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from Blog d'une enfant de ce siècle

POLYAMOUR
Ernesto

Cet article issu de LGBT-FRANCE.COM te permettra de découvrir le concept du polyamour.

Pour moi, concernant le mouvement polymaoureux, il s'agit moins d'une identité à revendiquer, que d'une lutte de valeurs.

◦ Une lutte contre quoi ?

Contre l'exclusivité du modèle de la famille nucléaire, sous pression d'un ascenseur relationnel qui nous impose un seul mode de fidélité à l'autre (étapes successives de la rencontre, puis des fiancailles, du mariage, du concubinage).

Socialement, l'exclusivité de ce modèle réduit tes rapports femme-homme à la recherche d'une moitié à ne plus quitter de ta vie, au risque de lui sacrifier le soin de tes propres besoins, même si le partenaire n'y est pas ou peu disponible.

Par la suite, la projection de ce modèle sur l'autre risque de t'enfermer dans une routine, ou des contraintes qu'il est difficile de briser. Et pas seulement pour cause d'un acte fort comme le PACS, les fiançailles, le mariage ou la prise en charge des enfants.

Ce que j'observe, c'est qu'elle peut directement partir du concept même de “Couple”, qui sous-entend que le duo doit perdurer aux dépends du reste, dans un soucis de stabilité ou de sécurité affective. Et ce qu'importe la situation de chacun, au risque de s'éloigner de ses amis, son travail, ses loisirs, ses ambitions politiques, personnelles ou spirituelles...

Le polyamour ne vise qu'à ouvrir le champ des possibles aux personnes qui cherchent une autre stratégie pour s'épanouir dans leurs relations intimes, sans avoir à sacrifier leurs aspirations.

◦ Définition de “Couple”

Je cite le CNRTL : “Du lat. class. copula « lien, chaîne; groupe de deux personnes liées par l'amitié, l'amour » lat. impérial « groupe de deux choses ».” (Chose comique, le premier sens publié sur le CNRTL c'est deux chiens attachés ensemble, ce qui est loin d'être enviable)

Derrière ce mot plane souvent l'idéal des âmes sœurs, qui est tellement présent dans notre imaginaire collectif qu'on ne compte plus les fictions à son éloge.

Mais l'origine mythologique des âmes sœurs n'a rien de romantique. Il s'agit du mythe grec de l'Androgyne, amené par Platon, dans lequel les dieux imposent la séparation de créatures siamoises comme une punition, une malédiction qui les voue à la souffrance.

Ce mythe a pu aussi influencer Jean Giraudoux. Dans sa pièce Ondine, il exprime l'impossibilité de l'amour pur sur ce modèle, faute d'être à échelle humaine. On le voit spécialement dans le passage sur les chiens de mer, espèce exemplaire en matière de loyauté dans le couple.

Lire Ondine de Giraudoux N.ISBN 978-2035909602

Regarder l'extrait “Ondine – Les chiens de mer – Jean Giraudoux”, joué par TRICHE! de manière savoureusement absurde.

En tant qu'outil, le polyamour n'a pas le pouvoir de briser des couples. Ce qu'il brise, c'est l'exclusivité de son modèle pour en proposer une alternative.

De la même manière, le PCRA (Plan cul régulier affectif) est une recette alternative à celle des relations de couple, sans pour autant avoir le pouvoir de dégrader ceux qui s'en réclament.

Regarder la Vidéo YouTube “Le PCRA (feat. ANTHONY LASTELLA) – Parlons peu...” sur la chaîne Parlons Peu mais Parlons

◦ Quand est-ce qu'on se dit polya?

Je dirais que tu es en polyamour, quand tu es capable d'éprouver un attachement et une affection profondes pour plusieurs personnes en même temps, sans que ça te fasse mal de t'imaginer avec l'une comme l'autre dans le cadre d'une intimité, physique et affective, séparément ou collectivement.

Pour des questions éthiques, cel.le.ui qui s'engage dans le polyamour (en entretenant plusieurs relations intimes en même temps) ne peut le faire qu'en étant transparent sur sa démarche avec les personnes concernées, et avec leur consentement clair et positif. Difficile de le faire sans une remise en question constante de sa communication, et une énorme clarté quant à ses limites personnelles et ce qu'on désire vivre avec chacun.

◦ Se qualifier de polya?

L'adjectif “polyamoureu.x.se” n'est pour moi qu'une stratégie pratique de reconnaître ceux qui se réclament du mouvement polya.

Prononcer le terme “amoureu.x.se” fait souvent sortir les violons pour idéaliser ou mépriser le fait de se donner de l'affection, ce que je refuse. Je considère qu'il s'agit avant tout de se choisir soi-même pour connaitre ses limites et ses désirs, avant de choisir en conscience le mode de relation qui nous correspond, que ce soit la monogamie ou le polyamour. “Aimez-vous juste normal.” (conseil de Solangeteparle dans sa vidéo YouTube “Je ne suis pas une amoureuse”)

Pour ma part, je préfère le terme “polyaimant.e” à polyamoureu.x.se, qui implique un rapport passif à l'amour. Je suis convaincue que l'amour que chacun a la capacité d'exprimer est actif, et de plusieurs manières. Le mot “aimant” suggère cet acte d'aimer à travers son suffixe “ANT”, sans pour autant supposer de confusion avec l'adultère des “amants” qui vivraient dans un péché de chair hors mariage.

Cette réflexion m'est venue en lisant Gary Golemann, Les 5 Langages de l'amour. N.ISBN 979-1028500788

◦ Confusions

Le polyamour n'est donc rien pour moi, en dehors d'une manière d'appréhender ses relations intimes.

J'observe pourtant qu'une vague de confusion déferle sur internet en réaction à ce mouvement. Certains confondent les polyamoureux avec les libertins ou les nymphomanes, d'autres les qualifient de malsains, pensent qu'ils ont du temps à perdre pour engager plusieurs relations en même temps, ou qu'ils voleraient les conquêtes des monogames puisque ces derniers ont eux-mêmes leurs propres difficultés à construire une relation.

La meilleure manière de faire connaissance avec le concept n'est pas de les insulter sur les réseaux, mais de venir à la rencontre de leur communauté en toute humilité.

C'est possible sur Nantes à La Maison Café, 19h50 tous les premiers lundis du mois (sans thématique) et tous les troisièmes mercredis du mois (dans le cadre d'un sujet à débattre). Que tu te réclame du polyamour ou que tu y sois confonté, polyacceptant ou simplement curieux du concept, tu y seras accueilli sur des principes de mixité, de respect et de confidentialité.

Rejoindre le groupe (que ce soit en presentiel ou sur facebook, par exemple sur le groupe Café Poly Nantes) demande d'être en accord avec les règles établies en amont.

 
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from 🖤

Une Juge des libertés et de la détention, le 16 avril 2025 :

“MAIS COMMENT?! ON ATTEND DE L'ADMINISTRATION DE LA LOYAUTÉ ET LE RESPECT DE LA DIGNITÉ DE LA PERSONNE!”

Monsieur, je vous présente nos excuses. Je m'engage à intervenir auprès du greffe du centre de rétention pour que cela ne se produise plus”.

Depuis 60 jours, Monsieur est au centre de rétention dans l'attente d'un laisser passer que doit délivrer son consulat et d'un vol.

Ils sont au dossier à l'appui de la demande de troisième prolongation en rétention que sollicite la Préfecture.

Le LP a été délivré le 2 avril et le vol a été réservé le 3.

C'est en entretien avocat ce matin, que j'annonce à Monsieur que son vol est prévu pour ..demain. Personne ne l'en avait informé.

En audience, je balance à la juge et lui rapporte qu'il s'agit d'une pratique de l'administration qui s'installe.

L'Office français de l'immigration et de l'intégration a en charge d'aider les gens à récupérer leurs affaires, mais jamais trop à l'avance parce qu'il n'y a pas de place au centre pour stocker et ni trop proche du vol parce que çà demande de l'organisation.

Voilà pour le côté matériel.

Et il y a le côté humain aussi (ha ben oui, des humains c'est vrai). Ne pas informer quelqu'un – qui attend depuis 60 jours dans un lieu terrible (avec l'espoir qu'il ne sera pas reconnu par son pays d'origine dans les 90 jours et qu'il devra en conséquence être libéré), qui s'est établi ici, en France depuis des années (sans le morceau de papier qui va bien), qui va devoir rentrer au pays sans rien – qu'un vol est prévu le lendemain, c'est déloyal et violent.

(On ajoute à la lâcheté que l'administration laisse aux avocat.es la charge de porter leur saloperie)

Alors je vois déjà les sales langues dirent “ben çà lui fait une belle jambe tiens que la juge s'en saisisse et lui présente des excuses”

Et bien si, çà ramène un peu d'humanité et de considération dans des lieux où il n'y en a pas.

 
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from irisdessine

Aujourd'hui, je vais vous parler d'une de mes légères obsessions : Miyazaki et son univers. Et vous savez pourquoi j'aime l'univers de Miyazaki ? C'est parce qu'il parle à mon cœur. Depuis toujours, l'imagination est une part importante de ma vie. A tel point qu'elle est encrée en moi. Je me souviens encore maintenant que, petite, je préférais les films animés plutôt que les films en prises de vue réelles. Je me souviens de plusieurs déceptions quand je tombais sur un générique animé qui me plongeait dans un autre monde, clairement identifié par un style bien défini, et qu'une fois le générique fini, on arrivait sur un film en prises de vue réelles. (Je crois me souvenir que c'était “La Panthère rose”, le film en question).

J'ai toujours adoré les histoires qui m'éloignaient du monde réelle. Hors de question de voir des films trop réalistes, la réalité en est suffisamment équipée (de réalisme) ! À moi les fées, les sorcières et autres dragons et mondes parallèles ! Vivent les aventures folles d'enfant capables de fabriquer des outils ingénieux, les petits êtres qui vivent cachés dans le sous-sol de ta maison, les jouets qui prennent vie quand tu ne regardes pas, tout ce qui est loin de la vie réelle, c'est ma came. Je peux aussi parler de la SF et les sabres laser, les vaisseaux qui voyagent à la vitesse de la lumière, etc. C'est aussi un univers assez éloigné pour me faire rêver/voyager même si souvent, la SF sert de terreau pour expliciter notre monde réel. D'ailleurs, ça n'est pas un souci. J'aime l'imaginaire, j'aime des histoires inventées de toutes pièces. Si derrière, il y a une forme de message ou d'avertissement, ou de conceptualisation de ce qu'est notre monde, ou de ce qu'il pourra devenir si on n'y prends pas garde, ça me va aussi. C'est d'ailleurs l'une des forces des films les plus sombres de Miyazaki, comme Princesse Mononoké par exemple (oui, ouf, on y arrive enfin, à mon Miyazaki chouchou)

Je vous parle de lui parce qu'au cours de scrolls infinis sur des vidéos idiotes, je tombe sur l'interview d'une harpiste française (Cécile Corbel), qui raconte son aventure incroyable avec le studio Ghibli pour finir par créer toute la bande originale du film Arrietty, le petit monde des chapardeurs Si vous ne connaissez pas ce film, c'est basé sur des romans fantasy intitulés Les Chapardeurs créés par Mary Norton, et dont les Minipouss, série animée de l'enfance des boomers que nous sommes, sont également inspirés. (Et d'ailleurs, c'est dispo sur Netflix, courez voir ce film, voyons !) Et donc, en tombant sur cette vidéo, je tombe sur cette rousse aux cheveux très longs qui raconte l'univers magique celte qui se rapproche assez de celui des japonais (et du Studio Ghibli, aussi).

Deux choses me frappent avec cette interview :

1/ Cette femme sait parler à mon cœur, avec l'histoire un peu dingue de sa rencontre avec les membres du studio (qui part vraiment d'un coup de chance unique et extraordinaire). D'ailleurs, elle aime se dire que c'est une petite fée qui a remis l'enveloppe contenant son CD pour remercier le Studio Ghibli d'exister entre les mains du producteur Toshio Suzuki.

2/ Comment ça a pu m'échapper cette inspiration celtique dans la musique de ce film ? Peut-être que c'est pour ça que je l'aime autant d'ailleurs. Il a des racines de notre continent, tout en étant conçu par l'un des artistes les plus japonais qu'il soit (pas seulement par sa naissance, mais aussi ses acquis, sa vie et ses croyances).

Les touches magiques apportées par les kami, à la fois dieux et esprits que l'on retrouve dans beaucoup des films de Miyazaki, à commencer par Totoro, mais aussi les noiraudes, ou les warawara… les mondes et personnages dépeints qui ne sont ni complètement les gentils, ni totalement les méchants, mais des teintes variées en fonction de l'expérience vécue. Ça m'a particulièrement marqué lorsque dans Princesse Mononoké, le jeune Ashitaka va tour à tour défendre les humains, puis les kami férocement protégés par San, l'humaine qui déteste les humains. Pas qu'Ashitaka soit une girouette, non. Il va défendre les personnes qui sont en position de faiblesse. Ces mondes de Miyazaki sont profondément humanistes, parfois défaitistes, comme Princesse Mononoké qui s'achève sur la mort du dieu-cerf, mais souvent teintés d'optimisme malgré tout comme Totoro.

Ce que j'aime aussi, c'est que pour les gens qui travaillent au Studio Ghibli, réaliser un film, c'est comme s'ils devaient tout donner. Les quelques documentaires que j'ai pu voir montrent une équipe déterminée à achever leur film coûte que coûte, pour le public, pour les aider à surmonter les épreuves (on le voit dans le documentaire “10 ans avec Miyazaki” proposé par NHK, après la catastrophe de Fukushima, ils décident de continuer à travailler pour terminer leur film Le vent se lève). Ce que je trouve important à retenir ici, ce n'est pas de continuer à faire travailler les gens, mais plutôt de considérer que le travail d'artiste a une valeur aussi importante que des secouristes qui viendraient en aide aux sinistrés. Que Miyazaki pense que ses films aideront les gens à se relever, à continuer, à les aider à tourner la page. C'est probablement un peu présomptueux, mais je trouve ça très vrai, aussi. Il existe beaucoup de gens qui ont déjà dit à leur artiste favori que leur art (musique, film, spectacle, peu importe) leur a sauvé la vie. C'est de ce point de vue-là que je trouve beau cette façon de voir son travail.

Évidemment, comme il s'agit en plus de dessins animés, c'est une touche de magie en plus de la magie ! J'ai été nourrie aux anime (qu'on appelait encore “manga” à l'époque, on confondait un peu tout) du Club Dorothée, des animations parfois bâclées, pas tant parce qu'il s'agissait d'animations japonaises mais putôt parce qu'il s'agissait de conditions de travail rudes imposant de bâcler le résultat. Que du coup, mes parents trouvaient moche. Alors, le jour où Princesse Mononoké est arrivé en France, j'ai fait découvrir ça à mes parents. Avec succès, je dois dire.

Plus tard, dans mon ancienne vie professionnelle, je me suis prise de passion pour la création animée. Alors j'ai commencé à apprendre les techniques d'animation, et surtout celles qui sont utilisées par les studios Disney, parce qu'ils les ont inventés : les fameux 12 principes de l'animation. Et puis, en voyant les règles d'animation de marche et de course proposées par Miyazaki, j'ai aussi découvert qu'en réalité, il existait d'autres techniques et que, habitués à Disney, ce qui pouvait passer pour une animation trop saccadée (ou speed, ou autre) est en réalité un choix artistique. Ça paraît évident à dire comme ça, mais en réalité, l'univers proposé par le Studio Ghibli en général et par Hayao Miyazaki en particulier fourmille de milles choses incroyables qui me mènent de découvertes en découvertes.

Rien que par ce texte improvisé, on a traversé la culture shintoïste (bien que Miyazaki ne se déclare pas shintoïste en tant que religion, mais par le côté animiste, surtout), on a découvert une harpiste française, l'univers des principes de l'animation américaine ET japonaise, et l'univers magique japonais ET celtique.

Et c'est exactement pour ça que j'aime autant l'œuvre de Miyazaki san.

 
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from Ma vie sans lui

8 mois

Ce matin, cela fait 8 mois que mon amoureux est mort. C'est étrange comme je me suis attachée à cette date, dont je n'oublie aucune occurrence depuis 8 mois, un peu comme un bébé dont on fête les “moisiversaires”. Je crois que c'est lié à cette idée lue ici et là qu'un deuil dure à peu près un an, 12 mois donc, et je fais mon décompte, l'air de rien. C'est d'autant plus stupide que je sais qu'il n'en sera rien, que parfois c'est moins et souvent aussi beaucoup plus. Et que par conséquent rien ne sert de compter, il me suffit de vivre et c'est déjà pas mal.

Il y a donc 8 mois qu'il est mort et cette semaine, j'ai fait une offre pour acheter une maison, qui a été acceptée. Je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'en penserait mon amoureux, de la maison, de l'achat, du fait que je veuille quitter cet appartement où nous avons été si heureux (et moi, si malheureuse depuis qu'il est mort dans la cuisine). Je pense qu'il aurait été terrifié par l'ampleur du projet, qu'il temporiserait au maximum parce que c'est une sacrée dépense. Mais je pense aussi qu'il aurait aimé cette maison, avec ses vieilles pierres, son jardin, sa vue surplombante (il aurait dit “Là, on peut bien être confiné, hein ?”). Je ne peux m'empêcher de me demander s'il m'en voudrait de partir, de tourner une nouvelle page, de construire un nouveau nid.

8 mois après, il est toujours là, dans l'air que je respire, dans les notes de musique du concert d'hier, dans le goût de cette crêpe au chocolat, dans le parfum du lilas, dans mes pensées, tout le temps et même sur le mur du hall de mon collège où les élèves ont graffé cette semaine le titre du journal scolaire dont mon amoureux m'avait soufflé la graphie, pour faire plus moderne.

8 mois après, il est toujours dans mon cœur, dans la forêt de sapins, dans le souvenir de cet amour extraordinaire que nous avons eu la chance de vivre et qui a été si court, putain, c'est pas juste que cela ait été si court.

8 mois après, je pleure toujours sa disparition mais je chéris aussi le souvenir de ce que nous avons eu. Et puis je guette inconsciemment un signe de sa part qui me donnerait sa bénédiction pour les projets que je forme, pour ce que j'ai envie de construire, sans lui désormais. Signe qui peut-être ne viendra jamais, comment, de toute façon ?

Et puis je me dis qu'il n'est plus là pour donner son avis mais qu'il serait sûrement heureux de voir que je me bats et que je suis toujours debout, et qu'il m'a d'ailleurs laissé un peu de bien pour que je poursuive la route sans lui.

Hier, j'ai croisé plusieurs personnes pas vues depuis quelques mois. Toutes m'ont trouvée “rayonnante” (alors que sincèrement, je suis vraiment crevée). Et toutes se sont réjouies que j'aille mieux et que j'aille de l'avant. N'est-ce pas plutôt là le signe que j'attends, la route à suivre ?

 
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from irisdessine

C'est quoi, déjà, le solarpunk ? Et pourquoi on en cause ici ? Et bien parce qu'en me baladant sur Mastodon, mon nouveau réseau préféré (pas d'algo, quel kiff ! Pas de recherche du like, bref, je m'égare), je tombe sur ce terme et une définition large. Et je réalise avec stupéfaction que c'est la vision que j'ai dans ma BD Les Mondes Quantiques sur laquelle je travaille depuis quelques années.

Petite définition du mouvement solarpunk

Alors, déjà, c'est quoi ? Petits morceaux choisis issus du wikipedia sur le sujet : __Le solarpunk propose une anticipation optimiste d'un avenir désirable, durable, interconnecté avec la nature et la communauté, […] Technologiquement, il se concentre sur les énergies renouvelables et les moyens low-tech de réduire l'empreinte écologique (et en particulier les émissions de gaz à effet de serre), par l'écomobilité, le recyclage, le bricolage et le jardinage ; politiquement, il envisage un avenir positif pour l'humanité par un usage modéré et responsable de la technologie, accompagné de changements sociétaux radicaux. __ Ce mouvement est en opposition aux autres mouvements punk plus dystopiques (comme le cyberpunk) ou à tendances réactionnaires par le côté rétrofuturiste (le steampunk, mouvement que, visuellement, et artistiquement j'adore, par ailleurs)

Tout à fait le monde que je tente de construire dans ma BD : Zoé vient de notre monde et elle va faire la connaissance de Clara et Adir qui, eux, vivent dans un monde qui utilise la technologie de façon vertueuse et raisonnée, tout en intégrant la Nature, et le respect de la faune et la flore dans les constructions humaines et ses interactions avec lesdits humains.

Dans à peu près toutes les histoires que j'imagine, on a fait fi de notre monde ultra connecté, débilisant et capitaliste à outrance, et on revient à un monde plus coopératif avec la Nature. Sans passer par du passéisme, j'aime l'idée qu'on puisse allier une technologie respectueuse (et surtout raisonnée, ça me paraît indispensable) avec une connaissance profonde et intime de la nature et toutes ses composantes.

Et puis, à peine quelques jours après, toujours sur ce même réseau, je tombe sur des gens qui considèrent ce mouvement comme du greenwashing et du néolibéralisme et qui sont même en colère avec ce mouvement.

Ah.

Bon, pourquoi pas. On peut avoir un avis sur un mouvement (bien que pour moi, il s'inscrit dans un genre artistique avant tout, même si certaines de ses idées sont séduisantes à transcrire dans notre monde réel). Mais, le problème, c'est que ça s'accompagnait du sempiternelle et malheureusement très connu “si t'es pas contre ce mouvement, comme moi, alors tu es contre moi”, sans prendre la peine d'expliquer ledit point de vue.

Un mouvement, oui, une étiquette, non !

Mais j'ai aussi (re)pris conscience d'une chose qui m'est revenue après avoir quitté twitter, il y a de cela plusieurs mois maintenant : En fait, on peut être pour quelque chose, une idée, un mouvement, quelque chose de séduisant, et l'adapter à ses idées persos, ses propres envies. Le mouvement solarpunk, tel que je le comprends, et que je visualise, me paraît une idée chouette à mettre en œuvre ou a minima, à réaliser sous forme de projet artistique. Et c'est d'ailleurs pour ça que je n'ai jamais voulu officiellement militer pour quoique ce soit : ni parti politique, ni mouvement de type féminisme, ou autre. Quand bien même j'ai une tendance naturelle à être de gauche et à être une féministe convaincue. Parce que catégoriser quelque chose tend à le rendre trop rigide et à rigidifier les opinions de chacun autour de ça. “Tu aimes bien l'idée d'une low-tech ? Alors, tu es un sale capitaliste qui fait du greenwashing !”. Je schématise, mais finalement, c'est à peine éloigné de ce que j'ai connu sur twitter, et qu'il m'arrive d'apercevoir parfois sur Mastodon (par sur mon fil, il est sain et remplie de petits oiseaux et de jolies fleurs, j'en prends soin ^^).

Alors, voilà, le mouvement solarpunk parle à mon cœur d'animal de la Nature légèrement technophile, c'est même une forme légère de ce mouvement que je tente de pratiquer au quotidien, à la fois dans la rédaction de mes histoires (pour moi-même ou pour le monde extérieur, c'est important de se raconter des histoires pour soi, aussi !) et dans ma vie de tous les jours.

Dans ma BD, les forêts et fleurs sont partout dans la “ville”, qui n'est pas seulement une ville végétalisée, mais une coopération inter-espèces entre la flore et l'humanité. Et pourtant, Clara et Adir, qui vivent dans ce monde, sont aussi des petits génies de technologie, qui voyagent sur des moyens de transports qu'ils ont eux-mêmes conçu ! Evidemment, comme je fais ce que je veux, cette histoire inclus aussi une forme de magie (mais avec une sorte d'explication rationnelle sur le fonctionnement même de cette magie), qui pourra cohabiter le temps de l'aventure entre Zoé et ses 2 nouveaux amis Clara et Adir.

Et puis, un jour, j'arriverais à créer quelque chose de vraiment convaincant pour enfin montrer des éléments tangibles de cette fameuse BD dont vous commencez à entendre parler (et c'est pas fini…)

 
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from Blog d'une enfant de ce siècle

ENGAGEMENT
Ernesto

Définition du CNRTL: “Promesse formelle, acte par lequel une personne s'oblige volontairement.”

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Ernesto

Pour être honnête, je reconnais les manquements de mon blog à l’heure actuelle puisqu'il s'agit de ses débuts. Je tâche de devenir plus précise en ce qui concerne mes connaissances en termes de Licences, afin de respecter les droits des gens qui créent le contenu que je partage.

 
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from cedval

Vaste question !

Et elle m'a occupée un moment lorsque j'ai commencé à vouloir acquérir un vélo. Et apparemment je ne suis pas tout seul dans ce cas vu tout ce que j'ai pu lire sur le sujet depuis 😁.

N'y connaissant pas grand-chose, cela a été long entre le moment où l'idée a germée et le déclic de l'achat.

C'est pour ça que j'ai trouvé intéressant d'écrire sur le sujet quelques mois après ce choix. Si cela peut inspirer d'autres personnes, c'est top 😊.

Mon premier vélo ? Pas tout à fait

Ce n'était pas vraiment mon premier vélo !

En effet, comme beaucoup de personnes, j'en faisais en étant plus jeune. Je possédais toujours mon vieux VTT que j'avais eu à l'époque, quelques décennies auparavant 🙈.

Je suis revenu sur l'historique dans mon article précédent sur Comment j'ai repris le vélo si cela vous intéresse.

Essayer de définir le besoin

C'est toujours le cœur du problème d'arriver à définir son besoin !

C'est pourtant l'élément déterminant pour effectuer le bon choix et savoir s'exprimer auprès d'un vendeur, par exemple. Cela évite aussi qu'il essaye de vous vendre n'importe quoi 🙈.

Pour ma part, l'idée de base était de pouvoir faire plus de choses à vélo que seulement du #velotaf pour lequel le Vélib, à Paris, convenait bien à mon usage.

Pas suffisant comme définition de besoin, j'en conviens 😁.

La première chose qui était sûr c'est que je ne voulais pas un vélo de route pur, je cherchais quelque chose de plus polyvalent. Je me suis donc rapidement intéressé au monde des Gravel qui m'a rapidement semblé être ce qui était considéré comme polyvalent.

Ensuite, en réfléchissant aux premiers usages que je voudrais faire de ce vélo, il est vite apparu qu'il pourrait remplacer mes trajets domicile/gare en province : un trajet semi urbain de 10 kilomètres.

Trajet qui peut également se faire en empruntant une section en forêt si la météo récente le permet.

La partie du trajet en forêt qui est vite boueuse s'il a plu récemment

A éviter en cas de pluie récente, rendant une petite partie de cette section trop boueuse. C'est quand mieux de ne pas avoir à laver le vélo après, surtout si c'est pour aller prendre le train pour Paris 😅.

Une raison de plus est que, depuis 2024, les nouveaux trains dans lesquels la région Centre Val de Loire a investi 🙏ont été livrés progressivement : des Régio2N Omnéo Premium 😍😍 pour remplacer les vieux trains Corail (pour les amateurs de #train, les détails sont dans ce PDF) !!

Il y a donc maintenant des vrais emplacements vélos en nombre plus importants !

Passons maintenant à la phase recherche !

La prospection

Etant de nature curieuse, je n'ai pas pu m'empêcher d'ingurgiter une quantité phénoménale d'information pour découvrir ce qui se faisait comme type de vélo, marque, etc...

J'ai envisagé plusieurs marques dont Origine, marque française qui fait de superbe vélo personnalisable. J'ai passé beaucoup trop de temps sur leur configurateur, le modèle Graxx me tentait beaucoup 😍.

Le Nakamura All Road de chez Intersport était aussi un candidat sérieux, il était sorti depuis peu de temps était très accessible et assemblé en France. Les quelques articles que j'ai lu dessus dont celui de Bike Café, donnait bien envie. Cela aurait été un choix plus rationnel, moins coup de cœur je dirais.

J'ai aussi beaucoup aimé le concept des vélos Compagnon, une autre marque française, que j'ai eu l'occasion de voir ensuite au Festival International du Voyage à vélo, j'en parle dans mon premier post ici.

Et puis est venu, par hasard, la version Gravel de chez Brompton : le G Line. J'ai été surpris par cette proposition et j'ai eu un coup de cœur sur le style.
Il s'avère qu'il cochait beaucoup de cases.

Un choix atypique : le G Line de chez Brompton

Vous le savez déjà si vous me suivez sur Mastodon, j'ai choisi le G Line de chez Brompton !

Il m'a fallu un moment pour en arriver à ce choix, surtout qu'il n'était pas encore sorti quand j'ai commencé à regarder.

Brompton ne faisait d'ailleurs pas parti des marques que je convoitais, c'est pour dire 😅. Et je n'en avais pas forcément une image flatteuse non plus à la base 🙈.

Je ne me rappelle plus exactement comment j'ai connu le G Line mais il est sûr que le post de Tristan (@nitot@framapiaf.org) sur son blog ne doit pas y être étranger 😁.

Le passage, rue de Rivoli, devant la Brompton Store Junction à fait le reste. Pouvoir tester un vélo avant de l'acheter est vraiment une bonne chose 😊.

Le choix de la simplicité

Découvrir un nouveau milieu c'est toujours intimidant. Beaucoup de nouveaux termes et nouvelles pratiques à appréhender : le monde du cycle n'en fait pas exception.

Etant adepte de la progression étape par étape, le choix du G Line a été finalement un choix qui a permis l'apprentissage en douceur :

  • Choix simplifié : modèle unique, disponible en boutique et testable sur place. Pas de modèle de transmission à choisir, ni de type de route ou autre options possibles.
  • Transmission avec vitesses intégrés dans le moyeu arrière (Shimano Alfine 8) qui signifie moins de maintenance et aucun risque de déraillement. Toujours bon à prendre.
  • Polyvalence avec sa taille et ses pneus qui le rend stable et confortable, quelque soit le type de route.
  • Plus facile à transporter et à stocker chez soi : moins de stress sur la partie vol (à Paris ce n'est pas négligeable 😅).

Très pratique le côté pliant quand la place est limitée : Vélo plié stocké dans mon appart avec le casque posé dessus

Merci à @Mithiriath@mamot.fr pour ce beau sticker Mayo Jaune 😍.

Mon retour après 3 mois d'usages variés

Pendant plusieurs mois, je n'ai pas croisé d'autre G Line. Je me sentais un peu seul 😅.

Le côté positif c'est que la nouveauté a tendance à intriguer.

Que cela soit au feu rouge, dans le train ou même sur un quai de gare, l'allure du G Line attirait les curieux et les questions. Et ça, c'est toujours agréable de pouvoir échanger avec des inconnu(e)s, simplement !

Pareil lors des social ride, comme à Mayo Jaune que je fais régulièrement, beaucoup de questions sur le vélo, surtout de la part des possesseurs de Brompton classique.

Sinon niveau usage, en 3 mois, j'ai roulé 1800 kilomètres avec ce vélo.

Cela inclus (non exhaustif) :

  • Beaucoup de trajets gares/domicile.
  • Un premier voyage à vélo Orléans/Le Mans (et mon premier 100km).
  • Une superbe sortie Desertus Bacchus organisé par Charbon Cycling que j'avais déjà raconté ici.
  • Des sorties le week-end avec différents groupes comme le Big Fat Ride (Instagram) où j'ai failli faire mon premier 200km : notre petit groupe a décidé de couper pour ne faire que 150km 😅.
  • Et beaucoup d'autres sorties solos pour rouler et découvrir de nouveaux coins.

J'ai également eu l'occasion d'effectuer une livraison de pâtisserie !

Un bon prétexte pour faire une sortie vélo un jour de #MardiPatisserie sur #Mastodon et aussi faire tester mon G Line à @emeline@piaille.fr pour l'occasion 😊. Il me semble qu'elle a été surprise par l'expérience mais elle m'a toute de même dit : “je ne sais pas comment tu fais pour rouler avec ça” 😅.

J'imagine que quand on est habitué à un vélo roulant comme elle peut avoir (Specialized Diverge), cela doit faire drôle de rouler sur un vélo plus lourd avec des plus gros pneus.

Il faudrait que je teste un vélo de route ou Gravel pour voir ce que cela donne aussi. J'aurais surement le même effet waouh que quand je suis passé d'un Vélib' au G Line 😁.

J'en suis pleinement satisfait 😊.

Le positionnement du G Line

Les différents tests que j'ai pu lire avait du mal à catégoriser le G Line, il fait un peu figure de bizarreté.

Son coté polyvalent est indéniable.

D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé le test du G Line dans le numéro 43 du magazine 200. Il résume bien mon impression : un vrai vélo Gravel, stable et confortable, qui peut faire de la longue distance tout en gardant les qualités d'un Brompton.

De mon point de vue, son point faible c'est la route, difficile de l'emmener à plus de 30 km/h, sauf à avoir le vent dans le dos sur du plat.

Pour avoir fait plusieurs sorties route en groupe avec d'autres personnes qui étaient en vélo route ou Gravel, je peux difficilement tenir la distance sur la durée.
Il faut en avoir conscience dans le choix des sorties en groupe sinon cela pourrait être frustrant.

Malgré cela, j'ai toujours réussi à trouver d'autres personnes pour rouler à mon allure dans les sorties que j'ai choisie.

Pour conclure

Voilà, maintenant vous savez comment j'ai fait pour acquérir mon premier vélo 🚲.

Mon processus de réflexion a pu vous paraître long mais c'est ma façon de fonctionner, j'aime bien réfléchir avant d'acheter quelque chose, je ne suis pas trop dans l'achat compulsif, et cela me va très bien comme ça 😁.

Chaque personne fonctionne différemment, l'important c'est que vous arriviez à trouver ce qui fonctionne pour vous. La raison d'être de cet article est de vous donner des idées.

Il faut se lancer pour pouvoir commencer à rouler à votre rythme !

D'ailleurs, en parlant de rouler, je vous ai toujours pas parlé de mon premier voyage à vélo ! J'en parlais déjà dans mon premier post sur la destination de ce voyage, Le Mans.

En attendant, voilà à quoi ressemblait ma monture pour ce premier voyage :

Mon vélo chargé pour mon premier voyage à vélo direction Le mans

Promis, je prendrais le temps de le raconter dans un autre post 😉.

Bonne route !

#Velo #Brompton #NewBikeDay

 
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from Assiettes végétariennes

proposée par Anne-Marie Laurent et Marie-Agnès Floury

Paroisse Notre Dame de la Baie – 22 Yffiniac

Assiettes végétariennes” comme porte d'entrée dans une démarche de conversion écologique intégrale à la suite de l'appel du Pape François dans son encyclique Laudato Si. Les paragraphes évoqués sont les suivants : 5-6-11-89-90-91-92-142-161-206-210-222-223-225-226-227-237.

Nous avons abordé les thèmes de la sobriété, du choix d'un style de vie simple, du respect de la nature, de la vie, de tous les êtres vivants (dont les animaux, et les plantes...) et bien sûr de Dieu, créateur. Nous sommes informés de la nécessité de végétaliser nos assiettes pour vivre concrètement dans une démarche écologique, en tant que citoyen chrétien. À partir d'une assiette végétarienne standard, nous avons évolué dans la dimension éthique et locale, puis solidaire pour finir avec la dimension biblique de l'alimentation.

Merci à Marie-Agnès et à tous les participants.


Voici les assiettes réalisées au cours de nos 5 rencontres, et leurs recettes.


 
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from Assiettes végétariennes

houmous, sarrasin, cuit, pois chiches et chou rouge

Houmous sur tranche de pain avec graines de cumin Sarrasin cuit à l'eau avec un morceau de Kombu (algue séchée) Poêlée de chou rouge à l'huile d'olive avec raisins secs Pois chiches cuits à l'eau Radis roses Salade verte Sauce à base de bouillon de chou rouge, crème de coco et tahin (crème de sésame)

Recette Houmous : 300 g pois chiches, 3 à 4 càs de tahin (crème de sésame), jus d'un demi citron, huile d'olive, 1 càc de sel, 2 gousses d'ail, 1 càs de cumin, huile de sésame.

Mettre les pois chiches cuits égouttés dans un mixeur. Mixer légèrement en ajoutant un peu d'eau de cuisson. Ajouter le tahin, le jus de citron, l'ail, le cumin et le sel, et continuer de mixer en incorporant l'huile d'olive petit à petit jusqu'à obtenir une texture homogène et crémeuse. Pour finir, on peut couvrir l'houmous d'huile de sésame et de cumin.


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from MickaelAz

La nuit était claire. À travers la vitre de la chambre 133, on pouvait voir le faible éclairage nocturne de la rue principale. La pluie s'abattait lentement, faible et silencieuse. Sans les traces laissées sur les vitres, il aurait été difficile, même pour un œil averti, d'affirmer qu'il pleuvait.

La chambre était modeste à l'opposé des somptueuses suites situées au dernier étage de l'Hôtel Hospik. Cependant, elle possédait le nécessaire pour qui souhaite profiter d'un séjour à moindre coût. On pouvait y trouver, une petite entrée permettant d'y entreposer veste et chaussure, avant d'enfiler de chaudes pantoufles au nom de l'hôtel. Une fois les pieds bien au chaud, on pouvait entrer dans une chambre, ni trop grande, ni trop petite, où se trouvait un lit double, une armoire et un bureau en bois rattacher au lit. Enfin, une porte discrète cachait une petite salle de bain qui offrait tout le confort nécessaire pour prendre soin de soi.

Gilt, comme à son habitude, était assis au bureau. Éclairé seulement d'une bougie, il tenait sa plume de sa main droite. Le vacillement de la bougie permettait de savoir qu'il ne s'agissait nullement d'un arrêt sur image. Non, Gilt, était en pleine réflexion, lui qui arrivait à la fin de son histoire, on pouvait presque entendre l'agitation de sa réflexion.

Tapie dans l'ombre, une silhouette fine et encapuchonnée attendait patiemment le moment opportun pour agir. Immobile, elle semblait irréelle, plus proche de la statue que de l'humain. Elle est Gilt bougèrent en même temps. Elle plaça sa main droite devant elle, murmura une incantation et on pu apercevoir une légère flamme bleutée apparaitre dans le creux de sa main.

Gilt ne repris pas l'écriture, non, il dépose délicatement la plume sur le bureau et demanda tranquillement : – Qu'attends-tu ?

D'une voix qui se voulait ferme et sûre, l'intrus répondit : – tu vas enfin payer pour tes crimes !

Mais en y prêtant bien attention, on pouvait ressentir la frustration, la colère et l'impatience dont était remplie cette ombre mystérieuse. Gilt qui était alerte comprit qu'il n'aurait que peu d'occasions pour retourner cette situation qui lui était pour l'instant défavorable. Alors que l'ombre s'apprêtait à parler de nouveau pour invectiver Gilt, celui-ci se retourna d'un geste rapide et sans hésitation se saisit d'une minuscule lame, pointue et tranchante, attachée à sa cuisse. La lame fendit l'air pour toucher son objectif et l'ombre, dans un réflexe qui paraissait inhumain, esquiva de justesse le projectile qui vint s'enfoncer dans le portant de la fenêtre.

Les guerriers de la guilde des voleurs étaient réputés pour leur agilité et leur précision aux lancées. Très peu pouvez se vanter d'être une cible manquée. L'ombre n'avait pas le temps de se demander si c'était son car, elle se ressaisit rapidement pour faire face à son adversaire. Elle fut d'abord surprise que celui-ci eût disparu. Toutefois, elle connaissait bien son adversaire et la plupart de ces principaux pouvoirs. Elle focalisa son attention sur les mouvements de l'air et put deviner la silhouette de son adversaire lui fonçant dessus. Elle parvint à esquiver le premier coup, mais ...

 
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from Un Spicilège

Atlas inutile de Paris

Trouvé sur la table de la librairie du musée de la BNF (dont je recommande vivement la visite, en passant) l'Atlas inutile de Paris m'a tout de suite tapé dans l'œil. Son format, sa couverture, son titre avant tout. En effet, et je ne m'en cache pas : j'adore Paris. J'adore cette ville, j'aime son histoire, j'aime sa richesse, j'aime sa taille humaine, je n'ai que faire de ses mauvais côtés (il faut dire que, si je ne m'en suis guère éloignée, je n'y vis tout de même plus), j'aime les gens que j'y croise, leur éclectisme, leur excentricité, et même leur mauvaise humeur et leur mauvaise foi. Avant tout, j'aime Paris pour toutes les facettes différentes qu'elle offre. On peut passer une vie entière à découvrir Paris, et c'est bien ce que semble avoir fait Vincent Périat.

J'ai eu un coup de cœur absolu pour ce qu'il a décidé de faire de sa passion et de sa curiosité : un atlas qui, en déclinant le même fond de carte (celui tiré de l'ouvrage issu de l'exposition Paris Haussmann) une centaine de fois, nous raconte le Paris que j'adore. Celui qui est multiple. Le Paris historique, le Paris moderne, le Paris bucolique, le Paris administratif.... Une carte est souvent bien plus parlante que des dizaines de lignes, et à travers un petit bout de la lorgnette (la carte des rues pavées en bois en 1893, la carte des parcours les plus empruntés par les coureurs, la carte du parcours de la visite éclair d'Hitler en 1940, la carte du périmètre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco...) on en apprend plus qu'en ayant lu des dizaines d'ouvrages. J'ai décortiqué chaque carte minutieusement, je me suis émerveillée 100 fois, je ne me lasserai jamais, je crois de le parcourir.

C'est très simple, cet Atlas inutile de Paris, j'aurais aimé l'avoir écrit...


Atlas inutile de Paris | Vincent Périat | Le Tripode

 
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