyen d'en tirer les ficelles.

Fort de son humour acide et de sa lucidité dérangeante, Le mensonge suffit est un roman aussi divertissant qu’inquiétant qui confirme tout le bien que je pense déjà de l'auteur.


Le mensonge suffit | Christopher Bouix | Au Diable Vauvert

 
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from Strafanici

Ploum (Lionel Dricot) è uno scrittore belga di science-fiction, uno sviluppatore di software libero e un amico della bicicletta.

Il suo ultimo romanzo si intitola Bikepunk, les chroniques du flash, un romanzo eco-ciclista: https://bikepunk.fr/ e al momento è disponibile solo in francese.

Qui sotto trovate la traduzione italiana di un post che Ploum ha pubblicato nel suo blog: https://ploum.net/2025-05-16-manifeste-lowtech.html e che io ho trovato molto interessante.

Un grosso grazie al suo autore :)

Il testo è distribuito con licenza Creative Commons BY-SA

Piccolo manifesto low-tech

Di Ploum il 16.5.2025

Che cos'è la low-tech?

Il termine low-tech ci fa intuitivamente percepire un'opposizione all'eccesso tecnologico (l'“high-tech”) evitando però l'estremismo tecnofobico. Un termine che entusiasma, ma che mi sembra importante spiegare e di cui propongo la seguente definizione.

Una tecnologia si definisce “low-tech” se le persone che interagiscono con essa ne conoscono e ne comprendono il funzionamento.

Saper comprendere. Poter comprendere. Due elementi essenziali (e difficili da distinguere per me che sono belga).

Saper comprendere

Saper comprendere una tecnologia implica avere la possibilità di costruire un modello intellettuale del suo funzionamento interno.

È ovvio che non tutti hanno la capacità di comprendere tutte le tecnologie. Ma è possibile procedere per livelli. La maggior parte degli automobilisti sa che un'auto a benzina brucia il carburante che scoppia in un motore, esplosione che aziona i pistoni che fanno girare le ruote. Il nome è di per sé un indizio: un motore a combustione interna!

Se non capisco bene il funzionamento di un motore, sono certo che ci sono persone che lo capiscono meglio, spesso tra i conoscenti più vicini a me. Più la comprensione è approfondita, più le persone diventano rare, ma tutti possono cercare di migliorare.

La tecnologia è semplice senza essere semplicistica. Ciò significa che la sua complessità può essere compresa gradualmente. E che esistono esperti che comprendono una particolare tecnologia nella sua globalità.

Al contrario, oggi è umanamente impossibile comprendere uno smartphone moderno. Solo pochi esperti al mondo padroneggiano ciascuno un aspetto particolare dell'oggetto: dal disegno dell'antenna 5G al software che ritocca automaticamente le foto, passando per la ricarica rapida della batteria. E nessuno di loro padroneggia la progettazione di un compilatore necessario per far funzionare il tutto. Anche un genio che passasse la vita a smontare smartphone sarebbe totalmente incapace di capire cosa succede all'interno di un dispositivo che tutti noi abbiamo sempre in tasca o sotto il naso!

La stragrande maggioranza degli utenti di smartphone non ha il minimo modello mentale di come funzioni. Non mi riferisco a un modello errato o semplicistico: no, non ne hanno proprio. L'oggetto è “magico”. Perché mostra una cosa piuttosto che un'altra? Perché è “magico”. E come per la magia, non bisogna cercare di capirlo.

La low-tech può essere estremamente complessa, ma l'esistenza stessa di questa complessità deve essere comprensibile e giustificata. Una complessità trasparente incoraggia naturalmente le menti curiose a porsi delle domande.

Il tempo per comprendere

Comprendere una tecnologia richiede tempo. Implica una relazione lunga, un'esperienza che si crea nel corso di una vita, che si condivide, che si trasmette.

Al contrario, l’high-tech impone un rinnovamento, un aggiornamento costante, cambiamenti continui dell'interfaccia e delle funzionalità che rafforzano l'aspetto “magico” e scoraggiano coloro che cercano di costruirsi un modello mentale.

La low-tech deve quindi essere necessariamente sostenibile. Duratura. Deve poter essere insegnata e permettere una costruzione progressiva di questo insegnamento.

Questo a volte implica degli sforzi e delle difficoltà. Non tutto può essere sempre progressivo: a un certo punto bisogna lanciarsi sulla bicicletta per imparare a mantenere l'equilibrio.

Essere in grado di comprendere

Storicamente, sembra evidente che ogni tecnologia possa essere compresa. Le persone che interagivano con la tecnologia erano costrette a ripararla, adattarla e quindi comprenderla. Una tecnologia era essenzialmente materiale, il che implica che poteva essere smontata.

Con il software è apparso un nuovo concetto: quello di nascondere il funzionamento. E se, storicamente, tutto il software è open source, l'invenzione del software proprietario rende difficile, se non impossibile, comprendere una tecnologia.

L’histoire du logiciel : entre collaboration et confiscation des libertés (ploum.net)

Il software proprietario è stato inventato solo grazie alla creazione di un concetto recente, peraltro assurdo, chiamato “proprietà intellettuale”.

Questa proprietà intellettuale, che ha permesso la privatizzazione della conoscenza nel software, è stata poi estesa al mondo materiale. Improvvisamente, è diventato possibile impedire a una persona di cercare di comprendere la tecnologia che utilizza quotidianamente. Grazie alla proprietà intellettuale, agli agricoltori è stato improvvisamente vietato aprire il cofano del proprio trattore.

La low-tech deve essere aperta. Deve poter essere riparata, modificata, migliorata e condivisa.

Da utente a consumatore

Grazie alla crescente complessità, ai continui cambiamenti e all'imposizione di un rigido regime di “proprietà intellettuale”, gli utenti sono stati trasformati in consumatori.

Non è un caso. Non è un'evoluzione della natura inevitabile. Si tratta di una scelta consapevole. Tutte le scuole di commercio insegnano ai futuri imprenditori a costruirsi un mercato chiuso, a privare il più possibile i propri clienti della libertà, a costruire quello che nel gergo viene chiamato un “moat” (il fossato che protegge un castello) al fine di aumentare la “fidelizzazione degli utenti”.

I termini stessi diventano vaghi per rafforzare questa sensazione di magia. Ad esempio, non si parla più di trasferire un file .jpg su un computer remoto, ma di “salvare i propri ricordi nel cloud”.

I professionisti del marketing ci hanno fatto credere che eliminando le parole complicate avrebbero semplificato la tecnologia. Ovviamente è vero il contrario. L'apparente semplicità è un'ulteriore complessità che imprigiona l'utente. Ogni tecnologia richiede un apprendimento. Questo apprendimento deve essere incoraggiato.

Per un approccio e un'etica low-tech

L'etica low-tech consiste nel rimettersi al servizio dell'utente facilitandogli la comprensione dei suoi strumenti.

L'high-tech non è magia, è prestidigitazione. Piuttosto che nascondere i “trucchi” sotto artifici, la low-tech cerca di mostrare e creare un uso consapevole della tecnologia.

Questo non implica necessariamente una semplificazione eccessiva. Prendiamo l'esempio di una lavatrice. Sappiamo tutti che una lavatrice fondamentalmente è un cestello rotante in cui vengono immessi acqua e sapone. È molto semplice e low-tech.

Si potrebbe sostenere che l'aggiunta di sensori e controller elettronici consente di lavare il bucato in modo più efficiente ed ecologico, pesandolo e adattando la velocità di rotazione in base al tipo di biancheria.

In un'ottica low-tech, alla lavatrice viene aggiunta una centralina elettronica per fare esattamente questo. Se la centralina viene rimossa o si guasta, la lavatrice continua a funzionare normalmente. L'utente può scegliere di scollegare la centralina o di sostituirla. Ne comprende l'utilità e la giustificazione. Costruisce un modello mentale in cui la scatola non fa altro che premere i pulsanti di regolazione al momento giusto. E, soprattutto, non deve mandare tutta la macchina in discarica perché il chip wifi non funziona più e non viene più aggiornato, il che ha bloccato il firmware (cosa? La mia lavatrice ha un chip wifi?).

Per una comunità low-tech

Una tecnologia low-tech incoraggia e offre all'utente l'opportunità di comprenderla e appropriarsene. Cerca di rimanere stabile nel tempo, si standardizza. Non cerca di nascondere la complessità intrinseca, partendo dal principio che la semplicità deriva dalla trasparenza.

Questa comprensione, questa appropriazione può avvenire solo attraverso l'interazione. Una tecnologia low-tech favorirà quindi, per sua natura, la creazione di comunità e gli scambi umani attorno a questa stessa tecnologia.

Per contribuire all'umanità e alle comunità, una tecnologia low-tech deve appartenere a tutti, deve essere parte del patrimonio comune.

Arrivo quindi a questa definizione, complementare ed equivalente alla prima:

Una tecnologia si definisce “low-tech” se presenta la sua complessità in modo semplice, aperto, trasparente e sostenibile, appartenendo ai beni comuni.

 
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from irisdessine

Veille technologique

Veille personnelle

  • Plus ça va, plus je découvre que si Internet se pose une question, Reddit a la réponse. Que ce soit en dev' ou sur des questions plus généralistes, j'ai toujours l'agréable surprise de trouver des réponses pertinentes et intéressantes. Je cherchais donc la vraie phrase japonaise prononcée par Marco dans Porco Rosso que beaucoup d'américains ont repris à leur compte : “Better a pig than a fascist”. Donc, pour ma culture, la phrase est la suivante : ファシストになるより、豚の方がマシさ (fashisuto naruyori, buta no kagamashisa – Si devenir fasciste est la seule alternative, alors être un cochon est de façon évidente bien mieux) Et le fil reddit qui m'a donné la réponse : https://www.reddit.com/r/ghibli/comments/15o4gxk/an_observation_about_translation/
  • Et du coup, je réalise que je sais beaucoup mieux reconnaître les hiragana/katakana et kanji que les écrire. Alors, j'ai pris les choses en main, et je pratique en mode flashcards. J'ai les syllabes, et je dois les écrire en hiragana et katakana. 2 jours que je pratique ça, j'espère pouvoir le pratiquer tous les jours !

Mes joies

  • Une séance de tatouage que j'appréhendais un peu (Tatouage de Calcifer sur mon épaule), mais qui s'est bien passée et qui, au final, rend super super bien !
  • Des vacances bienvenues, où j'ai pu lire, jouer et regarder des séries et écouter des podcasts !

Mes peines

  • Des nuits pas très reposantes, malgré les vacances. J'ai toujours une semaine de désarroi nocturne avant de me caler sur un rythme de dodo correct quand je suis en vacances. Et vu que là, je n'ai qu'une semaine de vacances, c'est compliqué pour se reposer ^^'

Lu, vu ou écouté

  • Le concert des 25 ans du Studio Ghibli, dirigé par Joe Hisaishi himself. Je l'avais déjà écouté, mais il est tellement splendide que c'est un plaisir de le réécouter !
  • J'ai aussi profité de mes vacances pour revoir Porco Rosso un film de Hayao Miyazaki qui raconte l'histoire de Marco, transformé par une malédiction en cochon, et qui est un hydraviateur de génie, poursuivi par l'Italie fasciste pour ne pas avoir rempilé à l'armée ( “mieux vaut être un cochon qu'un fasciste” ).
  • Une journée vadrouille en voiture qui nous a permis de découvrir encore un nouveau podcast de fiction amusant : Demain, le soleil se couchera deux fois. Alors, oui, c'est très surprenant, parce que c'est un truc co-produit par une société d'assurance (Allianz), mais en vrai, le truc est très drôle, ça dure 8 épisodes et l'humour absurde fonctionne très bien.
  • Et avec les vacances, j'en ai profité pour écouter enfin la saga Natural Spirit, un podcast de fiction qui cause d'un jeune garçon, Keo, et une jeune fille, Zaïna, qui partent à l'aventure avec un “ouistitigre” nommé Walter, qui a la particularité d'être lié mentalement à Keo. C'est tout public et sympa à découvrir. Plus professionnel que les sagas mp3 dont je suis fan (Adoprixtoxis, Reflets d'acide, le donjon de Naheulbeuk, la IIIe Légion, etc.), ça reste agréable à écouter.
  • Et par la même, ré-écouter la saga mp3 moins connue “La IIIe légion”. Inachevée, à mon grand désespoir, cette saga fourmille de jeux de mots et de très bonnes idées.
  • Et j'ai relu tout le Tome 1 de Nausicaa de la vallée du vent créé par Miyazaki. C'est un exploit, parce que j'adore tellement ses dessins que je comprends à peine ce que je lis, je me concentre sur chacune des cases ! Ce coup-ci, donc, j'ai réussi à lire l'histoire en entier sans trop me parasiter avec les images. Et je vais pouvoir continuer avec les autres tomes !
  • J'ai démarré la série Pluribus, avec 3 épisodes déjà sortis. La nouvelle série de Vince Gilligan (connu pour Breaking Bad, mais moi, je l'apprécie pour ses épisodes d'X-Files, avant tout). C'est intrigant, à la fois drôle et dramatique. J'en causerais un peu plus la semaine prochaine, je pense. Dispo sur Apple TV+

Et le jeu vidéo ?

  • Les vacances m'ont permis de pas mal avancer sur Portal Knights où je tire enfin avantage des nombreuses potions que j'ai obtenu et où je monte de niveaux qui deviennent intéressant. Ma maison se construit peu à peu, les idées viennent au fur et à mesure, c'est très sympa.
  • Enshrouded n'est pas oublié, il y a d'ailleurs eu une mise à jour majeure cette semaine. Mais on se le garde de côté, parce que ça fait pas si longtemps qu'on a attaqué Seven days to die, d'ailleurs, en parlant du jeu...
  • On attaque le 7e jour de 7 days to die, le jour où les zombies sont particulièrement agressifs ! Les 6 jours précédents sont voués à récupérer suffisamment de nourriture, d'eau, d'armes, et de trouver une bonne base pour se défendre correctement ! La nuit était un peu stressante mais super marrante parce que c'est très drôle de shooter les zombies à distance ! Vivement la prochaine nuit avec un peu plus de matos !
 
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from EnrouteverslaventureParent

Accouchement déshumanisé Donner naissance est naturel et phisiologique. Comme dit ma sage-femme, le corps s'est faire, c'est l:une de ces nombreuses capacités. Personnellement, j'ai beaucoup de mal avec le fait qu'on considère l'accouchement comme une opération... Une salle d'accouchement, c'est une salle d'opération dans un hôpital... C'est pas chaleureux, intime, calme et propice à l'écoute de son corps. D'après le retour d'expérience de ma sage femme et ses collaboratrices, seulement 10 a 20% des femmes suivies ont nécessité une prise en charge hospitalière. Sachant que les futurs mamans suivie dans son cabinet partent sur un projet de naissance physiologique, sans péridurale. Ça veut dire que 8 a 9 accouchements sur 10 ne nécessitent aucune prise en charge hospitalière ... Seulement des sages-femmes qui accompagnent laDélivrance et guide les futurs mamans dans leur accouchement. On arrive à trouver des comparaisons avec nos voisins européens, et la France est dans le top des accoucmemt médicalisé, voir jusqu'à la cesariennes.

 
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from Un Spicilège

24 heures de la vie à Tchernobyl

Je ne sais plus comment j'ai entendu parler de ce livre, mais il m'a tout de suite attiré. Pour le thème, en grande partie. En effet, comme beaucoup, je suis restée marquée par la catastrophe de Tchernobyl tout en ayant conscience de mes lacunes sur le sujet. J'étais curieuse d'en découvrir plus.

Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, ce livre ne traite pourtant pas directement de l'accident nucléaire. Il s'agit plutôt d'une description de la vie quotidienne des habitants de la ville de Tchernobyl à cette époque, et plus généralement de la vie moyenne dans l'URSS des années 80. L'auteur a choisi de consacrer chaque chapitre à un thème différent : la manière dont les habitants se cultivaient, se nourrissaient, s’éduquaient, se logeaient… Pour chacun de ces aspects, il dresse un tableau global de la situation, tout en ne manquant pas de révéler l’impact profond du régime politique sur la vie des citoyens. Le style très accessible de l'auteur permet une lecture fluide malgré la densité du contenu. En effet, on ne fait pas que survoler le sujet et un grand nombre de thématiques sont abordées.

Ce fut une lecture réellement passionnante. Je ne pensais pas en apprendre autant sur le sujet. L'exhaustivité et la grande rigueur historique de l'ouvrage en font une ressource particulièrement éclairante. Je le recommande sans hésiter à ceux que le sujet de l'URSS intéresse, voire même à qui souhaite comprendre un peu mieux le contexte géopolitique actuel. Sa thématique me semble en effet d’autant plus pertinente aujourd’hui, dans un contexte marqué par la résurgence des idéologies. Il offre une lecture historique précieuse pour mieux comprendre les tensions actuelles par le prisme de la vie quotidienne.


24 heures de la vie à Tchernobyl | Laurent Coumel | PUF

 
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from Ma vie sans lui

Souvenirs et larmes

Elle s'est mise à étouffer, elle ne pouvait plus respirer et elle avait mal dans la poitrine. Son mari et sa fille ont appelé les pompiers qui sont venus très vite. Ils n'ont pas eu les bons gestes tout de suite. Elle se sentait partir et ils l'ont mise sur le côté, en PLS, alors qu'elle avait besoin de libérer ce poids sur sa poitrine, cette douleur abominable qui était en train de la brûler. Elle ne pouvait plus parler, plus bouger, seuls ses yeux imploraient et c'est son mari qui a compris et qui a insisté pour qu'on la mette en position assise. Elle est partie à l'hôpital alors qu'il était moins une.

Ce récit, je l'ai entendu hier d'une amie collègue qui a fait, à la fin de l'été, une embolie pulmonaire qui a bien failli mal se terminer. Et évidemment, son récit m'a glacée puisque j'ai entendu de sa bouche ce qu'avait dû ressentir mon amoureux avant sa mort. J'ai entendu notamment la douleur intense et l'impression de la fin qui arrive, le sentiment d'impuissance et d'urgence, le lâcher-prise aussi, à un moment.

L'horreur. Il a dû être terrifié, lui qui était si douillet et si anxieux... Je n'arrête pas d'y penser, depuis hier. Je revois son visage congestionné, son regard aussi, déjà vide après la crise. J'entends ses mots, hâchés, la douleur qu'il ressentait mais qu'il n'était pas capable de localiser. et évidemment, son dernier mot et son dernier souffle. Quelle horreur...

Moi qui disais à la psy il y a 15 jours que je pensais moins à ce moment fatal, voilà qu'il me saute à nouveau au visage, à un moment inattendu et c'est toujours aussi douloureux.

Et je n'en finis pas de pleurer, encore et encore. A cause de ce souvenir mais aussi parce que la playlist en mode aléatoire a fait surgir LA chanson qui me fait penser à lui, parce que je me suis coupée en cuisinant et que je l'entends se moquer de moi gentiment, parce que je le vois assis à côté de moi sur le canapé à regarder une série avec attention en jouant avec sa petite quille en bois. Je pleure, encore et encore, le flux est ininterrompu depuis 15 mois et j'ai l'impression qu'il ne s'arrêtera jamais.

J'en ai assez. Je me demande ce qu'il faudrait pour ça s'arrête, ces larmes, ce chagrin, tout le temps. Il faudrait que je puisse ne plus penser à lui, que je n'écoute plus de musique, que je jette tout ce qui me reste de lui, il faudrait que je puisse changer de cerveau, ou faire un reset total de ma mémoire vive encore pleine des souvenirs de cet amour incroyable qui m'a été arraché en 10 minutes.

Ce matin, c'est une torture d'être obligée de continuer à vivre avec ça.

 
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from EnrouteverslaventureParent

Projet de bébé ? Anticiper ! Idéalement, préparer trois mois avant le début de la mise en pratique du projet. –> Rendez vous chez la/le gynéco Elle/il pourra : – vous fournir une ordonnance pour la vitamine B9 (et vous informer de son utilité) – pratiquer les examens préalables et dépister d'éventuelles maladies avant la conception (c'est mieux !) – vous donner des informations précieuses et répondre à vos interrogations. –> le choix de votre lieu et mode d'accouchement – lieux : en Maternité, en Maisons de Naissance ou à domicile Les maternités proposent désormais des options pour accoucher : ballons, piscine, ect toutes les maternités une proposent pas le même accompagnement et les “accesoires” pour un accouchement. Les maternités sont également classés en 3, suivant leur capacité à prendre en charge les cas d'urgence Les cas de grossesse multiple (jumeaux) sont forcément dirigé vers une maternité niveau 2 minimum. Maison de naissance, il en existe 9 actuellement en France. Elles permettent aux futurs maman d accueillir bébé dans un lieu intime, très peu médicalisé et naturellement (sans péridurale). L'accompagnement des sages femmes se fait en respectant ce choix, avec une préparation adaptée à un accouchement naturel (accompagnement à la douleur, ect) Livre xxx L'accouchement à domicile, ce choix doit être accompagnée par une sage femme qui le pratique. Chose qui n'est pas évidente à trouver car cela impose une assurance spécifique (et coûteuse) à la Sage femme. (Info ici) Le choix du lieu de naissance va donc dépendre du type d'accouchement 'ideal' que souhaite la future maman.

Pour ma part, elle m'avait indiqué qu'il était tout indiquer de consulter un médecin après 2 ans de tentatives infructueuses pour commencer à étudier des pistes pour arriver à avoir un bébé. Autres infos que je diffuse un max aux parents qui n'arrive pas à avoir un bébé, et qui ont déjà commencé les autres pistes, faites pratiquer un test de “qualité” de spermes (et non pas simplement 'spermicide', qui va juste 'compter' la quantité de spermatozoïdes...) Une amie a perdu 4 ans ! Son couple est passée par le cursus 'normal', le spermicide, 3 FIV... Et c'est a l'étranger, aunq ils ont entamé les démarches (coûteuse) de d'un Xdxd qu'ils on découvert aque c'était Monsieur qui n'avait pas une bonne qualité de sperme. Problème résolu avec une mini opération ???. Sa compagne est tombée enceinte naturellement 2 mois après ! Tous ces traitements et cette pression psychologique sur elles alors que c'est lui qui était la cause de cette infertilité. Grrr, ça m'a mis en rage, j'avoue.

 
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from Ma vie sans lui

Le manque

Il y a eu un grand creux, cet automne, entre la dernière fois que j'ai écrit ici et aujourd'hui. Je n'en suis pas encore tout à fait sortie mais ça va mieux. Je m'étais dit que la première année sans lui serait horrible, elle l'a été, avec son cortège de premières fois qui poignardent le ventre et tabassent le coeur.

La seconde année n'est pas tellement mieux, dans un autre genre. C'est l'installation du deuil dans la durée. Deuxième rentrée sans lui, deuxième Toussaint sans lui et c'est toujours aussi difficile. Il est encore très présent, pas toujours avec la même intensité mais c'est incontestable, il me manque toujours affreusement, au point qu'y penser me fait monter les larmes aux yeux, encore et toujours et qu'il y a des jours où je me dis que continuer à vivre dans ce manque est une torture inutile à m'infliger.

Mais je suis toujours là et je suis -je dis parfois “hélas”– toujours vivante. Et mon corps est vivant, lui aussi. Et je ne sais pas trop que faire de ça.

Mon corps est en manque de mon amoureux. Pendant quelques semaines, j'ai été anesthésiée par la douleur, au point même que ma maladie de peau chronique s'est presque effacée. Et puis au coeur de l'hiver dernier, mon corps s'est réveillé et j'ai à nouveau eu envie de sexe. C'était désarçonnant, déconcertant, et gênant, et énervant, aussi. Pourquoi avoir à nouveau du désir alors que je venais de traverser un tel tsunami de chagrin ? Du désir alors que je venais de répandre les cendres de mon amoureux dans la forêt ? Incompréhensible. Alors, j'ai serré les dents et j'ai tenté de penser à autre chose pendant un temps. Mais le désir est revenu, insidieux et toujours par surprise. J'ai fini par céder et mes doigts m'ont procuré ce que je cherchais, chaque orgasme solitaire se terminant dans une crise de sanglots. A chaque fois, j'ai pleuré sur la perte de cet homme, de notre amour, de notre rencontre parfaite et puis aussi de dégoût, de colère, de culpabilité, de honte, de tristesse et surtout, je me suis trouvée ridicule. A chaque fois.

C'est en faisant récemment des recherches sur le sujet que j'ai compris que cette libido qui se réveillait était juste la preuve que la vie frayait son chemin en moi et que c'était normal et plutôt bon signe, sur le chemin du deuil, que de ressentir à nouveau du désir, du plaisir.

En ce moment, il me manque beaucoup, et physiquement, surtout. Peut-être pour compenser le froid qui s'installe, pour contrer la dépression saisonnière qui va pointer son nez, j'ai envie de câlins, de quelqu'un à serrer contre moi, de baisers torrides, de siestes crapuleuses. J'y pense souvent, je m'échauffe toute seule rien que de l'imaginer. Mes doigts parcourent mon corps, pleins de regrets et de tristesse mais de douceur, aussi. Je lis en braille ce que lui, lisait à chaque fois en me caressant. Je ne vais pas vous raconter d'histoires, ce sont des moments très tristes, tristes à pleurer.

Mais c'est la vie qui est en train de gagner. Même la psy à qui je n'ai pas encore parlé de cet aspect du deuil me le dit : la vie est là, dans ce que j'entreprends, dans les combats que je mène. Oui, je suis un peu dans le creux de la vague mais la vie est là, elle palpite, y compris au creux de mon ventre.

Mon corps est en manque de lui, ou d'amour, ou des deux.

[Cela fait quelques semaines que je mûris cette note, ce n'est pas facile de parler de ça parce que cela paraît tellement incongru. Mais j'ai décidé de le faire parce que je pense que justement, on n'en parle pas souvent, c'est un peu tabou. Voilà.]

 
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from Trucs de fous

une femme et un homme sortent de l’hôpital avec des valises. La femme dit « Enfin sortie de cette prison pourrie, c’est nul l’hôpital ! » L’homme répond « tu sais que tu serais morte sans l’hôpital ? » La femme répond « c’est vrai… Merci l’hôpital »

L’hôpital sauve des vies, l’hôpital fait souffrir, l’hôpital diagnostique, trouve des traitements adaptés, attache des patients à leur lit, impose des traitements de force… Le mieux dans l’hôpital c’est le fait d’en sortir.

Est-ce qu’on pourrait faire mieux ? Est-ce qu’on pourrait éviter à certains patients d’arriver à l’hôpital ? Probablement

 
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