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from cedval

Je vais vous raconter ma première aventure à vélo en Gravel et Bikepacking sur de la longue distance, l'édition 2025 (et la dernière 🥲) de Along Bikepacking : 450 km de Gravel entre Paris et Dijon organisé par Scops.

Un sacré défi vu que je n'avais jamais parcouru plus de 150 km en une fois à vélo, encore moins sur plusieurs jours d'affilés et en prime avec un vélo (pliant) chargé 😅.

Cela a été aussi l'occasion de découvrir de nombreuses de villes où je n'avais encore jamais mis les pieds comme Troyes ou Dijon.

Beaucoup de première fois pour cet aventure😊.

Moi sur mon vélo, de profil pris en photo par Elise Caron sur un chemin de terre au milieu d'un champ Crédit photo : Elise CARON (Instagram)

L'événement

Etant particulièrement attiré par le Bikepacking et ayant eu d'excellents retours sur l'organisation des éditions précédentes, j'étais particulièrement tenté par cet événement.

J'ai longtemps hésité avant de m'inscrire. Cela me semblait faisable physiquement par rapport à ce que j'avais pu faire précédemment malgré plusieurs inconnues. Il fallait arriver à tenir la distance sur ces 3 jours.

La seule façon de savoir c'était de tester 😁.

L'objectif était de finir dans des temps corrects chaque jour pour profiter des moments de convivialités prévus, quitte à prendre des raccourcis sur la trace en fonction de mon avancement lors de la journée.

Mon équipement

Ce n'était pas la première fois que je faisais une longue distance sur plusieurs jours, j'avais déjà fait un premier voyage à vélo (raconté ici), j'étais donc déjà en partie équipé.

La question de le faire en bivouac c'est posé au début mais plus la date approchait plus cela ne me semblait pas réaliste au vue de mon manque de préparation et de matériel de bivouac.

Heureusement, c'est au 24h de Longchamp, en discutant avec Emeline (vous la connaissez déjà si vous lisez régulièrement mon blog 😊) qu'elle m'a apprise qu'elle était aussi inscrite à Along et qu'elle connaissait un groupe d'ami de Mastodon inscrits également. Certains d'entre eux, dont Emeline, comptait dormir en dur, ouf !

J'ai donc pu oublier l'option bivouac 😁. Il ne restait plus qu'à optimiser l'équipement !

Bon, ça part mal avec un vélo qui pèse presque déjà 15 kg a lui tout seul 😅.

Voici tout le matériel parmi lequel j'ai fait mon choix (je n'ai pas tout pris) :

Photo de tout mon matériel posé sur le sol

J'ai utilisé le site www.ligtherpack.com pour lister tout mon équipement. Cela m'a permis de tester différentes configurations de sacoches avant d'essayer de tout ranger sur le vélo.

Voici un aperçu du setup que j'ai sélectionné :

Capture d'écran de la répartition de mon équipement

Vous pouvez retrouver le setup complet ici.

Et maintenant, parlons d'un élément crucial : le vélo !

Mon vélo : un Brompton G Line

Oui, vous avez bien lu !

J'ai choisi de faire 450 km de Gravel avec un vélo pliant 😁.

Ce n'est pas pour le défi, c'est juste que c'est le seul que je possède (pour le moment 😅).

Et je vous rassure, il est plutôt confortable ! Il a des roues de 20 pouces qui sont plus grande que les Brompton classiques en 16 pouces, ça aide.

Je roule avec depuis janvier 2025 : j'explique d'ailleurs ici comment j'ai choisi ce vélo. Je voulais voir jusqu'où je pouvais le pousser (et moi avec).

J'avais parfaitement conscience dès le début qu'il n'allait pas être adapté à certaines sections du tracé connaissant ses limites et les miennes : son poids, le manque de vitesses pour le dénivelé (8 vitesses : moyeu Shimano Alfine 8) et mon manque de technique en Gravel 🙈.

Malgré cela, j'étais persuadé qu'avec une approche prudente et la liberté de trace de l'événement (ce n'est pas une course), je serais capable d'en venir à bout même si cela sera surement difficile.

Je précise que cet article n'est aucunement sponsorisé, mais je devrais peut être aller voir Brompton France vu la pub que je leur fais pour le G Line depuis que je l'ai 😅.

La trace

Pierre-Charles, l'organisateur, nous a concocté une belle trace qui s'est avéré être très variée, la voici :

Chacun était libre de découper ces 450 kilomètres en plusieurs étapes mais vu que ce n'est pas une course, ils avaient conseillés quelques points d'arrêts pour que les gens se retrouvent.

Différents moments de convivialités étant prévus.

La première étape recommandée était d'aller jusqu'à St Lyé où un bivouac était organisé sur un terrain de sport. Cela faisait un premier jour à 220 km, un peu trop pour nous.

La seconde étape était d'aller jusqu'au Mont Lassois où un repas était préparé par Pierre-Charles et les bénévoles.

Et pour finir, l'arrivée à Dijon se fera dans un gymnase où un food truck sera présent. Il y aura même une tombola organisé pour nous faire gagner des cadeaux 😍.

Nous avons choisi de faire les étapes suivantes en fonction des logements réservés : – Jour 1 : Paris – Nogent sur Seine (178 km pour 600 m de D+) – Jour 2 : Nogent sur Seine – Chatillon sur Seine (172 km pour 1000 m de D+) – Jour 3 : Chatillon sur Seine – Dijon (117 km pour 1544 m de D+)

Maintenant que nous avions décidé de nos étapes, ne restait plus qu'à se préparer pour le départ.

Prêt à partir !

Le départ était donné jeudi 3 juillet à 7h30 devant le magasin Jour de vélo à Paris.

Nous étions environ 80 à participer !

Chaque participant était équipé d'un tracker GPS, vous pouviez donc nous suivre en temps réel ou revivre le tracé sur le site de solusport.

Une partie des participants et les vélos posés devant le magasin Jour de vélo lors du départ

Et voici ma belle monture, chargée et prête à partir :

Mon G Line, chargé posé le long du mur devant le magasin lors du départ

Et en vidéo, cela donne ça (sur Instagram 🙈).

Jour 1 : Paris – Nogent sur Seine

Début de l'aventure avec la sortie de Paris : cela faisait un gros groupe c'est toujours impressionnant en ville surtout vu comment nous étions équipés 😅.

Début très roulant avec une bonne partie le long de la Seine, ce qui est normal vu que c'est le thème de l'aventure.

Après 56 km, un des arrêts sur le chemin était à Seine-Port où il se trouvait une fameuse boulangerie qui se fait dévaliser chaque année 😅.

Vue de la boulangerie Varin où une horde de cycliste font la queue pour récupérer à manger

Juste avant d'enchainer ensuite par un tronçon d'une trentaine de kilomètres en foret de Fontainebleau : toujours agréable d'être en forêt !

Un passage un peu accidenté en forêt de Fontainebleau

Ensuite, les organisateurs nous avaient prévus une petite surprise avec un passage à guet :

Moi de dos en train de passer les pieds dans l'eau avec mon vélo à la main

J'ai opté pour le déchaussage. Chaussures au secs mais pieds nus sur les cailloux c'est plutôt désagréable 😅. Merci Emeline pour la photo !

La suite du parcours a été variée.

Par contre, lors d'une des descentes un peu raide et caillouteuse j'ai chuté, heureusement sans gravité pour moi. Avec les ombres entre les feuillages, j'ai roulé sur un gros caillou que je n'ai pas vu. Déséquilibré j'ai fini par terre sans me faire mal, merci les gants 😍 !

Lors de cette chute, le vélo a subit un choc conséquent qui a occasionné quelques dégâts. Parmi ces dégâts, le porte bidon a moitié cassé que j'ai rafistolé avec une sangle Restrap 🚀.

J'ai aussi tordu la patte qui tient le tendeur de chaine. Et je n'arrivais plus à changer toutes les vitesses.

C'est une fois arrivée le soir que j'ai trouvé l'origine du problème : les vitesses qui étaient désindexés suite au choc. J'ai aussi pu redresser la patte correctement.

A part ça, une première journée qui s'est globalement bien passée. J'ai suivi entièrement la trace officielle 🚀. C'était agréable de pouvoir prendre une douche et de dormir à l'abri 😍.

Résumé du premier jour en vidéo sur Instagram.

Jour 2 : Nogent sur Seine – Chatillon sur Seine

Première étape avant de partir pour cette seconde journée : la boulangerie bien sûr !

Passage à la boulangerie Camille juste avant de partir pour cette nouvelle journée

Et celle là était particulièrement bonne 😍 !

Encore merci à Emeline pour m'avoir fait découvrir le pâté en croute, c'était vraiment un délice. Je ne m'étais jamais rendu compte que certaines boulangeries en vendaient : parfait pour avoir un peu de salé en plus du sucré.

Le cycliste doit faire attention à sa nutrition qui doit être équilibrée 😁.

Avec suffisamment d'énergie, nous pouvions nous mettre en selle. Je me sentais plutôt bien ce jour là malgré l'étape de la veille, c'était agréable.

Vue sur le canal avec la centrale nucléaire en arrière plan lorsque l'on quittait Nogent sur Seine

Le jour précédent, j'avais quand même trouvé le tracé usant : surtout les sections Gravel non roulante.

J'ai tendance à préférer quand c'est roulant.

Mon vélo posé le long d'un champ avec des éolienne en arrière plan

Ayant repéré l'itinéraire du jour, j'avais déjà prévu de prendre quelques raccourcis. Particulièrement les sections de trace qui font exprès de dévier du canal pour faire du Gravel.

Mon vélo posé contre un panneau d'information du canal de la Haute-Seine

Finalement au bout d'une heure de canal non stop, j'en ai eu marre et j'ai recommencé à reprendre les sections Gravel de la trace 😅.

Cela m'a quand même permis d'arriver à Troyes plus tôt.

Mon G Line posé contre un plot en béton dans le centre ville de Troyes avec la cathédrale en arrière plan

Gain de temps non négligeable sachant que Troyes n'est qu'à la moitié du parcours.

Surtout qu'étant proche de la Champagne et allant en direction de la Côte d'Or, le dénivelé commence à se faire sentir. Ce qui va beaucoup me ralentir 😅.

Un paysage vallonée avec des vignes de part et d'autre d'un chemin de terre

Et en parlant de dénivelé, l'arrivée au Mont Lassois se méritait 😅 :

Photo du denivelé affiché sur mon GPS, il indique une pente à  presque 15 %

Les chiffres en bas de l'écran du GPS sont les pourcentages des différentes sections de la montée qui mesurait 600 mètres avec des passages à presque 15 % 🙈.

Impossible à monter avec mon vélo chargé, j'ai fini à pied !

Enfin arrivé au Mont Lassois, une petite photo s'impose avec mon vélo devant le paysage

Une petite photo devant le paysage s'imposait une fois arrivé en haut.

Heureusement, un bon repas nous attendait en haut du Mont Lassois, préparé par Pierre-Charles et l'équipe de bénévole. Parfait pour faire ensuite les 10 kilomètres qui nous restait pour aller jusqu'à la location. Beaucoup de participants restaient sur place pour camper.

Encore une belle journée après laquelle j'étais content de pouvoir prendre une bonne douche 😍.

Résumé jour 2 sur Instagram.

Jour 3 : Chatillon sur Seine – Dijon

Dernier jour pour rejoindre Dijon, le plus dur !

Moins long, 110 km environ, mais beaucoup plus de dénivelé : 1430 m de D+ annoncé !

Encore un parcours varié avec des sections roulantes.

Mon vélo posé dans l'herbe le long d'un chemin blanc arboré

Eric qui m'a pris en photo sur mon vélo en bas d'une descente Merci Eric pour cette photo 😊.

Et d'autres sections beaucoup moins roulantes 😅. Ici un passage avec une pente à 10 % et des hautes herbes qui collent bien :

Le guidon et le GPS qui affiche une pente à 10% dans un secteur pas roulant du tout avec des grandes herbes

Le point d'intérêt du jour était la Source de la Seine.

Je l'ai atteins en début d'après-midi. Lieu parfait pour l'heure du repas et de la sieste, indispensable pour se reposer un peu ! Je n'en avais pas faite le premier jour et je l'avais senti passer.

Arrivée à la source de la Seine : mon vélo pris en photo devant le panneau

Après la pause, j'ai repris la route pour Dijon.

J'ai choisi de partir sur la trace officielle JPP (pour J'en Peux Plus 🤣) : trace prévue pour ceux qui veulent un raccourci route pour éviter certaines sections Gravel.

J'ai surtout voulu éviter les gros dénivelé de la fin de la trace !

Ces raccourcis m'ont permis d'éviter trop de D+ et ne pas arriver trop tard pour profiter de la soirée. Au final, le trajet que j'ai pris n'avais “que” 1230 m de D+.

La trace JPP nous amène jusqu'au Canal de Bourgogne. Il n'y a plus qu'à le suivre sur 20 km pour arriver à Dijon !

Mon vélo posé contre un plot en béton le long du canal qui mène à Dijon

Une fois arrivée au gymnase, on pose le vélo et on profite !

Mon vélo posé à l'arrivée parmi tous les autres

Résumé jour 3 sur Instagram.

Accueil à l'arrivée

L'arrivée était géniale !

Beaucoup d'applaudissements pour féliciter ceux qui arrivait, c'était la première fois que je vivais ce genre de situation. Surtout que ma participation n'est pas passée inaperçu avec ce vélo 😅.

D'ailleurs, pour l'occasion, Pierre-Charles m'a offert 3 bières gratuites au lieu d'une, cela valait le coup 😍.

La soirée d'arrivée devant le gymnase avec food truc, bière, sodas et tables pour manger

Le repas d'arrivée était inclus dans l'inscription : un bon burger avec des grosses frites comme il faut après une telle journée.

En plus du sac de goodies d'arrivée, une tombola est venu clôturer la soirée. Plusieurs personnes sont repartis avec divers lots allant du T-Shirt à la sacoche de cadre (coucou Emeline 😁).

Très sympa mais je n'ai rien gagné : tous les numéros autour du mien ont pourtant été appelés !

Une bien belle soirée organisée à merveille pour conclure cette superbe expérience.

Vais-je tenter d'autres aventures ?

La réponse est surement oui, car j'ai vraiment adoré l'esprit de cet événement.

L'organisation était exceptionnelle et j'ai beaucoup aimé les moments de convivialité. Le fait que cela ne soit pas une course doit aider, la plupart des participants sont là pour partager un bon moment, il est donc facile d'échanger et c'est très agréable.

Par contre, je ne le ferais surement pas en G Line. Ou alors pas sans modification 😅.

C'est un excellent vélo très polyvalent, robuste et que je trouve confortable. La polyvalence est sont point fort et le coté pliant est tellement pratique ! Par contre, la polyvalence se paye dans les sections Gravel engagés et c'est normal, comme tout vélo il a ses limitations.

J'ai agréablement été surpris parce que j'ai réussi à faire avec en tout cas ! Faudrait vraiment que je teste d'autres types de vélos pour encore plus m'en rendre compte 😁.

Remerciements

Merci @emeline@piaille.fr de m'avoir invité dans le groupe 🤗, j'ai passé un super week-end prolongé. C'était un plaisir de partager cette expérience avec @Mithiriath@mamot.fr, @Pngt@mamot.fr, @NErwan@masto.bike, @EricErack@masto.bike et @tsadiq@masto.bike.

Merci à @Mithiriath@mamot.fr d'avoir crevé autant de fois, cela m'a permis de vous croiser plus souvent que je ne l'aurais pu vu que j'étais souvent derrière sinon 🤣.

Et surtout un immense merci à l'équipe de bénévoles de l'organisation et particulièrement Pierre-Charles et Simon pour l'organisation exceptionnelle de cet événement sans qui rien n'aurait été possible 😍.

C'était la dernière édition d'Along mais je suis curieux de voir ce que Pierre-Charles à prévu pour l'année prochaine 🚀.

#gravel #Along2025 #bikepacking #velo #brompton

 
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from 𝐋🅦🆄𝐢𝖇-ᖆ_🐧

🚧 Article et orthographe en travaux. MAJ 21/08/25

Je suis partis début Mai 2025, 20 jours au Japon, De Tokyo à Osaka, en passant par Hiroshima, Kyoto, Hakone et retour à Tokyo. Cet article fait partis de ceux consacré à cet expérience.

Les autres articles 0. Japon, un rêve oublié 1. Japon, ma préparation 2. Japon, les vols 3. Japon, premier contact 4. Japon, Osaka et Nara 5. Japon, Hiroshima et Myajima 6. Japon, Kyoto 7. Japon, Hakone 8. Japon, retour à Tokyo 9. Japon, retour en Europe


Départ de Lille

mai 2025 Le début du mois mai fût donc inévitablement et prévisiblement l’objet de préavis de grèves SNCF (crève bête immonde), on avait déjà commencé à prévoir le plan B (partir la veille pour l’aéroport), C (partir la veille en bus genre Flixbus) et D (partir en voiture et la laisser à l'aéroport). Je peux vous dire que les deux jours précédent le départ ça y a été du refresh sur le site dédié de la SNCF Les valises étaient faites, on en avait chacun une en soute (2 autorisées/pers) et une en cabine. On avait prévu d'acheter une valise sur place pour la remplir de ce qu'on achèterait là-bas. L'un des éléments les plus important, de bonnes chaussures de marches légères, confortables et rodées, j'ai fait des pics à 30000 pas/jour.

Et aussi partir un jour férié impliquait, on s'en est rendu compte un peu tard, que les bus pour aller jusqu’à la gare, il y en avait pas aux horaires qu'il nous fallait chacun de notre coté. On à dû se faire déposer.

8 mai 2025 Ça y est, le 8 mai c’était le jour du grand départ. Gare Lille-Europe, le TGV était bien là et à moiter vide, donc confort. 1ère étape, franchie on était dedans. Un peu de stress en route, quand on est dans un TGV entre Lille et Brussels, et qu'à peine dans la campagne Lillois, il s’arrête presque et roule à 12kms/h pendant un long quart d'heure...

On arrive à la gare de Brussels Midi, un peu dans son jus, pour prendre un espèce de TER, qui arrive directement dans l’aéroport de Zaventem. On a du temps. Rien de spécial ici à raconter pour les gens rompus aux aéroports internationaux. Etape 2, départ pour Helsinki, donc Europe, contrôles et embarquement standard. Comme on avait réservé en même temps mais chacun avec notre carte Visa Premier, on était pas à coté pour les 3h30 suivantes, mais ce n’était pas du tout un souci.

Je dois dire que la compagnie Finnair était au top, l'avion (que des Airbus☺️) et le personnel super, l'équipement multimédia du siège au top, avec même caméras live en dessous et au dessus de l'avion, et un “Netflix” embarqué. De beaux paysages nordiques vu du ciel à l'arrivée. Un peu d'attente inexpliquée au débarquement pour fouler le tarmac. Aéroport d'Helsinki moderne avec petits champ d'oiseaux dans les commodités, labyrinthique et au pas de course pour aller prendre la correspondance à l'autre bout des terminaux. Passage par des sas automatisés avec lecture de passeport, de figure et d'empreintes.

Étape 3 là, embarquements dans un autre Airbus Finnair pour le Japon, c’était partis pour de bon. Départ heure d'Helsinki (+1 de Paris) à 17h45, arrivée à Narita le lendemain à 16h45, dont 7 heures de décalage horaire. Heu? Faites vous même le calcul, je sais plus combien d'heures on a passé en vol. Mais j'ai réussi à dormir, à manger un repas du soir et un petit déj, le tout super qualitatif. Alors quand je dis dormir, oui surement en plusieurs périodes de 2 heures d”affilées. Dont une interruption de plus d'une heure, lorsque qu'une hôtesse me réveille et me demande si telle personne, C en l’occurrence, voyage avec moi!? Et que je dois venir à l'arrière avec elle.

J'arrive et je vois C assis par terre dans la zone kitchenette entouré de plusieurs autres hôtesses, blanc comme les ailes de l'avion. En fait il avait fait une grosse crise d'angoisse, car il avait porté depuis le départ des chaussettes de compression trop petites et l'un de ses mollets avait doublé de volume et était tétanisé. Et lui ne parlait pas le finnois et encore moins bien anglais que moi. Bref l'heure fût longue stressante pour tout le monde, entre administration de paracétamol, eau fraiche, respiration, massage, discussion en anglais pour expliquer au mieux le ressentis et traduire pour noter dans le registre le suivi. Je me demandait déjà comment on ferait pour marcher au Japon si le problème persistait ou empirait genre caillot de sang dans les veines, ce qui n’était pas exclus dans l'avion. Au bout d'au moins une heure, il allait mieux, la jambe avait un peu dégonflé mais il gardait un engourdissement. Les hôtesses on réussi à faire bouger des personnes pour que je finisse le voyage à coté de lui et le monitorer. Le vol c'est bien terminé. Du coup au débarquement j'ai du jouer des coudes pour aller rechercher mon bagage cabine que j'avais déjà rapproché dans un placard haut, mais dans le couloir d'à coté. Tout le monde était déjà debout dans les couloirs pour sortir. Merdique.

9 mai 2025 Sortie de l'avion, passage douanes/immigration/bagages à main à la longue file Disneyland, là en enlevant mes lunettes, je perds un vis de branche de lunette que je ne retrouve pas. Me voilà avec des lunettes bringuebalantes et de traviole quand j'en ai le plus besoins. Dernier checkpoint avec la sortie de l'aéroport en vu. On récupère les valises soutes. Et là le préposé à ce nouveau contrôle de passeport me dit, enfin me fait comprendre, qu'il y un problème avec mon passeport! Lequel? Démerdes-toi. Et dire que j'avais fait un préenregistrement sur le site officiel Japonais dédié à ça, sensé faire gagner du temps et me voilà bloqué à quelques pas du sol Nippon. Je me mets à coté, me reconnecte au site, vérifie les informations, mais je vois rien d’anormal. “Hum attends, cette lettre c'est un 1 ou un l sur le n° de passeport?” Je modifie, valide, me représente devant le gars... rebelote. P*tin d'informatique, je vois une borne où des gens remplissent des cartons au stylo pour faire la même chose, mais aussi un passage où on auto-valide à une borne sans le gars. J'y vais, passe mon passeport, ça marche toujours pas. Un autre préposé, celui là essaye tant bien que mal de m'aider, il me dit de revérifier les informations. Je me mets à coté, me reconnecte au site, vérifie les informations, mais je vois rien d’anormal. “Hum attends, cette lettre c'est un l ou un i sur le n° de passeport?”. Bingo ça marche je peux enfin passer la dernière porte, me voilà officiellement au Japon.

Nouvel objectif, acheter un billet de train pour le Skyliner, échanger le bon JPRPass, et récupérer une Suica (Welcome),

mais... premier contact... avec des... Gashapons. Des vingtaines alignés là à la sortie. C'est comme un shot de drogue (je pense), quand tu goutes à ça tu deviens frénétique et accro. Aller, un premier... Non il faut de la monnaie avant. Ça sera pour plus tard. Hop 1er retrait au 7Eleven situé dans l'aéroport (mais en fait on est déjà dans une gare) grâce à la carte Wise. Guichet pour l'achat d'un ticket de Skyliner en forfait (2580¥) avec un pass métro 3 jours1.

Guichet pour le JRPass, très bien accueillis et en Français SVP, nous avons essayé convertir notre JRPass, mais comme il s'agissait d'un JRPass régional Kansaï2, il fallait l'échanger à un bureau JR du Kansaï (genre gare Osaka, Kyoto ou Hiroshima), nous le savions à peu près mais ça valait le coup d'essayer. Ce bureau pouvait néanmoins nous vendre la Suica Welcome, ce que nous avons acheté préchargée de 5000Yen et acheté dans la foulée un ticket de JR Shikansen pour notre trajet Tokyo => Osaka (13500¥) dans 2 jours.

Fini les formalités nous voilà monté dans le Skyliner pour la gare de Ueno.

[1]: Pour les 2 jours suivant on payerait le métro avec la Suica plutôt que d'activer le pass métro 3 jours, qu'on garderait pour leretour à Tokyo en fin de séjour.

[2]: Vu notre parcours il était plus optimal à l'aller de prendre un JRPass régional 5 jours à 108€ (Osaka, Kyoto, Hiroshima et Miyajima) et un ticket Tokyo=> Osaka à 86€, que le JRPass Classique de 14 jours à 524€ qui passe par le nord

🚧 Article En Travaux


#Japon #Tokyo #Osaka #Hiroshima #Kyoto

 
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from 𝐋🅦🆄𝐢𝖇-ᖆ_🐧

Il faut que je vous parle de Joplin💖

En ce début d'année 2024, j'ai découvert LE logiciel de note “pour les gouverner tous👑.”
Il compile à lui seul toutes les fonctionnalités dont j'ai besoins et même celles dont je n’aurai pu imaginer l'existence. Rien qu'en écrivant cette article éloge, mon cerveau et mon enthousiasme part dans tout les sens, car en écrivant j'utilise ou pense à vous décrire telle ou telle fonction, et je ne sais pas par laquelle commencer. Petit retour en arrière, avant j'utilisai Evernote, des fichiers locaux en #MarkDown, des liens internet dans #Firefox ou dans #Shaarli ainsi que des “extraits” d'articles dans FlipBoard.

L'inconvénient de tout cela, c'est la multiplication des sites et des applications propriétaires, le code et les API fermés de certaines, la non maitrise totale de mes données, de leur sécurité et de leur non transférabilité (Evernote et FlipBoard)

J'avais déjà entendu parlé de #Joplin plusieurs années avant 2024, mais en ce début d'année, j'ai pris le temps de m'y intéresser ,et là ce fut l'extase informatique.

J'ai donc maintenant un logiciel, #OpenSource, gratuit, développé par un ingénieur breton Laurent Cozic, que j'utilise sur #Linux, Android et Window$, et que je synchronise en toute autonomie entre eux via un compte (chiffré par Joplin) NextCloud (merci Zaclys)

Gratuit, mais “vous n'êtes pas le produit” car le modèle économique repose sur le don (oui je sais il faut que je le fasse tellement il est bon) et la vente de service d'hébergement en ligne de vos notes, si vous le voulez.

Joplin est fournis avec bien sur, un web clipper pour Navigateur (et avec Markdown sous Android) pour transférer les pages internet dans Joplin.

Une petite liste non exhaustive des fonctionnalités:

  • éditeur MarkDown avancé
  • moteur de recherche et tri, classement par glisser déplacer
  • intégration des images, de PDF, de MP3 et même de vidéos.
  • correcteur orthographique
  • #OCR interne pour retrouver des mots dans les images
  • synchronisation en ligne y compris #WebDAV
  • carnets multiples et sous-carnets, étiquettes (Tags) sur les notes
  • possibilité de liens internes entre les notes
  • application personnalisable, thèmes de couleur, menus, existe en version portable...
  • export: note (html, MD, PDF...), de la base de donnée, objets
  • import possible de données Evernote
  • Bibliothèque d'extensions ouverte pour étendre les fonctionnalités
  • notes avec historique et corbeille

Qu'est ce qu'il me (vous) faudrait de plus?

 
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from 𝐋🅦🆄𝐢𝖇-ᖆ_🐧

Avec le script d'intégration Masto d'origine (fail)

Vous voyez quelque chose ici dans Zblog (WriteFreely)? Ou avez-vous une idée de pourquoi le code d’origine fournis par Masto ne fonctionne pas ici?

Post by @lbr59@mastodon.roflcopter.fr
View on Mastodon

Avec une Iframe

<iframe src="https://mastodon.roflcopter.fr/@lbr59/114912992261798670/embed" style="max-width: 100%; border: 0" width="600" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>


#Mastodon #MarkDown #Zaclys #Fédiverse #ZBlog #EnLigne #Liens

 
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from Trucs de fous

Un peu de philo aujourd’hui autour de la valeur travail : est ce que travailler c’est vraiment si important que ça ? Et quand travailler et être en bonne santé se font concurrence que faire ?

valeur travail et santé

 
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from admin@

Quand tu souhaites autoriser un site ou un domaine qui est bloqué par tes filtres, tu peux ajouter une exception dans AdGuard Home. Ça s'appelle aussi whitelister un domaine.


Étape 1 : Se connecter à l’interface AdGuard Home

  • Ouvre ton navigateur web
  • Va à l’adresse IP de ton serveur AdGuard Home (exemple : http://192.168.1.10:3000)
  • Connecte-toi avec tes identifiants si nécessaire

Étape 2 : Aller dans les règles personnalisées

  • Dans le menu de gauche, clique sur Filters (ou Filtrage selon ta langue)
  • Ensuite, choisis l’onglet Custom filtering rules

Étape 3 : Ajouter une exception (whitelist)

Pour whitelist un domaine, il faut utiliser la syntaxe suivante :

@@||domaine^

Par exemple, pour whitelist youtube.com :

@@||youtube.com^

Cette règle indique à AdGuard de ne pas bloquer tout ce qui vient de youtube.com.


Étape 4 : Sauvegarder la règle

  • Colle ta règle dans la zone de texte Custom filtering rules
  • Clique sur Save (ou Enregistrer)
  • AdGuard va appliquer la nouvelle règle immédiatement

Exemple : Whitelister YouTube et Google Ads

@@||youtube.com^

@@||googleads.g.doubleclick.net^


Remarques importantes

  • Le @@ signifie “exception”, donc ça désactive le blocage sur ce domaine.
  • Le || indique que la règle s’applique à ce domaine et ses sous-domaines.
  • Le ^ indique la fin du domaine dans la règle (caractère spécial).
  • Sois vigilant à ne pas whitelister trop de domaines publicitaires si tu souhaites conserver un bon niveau de blocage.
 
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from admin@

Si tu as déjà galéré à accéder à l’interface web de Proxmox à cause d’une erreur du style PR_CONNECT_RESET_ERROR ou si ton service pveproxy refuse de démarrer avec un message d’erreur tel que :

failed to start pveproxy.service - unable to create socket - address already in use

ce tuto est fait pour toi !

On va voir ensemble comment identifier et libérer le port 8006, souvent squatté par un autre processus, ce qui empêche Proxmox de fonctionner correctement.


Symptômes courants

  • L’interface web Proxmox ne répond pas, même si l’IP s’affiche bien.
  • Message d’erreur dans les logs ou au démarrage :
    failed to start pveproxy.service - unable to create socket - address already in use
  • Le service pveproxy est arrêté ou plante au démarrage.

Étape 1 : Identifier quel processus utilise le port 8006

Ouvre une console root sur ta machine Proxmox et tape :

ss -tulpn | grep 8006

Cette commande liste tous les processus qui écoutent sur le port 8006 (le port par défaut de l’interface web Proxmox).

Si tu obtiens une ligne du style :

tcp   LISTEN 0      4096    :8006    *:*  users:(("beszel-agent",pid=737,fd=3))

alors le coupable est un processus appelé beszel-agent (ou un autre selon ton cas).


Étape 2 : Tuer le processus qui squatte le port

Pour libérer le port, il faut tuer le processus qui l’utilise. Tape :

kill -9 737

Remplace 737 par le PID exact que tu as trouvé.

Si la commande retourne no such process, c’est que le process est déjà mort, tu peux passer à l’étape suivante.


Étape 3 : Désactiver le service lié au processus (si c'est un service systemd)

Pour éviter que le processus revienne au prochain démarrage :

  1. Identifie le service avec :

    systemctl list-units | grep beszel
    
  2. Arrête-le :

    systemctl stop beszel-agent.service
    
  3. Désactive son démarrage automatique :

    systemctl disable beszel-agent.service
    
  4. Vérifie son statut :

    systemctl status beszel-agent.service
    

Tu devrais voir quelque chose comme inactive (dead).


Étape 4 : Vérifier que le port est libéré

Repasse la commande pour voir si le port 8006 est libre :

ss -tulpn | grep 8006

Si rien ne s’affiche, tu es bon ! Le port est libre.


Étape 5 : Relancer le service Proxmox

Relance le service pveproxy qui gère l’interface web :

systemctl start pveproxy

Vérifie qu’il tourne sans erreur :

systemctl status pveproxy

Tu dois voir Active: active (running).


Étape 6 : Tester l’accès à l’interface web

Depuis ton navigateur, connecte-toi à l’adresse :

https://<IP-DE-TON-PROXMOX>:8006

Tu devrais enfin accéder à ta interface Proxmox en toute tranquillité.


Bonus : Nettoyer les tâches cron (si besoin)

Certains agents ou services installent des tâches planifiées (cron jobs) qui peuvent relancer automatiquement des processus. Pour vérifier :

  • Liste les cron jobs de root :

    crontab -l
    
  • Cherche dans les crontabs système (globales), souvent dans ces dossiers :

    ls /etc/cron.daily/
    ls /etc/cron.d/
    

Si tu trouves un script lié à l’agent, tu peux le supprimer ou le désactiver.


Conclusion

Cette méthode simple de diagnostic et résolution t’évite de tourner en rond quand un processus tiers squatte le port 8006 sur Proxmox, empêchant l’accès à l’interface web.

N’hésite pas à partager ce tuto autour de toi, ça peut sauver pas mal de monde de la galère !

 
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from admin@

Attention :
Cette astuce supprime la demande de saisie du nom d’utilisateur et du mot de passe à l’ouverture de session. Utilisez-la uniquement si vous êtes sûr que votre ordinateur est dans un environnement sécurisé.


Étape 1 : Modifier la clé de registre

  1. Ouvrez l’éditeur de registre (touche Win + R, tapez regedit, puis validez).
  2. Naviguez jusqu’à la clé suivante :
    HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\PasswordLess\Device
  3. Dans le dossier Device, double-cliquez sur la valeur DWORD DevicePasswordLessBuildVersion.
  4. Changez la valeur à 0.
  5. Validez puis fermez l’éditeur de registre.

Étape 2 : Modifier les options de compte utilisateur

  1. Ouvrez la fenêtre Exécuter (Win + R), tapez netplwiz, puis validez.
  2. Dans l’onglet Utilisateurs, décochez la case Les utilisateurs doivent entrer un nom d’utilisateur et un mot de passe pour utiliser cet ordinateur.
  3. Cliquez sur Appliquer.
  4. Saisissez votre mot de passe actuel pour confirmer la modification.
  5. Validez puis fermez la fenêtre.

Étape 3 : Redémarrer l’ordinateur (optionnel)

Dans la plupart des cas, les modifications prennent effet immédiatement. Toutefois, il est recommandé de redémarrer l’ordinateur pour garantir que tous les changements sont bien appliqués et éviter tout comportement inattendu.


Note de sécurité :
Désactiver la demande de mot de passe accélère l’accès à votre PC, mais expose l’appareil à un accès non autorisé si une personne malveillante y a un accès physique. À utiliser uniquement dans un environnement sûr.

 
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from Il n'y aura pas de f(r)iction.

I'm haunted by your eyes and how long they've been crying

[Au revoir Simone – Shadows]

La neuvième chambre est au sommet d’un immeuble du 13e arrondissement. Les deux premières années, je la partage deux week-ends par mois parce que j’ai décidé de ne pas vivre avec mon mari.

Lorsque je n’ai plus d’argent pour payer les allers retours en TGV et que je suis menacée de divorce avec sursis à cause des malentendus relationnels engendrés par la vie de couple à distance, je déménage avec deux sacs de voyage, 16 mois de droit au chômage et tout l’espoir dont je suis capable.

Au début de ma vie parisienne, je comprends assez rapidement que ce type d’appartement n’est pas prévu pour y vivre à deux, en tout cas de la façon dont moi, j’habite les chambres.

On y dîne rarement, on n’y prend pas de petit déjeuner, on n’y reste pas des heures à lire sur le canapé, il est indispensable de passer son temps dehors, dans la ville, la foule, les bars, les restaurants, les musées, les cinémas, et la fureur de tous ces plaisirs rapides dont je n’ai pas les moyens.

Quand mon mari part travailler, je peux hanter paisiblement la neuvième chambre et pleurer jusqu'à ce que mes yeux me fassent mal. Prise de culpabilité et bientôt d’ennui car je n’ai pas apporté mes livres, je ne sais pas faire marcher la console de jeux, j’ai du mal à comprendre comment utiliser l’abonnement au câble, je sors d’abord nager à l’heure bénie de l’aquagym des retraitées.

Ensuite, je fais une sieste et j’enchaîne avec plusieurs heures de marche à pieds dans la rive gauche peu à peu gagnée par l'hiver, les mains dans mes poches crevées selon un parcours exploratoire que j’ai lu dans un livre : deux fois à gauche, cinq fois à droite et si je me perds je vais dans un métro.

Je prends des photos des tags avec mon téléphone, notamment celui de cinq hommes en costume cravate pendus à un téléphone filaire, je le trouve cruellement ironique à mon encontre, car je viens de refuser un contrat de gestionnaire de bases de données pour BMW à Saint Quentin en Yvelines. Je ne veux pas prendre un RER tous les jours, quand après plusieurs semaines j'ose le dire à mon mari, ça le met dans un état de déception effroyable, parce que lui, le RER c'est sa seconde maison, pourquoi est-ce que je ne participe pas à l'effort financier conjugal afin qu'on puisse partir en Thaïlande ou en Australie ou déménager dans un deux pièces à Ménilmontant ?

Je n'arrive pas à lui confier que ça me consume de tristesse de me projeter dans cette vie là, j'ai quitté la huitième chambre, mon travail et mon vélo joyeux pour ne pas le perdre lui, mais le RER pour m'enfermer dans une tour vitrée, je ne peux pas, ça me glace, j'ai envie de quitter le monde, d'ailleurs je l'écris à ce moment là, il reste des opiacés de mon entorse de la cheville, si j'en prenais plusieurs, ou bien si je disparaissais pour refaire ma vie avec un RSA dans une sous préfecture avec une gare et des pistes cyclables, qui s'en soucierait ?

Je marche encore, tout le printemps. Pendant mes marches je pense aux garçons de la huitième chambre. Ils me manquent, j’aimerais faire l’amour plus souvent, mais mon mari ne veut plus être le mien, alors à la fin de l'été il s’en va et je reste seule dans la neuvième chambre avec le chaton que nous venions d’adopter, sans bail à mon nom ni revenus, mais protégée par le code civil et par la pension alimentaire qui réglera la moitié de mon loyer jusqu’à ce que je trouve un CDI.

En novembre lorsque je finis par rentrer de cette longue nuit de terreur où tant de gens sont morts, par la fenêtre de la neuvième chambre, je vois luire une petite bougie dans l’immeuble en face, et plusieurs autres finissent par s’allumer, et plus loin encore, jusqu’à Ivry, et je retrouve l’espoir parce que tous les soirs il y aura un petit chat qui m'attendra maintenant.

Je change tous les meubles de place, et je décide que lundi je prendrai le RER pour commencer ma formation de mécanicienne et que je ne pleurerai plus, malgré le manque d'argent, malgré la faim le soir, quand je dîne d'une tartine en regardant Poupougne manger ses croquettes premium pour bien grandir, malgré mes mains écorchées, malgré les humiliations au CFA et dans l'atelier.

Il arrive enfin ce jour de juin où, comme celui de novembre, tout explose en même temps, une manif, le jugement de divorce, mon diplôme, la réponse du magasin de sport pour le CDI, un mec intéressant avec qui j'ai enfin un rencard et la perspective d’une dixième chambre.

 
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from Ma vie sans lui

S'en aller

Ce déménagement est très compliqué, beaucoup plus que ce à quoi je m'attendais. Il ne s'agit pas juste de faire des listes de choses à faire, à ne pas oublier, de formalités administratives, de rendez-vous bancaires ou chez le notaire et de commandes de meubles, il s'agit aussi de mettre une partie de la vie de quelqu'un en cartons et en l’occurrence, ce ne serait que ma vie, ce ne serait pas un problème, j'ai l'habitude. Non, c'est la vie de mon amoureux, et c'est notre vie commune aussi et bon sang, c'est infiniment plus difficile.

Chaque objet qui lui appartenait contient en lui-même une charge émotionnelle pour moi, qu'il faut que j'encaisse avant de décider si je garde, je donne, je jette. Je trie, je classe et je finis par faire mes cartons en pleurant comme une madeleine sur les souvenirs brassés au passage, sur cet amour disparu en un clin d’œil. Ce n'est pas hyper efficace, j'use un certain nombre de mouchoirs et parfois, au bout de 3 cartons, je suis épuisée nerveusement.

J'ai terminé hier ses cartons de livres et c'est presque un soulagement. Il me semble que le reste sera plus facile. Évidemment, je ne suis pas à l'abri d'un marque-page qui traine, d'un bout de note griffonnée de sa main dans un de mes bouquins, d'un gadget retrouvé dans un endroit incongru ou d'une photo de lui qui surgit sans prévenir mais le plus gros est fait. Mes livres, à côté, c'est peanuts.

Ce travail de préparation du déménagement et sans doute, l'approche de l'anniversaire de sa mort rendent mon amoureux très présent dans ma vie, comme il ne l'avait plus été depuis quelques mois. Je rêve de lui plus fréquemment, sans jamais le voir mais il est là, sans aucun doute. Il est aussi là quand je vais au concert, il marche à mes côtés sur les sentiers et pas juste au pied de l'arbre du souvenir. Il est là et c'est douloureux.

Alors je suis déchirée entre le réconfort de le sentir toujours présent et le chagrin que cela me cause. Il m'arrive de formuler à voix haute des phrases comme “Maintenant, j'aimerais que tu t'en ailles, que tu me laisses vivre le reste toute seule, parce que ça fait trop mal” et aussitôt, je les regrette. J'aimerais parfois ne plus penser à lui mais je refuse catégoriquement de l'oublier.

C'est très difficile, cet entre-deux. Je suis perdue. Et je ne sais pas si je veux être là le jour anniversaire ou s'il serait mieux que je parte prendre l'air ailleurs.

En fait, je crois que ce jour-là me terrifie.

 
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from LK blogue…

Telle est l'appréciation de Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité de Russie, à l'ultimatum fait le 14 juillet par Donald Trump à la Russie soit cinquante jours “pour faire preuve de bon sens” dans le dossier ukrainien, faute de quoi Moscou s’exposerait à des droits de douane de 100 % sur ses exportations vers les États-Unis. (Source : Courrier international)

Image réalisée avec ChatGPT en utilisant le prompt suivant : "merci de proposer une image de synthèse et caricaturale de la parole trumpienne". Image réalisée avec ChatGPT en utilisant le prompt suivant : “merci de proposer une image de synthèse et caricaturale de la parole trumpienne”. Référence : https://chatgpt.com/s/m_6876d760f2648191b1fa28620ed47460

En reprenant les catégories de la théorie des actes de langage de John Austin (Quand dire, c'est faire), nous pouvons constater une démonétisation forte de la parole trumpienne et de son effet perlocutoire qui désigne « l'effet psychologique ressenti par le destinataire (confiance, peur, timidité, etc.)» ([Wikipedia[(https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_perlocutoire)). Autrement-dit, l'effet performatif de la parole trumpienne tend à devenir nulle.

Il n'en demeure pas moins que les trois prochaines années promettent d'être longues, très longues avec ad minima une intervention par jour sur son réseau Truth social.

Wikipedia : La distinction entre illocutoire et perlocutoire provient de la théorie des actes de langage de John Austin, selon laquelle un acte performatif de langage (une promesse, un ordre, etc.) se divise en deux effets distincts : un effet illocutoire, qui consiste en la fonction performative de l'acte de langage au niveau conventionnel (je ne peux promettre, ou baptiser un bateau, que si certaines circonstances, ou normes conventionnelles sont réunies), et un effet perlocutoire,

 
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Cet été, ce sera l’Écosse à moto pendant plus de 10 jours. Bien sûr, il y a la préparation de la moto et de l’équipement des deux voyageurs. Mais c'est aussi lire ou voir des tableaux pour se mettre dans l'ambiance…

Les Philosophes amateurs Les Philosophes amateurs (Vettriano)

«Elle sourit au Vettriano. À Édimbourg, les autorités en matière artistique le dénigraient avec virulence, mais il restait résolument populaire. Pourquoi ? Parce que ses tableaux racontaient quelque chose de la vie de ses personnages (du moins des personnages qui dansaient sur la plage en tenue de soirée), fixaient un fragment d'histoire comme ceux d'Edward Hopper. Voilà pourquoi Hopper inspirait tant de poèmes : le spectateur avait loisir d'inventer le reste de l'histoire. Que font là ces gens ? A quoi pensent-ils ? Que feront-ils ensuite ?» Alexander McCall Smith. Le Club des philosophes amateurs. Le Masque, 2024, p. 136

Dance Me to the End of Love Dance Me to the End of Love (Vettriano)

Alexander McCall Smith. Le Club des philosophes amateurs

Pour Isabel Dalhousie, la présidente du Club des philosophes amateurs d'Edimbourg, une soirée à l'opéra est toujours un moment de repos et de sérénité. Mais lorsqu'à la fin de la représentation, un jeune homme en tombant d'un balcon meurt à ses pieds, elle sait que ce n'est pas pour ses beaux yeux. Toujours prête à s'interroger sur l'éthique de ses actes et de ceux de ses contemporains, cette adepte de la vérité ne croit pas un instant à la thèse de l'accident. Miss Dalhousie va alors découvrir que même la tranquille capitale écossaise est désormais gagnée par les appétits modernes, aussi voraces qu'immoraux.

Commander le livre : Le Club des philosophes amateurs

Tags : #AuCafé #Roadbook #peinture #littérature #roman #Ecosse

 
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Cet été, ce sera l’Écosse à moto pendant plus de 10 jours. Bien sûr, il y a la préparation de la moto et de l’équipement des deux voyageurs. Mais je réfléchis aussi tant à du setup de mon matériel photographique que de la définition de mes réglages couleurs (ou noir/blanc) que je compte utiliser. J’ai débuté mes explorations à ce titre-là en recourant à perplexity.ai avec ce premier prompt : quels réglages couleurs pour un sony a6000 ou un sony a6400 pour des photos de voyage extérieures (vs intérieures), ambiance britannique ou écossaise années 1970 ou 1980.

Le résultat du prompt. Voir ici pour le même travail mais avec Gemini de Google : https://write.as/lkcafe/preparation-voyage-en-ecosse-paul-graham

Réglages couleurs pour Sony A6000 et A6400 : Ambiance britannique/écossaise vintage années 1970-1980

Pour créer cette esthétique vintage spécifique avec vos appareils Sony, voici les réglages optimaux qui vous permettront de capturer l'ambiance authentique de cette époque.

Paramètres de base pour l'extérieur vs intérieur

Balance des blancs

Pour l'extérieur britannique/écossais :Nuageux (6000K) pour les journées typiquement couvertes[1][2] – Ombre (7000K) pour les zones ombragées des paysages[1][2] – Balance personnalisée pour des couleurs plus fidèles dans les conditions mixtes[3][1]

Pour l'intérieur vintage :Incandescent (3200K) pour l'éclairage artificiel chaleureux[1][2] – Tungstène pour reproduire l'ambiance jaunâtre des éclairages d'époque[4][2]

Modes créatifs spécifiques

Sony A6000 et A6400 – Réglages optimaux :

1. Mode “Crépuscule” pour l'ambiance dorée[5][6] – Parfait pour capturer les rouges et oranges du coucher de soleil britannique – Accentue naturellement les tons chauds de l'époque[5]

2. Mode “Paysage” modifié[7][8] – Contraste : +1 à +2 – Saturation : -1 (pour éviter la sur-saturation moderne) – Netteté : -1[7][8]

3. Mode “Neutre” personnalisé[9] – Contraste : -2 à -3 – Saturation : -2 à -3
– Netteté : -2[9]

Réglages couleurs vintage années 70-80

Profils d'image recommandés

Pour le Sony A6400 (avec profils PP):PP5 ou PP6 (Cine1/Cine2) avec mode couleur “Cinema”[10] – Ces profils offrent une dynamique élargie et des couleurs plus douces[10] – Cine4 pour un contraste plus marqué dans les tons sombres[10][11]

Caractéristiques de l'esthétique vintage

Tons de couleur typiques des années 70-80 :Tons chauds dominants : jaunes, oranges, bruns[12][13] – Faible contraste général avec compression des noirs[12][14] – Saturation réduite pour l'aspect “délavé” du temps[12][13] – Vignettage naturel pour l'effet pellicule[12]

Réglages ISO spécifiques

Extérieur :ISO 100-400 pour les paysages écossais[15] – ISO 800-1600 maximum pour conserver la qualité[15]

Intérieur vintage :ISO 800-3200 pour l'ambiance tamisée[15] – Accepter un grain léger pour l'authenticité[15]

Techniques spécifiques à l'ambiance britannique

Couleurs caractéristiques

Palette écossaise authentique :Verts sourds des landes et forêts[16][17] – Bruns et ocres des pierres et tartans[16] – Bleus-gris des ciels couverts typiques[17] – Rouges orangés des bruyères et feuillages d'automne[16]

Réglages de balance des blancs personnalisée

Température de couleur manuelle :4800-5200K pour réchauffer les extérieurs froids[18][2] – Compensation magenta-vert : légèrement vers le vert (+0.5 à +1)[1]

Post-traitement minimal pour l'authenticité

Ajustements recommandés

Courbe de contraste “vintage” :Relever les noirs (effet pellicule délavée)[12][14] – Baisser légèrement les blancs pour éviter l'aspect numérique[12] – Courbe en S atténuée pour un contraste doux[12]

Balance couleur finale :Tons clairs : +10 à +20 vers le jaune/orange[13] – Tons sombres : légèrement vers le bleu-vert[13]

Réglages de prise de vue pratiques

Configuration rapide recommandée

Sony A6000 : – Mode créatif : Crépuscule ou Paysage modifié – Balance des blancs : Nuageux (extérieur) / Incandescent (intérieur) – ISO AUTO : 100-1600[19]

Sony A6400 :Profil d'image PP5 (Cine1/Cinema) – Balance des blancs : Personnalisée selon conditions[3] – Modes créatifs disponibles en sauvegarde[9]

Ces réglages vous permettront de capturer directement l'esthétique vintage recherchée, en minimisant le travail de post-production tout en conservant l'authenticité de l'ambiance britannique/écossaise des années 1970-1980[20][21][12].

[1] https://helpguide.sony.net/ilc/1810/v1/fr/contents/TP0002274611.html [2] https://www.sony.fr/electronics/support/articles/00267928 [3] https://helpguide.sony.net/ilc/1810/v1/fr/contents/TP0002274634.html [4] https://www.sony.ch/fr/electronics/support/articles/00108418 [5] https://helpguide.sony.net/gbmig/45349332/v1/fr/contents/TP0000378583.html [6] https://helpguide.sony.net/ilc/1810/v1/fr/contents/TP0002277777.html [7] https://www.sony.fr/electronics/support/articles/00267927 [8] https://www.sony.fr/electronics/support/articles/00199911 [9] https://www.youtube.com/watch?v=Ugb9g3mhO2w [10] https://neelnajaproduction.com/explication-des-profils-dimages-sur-les-sony/ [11] https://helpguide.sony.net/ilc/1540/v1/fr/contents/TP0000824739.html [12] https://www.madame-vintage.com/blogs/infos/comment-faire-un-effet-vintage-sur-une-photo [13] https://www.photoglob.fr/donner-effet-vintage-a-vos-photos/ [14] https://www.wks.fr/tutoriel/effet-vintage-sur-une-photo-avec-photoshop/ [15] https://www.comment-photographier.com/comment-evaluer-sensibilite-iso-appareil-photo/ [16] https://www.randophoto.com/la-photographie-de-mode-en-ecosse-immortaliser-le-style-ecossais-authentique/ [17] https://www.milkmagazine.net/article/lecosse-avec-style/ [18] http://tontonphoto.fr/7-minutes-comprendre-balance-des-blancs/ [19] https://helpguide.sony.net/ilc/1810/v1/fr/contents/TP0002274620.html [20] https://www.adobe.com/ch_fr/creativecloud/photography/discover/add-vintage-aesthetic.html [21] https://www.adobe.com/ch_fr/products/photoshop-lightroom/lightroom-presets/vintage.html [22] https://support.d-imaging.sony.co.jp/support/ilc/focus/fr/a6000/guide/ [23] https://www.sony.ch/fr/electronics/support/e-mount-body-ilce-6000-series/ilce-6400/specifications [24] https://fr.canon.ch/pro/infobank/white-balance/ [25] https://www.partonsenvoyage.com/quel-objectif-pour-sony-a6000-apha-6000-choisir/ [26] https://www.youtube.com/watch?v=KtQ7on40dcs [27] https://www.whitewall.com/ch-fr/magazine/inspiration/bases-de-la-photographie/techniques-de-base/balance-des-blancs-et-temperature-de-couleur [28] https://www.youtube.com/watch?v=eW3b7oIF95Y [29] https://helpguide.sony.net/ilc/1810/v1/fr/contents/TP0002274460.html [30] https://www.cewe.ch/fr/inspiration/conseil-photo-voyage-lumiere-et-couleurs.html [31] https://helpguide.sony.net/ilc/1810/v1/fr/print.pdf [32] https://fr.canon.ch/get-inspired/tips-and-techniques/10-tips-travel-photography/ [33] https://www.sony.ch/fr/electronics/appareils-photo-a-objectifs-interchangeables/ilce-6400a [34] https://www.blog-photo-lumix.com/photographier-un-voyage/ [35] https://helpguide.sony.net/gbmig/45349332/v1/fr/contents/TP0000378562.html [36] https://apprendre-la-photo.fr/sony-a6400/ [37] https://www.smartphoto.ch/blogue/des-idees-inspirantes-pour-des-photos-creatives-en-voyage [38] https://support.d-imaging.sony.co.jp/support/tutorial/ilc/ilce-6400/fr/06.php [39] https://www.reddit.com/r/SonyAlpha/comments/1f44dgn/best_settings_for_indoor_photography_a6400/?tl=fr [40] https://fr.tuto.com/blog/2023/10/12-effets-retro-gratuits-videos-look-vintage.htm [41] https://www.cameramuseum.ch/decouvrir/exposition-permanente/le-siecle-du-film/la-couleur/ [42] https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_%C3%A9cossais_au_XIXe_si%C3%A8cle [43] https://www.youtube.com/watch?v=WlGokZFrWAc [44] https://www.youtube.com/watch?v=1f9MVnJSLVk [45] https://www.reddit.com/r/AnalogCommunity/comments/eitxwt/why_vintage_color_photographs_look_vintage/?tl=fr [46] https://www.pinterest.com/beverlylett/british-pictures-vintage/ [47] https://www.chassimages.com/forum/index.php?topic=81915.0 [48] https://www.alamy.com/stock-photo/ecossaise.html [49] https://www.reddit.com/r/photoshop/comments/bwdqzz/how_do_i_get_this_80s_movie_poster_effect/?tl=fr [50] https://www.pinterest.com/pin/vintage-british-isles--174021973076973911/ [51] https://www.reddit.com/r/photoshop/comments/8q9coh/how_to_achieve_this_80s90s_effect/?tl=fr [52] https://www.gettyimages.fr/illustrations/homme-%C3%A9cossais [53] https://photoetmac.com/produit/profils-sony-a6300-a6400-a6500/ [54] https://www.youtube.com/watch?v=67REHeXpQtM [55] https://www.youtube.com/watch?v=5RIdhlY0RSg [56] https://www.sony.ch/fr/electronics/appareils-photo-a-objectifs-interchangeables/ilce-6000-body-kit [57] https://helpguide.sony.net/ilc/1810/v1/fr/contents/TP0002274601.html [58] https://www.sony.fr/electronics/support/articles/00268257 [59] https://www.youtube.com/watch?v=w82nO0gNYoU [60] https://www.reddit.com/r/videography/comments/y5fhi0/what_is_the_best_picture_profile_for_sony_a6400/?tl=fr [61] https://clublumiere.fr/du-faux-sang-et-des-neons-de-couleur-une-esthetique-du-cinema-dhorreur-des-annees-1970-et-1980/ [62] https://www.sony.ch/fr/electronics/support/digital-cameras-compact-cameras/articles/00145905 [63] https://www.videosoftdev.com/fr/movies-colorized [64] https://www.youtube.com/watch?v=04R5TK9GT-g [65] https://www.sony.ch/fr/electronics/support/articles/00018377 [66] https://horschamp.qc.ca/article/histoire-de-la-couleur-et-du-cinema-amateur [67] https://www.sony.fr/electronics/support/articles/00223370 [68] https://www.cineclubdecaen.com/analyse/cinemafrancais70.htm [69] https://helpguide.sony.net/ilc/2040/v1/fr/contents/TP1000417981.html [70] https://www.peren-revues.fr/demeter/165 [71] https://www.youtube.com/watch?v=NIUK3NtA_TY [72] https://www.sony.ch/fr/electronics/support/articles/00261364

 
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from LK blogue…

Ce jour, j’ai reçu 7 précieuses merveilles dans un imposant coffret. À une époque lointaine, on parlait de galettes.

J’ai déposé une première galette sur ma platine cd. En fait, la dernière « Perfect World », puis la première galette « LA Garage sessions ´83 », histoire de commencer par la fin, puis revenir au début de ce cadeau musical proposé par Bruce Springsteen avec son « Tracks II: The Lost Albums ». Du bel ouvrage.

Plus tard, dans la nuit, j’ai déposé une troisième galette, le deuxième album de fait de cette collection, « Street of Philadelphia Sessions ». C’est d’une beauté lancinante et déchirante jusqu’à la profondeur de l’âme.

Je reste scotché à ce morceau « We fell down »

WE FELL DOWN In the dream everything had come undone / I sat in the kitchen and listened to the refrigerator hum / Three A.M. had come and gone / You walked in I knew by that dress you had on / We fell down... we fell down.../ I shoulda known when I asked where you'd been and I heard you lie / We fell down... we fell down... / That was just your way of saying goodbye // We got a book with pretty pictures all in a row / There's only. one missin' baby, that I know / That's the one of you and I / The one where we're lookin' each other in the eye / We fell down... we fell down.../ You said things get lost no matter how hard you try / We fell down... we fell down... / That was just your way of saying goodbye // I woke in the mornin' cold and gaspin' for air / Everything seemed broken beyond repair / The party ribbons and balloons had fallen to the floor / Along with the beautiful costumes we wore // I get up in the mornin', get dressed for work /1 comb my hair and button my shirt / I walk home neath a sky hard and blue / These are the things that I've gotta do / Since we fell down... we fell down.../ And I asked if you loved me, you said, of course you did and sighed / We fell down... we fell down... / But I knew that was just your little way of sayin' goodbye

Nous sommes tombés Dans le rêve, tout s'était défait / Je me suis assis dans la cuisine et j'ai écouté le bourdonnement du réfrigérateur / Trois heures du matin était venu et parti / Tu es entrée, je le savais par cette robe que tu avais / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / J'aurais dû savoir quand j'ai demandé où tu étais et je t'ai entendu mentir / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / C'était juste ta façon de dire au revoir // Nous avons un livre avec de jolies photos dans une rangée / Il n'y a qu'un seul bébé manquant, que je connaisse / C'est celui de toi et moi/ Celui où nous nous regardons dans les yeux / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Tu as dit que les choses se perdent, peu importe à quel point tu essayes / Nous sommes tombés.. nous sommes tombés.. / C'était juste ta façon de dire au revoir // Je me suis réveillé dans le froid du matin et j'ai haleté à la recherche de l'air / Tout semblait cassé au-delà de toute réparation / Les rubans et les ballons de fête étaient tombés par terre / Avec les beaux costumes que nous portions /Je me lève le matin, je m'habille pour le travail/Je me peigne les cheveux et boutonne ma chemise / Je rentre à la maison / Sous un ciel dur et bleu / Ce sont les choses que je dois faire / Depuis que nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Et j'ai demandé si tu m'aimais, tu as dit, bien sûr, as-tu dis et soupiré / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Mais je savais que c'était juste ta petite façon de dire au revoir.

Merci M. Springsteen.

Pour une critique musicale de ce coffret, je vous invite à lire «The Lost Albums—Tracks II»: les 7 rédemptions de Springsteen, le Boss perfectionniste | Le Devoir.

Tags : #AuCafé #musique

 
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