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from adventices

dans l'entrelacs confus des cordes retorses chercher le fil qui libère

trancher par le sabre ne fera que multiplier les tronçons de serpents

plutôt dénouer avec une rage patiente jusqu’à s'en faire saigner les doigts chaque nœud serré qui nous étrangle



photo “Au port, cordages et filets, Ullapool, Ross and Cromarty, Ecosse, Grande-Bretagne, Royaume-Uni.” by Bernard Blanc is licensed under CC BY-NC-SA 2.0.


 
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from Un Spicilège

Le mensonge suffit

Après avoir découvert Christopher Bouix avec Alfie (que j'ai beaucoup aimé), j’étais curieuse de voir jusqu’où allait aller son exploration de l'univers des robots. Le mensonge suffit confirme bien à quel point il est doué pour transformer un thème classique de science-fiction en le miroir grinçant de notre époque. Dans un futur où la justice est devenue un divertissement retransmis en direct à la télé, un homme affronte un androïde d’interrogatoire. Pendant cent-vingt minutes il peut essayer de convaincre le public de son innocence avant qu'ils ne votent.

Avec ce qui ressemble à un thriller d’anticipation, l'auteur réussit à livrer une satire à la fois d'un monde livré à la machine mais également d'une société régie par le spectacle. Sa grande maîtrise narrative fait une fois de plus merveille : par la description des coupures pub ou des annonces du présentateur, il parvient à faire exister tout un univers sans jamais que l'on quitte le plateau de télé. L'humour noir, omniprésent, fait mouche. On rit souvent mais de ce rire qui finit dans un grincement de dents. Car ce que le livre dit, au fond, c’est qu’il faut se méfier des robots, mais encore plus de ceux qui les dirigent. La fausse légèreté de ton est le rempart parfait pour exposer une vérité grinçante : quel que soit le système mis en place, les puissants trouveront toujours le moyen d'en tirer les ficelles.

Fort de son humour acide et de sa lucidité dérangeante, Le mensonge suffit est un roman aussi divertissant qu’inquiétant qui confirme tout le bien que je pense déjà de l'auteur.


Le mensonge suffit | Christopher Bouix | Au Diable Vauvert

 
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from les mondes d'ilanthar

Les Contrées du centre et de l'Est

Ces contrées (bien qu'avec des frontières parfois différentes) constituaient autrefois l'Empire Radieux.

Shardom Empyron

la ferveur est une lumière intérieure qui réchauffe l'âme

Vaste contrée majoritairement désertique, le shardom est un pays zélé où le clergé solaire a une emprise certaine. Mais le shar a pour lui une grande armée qui lui permet tout autant d'inquiéter ses voisins que de protéger ses terres. Lorsque le désert et ses duretés ne suffisent pas du moins. Récemment, le shardom a envahi le Nord-Ouest de Tharrjân, avec les cités de Kursif et Sartir, notamment en réaction aux nombreux raids et pilllages provenant de cette contrée, mais aussi pour les richesses propres à la région.

NB : les noms du shardom tournent surtout autour du désert (Ardân pour ardent par exemple) ou du désert, des roches.

Les empyréens vénèrent donc le panthéon solaire et le dieu soleil Ashâstra, accompagné d'Astar, dieu du feu, et de Vithrâ, dieu de l'honneur et de la loyauté.

Le phénix est tout naturellement l'emblème du shardom.

Tharrjân

rien n'est constant sinon le changement

Contrée sauvage où les modes de vie nomade ou semi-nomades dominent largement en dehors de ses quelques grandes cités d'un autre temps. Les tribus n'ont que peu de lien entre elles autre qu'ethniques et culturelles et les cités peuvent être considérées comme des cités-états, même si elles sont sujettes à de nombreux aléas venus des tribus extérieurs. Largement considérée comme une contrée barbare emplie de pillards et de voleurs, Tharrjân a pourtant certains des sites anciens les mieux conservés et ses bibliothèques contiennent de très vieux rouleaux que l'on ne trouve nulle part ailleurs.

NB : les noms de la contrée sont parfois en lien avec des tracés ou des notions décoratives.

Les tribus de la contrée placent en premier dans leurs prières l'énigmatique déesse Leyel, déesse des cycles, seule divinité à ne pas être accompagnée de certains de ses enfants. Elle aurait encouragés ses fils et filles à toujours rejoindre le panthéon de leur père.

L'emblème de la contrée est le sinueux et silencieux basilic.

Shôgunat Jihònn

chaque instant est source d'émerveillement pour qui sait y être sensible

Sans doute une des contrées les mieux organisées avec le shardom et l'empire, le shôgunat dispose lui aussi d'une force militaire importante, mais exclusivement tournée vers la défense et aussi, sans doute, pour garantir une certaine unité du pays. Pays magnifique, tant pour ses régions sauvages que pour ses zones cultivées ou aménagées avec soin, tout semble y être codifié pour mettre en avant l'harmonieux et le beau. Mais cela peut s'avérer vite étouffant et complexe pour toute personne qui n'en connaît point les rouages.

NB : une bonne part des noms sont en rapport avec des arts, en particulier orientaux (japonais, chinois...).

Le shôgunat a une nette préférence pour Nenda, le dieux des arts et de la sagesse, et le reste de son panthéon : Jamshid, dieu des récits, Gao-Kal, dieu des couleurs, Yima, déesse de la danse et Saoshyant, déesse des mélodies.

Le shôgunat a la mystérieuse et gracieuse chimère pour emblème.

Waïgana

que les vents vous soient favorables

Contrée sauvage et désunie, connue pour être couverte de forêts et de de marécages mystérieux, waïgana est habitée par un peuple rude aussi à l'aise dans ces mêmes forêts que sur les rivières et les mers du Nord. Les habitants se contentent de peu et prennent la vie comme elle vient, suivant le rythme des saisons. Ceux qui pensent (ou on?) avoir une plus grande destinée s'en vont au loin, mener quelque commerce ou conquête temporaire pour revenir plus riches au pays, ayant fait grandir leur réputation. La contrée se trouve presque divisée en deux durant les saisons froides, du fait montagnes qui la traversent tout du long. Seuls les voyages maritimes sont alors encore véritablement envisageables, ou bien, de longs détours par le sud.

NB : noms donnés en rapport avec les odeurs, la foudre, les animaux.

Waïgana vit d'abord selon les préceptes de Sârijaina, déesse de la destinée et des vents, entourée d'Agnoman, le dieu de la foudre et des bêtes sauvages, et d'Aleira, la déesse des souffles et de la beauté.

Le pégase est la créature mythique et sauvage que la contrée a choisie pour emblème.

#egishirgal #agartha

 
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from Strafanici

Ploum (Lionel Dricot) è uno scrittore belga di science-fiction, uno sviluppatore di software libero e un amico della bicicletta.

Il suo ultimo romanzo si intitola Bikepunk, les chroniques du flash, un romanzo eco-ciclista: https://bikepunk.fr/ e al momento è disponibile solo in francese.

Qui sotto trovate la traduzione italiana di un post che Ploum ha pubblicato nel suo blog: https://ploum.net/2025-05-16-manifeste-lowtech.html e che io ho trovato molto interessante.

Un grosso grazie al suo autore :)

Il testo è distribuito con licenza Creative Commons BY-SA

Piccolo manifesto low-tech

Di Ploum il 16.5.2025

Che cos'è la low-tech?

Il termine low-tech ci fa intuitivamente percepire un'opposizione all'eccesso tecnologico (l'“high-tech”) evitando però l'estremismo tecnofobico. Un termine che entusiasma, ma che mi sembra importante spiegare e di cui propongo la seguente definizione.

Una tecnologia si definisce “low-tech” se le persone che interagiscono con essa ne conoscono e ne comprendono il funzionamento.

Saper comprendere. Poter comprendere. Due elementi essenziali (e difficili da distinguere per me che sono belga).

Saper comprendere

Saper comprendere una tecnologia implica avere la possibilità di costruire un modello intellettuale del suo funzionamento interno.

È ovvio che non tutti hanno la capacità di comprendere tutte le tecnologie. Ma è possibile procedere per livelli. La maggior parte degli automobilisti sa che un'auto a benzina brucia il carburante che scoppia in un motore, esplosione che aziona i pistoni che fanno girare le ruote. Il nome è di per sé un indizio: un motore a combustione interna!

Se non capisco bene il funzionamento di un motore, sono certo che ci sono persone che lo capiscono meglio, spesso tra i conoscenti più vicini a me. Più la comprensione è approfondita, più le persone diventano rare, ma tutti possono cercare di migliorare.

La tecnologia è semplice senza essere semplicistica. Ciò significa che la sua complessità può essere compresa gradualmente. E che esistono esperti che comprendono una particolare tecnologia nella sua globalità.

Al contrario, oggi è umanamente impossibile comprendere uno smartphone moderno. Solo pochi esperti al mondo padroneggiano ciascuno un aspetto particolare dell'oggetto: dal disegno dell'antenna 5G al software che ritocca automaticamente le foto, passando per la ricarica rapida della batteria. E nessuno di loro padroneggia la progettazione di un compilatore necessario per far funzionare il tutto. Anche un genio che passasse la vita a smontare smartphone sarebbe totalmente incapace di capire cosa succede all'interno di un dispositivo che tutti noi abbiamo sempre in tasca o sotto il naso!

La stragrande maggioranza degli utenti di smartphone non ha il minimo modello mentale di come funzioni. Non mi riferisco a un modello errato o semplicistico: no, non ne hanno proprio. L'oggetto è “magico”. Perché mostra una cosa piuttosto che un'altra? Perché è “magico”. E come per la magia, non bisogna cercare di capirlo.

La low-tech può essere estremamente complessa, ma l'esistenza stessa di questa complessità deve essere comprensibile e giustificata. Una complessità trasparente incoraggia naturalmente le menti curiose a porsi delle domande.

Il tempo per comprendere

Comprendere una tecnologia richiede tempo. Implica una relazione lunga, un'esperienza che si crea nel corso di una vita, che si condivide, che si trasmette.

Al contrario, l’high-tech impone un rinnovamento, un aggiornamento costante, cambiamenti continui dell'interfaccia e delle funzionalità che rafforzano l'aspetto “magico” e scoraggiano coloro che cercano di costruirsi un modello mentale.

La low-tech deve quindi essere necessariamente sostenibile. Duratura. Deve poter essere insegnata e permettere una costruzione progressiva di questo insegnamento.

Questo a volte implica degli sforzi e delle difficoltà. Non tutto può essere sempre progressivo: a un certo punto bisogna lanciarsi sulla bicicletta per imparare a mantenere l'equilibrio.

Essere in grado di comprendere

Storicamente, sembra evidente che ogni tecnologia possa essere compresa. Le persone che interagivano con la tecnologia erano costrette a ripararla, adattarla e quindi comprenderla. Una tecnologia era essenzialmente materiale, il che implica che poteva essere smontata.

Con il software è apparso un nuovo concetto: quello di nascondere il funzionamento. E se, storicamente, tutto il software è open source, l'invenzione del software proprietario rende difficile, se non impossibile, comprendere una tecnologia.

L’histoire du logiciel : entre collaboration et confiscation des libertés (ploum.net)

Il software proprietario è stato inventato solo grazie alla creazione di un concetto recente, peraltro assurdo, chiamato “proprietà intellettuale”.

Questa proprietà intellettuale, che ha permesso la privatizzazione della conoscenza nel software, è stata poi estesa al mondo materiale. Improvvisamente, è diventato possibile impedire a una persona di cercare di comprendere la tecnologia che utilizza quotidianamente. Grazie alla proprietà intellettuale, agli agricoltori è stato improvvisamente vietato aprire il cofano del proprio trattore.

La low-tech deve essere aperta. Deve poter essere riparata, modificata, migliorata e condivisa.

Da utente a consumatore

Grazie alla crescente complessità, ai continui cambiamenti e all'imposizione di un rigido regime di “proprietà intellettuale”, gli utenti sono stati trasformati in consumatori.

Non è un caso. Non è un'evoluzione della natura inevitabile. Si tratta di una scelta consapevole. Tutte le scuole di commercio insegnano ai futuri imprenditori a costruirsi un mercato chiuso, a privare il più possibile i propri clienti della libertà, a costruire quello che nel gergo viene chiamato un “moat” (il fossato che protegge un castello) al fine di aumentare la “fidelizzazione degli utenti”.

I termini stessi diventano vaghi per rafforzare questa sensazione di magia. Ad esempio, non si parla più di trasferire un file .jpg su un computer remoto, ma di “salvare i propri ricordi nel cloud”.

I professionisti del marketing ci hanno fatto credere che eliminando le parole complicate avrebbero semplificato la tecnologia. Ovviamente è vero il contrario. L'apparente semplicità è un'ulteriore complessità che imprigiona l'utente. Ogni tecnologia richiede un apprendimento. Questo apprendimento deve essere incoraggiato.

Per un approccio e un'etica low-tech

L'etica low-tech consiste nel rimettersi al servizio dell'utente facilitandogli la comprensione dei suoi strumenti.

L'high-tech non è magia, è prestidigitazione. Piuttosto che nascondere i “trucchi” sotto artifici, la low-tech cerca di mostrare e creare un uso consapevole della tecnologia.

Questo non implica necessariamente una semplificazione eccessiva. Prendiamo l'esempio di una lavatrice. Sappiamo tutti che una lavatrice fondamentalmente è un cestello rotante in cui vengono immessi acqua e sapone. È molto semplice e low-tech.

Si potrebbe sostenere che l'aggiunta di sensori e controller elettronici consente di lavare il bucato in modo più efficiente ed ecologico, pesandolo e adattando la velocità di rotazione in base al tipo di biancheria.

In un'ottica low-tech, alla lavatrice viene aggiunta una centralina elettronica per fare esattamente questo. Se la centralina viene rimossa o si guasta, la lavatrice continua a funzionare normalmente. L'utente può scegliere di scollegare la centralina o di sostituirla. Ne comprende l'utilità e la giustificazione. Costruisce un modello mentale in cui la scatola non fa altro che premere i pulsanti di regolazione al momento giusto. E, soprattutto, non deve mandare tutta la macchina in discarica perché il chip wifi non funziona più e non viene più aggiornato, il che ha bloccato il firmware (cosa? La mia lavatrice ha un chip wifi?).

Per una comunità low-tech

Una tecnologia low-tech incoraggia e offre all'utente l'opportunità di comprenderla e appropriarsene. Cerca di rimanere stabile nel tempo, si standardizza. Non cerca di nascondere la complessità intrinseca, partendo dal principio che la semplicità deriva dalla trasparenza.

Questa comprensione, questa appropriazione può avvenire solo attraverso l'interazione. Una tecnologia low-tech favorirà quindi, per sua natura, la creazione di comunità e gli scambi umani attorno a questa stessa tecnologia.

Per contribuire all'umanità e alle comunità, una tecnologia low-tech deve appartenere a tutti, deve essere parte del patrimonio comune.

Arrivo quindi a questa definizione, complementare ed equivalente alla prima:

Una tecnologia si definisce “low-tech” se presenta la sua complessità in modo semplice, aperto, trasparente e sostenibile, appartenendo ai beni comuni.

 
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from Depuis les Gorces

#Animaux #Chien Je suis allée au séminaire de Ken Ramirez pratiquement que pour cette conférence. Je n'ai pas été déçue, et le reste du séminaire était tout aussi génial 😍.

De quoi parle-t-on ?

Selon Ken Ramirez (KR), un chien réactif est un chien qui est agressif sous certaines conditions. Dans le monde des animaux sauvages en zoo, on ne parle que d'agression, jamais de réactivité.

1. Différencier les principes d'apprentissage des techniques d'éducation / rééducation

J'ai beaucoup apprécié que KR revienne systématiquement aux principes d'apprentissage pour expliquer le fonctionnement, les avantages et les limites de chaque technique. Il nous a proposé un tableau que j'ai traduit et adapté pour cet article.

Tableau récapitulatif des différents principes d'apprentissage et des techniques d'éducation ou de gestion associées Ce tableau montre que pour lui, toutes les techniques mettent en jeu plusieurs principes d'apprentissage, et systématiquement à la fois du conditionnement simple et du conditionnement opérant.

1.1 Les types de conditionnement en jeu.

  • Dans le conditionnement simple, un stimulus est associé, ou non, à des choses agréables, neutre ou désagréables pour l'animal. Ici, les choses renforçantes (agréables, neutres ou désagréables) ne sont pas liées à un comportement de l'animal mais à un stimulus dans l'environnement. Ce mécanisme permet de changer les émotions associées au stimulus.
  • Dans le conditionnement opérant, un comportement de l'animal est associé à des choses agréables ou désagréables pour celui-ci. Ce mécanisme permet de changer le comportement de l'animal.

1.2 Les principes dans le conditionnement simple

  • L'habituation : L'animal régulièrement soumis à un stimulus qui ne déclenche aucune conséquences (ni positive ni négative) finit par ne plus réagir à ce stimulus. Un exemple est le cheval qui s'habitue au bruit des coups de feu ou aux voitures qui passent au bout de son champ.
  • Le contre-conditionnement : Lorsque l'animal est soumis à un stimulus qui l'inquiète, il reçoit une récompense. Progressivement, il associe le stimulus à l'arrivée de la récompense et donc à un évènement positif.
  • L'immersion : l'animal est soumis à un stimulus qui l'inquiète mais il n'a pas la possibilité de s'enfuir ni de “combattre” ce stimulus. L'animal finit par lâcher prise et se soumettre. Cette procédure qui a été beaucoup utilisée dans le join up par exemple est très nocive pour le bien-être mental de l'animal.

1.3 Les principes dans le conditionnement opérant

  • Le renforcement positif : il s'agit d'apprendre à l'animal à réaliser un comportement en associant une récompense lorsqu'il réalise le comportement. On peut alors utiliser ce qui fait peur à l'animal comme une distraction par rapport au comportement enseigné.
  • La punition : il s'agit d'ajouter un inconfort à l'animal lorsque celui-ci présente un comportement indésirable. Il s'agit par exemple de tirer sur la longe, ou crier, lorsque un chien aboie.
  • La redirection : Il s'agit de faire en sorte que le stimulus génère un comportement différent du comportement indésirable. Il y a plusieurs types de redirection, et je n'étais pas familière avec les acronymes que je suis donc allée regarder :
    • DRI : Differential reinforcement of an Incompatible Behaviour. Il s'agit d'entrainer un comportement qui va être incompatible avec le comportement indésirable. Mon chien ne peut pas par exemple en même temps venir quémander de la nourriture à table ET être couché sur son tapis. Dans l'idéal, le comportement incompatible doit permettre à l'animal de remplir la même fonction que le comportement indésirable. Par exemple, si le but est d'éloigner l'intrus qui fait peur, un bon comportement de substitution à l'attaque est le fait de s'éloigner ou de se mettre derrière une personne ou un objet.
    • DRD : Differential Reinforcement of Disminished rate of Behavior. Si mon chien aboie en permanence, puis se met à aboyer toutes les quelques secondes, je vais renforcer ce nouveau comportement.
    • DRL : Differential reinforcement of Lower intensity behaviour. Si mon chien aboie en tirant sur la longe quand le livreur dépose un colis, je peux récompenser le moment où il aboie sans tirer sur la longe par exemple. Pour moi DRD et DRL ça ressemble beaucoup à ce qu'on fait lorsque l'on façonne un nouveau comportement. Ici ça ressemble beaucoup à partir du comportement indésirable pour façonner progressivement un nouveau comportement.

Maintenant qu'on a fait le tour des différents principes d'apprentissage, on peut passer aux techniques utilisées par les éducateur·trices du monde canin.

2. Les différentes techniques de gestion de l'agressivité

Avant de regarder les différentes techniques en détail, KR nous a présenté le cadre de Jean Donadlson qui présente 4 manières de gérer l'agressivité :

  1. Jouer sur la chimie du cerveau, via la médicalisation. C'est parfois nécessaire.
  2. Gérer l'environnement pour éviter les déclenchements.
  3. Changer l'association faite par le chien avec un certain stimulus, et pour ça on utilise le conditionnement simple.
  4. Changer les conséquences associées aux comportements proposés par le chien, c'est à dire utiliser le conditionnement opérant.

Dans son séminaire, KR ne parle que des leviers 3 et 4 même si évidemment la priorité c'est de gérer l'environnement (management) et d'aider le chien avec de la chimie s'il en a besoin.

2.1 La manière Ken Ramirez de gérer l'agressivité

Sa méthode, c'est de quasiment tout faire pour ne jamais se trouver dans une situation où l'animal est agressif.

  1. Comprendre les scénarios de déclenchement Pour Iggy c'est quand une personne arrive au loin, ou bien qu'une personne proche le fixe ou se penche vers lui.
  2. Reconnaître les précurseurs de l'agression Pour Iggy, il va figer, arrêter de remuer la queue, fermer la gueule. Il grogne rarement. À distance, quand il est libre, il grogne parfois, il aboie en général avant de partir attaquer. À proximité, il ne grogne jamais et n'aboie pas non plus avant de déclencher.
  3. Utiliser la redirection (cf ci-dessus) et/ou utiliser une stratégie d'entraînement
  4. Tout faire pour éviter l'agression
  5. Prendre des notes sur ce qu'il se passe pour pouvoir objectiver la progression (*track progress)

Voyons maintenant les stratégies d'entraînement (j'avoue que ce début de matinée était comme une perpétuelle mise en bouche 😆)

2.2 La punition

Ça marche, par définition de la punition dans les théories de l'apprentissage puisqu'une punition est une action qui diminue la probabilité qu'un comportement se reproduise dans le futur.

KR nous a dit une phrase que j'ai beaucoup aimé. « Si ça ne marche pas, c'est que vous êtes juste en train d'être méchant avec votre animal. »

Mais il y a des (bonnes) raisons pour refuser d'appliquer cette technique :

  • Ça abime la relation que l'on a avec l'animal
  • Ça peut créer des comportements de redirection, avec par exemple l'animal qui va mordre son entraineur.
  • On peut blesser l'animal, surtout quand la punition est physique.

2.3 Le conditionnement classique

Il y a beaucoup de très bonnes présentations sur comment faire du conditionnement classique par Kathy Sdao, ou Patricia McConnel , ou encore Jean Donaldson. Note à moi même : plein de références à aller regarder encore ! Souvent les techniques associées n'ont pas eu le droit à un fancy name mais KR pense que les entraîneurs sous-estiment l'importance du conditionnement simple.

En regardant quelques vidéos sur le sujet, je me rends compte que je suis un peu passée à côté du conditionnement classique. Je ne donne jamais assez de récompenses, c'est-à-dire à un rythme assez élevé, quand je veux changer l'association avec un stimulus.

2.4 Le « Look at that » game

Dans cette stratégie, on enseigne à l'animal à regarder un objet pour recevoir une récompense. L'avantage c'est que quand le chien a peur d'un humain, ou qu'il a envie de courir après un lapin, il a envie de regarder. Ce jeu l'encourage à le faire, mais avec un cadre. Avec le temps, le chien se relaxe en présence du stimulus.

À la base ce n'est pas un traitement de l'agression, mais de nombreuses personnes ont trouvé ce jeu utile pour des formes modérées d'agressivité. Il faut réussir à rester en permanence sous le seuil de déclenchement.

Ressource : Control unleashed: reactive to relax.

2.5 CAT : Constructional Agressive Treatment

Cette procédure a été théorisée par l'équipe du chercheur Jesus Rosales Ruiz lors de la thèse de son étudiante Snider. Il s'agit d'une technique basée sur le renforcement négatif. Dans cette procédure, on considère que le comportement indésirable du chien (aboyer, charger, mordre, ...) a comme fonction d'éloigner la personne ou le chien qui lui fait peur. Du coup, la stratégie de renforcement sera d'éloigner ce qui fait peur lorsque le chien adopte le comportement souhaité. Le point très intéressant de cette procédure, c'est qu'à un moment, le chien change de comportement envers ce qui lui fait peur. Au lieu de montrer des signes d'inquiétude, il se met à montrer des signes amicaux et à indiquer qu'il souhaite rencontrer la personne / le chien dont il avait peur au démarrage.

Une procédure controversée

Cette procédure a été longtemps très controversée. Elle est efficace, mais dans ses premières versions, les premières expositions du chien à son déclencheur se faisait au dessus du seuil de déclenchement. Le chien était donc en réelle détresse pendant la première partie de l'entrainement. Aujourd'hui, les tenants de cette procédure recommandent de ne jamais dépasser le seuil de déclenchement de l'animal. La vidéo de démonstration que nous avons vue était particulièrement convaincante, le chien étant toujours dans un état qui me semblait éthiquement tout à fait acceptable.

L'avis de KR

C'est une procédure très efficace qui peut avoir des résultats notables en quelques jours (à comparer aux quelques mois – voir plus – nécessaires avec les autres procédures). Pour KR, cette procédure est justifiée pour des chiens qui vont de toutes manières rencontrer régulièrement leurs stimulus déclencheurs. Pour autant, ce n'est pas une procédure simple à appliquer. Il faut un·e entraîneur·se très expérimenté·e, du temps, et un·e assistant·e qui comprend bien ce qu'on attend. Il y a un travail de généralisation à faire qui n'est pas nécessairement évident. Enfin, les parents de cette procédure refusent d'utiliser de la nourriture car ça pourrait masquer la peur, mais KR n'est pas d'accord avec ce point. Il n'a pour autant pas développer comment il utiliserait lui la nourriture dans ce type de procédure.

Ressources :

2.5 Click to Calm

Cette technique peut s'utiliser quand le chien a déclenché, et c'est l'une des grosses différences avec toutes les autres techniques que l'on a vues jusqu'à maintenant.

L'idée est de récompenser toute réduction, même minime, de l'agressivité.

Comment ça fonctionne ?

Cette technique fait partie de la famille des techniques de redirection dans le champ du conditionnement opérant : « Diifferential reinforcer of lower intensity behavior ». Évidemment, cette technique fonctionne aussi grâce au contre-conditionnement puisqu'on associe de la nourriture à la vue du stimulus déclenchant.

Souvent, on s'inquiète de renforcer l'aboiement en donnant des friandises quand le chien est dans cet état. En réalité, quand le chien est vraiment au dessus de son seuil de déclenchement, il ne mange pas. La nourriture ne renforce pas l'émotion, mais le fait d'arrêter d'aboyer, même quelques secondes juste pour avaler une récompense ou pour respirer.

L'avis de KR

C'est une technique que l'on va utiliser quand la réaction du chien est tellement intense qu'on n'a pas de distance à laquelle commencer où le chien serait en dessous de son seuil de déclenchement. C'est d'ailleurs la seule procédure qu'on peut utiliser lorsque le chien a déclenché.

C'est une technique qui demande beaucoup d'expérience. Emma Pearson propose pas mal d'astuces dans son livre pour aider des débutant·es à se l'approprier.

Enfin, c'est la technique qui prend le plus de temps parmi toutes celles que qui sont présentées ici. Et selon KR c'est une technique qui prend trop de temps pour l'utiliser pour lutter contre la prédation.

Ressource : New click to calm book

2.6 Entrainer un comportement incompatible avec l'agression

Au départ, il ne s'agit pas de changer la réponse émotionnelle, mais juste « d'empêcher » le chien d'agresser. Il y a plusieurs comportements que l'on peut entraîner :

  • Watch me ! Demander au chien de nous regarder
  • U turn game : Demander au chien de faire demi-tour. L'avantage est que ce comportement sert la même fonction que l'agression : augmenter la distance avec le déclencheur
  • Rappel : Demander au chien de revenir

L'avis de KR

Ces stratégies fonctionnent sur le principe des techniques de redirection, en particulier il s'agit de : Differential reinforcement of an Incompatible behavior. L'objectif est de sortir l'animal d'une situation dangereuse, mais pas de diminuer sa réactivité. Ce n'est pas une procédure qui doit être utilisée seule pour gérer la réactivité d'un chien.

Pour autant, ce sont des techniques très utiles au quotidien qui ont l'avantage de se focaliser sur ce que l'on veut comme comportement et pas sur ce que l'on ne veut pas.

2.7 BAT : Behavioural Adjustement Theory

C'est une procédure originellement basée sur le protocole CAT (de renforcement négatif) mais qui a été adaptée pour donner davantage de choix à l'animal.

L'idée est de permettre à l'animal de répondre à ce qui lui fait peur en s'éloignant, et quand il s'éloigne, lui permettre d'avoir accès à des choses qu'il veut, comme renifler des odeurs.

L'avis de KR

C'est une procédure qui semble efficace et plus rapide que le click to calm mais qui demande d'avoir des grands espaces accessibles et qui est assez complexe. L'avantage de cette technique est que, comme le CAT, elle traite le problème de l'agression à la source.

Ressource : livre BAT 2.0

Conclusion

La conclusion de Ken Ramirez sur cette partie du séminaire est :

Ces techniques marchent ! On peut aider un chien agressif.

Pour autant, l'agression n'est jamais oubliée, et il y a toujours un risque de retour en arrière.

De mon côté, je suis sortie de ce séminaire avec une bien meilleure compréhension de ce que j'avais fait jusqu'à maintenant avec Iggy. Ça m'a donné aussi plein de pistes et de nouvelles idées à mettre en œuvre... Je décrirai ça dans de prochains articles j'espère. Et surtout, le truc incroyable, c'est que tout ça, ce n'était qu'une demi journée sur les 6 du séminaire !!!

#Chien #AnimalTraining #Agressivité #Réactivité #Animals

 
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from irisdessine

Veille technologique

Veille personnelle

  • Plus ça va, plus je découvre que si Internet se pose une question, Reddit a la réponse. Que ce soit en dev' ou sur des questions plus généralistes, j'ai toujours l'agréable surprise de trouver des réponses pertinentes et intéressantes. Je cherchais donc la vraie phrase japonaise prononcée par Marco dans Porco Rosso que beaucoup d'américains ont repris à leur compte : “Better a pig than a fascist”. Donc, pour ma culture, la phrase est la suivante : ファシストになるより、豚の方がマシさ (fashisuto naruyori, buta no kagamashisa – Si devenir fasciste est la seule alternative, alors être un cochon est de façon évidente bien mieux) Et le fil reddit qui m'a donné la réponse : https://www.reddit.com/r/ghibli/comments/15o4gxk/an_observation_about_translation/
  • Et du coup, je réalise que je sais beaucoup mieux reconnaître les hiragana/katakana et kanji que les écrire. Alors, j'ai pris les choses en main, et je pratique en mode flashcards. J'ai les syllabes, et je dois les écrire en hiragana et katakana. 2 jours que je pratique ça, j'espère pouvoir le pratiquer tous les jours !

Mes joies

  • Une séance de tatouage que j'appréhendais un peu (Tatouage de Calcifer sur mon épaule), mais qui s'est bien passée et qui, au final, rend super super bien !
  • Des vacances bienvenues, où j'ai pu lire, jouer et regarder des séries et écouter des podcasts !

Mes peines

  • Des nuits pas très reposantes, malgré les vacances. J'ai toujours une semaine de désarroi nocturne avant de me caler sur un rythme de dodo correct quand je suis en vacances. Et vu que là, je n'ai qu'une semaine de vacances, c'est compliqué pour se reposer ^^'

Lu, vu ou écouté

  • Le concert des 25 ans du Studio Ghibli, dirigé par Joe Hisaishi himself. Je l'avais déjà écouté, mais il est tellement splendide que c'est un plaisir de le réécouter !
  • J'ai aussi profité de mes vacances pour revoir Porco Rosso un film de Hayao Miyazaki qui raconte l'histoire de Marco, transformé par une malédiction en cochon, et qui est un hydraviateur de génie, poursuivi par l'Italie fasciste pour ne pas avoir rempilé à l'armée ( “mieux vaut être un cochon qu'un fasciste” ).
  • Une journée vadrouille en voiture qui nous a permis de découvrir encore un nouveau podcast de fiction amusant : Demain, le soleil se couchera deux fois. Alors, oui, c'est très surprenant, parce que c'est un truc co-produit par une société d'assurance (Allianz), mais en vrai, le truc est très drôle, ça dure 8 épisodes et l'humour absurde fonctionne très bien.
  • Et avec les vacances, j'en ai profité pour écouter enfin la saga Natural Spirit, un podcast de fiction qui cause d'un jeune garçon, Keo, et une jeune fille, Zaïna, qui partent à l'aventure avec un “ouistitigre” nommé Walter, qui a la particularité d'être lié mentalement à Keo. C'est tout public et sympa à découvrir. Plus professionnel que les sagas mp3 dont je suis fan (Adoprixtoxis, Reflets d'acide, le donjon de Naheulbeuk, la IIIe Légion, etc.), ça reste agréable à écouter.
  • Et par la même, ré-écouter la saga mp3 moins connue “La IIIe légion”. Inachevée, à mon grand désespoir, cette saga fourmille de jeux de mots et de très bonnes idées.
  • Et j'ai relu tout le Tome 1 de Nausicaa de la vallée du vent créé par Miyazaki. C'est un exploit, parce que j'adore tellement ses dessins que je comprends à peine ce que je lis, je me concentre sur chacune des cases ! Ce coup-ci, donc, j'ai réussi à lire l'histoire en entier sans trop me parasiter avec les images. Et je vais pouvoir continuer avec les autres tomes !
  • J'ai démarré la série Pluribus, avec 3 épisodes déjà sortis. La nouvelle série de Vince Gilligan (connu pour Breaking Bad, mais moi, je l'apprécie pour ses épisodes d'X-Files, avant tout). C'est intrigant, à la fois drôle et dramatique. J'en causerais un peu plus la semaine prochaine, je pense. Dispo sur Apple TV+

Et le jeu vidéo ?

  • Les vacances m'ont permis de pas mal avancer sur Portal Knights où je tire enfin avantage des nombreuses potions que j'ai obtenu et où je monte de niveaux qui deviennent intéressant. Ma maison se construit peu à peu, les idées viennent au fur et à mesure, c'est très sympa.
  • Enshrouded n'est pas oublié, il y a d'ailleurs eu une mise à jour majeure cette semaine. Mais on se le garde de côté, parce que ça fait pas si longtemps qu'on a attaqué Seven days to die, d'ailleurs, en parlant du jeu...
  • On attaque le 7e jour de 7 days to die, le jour où les zombies sont particulièrement agressifs ! Les 6 jours précédents sont voués à récupérer suffisamment de nourriture, d'eau, d'armes, et de trouver une bonne base pour se défendre correctement ! La nuit était un peu stressante mais super marrante parce que c'est très drôle de shooter les zombies à distance ! Vivement la prochaine nuit avec un peu plus de matos !
 
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from EnrouteverslaventureParent

Accouchement déshumanisé Donner naissance est naturel et phisiologique. Comme dit ma sage-femme, le corps s'est faire, c'est l:une de ces nombreuses capacités. Personnellement, j'ai beaucoup de mal avec le fait qu'on considère l'accouchement comme une opération... Une salle d'accouchement, c'est une salle d'opération dans un hôpital... C'est pas chaleureux, intime, calme et propice à l'écoute de son corps. D'après le retour d'expérience de ma sage femme et ses collaboratrices, seulement 10 a 20% des femmes suivies ont nécessité une prise en charge hospitalière. Sachant que les futurs mamans suivie dans son cabinet partent sur un projet de naissance physiologique, sans péridurale. Ça veut dire que 8 a 9 accouchements sur 10 ne nécessitent aucune prise en charge hospitalière ... Seulement des sages-femmes qui accompagnent laDélivrance et guide les futurs mamans dans leur accouchement. On arrive à trouver des comparaisons avec nos voisins européens, et la France est dans le top des accoucmemt médicalisé, voir jusqu'à la cesariennes.

 
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from Depuis les Gorces

#Animaux J'ai réalisé lors du séminaire de Ken Ramirez que je n'utilisais pas assez les concepts de comportements faciles ou coûteux pour organiser mes séances d'entraînement.

J'ai découpé cet extrait de vidéo car il illustre bien quelque chose que j'ai changé dans ma façon d'entrainer depuis le séminaire avec Ken Ramirez.

Amalhia fait souvent une sale tronche sur la cible quand c'est mon poing. Et depuis plusieurs années cette sale tronche dans le travail à pied m'agace terriblement.

Pour moi, la cible de poing, c'est un exo super maîtrisé : elle ne rate quasiment jamais. Mais côté émotions, il est souvent associé à une sale tête. Je me demande si ça a un lien avec le fait que c'est un code que j'ai beaucoup utilisé pour le “follow me”, un comportement sale tronche garantie avec la majorité des chevaux.

Depuis le stage, j'ai décidé que cette sale tronche veut dire que ça lui coûte, même si je ne sais pas pourquoi. Je vais donc utiliser ce que Ken Ramirez a illustré dans ses vidéos pendant le séminaire (en en parlant très peu), le fait d'intercaler un comportement compliqué au milieu de plusieurs demandes très simples pour conserver de la motivation

Comportement simple 1 → Comportement compliqué → Comportement simple 1 → Comportement simple 2 → Comportement simple 1 → Comportement compliqué → etc

Je vais donc demander une seule fois le comportement qui coûte (ici toucher le poing) au milieu d'une séquence de comportements qui ne coûtent rien, comme la statue sur cette vidéo.

Autrefois, je suis à peu près certaine que j'aurais demandé plusieurs fois d'affilée de toucher mon poing parce que c'est ce que j'avais très envie de faire 😆.

Ce qui est remarquable sur cette vidéo (pour nous en tous cas), c'est qu'avant et après le « touche », elle a une bonne tête. Avant, quand j'avais une mauvaise tête une fois, je n'arrivais quasiment jamais à revenir à une attitude positive. Évidemment, ça n'est pas la seule chose qui a changé, mais je pense que cette règle contribue à aider Amalhia.

#Clicker #ClickerTraining #Cheval #Animals

 
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from Un Spicilège

24 heures de la vie à Tchernobyl

Je ne sais plus comment j'ai entendu parler de ce livre, mais il m'a tout de suite attiré. Pour le thème, en grande partie. En effet, comme beaucoup, je suis restée marquée par la catastrophe de Tchernobyl tout en ayant conscience de mes lacunes sur le sujet. J'étais curieuse d'en découvrir plus.

Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, ce livre ne traite pourtant pas directement de l'accident nucléaire. Il s'agit plutôt d'une description de la vie quotidienne des habitants de la ville de Tchernobyl à cette époque, et plus généralement de la vie moyenne dans l'URSS des années 80. L'auteur a choisi de consacrer chaque chapitre à un thème différent : la manière dont les habitants se cultivaient, se nourrissaient, s’éduquaient, se logeaient… Pour chacun de ces aspects, il dresse un tableau global de la situation, tout en ne manquant pas de révéler l’impact profond du régime politique sur la vie des citoyens. Le style très accessible de l'auteur permet une lecture fluide malgré la densité du contenu. En effet, on ne fait pas que survoler le sujet et un grand nombre de thématiques sont abordées.

Ce fut une lecture réellement passionnante. Je ne pensais pas en apprendre autant sur le sujet. L'exhaustivité et la grande rigueur historique de l'ouvrage en font une ressource particulièrement éclairante. Je le recommande sans hésiter à ceux que le sujet de l'URSS intéresse, voire même à qui souhaite comprendre un peu mieux le contexte géopolitique actuel. Sa thématique me semble en effet d’autant plus pertinente aujourd’hui, dans un contexte marqué par la résurgence des idéologies. Il offre une lecture historique précieuse pour mieux comprendre les tensions actuelles par le prisme de la vie quotidienne.


24 heures de la vie à Tchernobyl | Laurent Coumel | PUF

 
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from Ma vie sans lui

Souvenirs et larmes

Elle s'est mise à étouffer, elle ne pouvait plus respirer et elle avait mal dans la poitrine. Son mari et sa fille ont appelé les pompiers qui sont venus très vite. Ils n'ont pas eu les bons gestes tout de suite. Elle se sentait partir et ils l'ont mise sur le côté, en PLS, alors qu'elle avait besoin de libérer ce poids sur sa poitrine, cette douleur abominable qui était en train de la brûler. Elle ne pouvait plus parler, plus bouger, seuls ses yeux imploraient et c'est son mari qui a compris et qui a insisté pour qu'on la mette en position assise. Elle est partie à l'hôpital alors qu'il était moins une.

Ce récit, je l'ai entendu hier d'une amie collègue qui a fait, à la fin de l'été, une embolie pulmonaire qui a bien failli mal se terminer. Et évidemment, son récit m'a glacée puisque j'ai entendu de sa bouche ce qu'avait dû ressentir mon amoureux avant sa mort. J'ai entendu notamment la douleur intense et l'impression de la fin qui arrive, le sentiment d'impuissance et d'urgence, le lâcher-prise aussi, à un moment.

L'horreur. Il a dû être terrifié, lui qui était si douillet et si anxieux... Je n'arrête pas d'y penser, depuis hier. Je revois son visage congestionné, son regard aussi, déjà vide après la crise. J'entends ses mots, hâchés, la douleur qu'il ressentait mais qu'il n'était pas capable de localiser. et évidemment, son dernier mot et son dernier souffle. Quelle horreur...

Moi qui disais à la psy il y a 15 jours que je pensais moins à ce moment fatal, voilà qu'il me saute à nouveau au visage, à un moment inattendu et c'est toujours aussi douloureux.

Et je n'en finis pas de pleurer, encore et encore. A cause de ce souvenir mais aussi parce que la playlist en mode aléatoire a fait surgir LA chanson qui me fait penser à lui, parce que je me suis coupée en cuisinant et que je l'entends se moquer de moi gentiment, parce que je le vois assis à côté de moi sur le canapé à regarder une série avec attention en jouant avec sa petite quille en bois. Je pleure, encore et encore, le flux est ininterrompu depuis 15 mois et j'ai l'impression qu'il ne s'arrêtera jamais.

J'en ai assez. Je me demande ce qu'il faudrait pour ça s'arrête, ces larmes, ce chagrin, tout le temps. Il faudrait que je puisse ne plus penser à lui, que je n'écoute plus de musique, que je jette tout ce qui me reste de lui, il faudrait que je puisse changer de cerveau, ou faire un reset total de ma mémoire vive encore pleine des souvenirs de cet amour incroyable qui m'a été arraché en 10 minutes.

Ce matin, c'est une torture d'être obligée de continuer à vivre avec ça.

 
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from irisdessine

Projets du moment

  • Les vacances ! Un tatouage de prévu, peut-être de l'avancement dans mes dessins mais SURTOUT du repos !

Veille technologique

  • Une chouette vidéo en anglais qui résonne vachement avec mes réflexions autour du retour à des usages numériques moins dominés par des algorithmes. C'est en anglais, mais la dame articule très bien, c'est parfaitement compréhensible : https://tinkerbetter.tube/w/adb3102a-f329-44a8-86c7-50c7e52a5bd7
  • Petit rappel de la merdification qui tend à envahir l'information en général : https://next.ink/205842/edito-que-faire-face-a-la-merdification-de-linformation/
  • J'avais oublié que des gens prétendaient que le numérique était une solution pour la transition écologique (pour donner un exemple simple : s'il y a télétravail, alors il y a moins de voitures, donc moins d'émission de GES). Cet article explique à quel point les “études” sur le sujet établies jusque là sont d'une méthodologie douteuse et ne permettent pas de dire que c'est une solution magique. Mais, c'est vachement mieux expliqué, avec plus de détails dans l'article en question : https://bonpote.com/le-numerique-est-il-vraiment-une-solution-pour-la-transition-ecologique/
  • Je (re)découvre avec enthousiasme le site nan.fyi. Il est très didactique et là, j'ai lu un article super intéressant (en anglais) qui explique pas à pas comment fonctionne une base de données. Ça paraît simpliste ou complètement inintéressant et pourtant, ce pas à pas permet de vraiment comprendre en profondeur les mécanismes de fonctionnement d'une base de données : https://www.nan.fyi/database

Veille personnelle

  • Une étude démontre que la théorie de l'univers qui est une simulation informatique est impossible, l'article est en anglais, mais le langage est assez vulgarisé pour être compréhensible si vous vous débrouillez en anglais : https://news.ok.ubc.ca/2025/10/30/ubco-study-debunks-the-idea-that-the-universe-is-a-computer-simulation/
  • Un article qui repartage ce que j'ai déjà lu sur les douleurs chroniques. Attention, ici, on ne parle pas de minimiser les problèmes de douleur chronique ni de réduire ça à “c'est dans ta tête”, parce que newsflash : tout est dans la tête, le cerveau est le centre de la douleur, donc oui, bref, là, on parle de mécanismes qui dérèglent le centre de la douleur et qui provoquent donc une “surattention” du cerveau sur une douleur présente depuis longtemps : https://comprendresondos.fr/douleur-cest-dans-la-tete/

Mes joies

  • Petit plaisir lego avec le set du château Himeji L'ensemble est long (j'ai pris 2 heures pour écouler 7 sachets sur 17 prévus), mais très agréable à monter. Pas répétitif, on prend vraiment plaisir à monter chaque petite pièce pour assembler le tout et voir le truc se construire peu à peu.
  • Ce début de vacances fait quand même du bien, on se pose, je joue aux jeux vidéo, je monte des lego, je revois des Miyazaki, – hier, c'était Porco Rosso, toujours dispo sur Netflix –, parce que je voulais revoir la séquence où Marco dit “mieux vaut être un cochon qu'un fasciste”, en VO.

Mes peines

  • Un début de vacances qui coïncide avec le retour des insomnies, ce qui est pas ouf pour rattraper le manque de sommeil ^^'
  • Du coup, le dos et Calcifer sont un peu capricieux, parce que c'est plus compliqué de raisonner un cerveau fatigué.

Lu, vu ou écouté

  • J'ai fini la série Nobody Wants This (disponible sur Netflix). La saison 2 est très en-dessous de la saison 1, mais c'est une bonne série, drôle et agréable à regarder. On espère que la saison 3 sera plus inspirée !
  • J'ai revu la courte série Zoey's extraordinary playlist (2 saisons) ainsi que le téléfilm qui finit la série Zoey's extraordinary Christmas et c'est toujours un plaisir à regarder et écouter ! (tout est dispo sur Netflix)
  • J'ai également fini le tome 1 des histoires d'Andrea Cort (émissaires des morts) écrit par Adam-Troy Castro, et j'attaque enfin le tome 2 ! C'est toujours plaisant de lire ces aventures qui dévoilent un peu plus de complexité dans le lore de cet univers.
  • En réfléchissant à une façon de ré-écouter mes vieux mp3 de façon aussi fluide que sur un service de streaming, j'ai redécouvert des vieux morceaux que j'écoutais tout le temps comme :
    • “My Video Games” de Maniacx, du rap français (mais anglophone) amusé et amusant, très enjoué.
    • Je peux aussi citer les Wriggles, groupe à jamais dans mon cœur, mais que je n'avais pas écouté depuis quelques mois,
    • Et encore Nightwish qui n'est pas un genre que j'ai pour habitude d'écouter, mais qui passe très bien en ce qui me concerne :)
    • Et enfin Cécile Corbel, qui n'est pas une artiste que je connaissais depuis longtemps (artiste française qui a connu la notoriété grâce à sa bande son de “Arrietty, le petit monde des chapardeurs”, film du Studio Ghibli), mais dont j'avais acheté un album numérique (sans DRM, merci Qobuz)

Et le jeu vidéo ?

  • J'ai repris le temps d'avancer sur Portal Knights. Je suis arrivée à un plateau, celui où j'ai plein d'envies de construction, d'armure à améliorer, mais je traîne trop sur la quête principale, du coup, il me manque beaucoup de choses pour avancer. Il faut que j'assume de devoir faire de la quête pour débloquer de nouvelles matières premières !
 
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from EnrouteverslaventureParent

Projet de bébé ? Anticiper ! Idéalement, préparer trois mois avant le début de la mise en pratique du projet. –> Rendez vous chez la/le gynéco Elle/il pourra : – vous fournir une ordonnance pour la vitamine B9 (et vous informer de son utilité) – pratiquer les examens préalables et dépister d'éventuelles maladies avant la conception (c'est mieux !) – vous donner des informations précieuses et répondre à vos interrogations. –> le choix de votre lieu et mode d'accouchement – lieux : en Maternité, en Maisons de Naissance ou à domicile Les maternités proposent désormais des options pour accoucher : ballons, piscine, ect toutes les maternités une proposent pas le même accompagnement et les “accesoires” pour un accouchement. Les maternités sont également classés en 3, suivant leur capacité à prendre en charge les cas d'urgence Les cas de grossesse multiple (jumeaux) sont forcément dirigé vers une maternité niveau 2 minimum. Maison de naissance, il en existe 9 actuellement en France. Elles permettent aux futurs maman d accueillir bébé dans un lieu intime, très peu médicalisé et naturellement (sans péridurale). L'accompagnement des sages femmes se fait en respectant ce choix, avec une préparation adaptée à un accouchement naturel (accompagnement à la douleur, ect) Livre xxx L'accouchement à domicile, ce choix doit être accompagnée par une sage femme qui le pratique. Chose qui n'est pas évidente à trouver car cela impose une assurance spécifique (et coûteuse) à la Sage femme. (Info ici) Le choix du lieu de naissance va donc dépendre du type d'accouchement 'ideal' que souhaite la future maman.

Pour ma part, elle m'avait indiqué qu'il était tout indiquer de consulter un médecin après 2 ans de tentatives infructueuses pour commencer à étudier des pistes pour arriver à avoir un bébé. Autres infos que je diffuse un max aux parents qui n'arrive pas à avoir un bébé, et qui ont déjà commencé les autres pistes, faites pratiquer un test de “qualité” de spermes (et non pas simplement 'spermicide', qui va juste 'compter' la quantité de spermatozoïdes...) Une amie a perdu 4 ans ! Son couple est passée par le cursus 'normal', le spermicide, 3 FIV... Et c'est a l'étranger, aunq ils ont entamé les démarches (coûteuse) de d'un Xdxd qu'ils on découvert aque c'était Monsieur qui n'avait pas une bonne qualité de sperme. Problème résolu avec une mini opération ???. Sa compagne est tombée enceinte naturellement 2 mois après ! Tous ces traitements et cette pression psychologique sur elles alors que c'est lui qui était la cause de cette infertilité. Grrr, ça m'a mis en rage, j'avoue.

 
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from Un Spicilège

Voile vers Byzance

La collection Une heure lumière est toujours celle dans laquelle je me réfugie entre deux lectures longues. Je suis quasiment certaine d'y trouver des textes dont la brièveté n'affecte ni la beauté ni la qualité. Ce fut une fois de plus le cas avec cette novella de Robert Silverberg qui, en une heure et demi de lecture, nous conte une histoire touchante d'amour et d'éternité.

Elle nous détaille l'histoire de Charles Phillips, sorte de voyageur temporel malgré lui, projeté dans un futur dans lequel l'espèce humaine, devenue immortelle, trompe son ennui en recréant les plus célèbres cités que la civilisation ait portées. Guidé par Gioia, femme énigmatique avec laquelle il noue une histoire d'amour, il tente d'apprivoiser les moeurs et de trouver sa place dans un monde sans but.

Texte d'une rare poésie, Voile vers Byzance aborde avec délicatesse des thèmes forts et universels : l'immuabilité, la conscience de soi, la définition de l'existence. Sa lecture permet de se perdre dans ses réflexions tout en arpentant les rues de grandes cités disparues, baignant le voyage dans une certaine nostalgie. L'écriture finement ouvragée de Silverberg, se prête à merveille à cette atmosphère mélancolique. Sa passion pour l'histoire lui permet de nous immerger complètement dans l'ambiance d'antan.

Une lecture comme un instant suspendu de beauté et de lyrisme. Il n'est vraiment pas nécessaire de faire long pour frôler l'excellence.


Voile vers Byzance | Robert Silverberg | traduit par Pierre Paul Durastanti | Le Bélial'

 
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from Ma vie sans lui

Le manque

Il y a eu un grand creux, cet automne, entre la dernière fois que j'ai écrit ici et aujourd'hui. Je n'en suis pas encore tout à fait sortie mais ça va mieux. Je m'étais dit que la première année sans lui serait horrible, elle l'a été, avec son cortège de premières fois qui poignardent le ventre et tabassent le coeur.

La seconde année n'est pas tellement mieux, dans un autre genre. C'est l'installation du deuil dans la durée. Deuxième rentrée sans lui, deuxième Toussaint sans lui et c'est toujours aussi difficile. Il est encore très présent, pas toujours avec la même intensité mais c'est incontestable, il me manque toujours affreusement, au point qu'y penser me fait monter les larmes aux yeux, encore et toujours et qu'il y a des jours où je me dis que continuer à vivre dans ce manque est une torture inutile à m'infliger.

Mais je suis toujours là et je suis -je dis parfois “hélas”– toujours vivante. Et mon corps est vivant, lui aussi. Et je ne sais pas trop que faire de ça.

Mon corps est en manque de mon amoureux. Pendant quelques semaines, j'ai été anesthésiée par la douleur, au point même que ma maladie de peau chronique s'est presque effacée. Et puis au coeur de l'hiver dernier, mon corps s'est réveillé et j'ai à nouveau eu envie de sexe. C'était désarçonnant, déconcertant, et gênant, et énervant, aussi. Pourquoi avoir à nouveau du désir alors que je venais de traverser un tel tsunami de chagrin ? Du désir alors que je venais de répandre les cendres de mon amoureux dans la forêt ? Incompréhensible. Alors, j'ai serré les dents et j'ai tenté de penser à autre chose pendant un temps. Mais le désir est revenu, insidieux et toujours par surprise. J'ai fini par céder et mes doigts m'ont procuré ce que je cherchais, chaque orgasme solitaire se terminant dans une crise de sanglots. A chaque fois, j'ai pleuré sur la perte de cet homme, de notre amour, de notre rencontre parfaite et puis aussi de dégoût, de colère, de culpabilité, de honte, de tristesse et surtout, je me suis trouvée ridicule. A chaque fois.

C'est en faisant récemment des recherches sur le sujet que j'ai compris que cette libido qui se réveillait était juste la preuve que la vie frayait son chemin en moi et que c'était normal et plutôt bon signe, sur le chemin du deuil, que de ressentir à nouveau du désir, du plaisir.

En ce moment, il me manque beaucoup, et physiquement, surtout. Peut-être pour compenser le froid qui s'installe, pour contrer la dépression saisonnière qui va pointer son nez, j'ai envie de câlins, de quelqu'un à serrer contre moi, de baisers torrides, de siestes crapuleuses. J'y pense souvent, je m'échauffe toute seule rien que de l'imaginer. Mes doigts parcourent mon corps, pleins de regrets et de tristesse mais de douceur, aussi. Je lis en braille ce que lui, lisait à chaque fois en me caressant. Je ne vais pas vous raconter d'histoires, ce sont des moments très tristes, tristes à pleurer.

Mais c'est la vie qui est en train de gagner. Même la psy à qui je n'ai pas encore parlé de cet aspect du deuil me le dit : la vie est là, dans ce que j'entreprends, dans les combats que je mène. Oui, je suis un peu dans le creux de la vague mais la vie est là, elle palpite, y compris au creux de mon ventre.

Mon corps est en manque de lui, ou d'amour, ou des deux.

[Cela fait quelques semaines que je mûris cette note, ce n'est pas facile de parler de ça parce que cela paraît tellement incongru. Mais j'ai décidé de le faire parce que je pense que justement, on n'en parle pas souvent, c'est un peu tabou. Voilà.]

 
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from Trucs de fous

une femme et un homme sortent de l’hôpital avec des valises. La femme dit « Enfin sortie de cette prison pourrie, c’est nul l’hôpital ! » L’homme répond « tu sais que tu serais morte sans l’hôpital ? » La femme répond « c’est vrai… Merci l’hôpital »

L’hôpital sauve des vies, l’hôpital fait souffrir, l’hôpital diagnostique, trouve des traitements adaptés, attache des patients à leur lit, impose des traitements de force… Le mieux dans l’hôpital c’est le fait d’en sortir.

Est-ce qu’on pourrait faire mieux ? Est-ce qu’on pourrait éviter à certains patients d’arriver à l’hôpital ? Probablement

 
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